Crasville (Manche) — Wikipédia

Crasville
Crasville (Manche)
Le pavillon de Grenneville.
Blason de Crasville
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Normandie
Département Manche
Arrondissement Cherbourg
Intercommunalité Communauté d'agglomération du Cotentin
Maire
Mandat
Bruno Lepley
2020-2026
Code postal 50630
Code commune 50150
Démographie
Gentilé Crasvillais
Population
municipale
224 hab. (2021 en diminution de 15,79 % par rapport à 2015)
Densité 31 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 33′ 07″ nord, 1° 20′ 21″ ouest
Altitude Min. 2 m
Max. 87 m
Superficie 7,18 km2
Type Commune rurale et littorale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton du Val-de-Saire
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Crasville

Crasville (prononcé [kʁavil][1]) est une commune française, située dans le département de la Manche en région Normandie, peuplée de 224 habitants[Note 1].

Géographie[modifier | modifier le code]

La commune est littorale, sa plage est exposée à l'est.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Normandie (Cotentin, Orne), caractérisée par une pluviométrie relativement élevée (850 mm/a) et un été frais (15,5 °C) et venté[4]. Parallèlement le GIEC normand, un groupe régional d’experts sur le climat, différencie quant à lui, dans une étude de 2020, trois grands types de climats pour la région Normandie, nuancés à une échelle plus fine par les facteurs géographiques locaux. La commune est, selon ce zonage, exposée à un « climat maritime », correspondant au Cotentin et à l'ouest du département de la Manche, frais, humide et pluvieux, où les contrastes pluviométrique et thermique sont parfois très prononcés en quelques kilomètres quand le relief est marqué[5].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 11 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 901 mm, avec 13,8 jours de précipitations en janvier et 7,4 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Gonneville-Le Theil à 13 km à vol d'oiseau[6], est de 11,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 940,4 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Crasville est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[10],[11],[12]. La commune est en outre hors attraction des villes[13],[14].

La commune, bordée par la Manche, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[15]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[16],[17].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (96,7 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (95,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (57,1 %), terres arables (34,4 %), zones agricoles hétérogènes (5,2 %), zones urbanisées (2,8 %), zones humides côtières (0,6 %)[18]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom de la localité est attesté sous les formes Crasville en 1159 et 1180 et Crasvilla vers 1280[19].

Il s'agit d'une formation toponymique en -ville au sens ancien de « domaine rural », dont le premier élément Cras- représente un anthroponyme[20],[21],[19] ou un adjectif[22],[1].

L'analyse du premier élément Cras- divise les toponymistes. La première hypothèse, tenant compte de la localisation des Crasville qui semble exclusive à la Normandie, l'explique par le nom de personne norrois Krakr[20], comprendre Krákr (vieux danois krak), surnom qui signifie « corneille »[23]. À l'appui de cette hypothèse : de très nombreux toponymes en -ville sont formés à partir d'un anthroponyme scandinave ; un Crabec (à 16 km, peut-être ancien nom du ruisseau Cliquempoix) ; un hameau de Craque-Mesnil à Brix (situé à une vingtaine de kilomètres à vol d'oiseau) et le caractère relativement tardif des premières attestations du type Crasville (la plus ancienne concernant apparemment Crasville-la-Mallet, Crasvilla 1060), l'absence du -s à Cra- dans des mentions anciennes (Crasville [Eure, Cravilla 1207 ; Crasville-la-Roquefort [Seine-Maritime, Cravilla vers 1126]), de sorte que l'évolution du premier élément pourrait être analogue au type Crosville (Manche, Seine-Maritime, Eure, Calvados), dont la forme la plus ancienne est celle de Crosville-sur-Scie (Seine-Maritime, Crocvilla 1025) et qui représente selon les spécialistes le nom de personne norrois Krokr[24] (comprendre Krókr ou KrókR > vieux danois Krok). En outre, le -s après voyelle note souvent la fermeture de la voyelle qui précède, et est une ancienne graphie correspondant à l’accent circonflexe, dans ce cas à â et ô, dans la mesure où le /a/ de Krakr et le /o/ de krokr sont des voyelles longues.

D'autres hypothèses envisagent un recours au nom de personne germanique Chramn[21] (on devrait avoir *Cranville dans ce cas) ou un hypocoristique de Crassmarus, à savoir *Crasso[19] qui convient bien phonétiquement, mais dont la principale faiblesse réside dans le fait qu'il n'est pas attesté.

Enfin le recours à un adjectif cras « gras, riche »[24], d'où « fertile » pour une terre, ainsi que celui de « gros, important », tous deux attestés par des dérivés, est suggéré. Cependant cet adjectif ne semble pas épicène et sa forme fémimine est crasse « grasse », ville étant féminin, on devrait avoir *Crasseville[25].

Le gentilé est Crasvillais.

Histoire[modifier | modifier le code]

En 1278, c'est un certain Adam de port qui est patron et seigneur de Grenneville. La seigneurie possession de la famille de port passera aux Meurdrac et ensuite aux Pierrepont[26].

En 1818, Crasville (460 habitants en 1806[27]) absorbe Grenneville (121 habitants[28]) à l'est de son territoire.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

La mairie.
Liste des maires
Période Identité Étiquette Qualité
1971 juin 1995 Jean Joly    
juin 1995[29] mars 2008 Pierre Em SE Retraité agricole
mars 2008[30] En cours Jacqueline Hubert[31] SE  
Les données manquantes sont à compléter.

Le conseil municipal est composé de onze membres dont le maire et deux adjoints[32].

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[33]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[34].

En 2021, la commune comptait 224 habitants[Note 3], en diminution de 15,79 % par rapport à 2015 (Manche : −0,76 %, France hors Mayotte : +1,84 %). Crasville a compté jusqu'à 661 habitants en 1821.

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
381453460661642614588554510
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
457445438381422384365341342
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
322329323295276286281285256
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
219211186176216255243240262
2018 2021 - - - - - - -
230224-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[27] puis Insee à partir de 2006[35].)
Histogramme de l'évolution démographique
Évolution démographique de Grenneville avant 1818
1793 1800 1806
116120121
(Sources : EHESS[28])

Économie[modifier | modifier le code]

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

L'église Notre-Dame de Grenneville.
L'église Sainte-Colombe de Crasville.
En 1964, fut mis au jour des sarcophages, laissant supposer à la présence sous le cimetière actuel, d'une nécropole mérovingienne du VIIe ou VIIIe siècle[38],[39].
Elle abrite un christ en croix du XVe siècle classé au titre objet aux monuments historiques[40], un maître-autel et autels latéraux (XVIIIe)[26], des fonts baptismaux fin XVIe début XVIIe siècle.
  • L'église Sainte-Colombe de Crasville des XVIe – XVIIIe siècles,[41], d'origine XIIe, date pour l'essentiel sous son aspect actuelle du XVIIe siècle. Le clocher en bâtière a été rebâti vers 1930[39]. L'enduit extérieur, orné de motifs naïfs en piquetage réalisés par les maçons, date de 1770[42],[39].
L'église abrite de nombreuses œuvres classées au titre objet aux monuments historiques[43]. Parmi son mobilier de l'époque Louis XV, réalisé par Guillaume Godefroy (Morsalines 1720-1795), un menuisier sculpteur de Morsalines[39], à la demande de l'abbé Georges Gallois qui en a assuré le financement, un ensemble de trois autels, une chaire, un lutrin, des stalles et deux confessionnaux, exécutés entre 1753 et 1773. Quant à la statuaire, l'église conserve une Vierge à l'Enfant, très cambrée, en pierre polychromée du XIVe siècle, seule statue médiévale que renferme l'édifice et qui orne le retable de l'autel latéral sud, une statue en terre cuite de sainte Catherine qui orne le retable de l'autel latéral nord, les statues de sainte Colombe[Note 5] et de saint Sylvestre pape[Note 6] en terres cuites polychromées réalisées par les potiers de Saussemesnil[44] placées de part et d'autre de l'autel principal[39], ainsi que des fonts baptismaux du XVIIIe en pierre calcaire, avec une cuve ovale à deux alvéoles — réserve d'eau et piscine percée d'un trou — supportée par un pied décoré de quatre volutes portant sur un socle mouluré en doucine et une verrière (XXe) de Mazuet[26]. La poutre de gloire en bois peint qui supporte un grand christ en croix est datée de 1767.
  • Motte de Grenneville, au nord et à peu de distance du château actuel dit pavillon de Grenneville, sur le coteau, englobé dans le fort[45], et à quelques centaines de mètres à l'ouest de la mer. La motte en tronc de cône, qui relevait du fief de La Haye, occupe le sommet d'une imposante colline, au bord de la route, à gauche en allant vers Quettehou, ce qui en fait le site le plus important du Cotentin. La délimitation entre la motte et la colline est déterminée par un fossé en « Y » bordé d'un bourrelet de terre du côté de l'aval. Son sommet est très difficile d'accès tant les parois sont abruptes. De forme ovale, entièrement recouverte de broussailles et totalement impraticable, elle mesure à peu près dix mètres de haut, avec un diamètre au sommet d'environ quinze mètres, et trente mètres d'ouest en est et du nord au sud à sa base. Côté ouest, un talus assez visible borde son sommet. Sur la plateforme sommitale existait encore au XVIIIe siècle un puits, aujourd'hui rebouché, appelé la fontaine de la fée et faisant l'objet de légendes[46].
  • Pavillon de Grenneville (XVe, XVIIe – XVIIIe siècles) avec son escalier à vis, inscrit au titre des monuments historiques depuis le [47].
  • Manoir de Carnanville (XVIIIe siècle) au hameau Viel, avec son porche et ses trois entrées aux arcades en plein cintre ; la principale flanquée de deux portes piétonnières[Note 7], et sa cour d'honneur[26]. Cette ancienne maison forte a conservé plusieurs bâtiments de son passé[49]. François Dursus (fl.  au XVIIIe siècle), propriétaire du manoir, retiré à Valognes pendant la Révolution, sera arrêté, emprisonné et libéré après avoir versé 1 362 livres[26].
  • La Cour de Crasville.
  • Manoir de Tilly du XVIe siècle. Cette ancienne maison seigneuriale, sur les hauteurs, agrémentée d'une pièce d'eau[49] aurait abrité une sorte d'esprit frappeur, le bonhomme Tapotin[26],[48].
  • Croix de chemin dite de la Picoterie du XVIIIe siècle, la Belle Croix (XVIIe siècle), croix du village des Monts (XIXe siècle), calvaire (XXe siècle), croix de cimetière de Grenneville (XVIIe siècle), croix de cimetière de Crasville (XVIIe siècle)[26].
  • Batterie allemande de Crasville composée de quatre pièces de 105 mm, qui n'avait pas de vue directe sur la mer, fonctionnait en liaison avec le poste de direction de tir de Morsalines. La batterie bien qu'armée, n'était pas achevée au moment du Débarquement[50].
Pour mémoire
  • Chapelle Saint-Germain, disparue au XVIIIe siècle. Elle se situait sur le havre face à la baie de Saint-Vaast-la-Hougue[51].
  • Ancien fort de Grenneville, aménagé par le génie français pour remplacer les redoutes et batteries côtières déclassées dans les dernières décennies du XIXe siècle, et qui servit probablement de logement aux officiers allemands de la batterie de Morsalines[50].

Activité et manifestations[modifier | modifier le code]

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • La famille Halley est originaire de Crasville, par Jean-Nicolas Halley, fils d'agriculteurs locaux à la fin du XIXe siècle.

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Crasville Blason
De gueules à une aigle d'argent surmontée de deux fleurs de lys d'or[52].
Détails
Création de Christian Caen adoptée le .

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Daniel Delattre et Emmanuel Delattre, La Manche les 602 communes, Grandvilliers, Éditions Delattre, , 280 p. (ISBN 978-2-9159-0709-4), p. 69.
  • René Gautier et al. (préf. Jean-François Le Grand, postface Danièle Polvé-Montmasson), 601 communes et lieux de vie de la Manche : Le dictionnaire incontournable de notre patrimoine, Bayeux, Éditions Eurocibles, coll. « Inédits & Introuvables », , 704 p. (ISBN 978-2-35458-036-0), p. 173.
  • Edmond Thin, Le Val de Saire : Trésors d'un jardin du Cotentin sur la mer, Éditions OREP, , 165 p. (ISBN 978-2-915762-82-2), p. 47-50.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Population municipale 2021.
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  4. Saint Antoine passe pour être l'un des plus anciens saints du Cotentin[36]
  5. La statue cachée pendant la Révolution dans le jardin d'un particulier avait été brisée et il fallut en remodeler le tronc. La tête, qui en est la meilleure partie, n'avait pas été endommagée[42].
  6. Et non saint Grégoire comme on peut parfois le lire[42].
  7. L'entrée n'est pas sans rappeler celle du manoir du Haut Lieu au Vicel[48].

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b René Lepelley, Dictionnaire étymologique des noms de communes de Normandie, Condé-sur-Noireau, Éditions Charles Corlet, (ISBN 2-905461-80-2), p. 103.
  2. « Géoportail (IGN), couche « Limites administratives » activée ».
  3. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  4. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  5. GIEC normand, Le climat en Normandie : présentation et évolution, , 18 p. (lire en ligne), p. 2
  6. « Orthodromie entre Crasville et Gonneville-Le Theil », sur fr.distance.to (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Gonneville » (commune de Gonneville-Le Theil) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  8. « Station Météo-France « Gonneville » (commune de Gonneville-Le Theil) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  9. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  10. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  12. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  13. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  14. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  15. « Les communes soumises à la loi littoral. », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr, (consulté le ).
  16. « La loi littoral »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur collectivites-locales.gouv.fr (consulté le ).
  17. « Loi relative à l’aménagement, la protection et la mise en valeur du littoral. », sur cohesion-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  18. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  19. a b et c Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, t. 2 : Formations non romanes ; formations dialectales, Genève, (lire en ligne), p. 931.
  20. a et b Auguste Longnon, Les noms de lieux de la France, Paris, 1920-1929 (rééd. Champion, Paris, 1979), p. 281 § 1172 et p. 297 § 1252.
  21. a et b Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, Larousse, .
  22. François de Beaurepaire, Les noms de communes et anciennes paroisses de la Manche, Picard, Paris, 1986, p. 107.
  23. Krákr sur le site de Nordic Names (lire en anglais).
  24. a et b François de Beaurepaire (préf. Marianne Mulon), Les Noms des communes et anciennes paroisses de la Seine-Maritime, Paris, A. et J. Picard, , 180 p. (ISBN 2-7084-0040-1, OCLC 6403150), p. 65.
  25. Dominique Fournier, Wikimanche : article Crasville#Toponymie
  26. a b c d e f et g Gautier 2014, p. 173.
  27. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  28. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Grenneville », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le )..
  29. « Pierre Em, cinquante-cinq ans voués à la commune », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
  30. « Jacqueline Hubert nouveau maire », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
  31. Réélection 2014 : « Jacqueline Hubert, seule femme du canton élue maire », sur Ouest-france.fr (consulté le ).
  32. « Crasville (50630) - Municipales 2014 », sur Ouest-france.fr - Municipales 2014 (consulté le ).
  33. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  34. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  35. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  36. Norbert Girard et Maurice Lecœur, Trésors du Cotentin : Architecture civile & art religieux, Mayenne, Éditions Isoète, , 296 p. (ISBN 978-2-913920-38-5), p. 113.
  37. Église de Grenneville.
  38. Thin 2009, p. 50.
  39. a b c d et e Maurice Lecœur (photogr. Christine Duteurtre), Val de Saire, Isoète, , 173 p. (ISBN 978-2-9139-2076-7), p. 60.
  40. « Statue : Christ en croix », notice no PM50000332.
  41. Marcel Lelégard, « L'église de Crasville », dans Congrès archéologique de France. 124e session. Cotentin et Avranchin. 1966, Paris, Société française d'archéologie, , p. 162-177.
  42. a b et c Thin 2009, p. 48.
  43. Œuvres mobilières dans l'église paroissiale Sainte-Colombe à Crasville sur la base Palissy.
  44. Girard et Lecœur 2005, p. 217.
  45. Florence Delacampagne, « Seigneurs, fiefs et mottes du Cotentin (Xe – XIIe siècle) : Étude historique et topographique », dans Archéologie médiévale, t. 12, (lire en ligne sur Persée.), p. 194.
  46. Delacampagne 1982, p. 195.
  47. « Pavillon de Grenneville », notice no PA00132895, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  48. a et b Thin 2009, p. 47.
  49. a et b Lecœur 2009, p. 61.
  50. a et b Thin 2009, p. 23.
  51. Julien Deshayes, « Querqueville chapelle Saint-Germain », Vikland, la revue du Cotentin, no 3,‎ octobre-novembre-décembre 2012, p. 28 (ISSN 0224-7992).
  52. « 50150 Crasville (Manche) », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).