Urville-Nacqueville — Wikipédia

Urville-Nacqueville
Urville-Nacqueville
Villas longeant la plage d'Urville.
Blason de Urville-Nacqueville
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Normandie
Département Manche
Arrondissement Cherbourg
Intercommunalité CA du Cotentin
Statut Commune déléguée
Maire délégué
Mandat
Yveline Druez
2017-2020
Code postal 50460
Code commune 50611
Démographie
Gentilé Urvillo-Nacquevillais
Population 2 055 hab. (2020)
Densité 177 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 40′ 26″ nord, 1° 44′ 20″ ouest
Altitude Min. 0 m
Max. 148 m
Superficie 11,58 km2
Élections
Départementales La Hague
Historique
Fusion
Commune(s) d'intégration La Hague
Localisation
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Urville-Nacqueville
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Urville-Nacqueville

Urville-Nacqueville est une ancienne commune française du département de la Manche et de la région Normandie, peuplée de 2 055 habitants[Note 1]. Elle est issue de la fusion d'Urville-Hague et de Nacqueville, le .

Depuis le , elle fait partie de la nouvelle commune de La Hague et a le statut de commune déléguée.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

La commune est située dans la Hague, au nord-ouest de la presqu'île du Cotentin.

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le toponyme est composé de deux noms en -ville au sens ancien de « domaine rural » (villa), précédé du nom du propriétaire selon le cas le plus fréquent.

  • Urville (Urvilla vers 1160 - 1163) : homonymie avec Urville-Bocage et les autres Urville qui contiennent un nom de personne germanique, Uro est cité par Förstemann[2].
  • Nacqueville (Nakevilla, Nachevilla, 1148) du nom de personne norrois Hnakki rapporté par Jean Adigard des Gautries[2] entre autres. Le surnom scandinave Hnakki signifie probablement « celui qui a un long ou large cou »[3].

Le gentilé est Urvillo-Nacquevillais[4].

Remarque : il existe un nom de personne vieux norrois Ýr(r)[5], prononcé « ur » [yr]

Microtoponymie[modifier | modifier le code]

  • Les noms en Hameau sont des francisations de la forme normande Hamel et sont généralement suivis d'un nom de famille
  • plusieurs microtoponymes de type scandinave subsistent sur le territoire environnant :
    • Landemer, formation homonyme de Landemer dans le Val de Saire : de l'ancien scandinave Landamerki semblable au (vieil) islandais landamerki et anglais landmark « repère, jalon, amer »[6]
    • Christo, graphie fantaisiste pour Cristot, homonyme des Cristot, Critot, Crestot et Crétot de Normandie, toponyme en -tot d'origine norroise.
    • Eudal (le Haut et le Bas) anciennement Usdal (1256), nom formé avec l'ancien scandinave dalr, accusatif dal « val, vallée »
    • Les Houllegattes, nom d'un champ. Homonymie avec les nombreux Houlgate, Houllegate, Houlgatte de Normandie[7]. De l'ancien scandinave holr « creux » et gata « voie »[7]. Il a désigné plus spécifiquement des chemins en cavée, creux, dans la région[7].

Histoire[modifier | modifier le code]

Protohistoire[modifier | modifier le code]

Durant la Protohistoire, Urville-Nacqueville abritait un port en relation avec le sud de l'Angleterre. Des découvertes et des fouilles archéologiques ont permis de mettre au jour de nombreux éléments témoignant de ces premières relations transmanches[8], au pied du fort d'Urville et notamment, sous le sable de la plage de Nacqueville une trentaine de sépultures de La Tène, datées des années [9]

Moyen Âge et époque moderne[modifier | modifier le code]

Les 18 juillet, il se tenait à Nacqueville une foire annuelle, dite foire de la Saint-Clair[10].

Le , c'est à Urville que débarquent 7 000 Anglais avec 600 chevaux avant de dévaster Cherbourg[11].

XXe siècle[modifier | modifier le code]

Urville fut une station balnéaire très prisée au début du XXe siècle. De cette époque date le « Village normand », conçu en 1911 par René Levavasseur, architecte de la gare maritime de Cherbourg. Il a été détruit par les bombardements de juin 1944, comme de nombreuses villas construites sur la côte au hameau de Landemer.

Une de ces villas, dans la vallée du Hubiland, accueillit dans les années 1920, la famille du jeune Boris Vian, qui écrira plus tard « Landemer, ça s'appelait. Dix-sept habitants. On avait des petites baraques là-bas. [...] Un chouette merveilleux pays ».

En , le bourg enregistre d'importants dégâts à la suite des bombardements. La commune est libérée le et le Hameau-Nicolle, le lendemain, par le 47e régiment d'infanterie US[12].

En 1963, Urville-Hague (382 habitants en 1962[13]) fusionne avec Nacqueville (470 habitants[14]), au sud-est de son territoire.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires d'Urville-Nacqueville
Période Identité Étiquette Qualité
1964 1977 Jean Moutin    
1977 mars 2001 Guy Odilon[15]    
mars 2001 décembre 2016 Yveline Druez[16] PS-DVG[17] Fonctionnaire, conseillère départementale

Le conseil municipal était composé de dix-neuf membres dont le maire et cinq adjoints[16].

Liste des maires d'Urville-Hague et de Nacqueville[modifier | modifier le code]

Liste des maires d'Urville-Hague
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1837 1841 Jean-Louis Le Moigne-Larivière[18]    
         
1959 1963 Jean Moutin    
Liste des maires de Nacqueville
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1858 1861 Jean-Baptiste Belhôte[19]    
         

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[20]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[21],[Note 2].

En 2020, la commune comptait 2 055 habitants, en diminution de −5,21 % par rapport à 2015 (Manche : 0,44 %, France hors Mayotte : 2,49 %).

           Évolution démographique d'Urville-Hague jusqu'en 1963, puis d'Urville-Nacqueville  [modifier]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
440375472503483442416370466
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
396372365340334312293352296
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
299291323272299283294317355
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2010 2015
3828679411 2452 1092 2272 2452 1832 168
2018 - - - - - - - -
2 067--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[13] puis Insee à partir de 2006[22].)
Histogramme de l'évolution démographique
Évolution démographique de Nacqueville
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
629549677627638633552501511
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
511502503442506445446469453
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
424485446434433445443334473
1962 - - - - - - - -
470--------
Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes.
(Source : EHESS[14])

Activité et manifestations[modifier | modifier le code]

Sports[modifier | modifier le code]

Le Stade d'Urville-Nacqueville fait évoluer deux équipes de football en divisions de district[23].

Économie[modifier | modifier le code]

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Blockhaus sur la plage graphé par Baby K en vaisseau Star War (2016).
Le château de Nacqueville.
Le manoir de Dur-Écu.

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

L'église d'Urville-Nacqueville[modifier | modifier le code]

La construction de l'église d'Urville-Nacqueville commence en 1958, après la pose de la première pierre le , en remplacement des deux églises détruites à l'occasion des opérations militaires de la Libération.

En 1944, chacune des deux communes possédait son église. Celle de Nacqueville, en haut de la colline, fut dynamitée par les Allemands dans les premiers jours du mois de , en représailles après de sévères bombardements anglais visant à détruire les installations de radars situées à deux pas de l'édifice. Très repérable, avec son clocher élancé, cette église de style néogothique avait été construite en 1904 par le châtelain de l'époque, Hildevert Hersent, qui en fit don à la commune.

La nef et le chœur de l'église d'Urville-Hague du XIXe siècle (1812), dédiée à saint Martin, déjà très ébranlés par les bombardements, s'écroulèrent au passage des chars américains. Il n'en subsiste, en bordure du CD 45, en direction de Landermer, que le clocher-porche avec au-dessus un bas-relief la charité de saint Martin.

Si les deux communes comportent de nombreux villages excentrés, Urville-Hague et Nacqueville forment en pied de coteau une agglomération mitoyenne. Dès que la région fut libérée, un accord entre la préfecture et l'évêché décide de fusionner les deux paroisses et de ne reconstruire qu'une seule église pour les deux communes. Quelques années plus tard, ces deux collectivités fusionneront elles aussi.

L'édifice actuel est l'œuvre de François Champart (Romilly-sur-Seine, 1912 - Paris 6e, 1997). L'architecte a voulu reprendre avec les possibilités des techniques contemporaines, les formes trapues des vieilles églises de La Hague. Les matériaux, pierres apparentes, couvertures en schiste, concourent à rappeler les édifices traditionnels de la région. Sur le parvis, on remarque le baptistère en forme de pigeonnier, abritant les fonts baptismaux de l'ancienne église d'Urville (XVIIIe), placé comme un exonarthex avec un cheminement (la couverture en a été enlevée) prévu pour accueillir le nouveau baptisé directement dans la chapelle de la Vierge. Ce vaste parvis introduit le visiteur sous un porche généreux qui mène dans une nef ample, elle-même emportant le regard vers les piliers du clocher encadrant l'autel principal. Au-dessus du porche, on peut lire Ut omnes ununt sint, sicut tu Pater in me et ego in te : « Que tous soient uns, comme toi, Père tu es en moi et moi en toi » (Évangile de Jean 17, 21). Allusion à la devise de Mgr Guyot, évêque de Coutances à l'époque : Ut sint unum : « qu'ils soient un ». La première eucharistie y fut célébrée le . La consécration de l'autel et la bénédiction de l'église eurent lieu le . Elle est aujourd'hui rattachée à la nouvelle paroisse Saint-Clair du doyenné de Cherbourg-Hague[24].

Les vitraux[modifier | modifier le code]

Posés en 1960, les vitraux sont l'œuvre d'Henri Martin-Granel, maître verrier, ami de l'architecte François Champart. Une réalisation selon la technique de la dalle de verre alors très en vogue au milieu du XXe siècle.

L'architecte et le maître verrier ont cherché à donner de l'importance au chœur de l'église, par rapport à la nef, ce qui explique les coloris beaucoup plus chauds des verrières du chœur où dominent surtout le rouge et l'or.

Les vitraux de la nef, plus pâles pour laisser passer la lumière, ce qui ne les empêche pas cependant d'avoir l'élan de ceux du chœur. Leurs couleurs alternent : fonds jaunes et fonds verts. En plus de la signification expliquée plus loin, l'artiste a voulu figurer les pommiers de Normandie dans la succession des saisons.

Signification[modifier | modifier le code]

La verrière au-dessus du portail, les claustras, donnent tout son éclat au soleil couchant. Les trois vitraux du sanctuaire, derrière le maître autel, représentent les saints patrons de la paroisse : la Vierge Marie, assise sur son trône de gloire, présente son fils Jésus, représenté en noir, allusion possible aux liens qu'entretint le maître verrier avec l'Afrique. Mais aussi, pour signifier que le Christ est le sauveur de toute l'humanité. Notre-Dame est en effet la patronne principale de la nouvelle paroisse d'Urville-Nacqueville. Côté évangile, saint Laurent, patron de l'ancienne paroisse de Nacqueville, attaché à son gril. Sa tête exprime la douleur, tandis que ses mains en prière traduisent la confiance. Côté épître, saint Martin, patron de l'ancienne paroisse d'Urville-Hague, coupe avec son épée un pan de son manteau dont il couvrira le pauvre.

Dans la chapelle de la Vierge, à droite en entrant, on admire l'éclat, surtout au soleil du matin, du vitrail de la Sainte Vierge. Il représente Jessé couché, en songe, et la Vierge Marie issue de la descendance de David. C'est l'Arbre de Jessé dont parle Isaïe (11,1), thème souvent traité dans l'iconographie religieuse. Une illustration de la généalogie du Christ descendant par la Vierge de la royauté de David et donc de l'Ancien Testament. Comme dans les représentations du Moyen Âge, l'artiste a figuré l'arbre et les rameaux qui continuent dans les vitraux des redans de la nef et conduisent à la Vierge et à son Fils représentés là-haut dans le vitrail du sanctuaire.

Enfin un dernier petit vitrail, près de l'escalier de la tribune, représente un poisson au milieu des vagues. Allusion au mot grec « icthus » qui signifie « poisson ». Les lettres de ce mot sont les initiales en grec de « Jésus-Christ, Fils de Dieu, Sauveur ». Les premiers chrétiens se servaient de ce signe pour se reconnaître.

Deux vitraux, côté épître, sont au sud dans le sanctuaire. L'un, à gauche, représente les armoiries du pape de l'époque, Jean XXIII. L'autre à droite, celles de Mgr Guyot, évêque du diocèse jusqu'en 1966. C'était une façon de situer dans le temps la construction de l'église pour les générations à venir.

Les visiteurs de l'église notent souvent l'intérêt des vitraux qui réchauffent et tempèrent la sévérité des matériaux de l'ensemble de l'édifice. Ils participent, un peu à la manière des vitraux des grandes cathédrales du Moyen Âge, à la formation du visiteur.

Également notables :

  • la statue de la Vierge (1962), œuvre de Ferdinand Parpan (1902-2004) ;
  • le grand crucifix provient de la perque de l'église d'Urville ;
  • la porte du tabernacle représentant le sacrifice d'Isaac. La Tradition y a vu une préfiguration du sacrifice du Christ. Bas-relief du XVIIe siècle (le décor de l'autel caractérise cette époque). On y retrouve encore le maniérisme de la Renaissance. Don d'une famille qui en ignore la provenance ;
  • le grand lutrin est un don de l'architecte : origine espagnole. L'aigle est une représentation symbolique de l'évangéliste saint Jean. Allusion à l'aigle au début du livre de l'Apocalypse.

Autres monuments sur la commune[modifier | modifier le code]

L'oratoire Sainte-Barbe.
  • Château de Nacqueville du XVIe siècle (1510), remanié au XIXe siècle, et son parc créé en 1830, sont inscrits au titre des monuments historiques par arrêté du , la porte à pont-levis et ses deux tours par arrêté du [25].
  • Manoir de Dur-Écu des XVIe – XXe siècles, restauré après 1944, et son pigeonnier, partiellement inscrit au titre des monuments historiques par arrêté du [26]. Il se présente sous la forme d'un logis avec deux tours d'angle et un donjon à mâchicoulis.
Il fut, entre autres, la possession de Thomas de Lesdo (XVIe-XVIIe) sieur de la Rivière et de Durécu et bailli de Cherbourg, fidèle d'Henri IV[27].
  • Château de Fourneville. Des éléments Anglais, débarqués près de Cherbourg le , qu'ils occuperont et dévasteront pendant plus d'une semaine, s'installent au château, et y prennent leur aise[28].
  • Manoir de Grosmont du XVIIe siècle.
  • Maison d'Urville du XVIIIe siècle (1774).
  • Fort de Nacqueville-Bas du XVIIIe siècle.
  • Fort d'Urville.
  • Plage et ses villas de bord de mer. En 1906, Alexandre Fontanes[29], Cherbourgeois devenu directeur du théâtre du Châtelet, construit plusieurs villas en bord de plage (villa Le Châtelet), alors que La Mailleraie accueillit l'infante Eulalie d'Espagne, femme écrivain cultivée, libérale et féministe.
  • Villa de la Roche d'Airel, construite par René Levavasseur, surplombant la route de Landemer.
  • Plage d'Urville-Nacqueville bien connue des windsurfeurs pour ses vents et ses vagues de qualité. Les finales des compétitions « Rip Curl Funboard Tour » s'y disputaient conjointement avec Siouville-Hague.
  • Chapelle à Nacqueville-Haut. Bâtie sur la colline, à l'emplacement de l'ancienne église paroissiale de Nacqueville dont elle constitue le mémorial, elle est l'œuvre des architectes régionaux Levavasseur et Lebreton. Inaugurée en 1965, elle est utilisée de temps à autre. Le , financée par Hildevert Hersent, est posée la première pierre d'une nouvelle église néogothique, surnommé « église Hersent », longue de 36 mètres et d'une flèche de 28 mètres, en remplacement de l'église primitive avec son clocher en bâtière. Œuvre de l'architecte cherbourgeois René Lévesque elle sera détruite le [30].
  • Oratoire Sainte-Barbe, matérialisé par une statue de sainte Barbe en pierre polychrome du XVIIIe siècle (1748). Il est situé sur un tertre, près du village d'Eudal, sur la route de Sainte-Croix. Venu de l'Orient chrétien, de la Turquie principalement, le culte à sainte Barbe s'est beaucoup répandu en Occident. Quelquefois représentée avec la palme des martyres, on la voit le plus souvent adossée à une tour, le lieu de sa captivité selon la légende. Une tour à trois fenêtres, car Barbe (Barbara en latin) fut soutenue par les trois vertus théologales : la foi, l'espérance et la charité.
  • Chapelle Saint-Clair du XIIIe siècle (1231), au-dessus du village de la Rivière, vers Querqueville. Il s'agit d'un petit édifice blotti au bas de la « cavée » (chemin creux), au pied de grands pins. La revue « L'Art sacré » l'a choisie comme exemple d'un édifice religieux particulièrement bien intégré au site. Aujourd'hui fermée par des grilles, elle attend une hypothétique restauration pour une destination à trouver.
  • Croix à Nicolle.
  • Plusieurs lavoirs.
  • Bois du Château de Nacqueville.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Hippolyte Clérel de Tocqueville, propriétaire du château de Nacqueville, est enterré avec son épouse dans une chapelle funéraire dans la partie droite du cimetière[31].
  • Hildevert Hersent (1827-1903), à l'initiative de la construction de l'« église Hersent » (détruite le ), propriétaire du château de Nacqueville, est enterré ainsi que sa fille morte en couches, dans une chapelle funéraire qui porte les initiales « H H », située à gauche dans le cimetière autour de la chapelle qui a remplacé l'église détruite[30].
  • François La Vieille (Urville-Hague, 1829 - 1886), homme politique.
  • Mademoiselle Dudlay (1858-1934), comédienne, résidente secondaire au hameau de Landemer (villa Capel-Marie).
  • Côtis-Capel, pseudonyme littéraire d'Albert Lohier (Urville-Hague, 1915 - 1986), écrivain et prêtre normand.
  • Boris Vian (1920-1959), écrivain, a passé ses vacances au hameau de Landemer, qu'il décrira dans L'Arrache-cœur. La maison aujourd'hui en ruine se situe dans le premier virage avant Landemer, à gauche, un petit chemin mène aux ruines.

Héraldique[modifier | modifier le code]

Armes d'Urville-Nacqueville

Les armes de la commune d'Urville-Nacqueville se blasonnent ainsi :
De gueules au léopard d'or armé et lampassé du champ, surmonté de deux lettres U et N capitales gothiques aussi d'or[32].

Le léopard d'or sur champ de gueules rappelle les armes de la Normandie.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Daniel Delattre et Emmanuel Delattre, La Manche les 602 communes, Grandvilliers, Éditions Delattre, , 280 p. (ISBN 978-2-9159-0709-4), p. 255-256.
  • René Gautier et al. (préf. Jean-François Le Grand, postface Danièle Polvé-Montmasson), 601 communes et lieux de vie de la Manche : Le dictionnaire incontournable de notre patrimoine, Bayeux, Éditions Eurocibles, coll. « Inédits & Introuvables », , 704 p. (ISBN 978-2-35458-036-0), p. 659.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Population municipale 2020.
  2. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Géoportail (IGN), couche « Limites administratives » activée ».
  2. a et b François de Beaurepaire, Les noms des communes et anciennes paroisses de la Manche, éditions Picard 1986. p. 166 - 227 - 228.
  3. Origine du nom Hnakki (anglais).
  4. « Procès-verbal de la réunion de conseil municipal du 22 mars 2012 » [PDF], sur urville-nacqueville.fr, mairie d'Urville-Nacqueville (consulté le )
  5. Ýrr sur Nordic Names (lire en anglais) [1]
  6. René Lepelley, « L'héritage maritime viking dans les noms de lieux du Nord-Cotentin » in L'Héritage maritime des Vikings en Europe de l'ouest, Colloque international de la Hague, sous la direction d'Elisabeth Ridel, Presses Universitaires de Caen, 2002 (ISBN 2-84133-142-3)
  7. a b et c François de Beaurepaire (préf. Michel Tamine), Les Noms de lieux du Calvados (annoté par Dominique Fournier), Paris, L'Harmattan, (ISBN 978-2-14-028854-8), p. 216
  8. Anthony Lefort et Cyril Marcigny, 2009 – La probable agglomération portuaire du second âge du Fer d’Urville-Nacqueville : un état de la documentation, bulletin de l’Association Manche Atlantique pour la Recherche Archéologique dans les Iles (AMARAI), n° 22, p. 39-82.
  9. Sépultures gauloises.
  10. Comité Gille de Gouberville et al. (préf. Annick Perrot, ill. Kévin Bazot, sous la direction de Julien Deshayes), Voyage en Cotentin avec Gilles de Gouberville, Éditions Heimdal, , 95 p., 30 cm, illustrations couleur (ISBN 978-2-84048-581-0, EAN 9782840485810, BNF 46897276), p. 51.
  11. Delattre, 2002, p. 255.
  12. Delattre, 2002, p. 256.
  13. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  14. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Nacqueville », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le )..
  15. Les derniers vœux du maire - Urville-Nacqueville.
  16. a et b Réélection 2014 : « Urville-Nacqueville (50460) - Municipales 2014 », sur elections.ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
  17. « Élections municipales et communautaires 2014 - Manche (50) - Urville-Nacqueville », sur elections.interieur.gouv.fr, ministère de l'Intérieur (consulté le ).
  18. Annuaire du département de la Manche, 14e année, 1842, p. 159.
  19. Annuaire du département de la Manche, 33e année, 1861, p. 235.
  20. L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
  21. Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee.
  22. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 20112012201320142015 2016 2017 2018 .
  23. « St. Urville-Nacqueville », sur Site officiel de la Ligue de Basse-Normandie (consulté le ).
  24. Site du diocèse.
  25. « Domaine de Nacqueville », notice no PA00110623, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  26. « Manoir de Dur-Écu », notice no PA00110624, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  27. Gautier 2014, p. 659.
  28. Norbert Girard et Maurice Lecœur, Trésors du Cotentin : Architecture civile & art religieux, Mayenne, Éditions Isoète, , 296 p. (ISBN 978-2-913920-38-5), p. 24.
  29. Alexandre Fontanes sur data.bnf.fr.
  30. a et b Secrets de châteaux et manoirs, 2008, p. 40.
  31. « Secrets de châteaux et manoirs - Cotentin - Saint-Lô - Coutances », La Presse de la Manche, no Hors-série,‎ , p. 40 (ISBN 979-1-0937-0115-8).
  32. « Urville-Nacqueville Manche », sur GASO, la banque du blason (consulté le ).