Saint-Pierre-Église — Wikipédia

Saint-Pierre-Église
Saint-Pierre-Église
L'église Saint-Pierre.
Blason de Saint-Pierre-Église
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Normandie
Département Manche
Arrondissement Cherbourg
Intercommunalité Communauté d'agglomération du Cotentin
Maire
Mandat
Daniel Denis
2020-2026
Code postal 50330
Code commune 50539
Démographie
Gentilé Saint-Pierrais
Population
municipale
1 822 hab. (2021 en augmentation de 1,5 % par rapport à 2015)
Densité 226 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 40′ 06″ nord, 1° 24′ 14″ ouest
Altitude Min. 4 m
Max. 138 m
Superficie 8,06 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Cherbourg-en-Cotentin
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton du Val-de-Saire
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Saint-Pierre-Église
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Saint-Pierre-Église

Saint-Pierre-Église est une commune française, située dans le département de la Manche en région Normandie, peuplée de 1 822 habitants[Note 1].

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

La commune est située au nord-est du Cotentin dans le Val de Saire. Son bourg est à 15 km au nord-ouest de Saint-Vaast-la-Hougue, à 18 km à l'est de Cherbourg-en-Cotentin et à 22 km au nord de Valognes[1].

Le territoire de la commune est de 806 hectares avec de nombreux hameaux et son gros bourg excentré au sud.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Hydrographie[modifier | modifier le code]

La commune de Saint-Pierre-Église est limitée par de nombreux petits cours d'eau : le ruisseau de la Cadalerie en limite d'Angoville, le ruisseau des Landelles en limite avec Varouville, les ruisseaux du Pré-Mahaut, de la Fontaine des Dalles et de Hacouville qui la séparent de Cosqueville[3].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Normandie (Cotentin, Orne), caractérisée par une pluviométrie relativement élevée (850 mm/a) et un été frais (15,5 °C) et venté[5]. Parallèlement le GIEC normand, un groupe régional d’experts sur le climat, différencie quant à lui, dans une étude de 2020, trois grands types de climats pour la région Normandie, nuancés à une échelle plus fine par les facteurs géographiques locaux. La commune est, selon ce zonage, exposée à un « climat maritime », correspondant au Cotentin et à l'ouest du département de la Manche, frais, humide et pluvieux, où les contrastes pluviométrique et thermique sont parfois très prononcés en quelques kilomètres quand le relief est marqué[6].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 11 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 914 mm, avec 14 jours de précipitations en janvier et 7,1 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Gonneville-Le Theil à 6 km à vol d'oiseau[7], est de 11,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 940,4 mm[8],[9]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Saint-Pierre-Église est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[11],[12],[13]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Cherbourg-en-Cotentin, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 77 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[14],[15].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (80 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (84 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (39,1 %), prairies (38,9 %), zones urbanisées (15,2 %), forêts (4,5 %), zones agricoles hétérogènes (2 %), zones humides intérieures (0,2 %)[16]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Morphologie urbaine[modifier | modifier le code]

Le bourg, avec La grand-place et sa statue au centre de l'abbé de Saint-Pierre, offre de belles maisons bâties en granit taillé. L'église est quant à elle construite presque contre le mur du château.

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom de la localité est attesté sous la forme latinisée Sancti Petri Ecclesia au XIIe siècle[17].

Son sens est « église Saint-Pierre » ou « église de Saint-Pierre », la paroisse et son église étant effectivement dédiées à Pierre, apôtre et premier pape, au Ier siècle.

Ce type de formation toponymique médiévale est identique à celui de Sainte-Mère-Église (Manche, Sancte Marie Ecclesia 1080-1082 ; Saincte Mariglise 1317), signifiant « église Sainte-Marie »[17]. Plus loin, les types Arthéglise (Manche, Archetiglise vers 1150, « l’église d’Arnketill », nom de personne scandinave)[17] et l'Écluse (Manche, Saint-Martin-le-Gréard, altération de Coleclesia vers 1000, c'est-à-dire *Coliglise / *Coléglise, « l'église de Koli », nom de personne scandinave) sont également formés sur le modèle déterminant - déterminé : nom de personne ou de saint + église. Il s'agit d'un mode de composition influencé par les langues germaniques (régionalement vieux norrois et vieil anglais également) et que l'on retrouve plus généralement en Normandie, par exemple Buglise (Seine-Maritime, Ecc. de Buiglise vers 1240, sur nom de personne scandinave Búi) et, avec l'appellatif vieux norrois kirja « église », Yvecrique (Seine-Maritime) « l'église d'Yves ».

Au cours de la période révolutionnaire de la Convention nationale (1792-1795), la commune a porté le nom de Pierre-Ferme[18].

Le gentilé est Saint-Pierrais.

Histoire[modifier | modifier le code]

L'occupation est ancienne, comme à Maupertus et à Fermanville, avec la découverte et la fouille par Dominique Cliquet, d'un site qui abritait des Néandertaliens.

Les menhirs des Trois Princesses, dont deux sont sur Saint-Pierre, le troisième, la Pierre Plantée est sur Cosqueville, témoignent également de l'ancienneté d'une occupation humaine.

Après la conquête de l'Angleterre en 1066, les Clamorgan, seigneurs anglo-saxons, ralliés à Guillaume le Conquérant, se virent doté du fief de Saint-Pierre-Église[19],[Note 4].

D'après le Livre noir de l'évêché de Coutances, vers 1251, le territoire de Saint-Pierre-Église était partagé en plusieurs seigneuries, possessions des Clamorgan et des Nerbonne. Ces derniers avaient disparu un siècle plus tard, les Clamorgan se partageant le fief[20]. En 1349, est citée Jeanne de Clamorgan, fille de Jean de Clamorgan, dame de Carteret, de Saint-Plançois-du-Mor (probablement à Saint-Sauveur-de-Pierrepont), et en partie de Saint-Pierre-Église[21] qui épousa Jean Le Sage, chevalier, seigneur de Chandon en Touraine (Amboise). Leur fils, Pierre Le Sage, seigneur de Chandon, Saint-Pierre-Église et Carteret, épousa Jeanne Piquet[22]. De cette union sont issus : Robert Le Sage (né vers 1380), comte de Chandon, et Raoul Le Sage, chevalier de Chandon, seigneur de Carteret, de Saint-Plançois-du-Mor et, en partie, de Saint-Pierre-Église et Rauville[23].

En , le duc de Lancastre, futur roi d'Angleterre sous le nom d'Henri V, débarque à la Hougue ; Saint-Pierre-Église et trente-six paroisses sont pillées. En 1417, le seigneur de Saint-Pierre, Raoul Lesage, descendant des Clamorgan, contrairement à ses voisins, se rallie aux Anglais et devient l'un des principaux conseillers du duc de Bedford, frère d'Henri V et préside l'échiquier de Normandie[24]. Le roi d'Angleterre, Henri V lui donne les fiefs confisqués de Bellanville (), et l'intègre au grand conseil. Raoul fera bénéficier l'église de Valognes de ses deniers et entreprit probablement l'édification d'un manoir fortifié à Saint-Pierre où il résidait peu. En 1438, dans le partage de sa succession, la seigneurie de Saint-Pierre échoit à son cousin Thomas V de Clamorgan[24], rallié également au roi d'Angleterre pour lequel il occupe les fonctions de vicomte de Coutances (fl. 1424-1430) et Valognes (1429-1433) où il possédait un hôtel situé rue Siquet. Il se montrera également très généreux avec l'église de Valognes. Charles VII une fois rentré en possession de la Normandie, en 1450, conserva à Thomas son fief de Saint-Pierre[24], mais reprit les fiefs confisqués afin de les rendre à leurs propriétaires[25].

En 1515, c'est Jean de Clamorgan[Note 5], petit-fils de Thomas, qui rend aveu au roi de la seigneurie de Saint-Pierre. Dans l'aveu, il est fait mention pour la première fois d'une « forte maison à pont-levis », fief « qui s'étend d'ancienneté sur les paroisses de Clitourps, Cosqueville, Fermanville et Névilleetc. ». Outre les halles de Saint-Pierre, il fait édifier un moulin, au lieu-dit la Masse, car ses moulins d'Hacouville étaient trop éloignés du bourg. Lui succède son fils, nommé également Jean de Clamorgan. Jacqueline de Clamorgan, fille ou parente du précédent, vendra en 1575 à Richard Castel ( 1592), sieur de Rauville, le fief terre et sieurie de Saint-Pierre, qui à sa mort passera à son fils Nicolas Castel ( 1634), qui lors des guerres de Religion prendra le parti du roi et participera aux rencontres d'Arques et d'Ivry[26]. François II du Tourps ( 1595), ligueur, comme son père François sieur du Tourps, attaquera le marché de Saint-Pierre[Note 6].

Foires et marchés[modifier | modifier le code]

Depuis le Moyen Âge, s'y tenait une foire annuelle dite de la Saint-André[27].

Le marché de Saint-Pierre-Église existe depuis 1517[24]. C'est François Ier qui par lettres patentes octroyées à Rouen en autorise Jean de Clamorgan[Note 7] à tenir un marché hebdomadaire, le mercredi, dans la paroisse[24], où ce dernier fait construire des halles.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Administration municipale[modifier | modifier le code]

Liste des maires
Période Identité Étiquette Qualité
avant 1988 ? René Clot    
1998[28] mars 2014 Christine Lebacheley SE-DVD Assistante en communication, conseillère générale (2004-2015)
mars 2014[29] En cours Daniel Denis SE Négociateur en fonds de commerce
Les données manquantes sont à compléter.

Le conseil municipal est composé de dix-neuf membres dont le maire et cinq adjoints[30].

Jumelages[modifier | modifier le code]

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[31]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[32].

En 2021, la commune comptait 1 822 habitants[Note 8], en augmentation de 1,5 % par rapport à 2015 (Manche : −0,76 %, France hors Mayotte : +1,84 %). Saint-Pierre-Église a compté jusqu'à 2 436 habitants en 1851.

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
2 0511 6492 0732 2772 2122 2742 2032 3492 436
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
2 3852 2652 3202 1672 0641 9551 9541 8651 884
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 8421 6861 7331 6371 5661 5431 5651 7951 747
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
1 4741 3841 3801 5821 7691 7931 7851 7821 747
2018 2021 - - - - - - -
1 8071 822-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[18] puis Insee à partir de 2006[33].)
Histogramme de l'évolution démographique

Sports[modifier | modifier le code]

L'Association sportive Pointe Cotentin fait évoluer trois équipes de football en divisions de district[34].

Économie[modifier | modifier le code]

Le marché de Saint-Pierre se tient de nos jours chaque mercredi.

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Château de Saint-Pierre-Église.
L'église Saint-Pierre.
Le château qui occupe un parc de 55 hectares, ceinturé de hauts murs, percés de quatre porte, est occupé par l'ancienne famille seigneuriale des Clamorgan qui conserva la seigneurie jusqu'en 1575. À cette date elle est à la suite d'une vente la possession de la famille Castel. En 1802, le château passe par échange à la famille de Blangy[3].
L'église est reconstruite au milieu du XVIIe siècle avec une nef en forme de barque renversée, en souvenir dit-on de la barque de saint Pierre, l'arête de la voûte figurant la quille, grâce à la générosité de Charles Castel, baron de Saint-Pierre[36] ainsi que le petit porche dont la porte est encadrée par deux piliers classiques surmontées ce chapiteaux ioniques. À la même époque on surélève la tour carrée, comme le montre l'appareil de sa maçonnerie, atteignant 30 mètres. La dernière marche porte la date de 1661. Sa base médiévale conserve le porche roman du XIIe en plein cintre, et on la couronne d'une plate-forme avec balustrades en granit et de clochetons en forme de guérites à chacun de ses angles. La nef de l'église primitive sert de bas-côté. Le maître-autel date du XVIIe[37]. Le retable à trois autels date de 1824[38]. Son tableau représente saint Pierre rencontrant le Christ ressuscité. Les peintures de la voûte datent de 1924. Dans les médaillons du haut sont inscrits les commandements de Dieu, et ceux de l'Église sont situés au-dessus des arcades. L'église abrite également un ostensoir classé au titre objet aux monuments historiques[39].
  • Statue de l'abbé de Saint-Pierre au centre de La grand-place. Le buste en bronze posé en 1933, fondu pendant l'occupation allemande, est remplacé en 1954 par une statue en pierre réalisée par les Beaux-Arts. En dessous de la statue figurent une inscription : « CHARLES FRANCOIS CASTEL - ABBE DE St PIERRE - NE DANS CETTE COMMUNE EN - FEVRIER 1658 _ DECEDE A PARIS - LE 29 FEVRIER 1734 - AUTEUR D'UN CELEBRE PROJET - DE PAIX PERPETUELLE », et les armoiries de la famille Castel : de gueules, au chevron d'argent, accosté de trois roses d'or, 2 en chef et 1 en pointe[40].
  • Chapelle Notre-Dame.
  • Ancien couvent des Augustines du XIXe siècle reconverti en collège. Il abrite un reliquaire du XVIIIe et une Vierge à l'Enfant du XVe[41] classés au titre objet aux monuments historiques[42].
  • Statue de saint Pierre à côté de l'église élevée en 1947, en remerciement pour avoir épargné la ville pendant la guerre[43].
  • Deux des menhirs du groupe qui forme un triangle dit du « Mariage des trois princesses » : la Longue Pierre au Plat Douet et la Haute Pierre à Hacouville sont situés à Saint-Pierre. Le troisième, la Pierre Plantée, est sur le territoire de Cosqueville. Selon la légende, ces princesses étaient des fées dont la dot avait été enfouie au centre de ce triangle remarquable, et on pensait que ces pierres tournaient pendant la messe de minuit[44].
  • Moulin d'Hacouville, ancien moulin seigneurial.
  • Lavoirs de la Birreterie, des Follières et de Raffoville.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Armes de Saint-Pierre-Église

Les armes de la commune de Saint-Pierre-Église se blasonnent ainsi :
Taillé : au premier à la tour de l'église du lieu d'argent maçonnée de sable mouvant du trait de partition, au second de gueules à la croix latine renversée d'or accostée de deux clefs aux anneaux en losange pommetée adossées du même[45].

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Jeannine Bavay, « Saint-Pierre-Église », Vikland, la revue du Cotentin, no 5,‎ avril-mai-juin 2013, p. 63-69 (ISSN 0224-7992).
  • Jeannine Bavay, « Les seigneurs de Saint-Pierre-Église », Vikland, la revue du Cotentin, no 6,‎ juillet-août-septembre 2013, p. 63-74 (ISSN 0224-7992).
  • Daniel Delattre et Emmanuel Delattre, La Manche les 602 communes, Grandvilliers, Éditions Delattre, , 280 p. (ISBN 978-2-9159-0709-4), p. 222.
  • René Gautier et al. (préf. Jean-François Le Grand, postface Danièle Polvé-Montmasson), 601 communes et lieux de vie de la Manche : Le dictionnaire incontournable de notre patrimoine, Bayeux, Éditions Eurocibles, coll. « Inédits & Introuvables », , 704 p. (ISBN 978-2-35458-036-0), p. 595.
  • Maurice Lecœur (photogr. Christine Duteurtre), Val de Saire, Isoète, , 173 p. (ISBN 978-2-9139-2076-7), p. 39-42.
  • Edmond Thin, Le Val de Saire : Trésors d'un jardin du Cotentin sur la mer, Éditions OREP, , 165 p. (ISBN 978-2-915762-82-2), p. 147-151.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Population municipale 2021.
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en , en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Un Thomas Clamorgan participera, avec Robert Courteheuse à la première croisade en 1096[19].
  5. Jean de Clamorgan fut capitaine de galion du Roi sous François Ier, puis premier capitaine de la marine du Ponant (vice-amiral).
  6. Il réussira à s'emparer également de la tour de Tatihou.
  7. La famille de Clamorgan (ou de Gratchef), d'origine anglo-saxonne, ralliée à Guillaume le Conquérant après 1066, est l'une des plus anciennes familles de Saint-Pierre-Église.
  8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. Distances routières les plus courtes selon Viamichelin.fr.
  2. « Géoportail (IGN), couche « Limites administratives » activée ».
  3. a et b Bavay, Vikland n°5, p. 63.
  4. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le ).
  5. « Zonages climatiques en France métropolitaine », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  6. GIEC normand, Le climat en Normandie : présentation et évolution, , 18 p. (lire en ligne), p. 2.
  7. « Orthodromie entre Saint-Pierre-Église et Gonneville-Le Theil », sur fr.distance.to (consulté le ).
  8. « Station Météo-France « Gonneville » (commune de Gonneville-Le Theil) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  9. « Station Météo-France « Gonneville » (commune de Gonneville-Le Theil) - fiche de métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  10. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  11. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  12. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  13. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  14. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  15. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  16. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole) », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique (consulté le ).
  17. a b et c François de Beaurepaire (préf. Yves Nédélec), Les Noms des communes et anciennes paroisses de la Manche, Paris, A. et J. Picard, , 253 p. (ISBN 2-7084-0299-4, OCLC 15314425).
  18. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  19. a et b Thin 2009, p. 13.
  20. Jeannine Bavay, « Les seigneurs de Saint-Pierre-Église », Vikland, la revue du Cotentin, no 6,‎ juillet-août-septembre 2013, p. 63 (ISSN 0224-7992).
  21. Jean Barros, Le canton de Barneville-Carteret (Côte des Isles) : Le patrimoine, t. 1, Valognes, Éditions de la Côte des Isles, , 391 p. (ISBN 2-9505339-1-4), p. 69.
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  24. a b c d et e Thin 2009, p. 15.
  25. Bavay - Les seigneurs de Saint-Pierre-Église, Vikland n° 6, p. 63.
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  28. « Christine Lebacheley a adressé ses derniers vœux », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
  29. « Daniel Denis succède à Christine Lebacheley à la mairie », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
  30. « Saint-Pierre-Église (50330) - Municipales 2014 », sur elections.ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
  31. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  32. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  33. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  34. « Site officiel de la Ligue Basse-Normandie – AS Pointe Cotentin » (consulté le ).
  35. « Château », notice no PA00110598, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  36. Bernard Beck (photogr. Bernard Pagnon), Quand les Normands bâtissaient les églises : 15 siècles de vie des hommes, d'histoire et d'architecture religieuse dans la Manche, Coutances, Éditions OCEP, , 204 p. (ISBN 2-7134-0053-8), p. 57.
  37. Norbert Girard et Maurice Lecœur, Trésors du Cotentin : Architecture civile & art religieux, Mayenne, Éditions Isoète, , 296 p. (ISBN 978-2-913920-38-5), p. 215.
  38. Thin 2009, p. 150.
  39. « Ostensoir », notice no PM50001499, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
  40. Université Inter-Âges de Basse-Normandie - Antenne de Cherbourg (préf. Rodolphe de Mons), Blasons armoriés du Clos du Cotentin, Condé-sur-Noireau, Éditions Charles Corlet, , 214 p. (ISBN 2-85480-543-7), p. 154.
  41. Gautier 2014, p. 595.
  42. « Reliquaire », notice no PM50001471 et « statue : Vierge à l'Enfant », notice no PM50001452, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
  43. Bavay, Vikland n°5, p. 69.
  44. Thin 2009, p. 151.
  45. « GASO, la banque du blason - Saint-Pierre-Église Manche »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) (consulté le ).