Montfarville — Wikipédia

Montfarville
Montfarville
L'ancienne mairie devenue bibliothèque municipale.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Normandie
Département Manche
Arrondissement Cherbourg
Intercommunalité Communauté d'agglomération du Cotentin
Maire
Mandat
Jean Marie Rocques
2021-2026
Code postal 50760
Code commune 50342
Démographie
Gentilé Monfarvillais
Population
municipale
798 hab. (2021 en diminution de 1,6 % par rapport à 2015)
Densité 148 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 39′ 16″ nord, 1° 16′ 11″ ouest
Altitude Min. 0 m
Max. 28 m
Superficie 5,40 km2
Type Commune rurale et littorale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton du Val-de-Saire
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Montfarville est une commune française, située dans le département de la Manche en région Normandie, peuplée de 798 habitants[Note 1].

Géographie[modifier | modifier le code]

La commune est au nord-est de la péninsule du Cotentin. Son bourg est à 2 km au sud de Barfleur, à 7,5 km au nord de Quettehou et à 12 km à l'est de Saint-Pierre-Église[1].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Normandie (Cotentin, Orne), caractérisée par une pluviométrie relativement élevée (850 mm/a) et un été frais (15,5 °C) et venté[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 10,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 796 mm, avec 13 jours de précipitations en janvier et 6,8 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Gatteville-le-Phare à 4 km à vol d'oiseau[5], est de 11,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 866,7 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Montfarville est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[9],[10],[11]. La commune est en outre hors attraction des villes[12],[13].

La commune, bordée par la Manche, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[14]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[15],[16].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (81,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (86 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (68,3 %), zones urbanisées (16,2 %), zones agricoles hétérogènes (12,9 %), zones humides côtières (2,5 %)[17]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le toponyme est attesté sous les formes Morfarvilla vers 1120, vers 1210, en 1260 et en 1280[18],[19], Monfarville en 1760, le t de Mont- n'apparaît qu'en 1792[18].

Si l'élément -ville — de l'ancien français vile dans son sens originel de « domaine rural » issu du gallo-roman VILLA (latin villa rustica) — est bien identifié par les auteurs[20],[18],[19],[21], il n'en est pas de même pour le premier élément, qui représente vraisemblablement un anthroponyme, du moins en partie.

Albert Dauzat croit y déceler l'anthroponyme germanique Faro précédé de l'appellatif Mont-[20], cependant il ne cite aucune forme ancienne, preuve qu'il n'en connaît pas. Cette explication est incompatible avec la nature des formes les plus anciennes toutes en Mor- ; en outre, la topographie discrédite cette hypothèse.

Pour Ernest Nègre, il pourrait s'agir du germanique Morfridus[19], ce qui suppose un hypothétique passage de Morfrid- à Morfar-. On s'attendrait régulièrement à *Morfreville (voir Gonfreville ou Amfreville).

François de Beaurepaire propose le nom de personne scandinave Morfar qui fut utilisé dans le nord de l'Angleterre[18]. René Lepelley lui emboite le pas[21]. Il n'est effectivement pas attesté en Scandinavie, ni en Islande. Par contre, Il fut bien commun en Angleterre, où on le trouve sous les formes Morfar, Morfare et Morfari[22].

Le gentilé est Monfarvillais[23].

Histoire[modifier | modifier le code]

C'est à Landemer que fut découvert un gisement de silex du Paléolithique inférieur, datant de plus de 300 000 ans[24], attestant de l'ancienneté de l'occupation[25].

Au XIe siècle, Samson de Montfarville donne l'église avec la foires, les termes, les dîmes et toutes les propriétés à l'abbaye de Montebourg. En 1159, Richard de Bohon, évêque de Coutances confirma la donation. Au XIIe siècle, un sire de Montfarville (peut-être Samson précité) participa aux côtés de Robert Courteheuse à la première croisade (1096-1099)[26].

Vers 1200, un certain Samson Folliot, seigneur de la paroisse[24], et quelques croisés fondèrent une léproserie dans la paroisse pour accueillir les malades du villages et ceux du Vicel, de Canteloup, de Sainte-Geneviève, de Barfleur, de Gatteville. Le patronage relevait de l'abbaye de Montebourg et sa chapelle était placée sous le vocable de sainte Marie-Madeleine[Note 3]. À proximité se tenait une foire le jour de la fête patronale appelée « foire à la Madeleine » ou « foire aux lépreux ». En 1406, la léproserie a pour administrateur, Jehan de Tamerville, bachelier en théologie[27]. L'établissement fut abandonné, vers 1600, faute de malades[24].

La commune a été réunie à celle de Barfleur de 1804 à 1831[28].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires
Période Identité Étiquette Qualité
1792 1793 Pierre Le Baron   Tanneur
fév. 1793 mai 1793[29] Pierre Lejeune    
  avr. 1795[30] Pierre Le Baron    
1795 1797 Pierre Lejeune    
1797   Georges Le Fèvre    
1800 1804 Georges Le Fèvre    
1804 1831 fusion avec Barfleur
1832 1848 Pierre Hébert    
1848 1852 Pierre Le Baron    
1852 1880[31] François Debrix    
1880 1904 Charles Hébert    
1904 1930 Ernest Le Rouvreur    
1930 1965 Édouard Lemarchand    
1965 1978 André Launay    
1978 1983 Pierre Le Poittevin    
1983 mars 2008 Jean Lecœur   Agriculteur
mars 2008[32] mars 2014 Paul Cauhapé SE Retraité (banque)
mars 2014[33] 2020 François Lecœur SE Directeur territorial retraité
mai 2020[34] juin 2021[35] Philippe Pesnelle SE Directeur d'établissement sanitaire
juin 2021[36] juin 2021 Claude Ledoublée SE Maire par intérim
septembre 2021[37] En cours Jean-Marie Rocques SE Ancien chef d’entreprise en informatique
Une partie des données est issue d'une liste établie par Jean Pouëssel et Paul Cauhapé[26].

Le conseil municipal est composé de quinze membres dont le maire et trois adjoints[34].

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[38]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[39].

En 2021, la commune comptait 798 habitants[Note 4], en diminution de 1,6 % par rapport à 2015 (Manche : −0,76 %, France hors Mayotte : +1,84 %). Réunie à Barfleur de 1804 à 1831, la commune n'a pas de recensement séparé entre ces dates. Montfarville a compté jusqu'à 1 682 habitants en 1846.

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1836 1841 1846 1851 1856 1861 1866
1 4631 4941 6331 6761 6821 6801 4191 3191 317
1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906 1911
1 3031 2161 2121 2181 1811 1861 2241 2561 191
1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975
1 0661 028976928940954901914862
1982 1990 1999 2005 2006 2010 2015 2020 2021
763866860814814800811799798
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[28] puis Insee à partir de 2006[40].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie[modifier | modifier le code]

Culture et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Église Notre-Dame[modifier | modifier le code]

L'église Notre-Dame (XIIIe, XVIIIe – XIXe siècles). Elle est reconstruite vers 1763, en granit blanc, avec un clocher préexistant du XIIIe siècle avec toit en bâtière, aux frais de C. Caillet, curé de Montfarville[26].

La voûte de la nef est riche de dix-neuf toiles peintes par le Révillais Guillaume Fouace (1837-1895) à l'initiative de l'abbé J.-F. Goutière (1815-1881), curé de la paroisse, après avoir visité la chapelle Sixtine. Restaurées par Michel Adrien Servant, elles représentent des scènes bibliques connues comme l'Annonciation, la fuite en Égypte ou la marche des rois mages. La cène est reproduite dans le chœur de l'église. Les personnages sont inspirés d'habitants de la région, dont la femme du peintre. Ces toiles sont classées au titre objet aux monuments historiques ainsi que d'autres œuvres dont statues et autels[41] (dont retable du maître-autel (XVIIIe) et Vierge à l'Enfant (XVIIIe)), ainsi qu'une statue de sainte Barbe (XVIe)[26].

Douze verrières ont été réalisées de 1922 à 1924 par les ateliers Lorin de Chartres, alors dirigés par Charles Lorin. Elles sont inscrites à l'Inventaire général du patrimoine culturel[42].

L'édifice est inscrit et ses décors intérieurs classés au titre des monuments historiques depuis le [43].

Autres édifices[modifier | modifier le code]

  • Ferme-manoir de Montfarville. Au lieu-dit la Ferme du Manoir, manoir Renaissance construit sur une forte motte[44] (relevé par Frédéric Scuvée) de l'ancien château féodal. C'est peut être ici que logea le soir du , Jean sans Terre avec son escorte, avant de rembarquer définitivement le à Barfleur pour l'Angleterre, abandonnant la Normandie au roi de France, Philippe Auguste. Le château de Mortfarville, d'après le nom de la commune à l'époque, était alors la possession de la famille Foliot[45], et c'est de ce château que Jean sans Terre expédia un mandat de sept livres d'Anjou au prévôt de Barfleur, pour le passage en Angleterre à Southampton de l'oisellerie royale avec le grand fauconnier, Hugues de Hauville[46]. Le château est mentionné dans une charte des années 1187-1197, dans laquelle « concession est faite à Guillaume Folliot par Guillaume, abbé de Montebourg, et par l'abbaye de Montebourg, de faire célébrer des offices religieux dans une chapelle qu'il a fait bâtir dans son château de Montfarville[47]. ». L'ancien château fort fut pillé et détruit par les Anglais en 1346[24]. Le hameau voisin, nommé le Castel, marque l'emplacement des bailles et des fossés comblés[24].
Dans l'aveu que rend en 1451, Jehan de Belleval, « escuyer, seigneur de Montfarville… il y a manoir à motte clos a murs et fossés. Aveu du même seigneur en 1461 signalant : avec manoir sur mote démoly et abatu par guerres, il y a une chapelle ». Au manoir actuel de Montfarville, on voit encore l'emplacement de la motte, des fossés et de la chapelle de l'ancien château (Gerville C., 1824, t. 2, 347).
On accède au sommet de la motte, du côté ouest par une pente très douce, tandis que les trois autres côtés ont des pentes très abruptes. La motte de forme légèrement ovale mesure quinze à vingt mètres de diamètre et à peu près trois mètres de haut. Il n'y a plus aucune trace de la chapelle autour de la motte, mais toute la partie est, au pied de la motte, est envahie par un taillis impénétrable et obscur[48].
Pour mémoire

Il existait trois chapelles, Saint-Denis, celle du château et celle de la léproserie.

Activité et manifestations[modifier | modifier le code]

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Dans la fiction[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Daniel Delattre et Emmanuel Delattre, La Manche les 602 communes, Grandvilliers, Éditions Delattre, , 280 p. (ISBN 978-2-9159-0709-4), p. 147.
  • René Gautier et al. (préf. Jean-François Le Grand, postface Danièle Polvé-Montmasson), 601 communes et lieux de vie de la Manche : Le dictionnaire incontournable de notre patrimoine, Bayeux, Éditions Eurocibles, coll. « Inédits & Introuvables », , 704 p. (ISBN 978-2-35458-036-0), p. 409.
  • Maurice Lecœur (photogr. Christine Duteurtre), Val de Saire, Isoète, , 173 p. (ISBN 978-2-9139-2076-7), p. 103-105.
  • Edmond Thin, Le Val de Saire : Trésors d'un jardin du Cotentin sur la mer, Éditions OREP, , 165 p. (ISBN 978-2-915762-82-2), p. 129-130.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Population municipale 2021.
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. Elle était située à l'emplacement de l'ancienne gare[24].
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. Distances routières les plus courtes selon Viamichelin.fr.
  2. « Géoportail (IGN), couche « Limites administratives » activée ».
  3. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  4. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  5. « Orthodromie entre Montfarville et Gatteville-le-Phare », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Barfleur » (commune de Gatteville-le-Phare) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Barfleur » (commune de Gatteville-le-Phare) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  9. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  11. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  12. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  14. « Les communes soumises à la loi littoral », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr, (consulté le ).
  15. « La loi littoral »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur collectivites-locales.gouv.fr (consulté le ).
  16. « Loi relative à l’aménagement, la protection et la mise en valeur du littoral », sur cohesion-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  17. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique (consulté le ).
  18. a b c et d François de Beaurepaire (préf. Yves Nédélec), Les Noms des communes et anciennes paroisses de la Manche, Paris, A. et J. Picard, , 253 p. (ISBN 2-7084-0299-4, OCLC 15314425), p. 160.
  19. a b et c Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, t. 2 : Formations non romanes ; formations dialectales, Genève, (lire en ligne), p. 944.
  20. a et b Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, Larousse, 1963 (réédition guénégaud 1979), p. 466a.
  21. a et b René Lepelley, Dictionnaire étymologique des noms de communes de Normandie, Condé-sur-Noireau, Éditions Charles Corlet, (ISBN 2-95480-455-4 (édité erroné), BNF 36174448), p. 179.
  22. « Domesday » sur le site académique PACE (lire en ligne) [1].
  23. Delattre, 2002, p. 147.
  24. a b c d e et f Maurice Lecœur (photogr. Christine Duteurtre), Val de Saire, Isoète, , 173 p. (ISBN 978-2-9139-2076-7), p. 103.
  25. Thin 2009, p. 11.
  26. a b c et d Gautier 2014, p. 409.
  27. Maurice Lecœur, Le Moyen Âge dans le Cotentin : Histoire & Vestiges, Isoète, , 141 p. (ISBN 978-2-9139-2072-9), p. 51.
  28. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  29. Destitué.
  30. Démissionnaire.
  31. Décédé en exercice le
  32. « Paul Cauhapé élu maire », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
  33. « François Lecœur élu maire succède à Paul Cauhapé », sur Ouest-france.fr (consulté le ).
  34. a et b « Municipales à Montfarville. Philippe Pesnelle élu maire pour un premier mandat », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
  35. Montfarville - Le maire et six élus démissionnent.
  36. « Montfarville. Maire intérimaire, Claude Ledoublée cède sa place », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
  37. Montfarville. Le nouveau maire, Jean-Marie Rocques, s’est entouré de deux adjoints.
  38. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  39. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  40. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  41. Œuvres mobilières classées à Montfarville.
  42. « Ensemble de 12 verrières hagiographiques : Vie du Christ, Vie des saints », notice no IM50002422, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
  43. « Église », notice no PA00132898, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  44. Charles-Laurent Salch, Dictionnaire des châteaux et des fortifications du Moyen Âge en France, Strasbourg, Éditions Publitotal, , 28e éd. (1re éd. 1979), 1304 p. (ISBN 2-86535-070-3, OCLC 1078727877), p. 790.
  45. André Davy, Les barons du Cotentin, Condé-sur-Noireau, Éditions Eurocibles, coll. « Inédits et introuvables du patrimoine Normand », , 319 p. (ISBN 978-2-91454-196-1), p. 124.
  46. Davy 2014, p. 124.
  47. Florence Delacampagne, « Seigneurs, fiefs et mottes du Cotentin (Xe – XIIe siècle) : Étude historique et topographique », dans Archéologie médiévale, t. 12, (lire en ligne sur Persée.), p. 189.
  48. Delacampagne 1982, p. 197.
  49. Henri Domengie, « Manche », dans Les petits trains de jadis : Ouest de la France, Breil-sur-Roya, Les éditions du Cabri, (ISBN 2-903310-87-4), p. 127-147.
  50. Lecœur 2009, p. 125.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]