Communauté de communes du Cœur du Cotentin — Wikipédia

Communauté de communes du Cœur du Cotentin
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Normandie
Département Manche
Forme Communauté de communes
Siège Valognes
Communes 19
Président Jean-Louis Valentin (UMP)
Date de création
Date de disparition
Code SIREN 200042711
Démographie
Population 25 457 hab. (2014)
Densité 83 hab./km2
Géographie
Superficie 306,41 km2
Localisation
Localisation de Communauté de communes du Cœur du Cotentin
Situation dans le département au .
Liens
Site web www.coeur-cotentin.fr
Fiche Banatic Données en ligne

La communauté de communes du Cœur du Cotentin est une ancienne communauté de communes française, située dans le département de la Manche en région Normandie.

Historique[modifier | modifier le code]

Elle est créée le à la suite de la fusion des communautés de communes de Bricquebec et du Bocage valognais[1].

La communauté de communes du Cœur du Cotentin est substituée à la communauté de communes de Bricquebec en Cotentin et/ou à la communauté de communes du Bocage Valognais au sein des syndicats dont ces dernières sont membres (et pour les anciens périmètres considérés).

Le , elle fusionne avec les communautés de communes de Douve et Divette, des Pieux, de la Côte des Isles, de la Vallée de l'Ouve, de la région de Montebourg, du Val de Saire, de Saint-Pierre-Église et de la Saire auxquelles s'ajoutent les communes nouvelles de Cherbourg-en-Cotentin et de La Hague pour former la communauté d'agglomération du Cotentin[2].

Composition[modifier | modifier le code]

Cet ÉPCI était constitué des dix-neuf communes suivantes (dix du canton de Bricquebec et neuf du canton de Valognes) :


Liste des communes de l’intercommunalité
Nom Code
Insee
Gentilé Superficie
(km2)
Population
(dernière pop. légale)
Densité
(hab./km2)
Valognes
(siège)
50615 Valognais 15,63 6 779 (2014) 434


Breuville 50079 Breuvillais 8,41 408 (2014) 49
Bricquebec-en-Cotentin 50082 Bricquebétais 76,63 5 996 (2014) 78
Brix 50087 Brions 32,16 2 100 (2014) 65
Colomby 50138 Colombyais 11,16 520 (2014) 47
L'Étang-Bertrand 50176 Étanchois 8,74 340 (2014) 39
Huberville 50251 Hubervillais 5,76 367 (2014) 64
Lieusaint 50270 Lieusaintais 5,22 417 (2014) 80
Magneville 50285 Magnevillais 9,49 332 (2014) 35
Montaigu-la-Brisette 50335 Montaiguais 14,71 509 (2014) 35
Morville 50360 Morvillois 7,08 250 (2014) 35
Négreville 50369 Négrevillais 11,48 817 (2014) 71
Rauville-la-Bigot 50425 Rauvillais 17,16 1 169 (2014) 68
Rocheville 50435 Rochevillais 10,07 626 (2014) 62
Saint-Joseph 50498 Saint-Josephais 9,78 800 (2014) 82
Saussemesnil 50567 Sauxemesnillais 21,45 923 (2014) 43
Sottevast 50579 Sottevastais 10,82 1 331 (2014) 123
Tamerville 50588 Tamervillais 18,20 658 (2014) 36
Yvetot-Bocage 50648 Yvetotais 12,46 1 115 (2014) 89

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Le siège de la communauté de communes était situé à Valognes.

Conseil communautaire[modifier | modifier le code]

L'intercommunalité était gérée par un conseil communautaire composé de quarante-six délégués issus de chacune des communes membres et élus pour une durée de six ans.

Les délégués sont répartis comme suit[3] :

Nombre de délégués Communes
12 Valognes
7 Bricquebec
3 Brix
2 Rauville-la-Bigot, Sottevast, Yvetot-Bocage
1 Breuville, Colomby, L'Étang-Bertrand, Huberville, Lieusaint, Magneville, Montaigu-la-Brisette, Morville, Négreville, Les Perques, Quettetot, Rocheville, Saint-Joseph, Saint-Martin-le-Hébert, Saussemesnil, Tamerville, Le Valdécie, Le Vrétot

Les communes n'étant représentées que par un délégué désignaient également un délégué suppléant amené à le remplacer en cas d'indisponibilité.

Présidence[modifier | modifier le code]

Le conseil communautaire élisait un président pour une durée de six ans. Jean-Louis Valentin, président la communauté de communes du Bocage valognais, est nommé premier président à titre transitoire de la nouvelle communauté[4]. Il est confirmé dans ses fonctions à la suite des élections municipales et communautaires, le 24 avril 2014[5].

Liste des présidents successifs
Période Identité Étiquette Qualité
janvier 2014 31 décembre 2016 Jean-Louis Valentin[6] UMP Énarque, haut fonctionnaire
Conseiller municipal de Valognes
Président de la CC du Bocage valognais (2008 → 2013)
Président de la CA du Cotentin (2017 → 2020)

Démographie[modifier | modifier le code]

Compétences[modifier | modifier le code]

Finances[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. Arrêté préfectoral n°27 du 22 avril 2013 portant création de la communauté de communes du cœur du Cotentin disponible dans le RAA de mai 2013, pp. 8-9.
  2. « Recueil des actes administratifs de novembre 2016 » [PDF], sur le site de la préfecture de la Manche (consulté le ), p. 3 : arrêté du .
  3. Arrêté préfectoral n°128 du 23 octobre 2013 constatant le nombre et la répartition des délégués communautaires de la communauté de communes du cœur du Cotentin à l'issue du renouvellement général des conseils municipaux de 2014, disponible dans le RAA de novembre 2013, pp. 5-6.
  4. « Ouest-france.fr - La Communauté de communes du Cœur du Cotentin est née » (consulté le )
  5. « Jean-Louis Valentin a été réélu à la présidence de la 4 C », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le )
  6. Corinne Gallier, « L'ancien président de l'Agglo du Cotentin est le futur directeur de Valeurs actuelles : Il s'agit d'un nouveau défi pour l'ancien président de l'Agglomération du Cotentin (Manche) Jean-Louis Valentin. L'homme aux multiples casquettes devrait diriger Valeurs actuelles », La Presse de la Manche,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Énarque, haut fonctionnaire (il fut notamment directeur de cabinet de l’ex-président de l’Assemblée nationale Jean-Louis Debré), les Cotentinois le connaissent bien pour avoir été conseiller municipal de Valognes, président de la communauté de communes du Bocage valognais, puis du Cœur du Cotentin, et pour avoir porté l’Agglomération sur les fonts baptismaux en 2017.Un temps conseiller régional UMP, Jean-Louis Valentin avait vécu une expérience malheureuse aux sénatoriales de 2011, ratant de onze voix un fauteuil qui ne semblait pas pouvoir lui échapper. ».

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]