Saint-Georges-de-la-Rivière — Wikipédia

Saint-Georges-de-la-Rivière
Saint-Georges-de-la-Rivière
L'église Saint-Georges.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Normandie
Département Manche
Arrondissement Cherbourg
Intercommunalité Communauté d'agglomération du Cotentin
Maire
Mandat
Georges Helaouët
2021-2026
Code postal 50270
Code commune 50471
Démographie
Population
municipale
263 hab. (2021 en diminution de 6,07 % par rapport à 2015)
Densité 69 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 21′ 54″ nord, 1° 43′ 40″ ouest
Altitude 20 m
Min. 5 m
Max. 78 m
Superficie 3,79 km2
Type Commune rurale et littorale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton des Pieux
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Liens
Site web www.saint-georges-de-la-riviere.fr

Saint-Georges-de-la-Rivière est une commune française, située dans le département de la Manche en région Normandie, peuplée de 263 habitants[Note 1].

Géographie[modifier | modifier le code]

Saint-Georges-de-la-Rivière fait partie des 303 communes françaises identifiées comme gravement menacées par la montée des eaux[1], en raison du réchauffement climatique[2].

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Normandie (Cotentin, Orne), caractérisée par une pluviométrie relativement élevée (850 mm/a) et un été frais (15,5 °C) et venté[4]. Parallèlement le GIEC normand, un groupe régional d’experts sur le climat, différencie quant à lui, dans une étude de 2020, trois grands types de climats pour la région Normandie, nuancés à une échelle plus fine par les facteurs géographiques locaux. La commune est, selon ce zonage, exposée à un « climat maritime », correspondant au Cotentin et à l'ouest du département de la Manche, frais, humide et pluvieux, où les contrastes pluviométrique et thermique sont parfois très prononcés en quelques kilomètres quand le relief est marqué[5].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 10,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 872 mm, avec 13,7 jours de précipitations en janvier et 7,8 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Cherbourg-en-Cotentin à 31 km à vol d'oiseau[6], est de 12,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 963,9 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Saint-Georges-de-la-Rivière est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[10],[11],[12]. La commune est en outre hors attraction des villes[13],[14].

La commune, bordée par la Manche, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[15]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d'urbanisme le prévoit[16],[17].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (80,7 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (88,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (45,9 %), prairies (17,8 %), zones agricoles hétérogènes (17 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (8,9 %), zones urbanisées (6,3 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (3,9 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (0,3 %)[18]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie[modifier | modifier le code]

Appelé jadis Tummeville ou Tommeville, composé avec le nom de personne norrois Tummi ou Tommi, le nom de la localité est attesté sous les formes Tummavilla en 1080[19], Tummivilla en 1123, ecclesia Sancti Georgii en 1123[20], Sancti Georgii de Riparia (Saint Georges du Rivage) vers 1180 dans le Livre noir de Coutances[19], Sancti Georgii de Tommevilla en 1286[21], et Sanctus Georgius de Riparia[19]. Le changement du nom serait intervenu vers la fin du XIIIe siècle à la suite de l'attraction du nom de la paroisse voisine[21].

La paroisse était dédiée à Georges de Lydda, martyr du IVe siècle.

À l'instar de Saint-Jean-de-la-Rivière, Rivière fait ici référence à la côte (cf. latin ripa, « rive »)[22].

Plusieurs toponymes dans le haut de Saint-Georges posent la question de l'existence d'une petite fortification : le petit Castel, le Grand castel, le Castet du milieu. Quant à la rue Bonvallet, elle tient son nom d'une famille Bonvallet qui tenait le fief de Théville tenu de la baronnie d'Avarville (cf. Saint-Lô-d'Ourville)[23].

Histoire[modifier | modifier le code]

Vers le XIe siècle, la paroisse dépendait de l'honneur de la Haye[24].

Dans l'état des connaissances, il semble qu'il y ait eu deux fief nobles dans la paroisse dont les possesseurs qui se disaient patrons de Saint-Georges-de-la-Rivière, n'étaient en fait pour l'église que patrons honoraires ; l'abbé de Lessay en étant le véritable patron. Le premier fief était celui de Saint-Georges et du Saussey qui fut du XVIe au XVIIIe siècle la possession de la famille Beaugendre. Le second, possession vers 1500 de Michel Corbin, avait ensuite appartenu aux familles Le Sauvage et Clamorgan[25]. Un Nicolas de Clamorgan avait le droit de gravage sur la mare de Saint-Georges[Note 3] et les Mielles entre Portbail et Saint-Jean-de-la-Rivière.

Au début du XVIIe siècle, C'est Pierre Pitteboult, décédé entre 1645 et 1650, qui est qualifié de seigneur de Saint-Georges et également de Graffard pour lequel il rend hommage le et aveu le . À la charnière des XVIIe et XVIIIe siècles, Charles-Robert Pitteboult (…1669-1704…) est seigneur pour partie de Saint-Georges, auquel succède son fils François Pitteboult (-), écuyer, également seigneur de Sortosville-en-Beaumont[26], et en 1741, c'est Pierre-Georges-François-Robert Pitteboult (1712-1764) qui en est seigneur en partie[27], et qui décéda sans postérité au chateau d'Écausseville.

L'héritage de la famille Pitteboult passa à sa sœur, Madeleine Pitteboult, fille de Pierre Pitteboult et de Madeleine de Cussy, et épouse de Jean-Baptiste-François Le Rossignol, qui meure au château d'Écausseville en [Note 4]. C'est une cousine de Madeleine, Marie-Bernardine de Hennot (° 1750), qui suit, fille de Pierre-François du Hennot et de Bernadine-Louise-Françoise Cabieul, qui hérite des biens[28].

En 1781, on construit un presbytère neuf, pour lequel les habitants sont taxés de 4 000 livres et en gardent un souvenir amer et le disent dans leur cahier de doléances. En 1824, la commune fera construire un nouveau presbytère. Il a été vendu à des particuliers[29].

Pendant l'occupation allemande, entre 1942 et 1944, le chargement du sable de mer, destiné aux ouvrages du mur de l'Atlantique situés dans cette partie du Cotentin, s'est fait depuis la halte de Saint-Georges-de-la-Rivière[30].

Fief du Saussey[modifier | modifier le code]

En 1613, dans les aveux que fait Jacques de Thieuville au roi de France pour son fief du Parc, il est dit que trois fiefs nobles relève de la seigneurie du Parc : le fief de Lanquetot à Portbail, le fief de Mandenaville à Saint-Pierre-d'Allonne, et le fief du Saussey à Saint-Georges-de-la-Rivière, tenu par Jean Beaugendre, écuyer, ainsi que dix-sept vavassories[31].

Industrie du sel[modifier | modifier le code]

Près du ruisseau dit « le Fleuve », deux pièces de terre les Bouillons et les Mondins témoignent d'une ancienne industrie du sel[23].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires
Période Identité Étiquette Qualité
  1794 Antoine Abraham (1739-1811)    
1800 1807 Pierre Bonvallet (1748-1821)    
1807 1816 Félix Noël (1755-1836)    
1816 1820 Pierre Bonvallet (1748-1821)    
1820 1852 Louis Marie-Deslongchamps (1788-1857)    
1852 1855 Romain Bonvallet (1794-1865)    
1855 1865 Charles Legriffon (1803-1872)    
1865 1876 Auguste Lefèvre (1832-1906)    
1876 1878 Jean André (1826-1883)    
1878 1892 Alfred Besnard (1825-1903)    
1892 1896 Frédéric Luce (1835-1901)    
1896 1903 Alfred Besnard (1825-1903)    
1903 1919 Félix Marie-Deslongchamps (1862-1934)    
1919 1945 Xavier Goubaux (1876-1953)    
1945 1965 Henri Lefèvre (1899-1983)    
1965 1983 Henri Goubaux (1911-2005)    
1983 2001 Paulette Lefevre (1927-2013)    
2001 mars 2014 Henry Levéel (1940-2018)    
mars 2014[32] avril 2021[33] Jean-Michel Bouillon (1949-2021) SE Retraité
septembre 2021 En cours Georges Helaouët[34]   Retraité de l'Imprimerie nationale
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[35]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[36].

En 2021, la commune comptait 263 habitants[Note 5], en diminution de 6,07 % par rapport à 2015 (Manche : −0,76 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
225284278350409419421420413
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
339337318346341345327316263
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
272272270286276277264267277
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
242247212210183212239293273
2021 - - - - - - - -
263--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[37] puis Insee à partir de 2006[38].)
Histogramme de l'évolution démographique

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Église Saint-Georges[modifier | modifier le code]

L'église Saint-Georges.

L'église paroissiale Saint-Georges des XIe, XIVe – XVIIe siècles, avec sa tour fortifiée datée peut-être de la seconde moitié du XIXe[Note 6] est remarquable à la fois par l'originalité de sa construction, la richesse de ses fresques et de ses statues. Elle est située au centre du village, au bout d'une vieille ruelle bordée de maisons en pierre. Son patronage, comme sa voisine de Saint-Jean-de-la-Rivière, fut donné par le baron de la Haye-du-Puits, Turstin Haldup (fl. au XIe siècle), à l'abbaye de Lessay[39]. L'église placée sous le vocable de saint Georges laisse supposer de l'existence d'un édifice antérieur, peut être dès le VIIIe siècle[29].

L'église avec son clocher en bâtière et un caquetoire, est une construction des XIVe et XVe siècles, remaniée ultérieurement. Elle présente un plan rectangulaire avec une chapelle sud et une chapelle nord double et chevet plat. La construction a été organisée pour le guet et la défense, comme en témoignent la tourelle extérieure comprenant un escalier à vis et ses trois meurtrières pour armes à feu et la salle de garde avec une cheminée située dans le clocher où une garnison pouvait résister plusieurs semaines, ainsi que d'amer. Les croix antéfixes des pignons ouest, est et sud datent du XVe siècle[40]. L'horloge et sa tintenelle ont été restaurées, et elles sonnent à nouveau les heures.

L'édifice abrite les statues de saint André du XVe, de saint Georges du XVIIe et un bas-relief saint Georges du XVe terrassant le dragon, classées au titre objet aux monuments historiques[41], ainsi que des fonts baptismaux du XVIIe, un autel en pierre, des peintures murales restaurées des XVe-XVIe, et statue de saint Siméon vieillard du XVe[39].

Manoir de la Rue Marquand[modifier | modifier le code]

Manoir de la rue Marquand des XVIe – XVIIe siècles, et son pigeonnier[42]. Anciennement, l'édifice situé entre le bourg et la mer, portait le nom de « Ferme du Bas de Saint-Georges ». Le nom de la rue est celui de la famille Le Marquant ou Le Marquand (correspondant à Le Marchand). En 1692, un Jean Lemarcant prit à ferme la baronnie d'Avarville (cf. Saint-Lô-d'Ourville) pour 1 900 livres par an. En 1672, il en était le receveur. Le corsaire malouin Surcouf, dont la famille est originaire du Nord-Cotentin, aurait habité le manoir. Plus précisément se sont ses grands-parents, Martin Surcouf de Sortosville-en-Beaumont et Catherine le Marcant de Saint-Georges-de-la-Rivière qui habitèrent la rue avant de partir pour Saint-Malo. Le père du corsaire qui se prénommait également Robert, y est né.

Le manoir comprend un bâtiment en angle sur une cour. Une tour située à l'angle du logis, côté cour, abrite un escalier qui dessert les étages. À noter dans les murs, les sept petites caches à tabac, fermées par une pierre, et dans lesquelles il y avait une poterie.

En 1826, il est la possession de Marie-Bernadine de Hennot du Rosel (° 1750), veuve de Jérôme-Frédéric Bignon (1747-1784), épouse de M. Berthelot de La Villheurnoy. En 1891, il est entre les mains des frères Bretel (Eugène (1842-1933) et Adolphe), importants industriels laitiers, propriétaires de l'usine beurrière de Valognes, la maison Bretel Frères. En 1915, c'est M. Charles Deshayes, époux Bretel, juge au tribunal de première instance de Bayeux, qui en est propriétaire, et en 1927, on trouve M. Georges Thomé, préfet de la Gironde, époux de Jeanne Bretel.

Manoir de Caillemont[modifier | modifier le code]

Le manoir de Caillemont est une construction de la toute fin du XVIIe ou du tout début du XVIIIe siècle[23]. Le domaine s'étendait sur Saint-Georges, Saint-Jean-de-la-Rivière, Portbail, Saint-Maurice et Le Mesnil.

Son plus ancien seigneur connu est Éliot Beaudrap, sieur de Caillemont en 1629 et 1640. Son père, Alexis Beaudrap, du Mesnil, avait été anobli en 1596 par finances. Un peu plus tard, c'est son neveu, Jean qui est en possession de Beaudrap, et à sa suite les deux enfants de François Beaudrap, frère de Jean, bailli de la baronnie de Bricquebec, Guillaume et Jacques, qui héritèrent de leur oncle.

En 1790, la propriété est vendue en deux parties : un tiers au curé de Saint-Georges-de-la-Rivière, Jean-Baptiste-François Lefêvre d'Anneville, qui refusera de prêter serment à la Constitution civile du clergé et meurt en exil à Jersey, et les deux autres tiers au beau-frère du curé, Félix-Thomas Noël, sieur des Marais. En 1826, Caillemont est toujours partagé entre deux propriétaires : Félix-Thomas Noël et le frère du curé, Hyacinthe-Robert-François Lefêvre d'Anneville (La Haye-d'Ectot, 1741 - Carteret, 1826).

C'est dans le manoir qu'en les Américains y installèrent leur P.C. lors de la libération de Portbail[43].

En 2012, il est la possession de M. et Mme Deboulanger.

Le manoir bâti sur une maison plus ancienne, est probablement l'œuvre de Jacques de Beaudrap comme le laisse à penser le monogramme « JB », entrecroisé dans des médaillons, dont est orné la rampe en fer forgé, comparable à celles des hôtels valognais du début du XVIIIe siècle, de l'escalier à double volée en pierre calcaire d'Yvetot-Bocage. Il se présente sous la forme d'un corps de logis avec pavillons d'aile en retour. La façade sur cour est sobre. « Les portes et fenêtres du rez-de-chaussée avec linteaux en arc segmentaire, les fenêtres de l'étage à linteaux droits, les lucarnes et les souches de cheminée des pavillons d'aile sont caractéristiques de l'extrême fin du règne de Louis XIV ». À l'étage, les pièces des différents appartements communiquent entre elles sans couloir selon la mode du XVIIe siècle qui était encore en vigueur dans le premier tiers du XVIIIe siècle. Certaines pièces arborent un décor de boiseries varié : rubans, entrelacs, masques et instrument de musique. parmi les curiosité, on montre un réduit dans lequel un prêtre réfractaire se serait caché pendant la Révolution.

Ferme-manoir de Dodeville[modifier | modifier le code]

La ferme-manoir de Dodeville est une construction de la fin du XVIIe ou du début du XVIIIe siècle[23]. Les bâtiments s'ordonnent autour d'une grande cour, avec puits central, à laquelle on accède par une porte charretière et porte piétonne, dont les arcades ont été refaites. Un grand bâtiment surmonté par des greniers, qui borde un des côtés de la cour, et abritait un pressoir ainsi qu'une grange à battre, arbore un escalier extérieur d'accès à l'étage, et est percée d'une porte en arc en plein cintre.

Autres monuments[modifier | modifier le code]

Activité et manifestations[modifier | modifier le code]

Tous les ans au mois d'août, le comité des fêtes de la commune organise la Fête de l'âne[44].

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Jeannine Bavay, « Saint-Georges-de-la-Rivière », Vikland, la revue du Cotentin, no 2,‎ juillet-août-septembre 2012, p. 30-37 (ISSN 0224-7992).
  • Daniel Delattre et Emmanuel Delattre, La Manche les 602 communes, Grandvilliers, Éditions Delattre, , 280 p. (ISBN 978-2-9159-0709-4), p. 195-196.
  • René Gautier et al. (préf. Jean-François Le Grand, postface Danièle Polvé-Montmasson), 601 communes et lieux de vie de la Manche : Le dictionnaire incontournable de notre patrimoine, Bayeux, Éditions Eurocibles, coll. « Inédits & Introuvables », , 704 p. (ISBN 978-2-35458-036-0), p. 532.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Population municipale 2021.
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La mare constituait l'extrémité du havre de Barneville qui à l'époque venait jusque sous Saint-Georges.
  4. Madeleine Pitteboult sera inhumée au haut de la nef de l'église de Barneville le .
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  6. Le clocher de saint-Georges fait partie des dix-sept clochers fortifiés bâtis sur la côte occidentale du Cotentin.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Circulaire du 02/08/11 relative à la mise en œuvre des plans de prévention des risques naturels littoraux », sur aida.ineris.fr.
  2. « Montée des eaux en France : les prévisions alarmantes des scientifiques », sur Reporterre, .
  3. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le ).
  4. « Zonages climatiques en France métropolitaine », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  5. GIEC normand, Le climat en Normandie : présentation et évolution, , 18 p. (lire en ligne), p. 2.
  6. « Orthodromie entre Saint-Georges-de-la-Rivière et Cherbourg-en-Cotentin », sur fr.distance.to (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Cherbourg-homet » (commune de Cherbourg-en-Cotentin) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  8. « Station Météo-France « Cherbourg-homet » (commune de Cherbourg-en-Cotentin) - fiche de métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  9. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  10. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  12. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  13. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  14. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  15. « Les communes soumises à la loi littoral », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr, (consulté le ).
  16. « La loi littoral », sur collectivites-locales.gouv.fr (consulté le ).
  17. « Loi relative à l’aménagement, la protection et la mise en valeur du littoral », sur cohesion-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  18. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole) », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique (consulté le ).
  19. a b et c Bavay (Saint-Georges), Vikland n°2, p. 30.
  20. Ernest Nègre - 1998 - Toponymie générale de la France: Tome 3, page 1544 - (ISBN 2600028846).
  21. a et b Georges Bernage, « Noms de lieux scandinaves dans le canton de Barneville-Carteret », Vikland, la revue du Cotentin, no 1,‎ avril-mai-juin 2012, p. 9 (ISSN 0224-7992).
  22. René Lepelley, Noms de lieux de Normandie et des îles Anglo-Normandes, Paris, Bonneton, , 223 p. (ISBN 2-86253-247-9), p. 88.
  23. a b c et d Bavay (Saint-Georges), Vikland n°2, p. 37.
  24. Jean Barros, Le canton de Barneville-Carteret (Côte des Isles) : Dans l'histoire, t. 2, Valognes, Éditions de la Côte des Isles, , 440 p. (ISBN 2-9505339-2-2), p. 77.
  25. Bavay (Saint-Georges), Vikland n°2, p. 35.
  26. Jean Barros, Le canton de Barneville-Carteret (Côte des Isles) : Le patrimoine, t. 1, Valognes, Éditions de la Côte des Isles, , 391 p. (ISBN 2-9505339-1-4), p. 46.
  27. Jeannine Bavay, « Le manoir de Graffard (ou Graffart) », Vikland, la revue du Cotentin, no 2,‎ juillet-août-septembre 2012, p. 25 (ISSN 0224-7992).
  28. Barros 1991, p. 47.
  29. a et b Bavay (Saint-Georges), Vikland n°2, p. 31.
  30. Delattre, 2002, p. 195.
  31. Jeanine Bavay, « Le manoir du Parc », Vikland, la revue du Cotentin, no 1,‎ avril-mai-juin 2012, p. 53 (ISSN 0224-7992).
  32. « Jean-Michel Bouillon, nouveau maire surprise », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
  33. Un maire du Cotentin meurt de la Covid-19 à l'âge de 72 ans.
  34. Georges Helaouët est le nouveau maire de Saint-Georges-de-la-Rivière.
  35. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  36. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  37. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  38. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  39. a et b Gautier 2014, p. 532.
  40. Bavay (Saint-Georges), Vikland n°2, p. 32.
  41. « Statue : Saint André », notice no PM50000968, « groupe sculpté : Saint Georges terrassant le dragon », notice no PM50000967, et « bas-relief : Saint Georges terrassant le dragon », notice no PM50000966, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
  42. Bavay (Saint-Georges), Vikland n°2, p. 36-37.
  43. Jeanine Bavay, « En , deux semaines sous les bombes », Vikland, la revue du Cotentin, no 1,‎ avril-mai-juin 2012, p. 66 (ISSN 0224-7992).
  44. https://www.ouest-france.fr/actu/actuLocale_-Fete-de-l-ane-_50031-ild-20120805-3490749-121_actuLocale.Htm