Vicq-sur-Mer — Wikipédia

Vicq-sur-Mer
Vicq-sur-Mer
Le bourg de Cosqueville.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Normandie
Département Manche
Arrondissement Cherbourg
Intercommunalité Communauté d'agglomération du Cotentin
Maire
Mandat
Richard Leterrier
2020-2026
Code postal 50330
Code commune 50142
Démographie
Gentilé Vicquois
Population
municipale
1 072 hab. (2021)
Densité 52 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 41′ 42″ nord, 1° 24′ 27″ ouest
Altitude Min. 0 m
Max. 85 m
Superficie 20,58 km2
Type Commune rurale et littorale
Aire d'attraction Cherbourg-en-Cotentin
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton du Val-de-Saire
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Liens
Site web vicq-sur-mer.fr

Vicq-sur-Mer[1] est une commune française située dans le département de la Manche en région Normandie, peuplée de 1 072 habitants[Note 1].

Géographie[modifier | modifier le code]

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Normandie (Cotentin, Orne), caractérisée par une pluviométrie relativement élevée (850 mm/a) et un été frais (15,5 °C) et venté[3]. Parallèlement le GIEC normand, un groupe régional d’experts sur le climat, différencie quant à lui, dans une étude de 2020, trois grands types de climats pour la région Normandie, nuancés à une échelle plus fine par les facteurs géographiques locaux. La commune est, selon ce zonage, exposée à un « climat maritime », correspondant au Cotentin et à l'ouest du département de la Manche, frais, humide et pluvieux, où les contrastes pluviométrique et thermique sont parfois très prononcés en quelques kilomètres quand le relief est marqué[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 10,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 965 mm, avec 13,9 jours de précipitations en janvier et 6,8 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Gonneville-Le Theil à 8 km à vol d'oiseau[5], est de 11,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 940,4 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Vicq-sur-Mer est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[9],[10],[11].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Cherbourg-en-Cotentin, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 77 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[12],[13].

La commune, bordée par la Manche, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[14]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[15],[16].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le toponyme Vicq-sur-Mer est officiellement créé le au moment de la création de la commune.

Le nom de la commune nouvelle est issu d'une consultation des habitants[17]. Soixante-cinq personnes, habitant les communes consultées, ont déposé leurs propositions dans une urne entre le et le . Les vingt-neuf élus des quatre communes concernées se sont réunis lors d'une séance publique pour choisir le nom de la commune nouvelle. Trois propositions ont été retenues : Cotensaire, Côteville-en-Saire et Vicq-sur-Mer. Après avoir procédé au vote entre les deux dernières propositions, et avec un total de dix-neuf voix, c'est le nom Vicq-sur-Mer qui a été finalement choisi, privilégiant la référence à un hameau existant. En effet, le nom de la commune nouvelle reprend le microtoponyme Vicq qui est celui d'un hameau situé sur la côte de Cosqueville.

Le microtoponyme Vicq désigne à l'origine la plage située dans une anse, mais a aussi donné son nom à un rocher situé au large : Le Vicq[18]. Il remonte à l'ancien scandinave vík « baie »[18], « anse ». Généralement, -vic ou -vy (variantes -vie, -vouy, -ouy) est employé comme deuxième élément d'un composé toponymique cf. Brévy, Plainvic, Sylvie, etc. Ils sont très nombreux dans le Cotentin, mais beaucoup moins fréquents ailleurs en Normandie, et en dehors de la région, inexistants. L'ancien normand wic, vic a également donné le diminutif viquet « petite porte, cachette, recoin, guichet », d'où guichet en français[19]. Le Viquet est aussi un toponyme de la commune de Coudeville-sur-Mer.

Homonymie avec la plage de Vík en Islande. En revanche, l'homophonie avec les autres Vicq, Vic de France est fortuite, puisque dans ce cas, il s'agit du mot roman vic « bourg, village », issu du latin vicus.

Histoire[modifier | modifier le code]

Les quatre communes déléguées.

La commune est créée le par la fusion de quatre communes Cosqueville, Gouberville, Néville-sur-Mer et Réthoville, sous le régime juridique des communes nouvelles instauré par la loi no 2010-1563 du de réforme des collectivités territoriales.

Le statut de commune déléguée est supprimée en par décision du conseil municipal[20].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

En attendant les élections municipales de 2020, le conseil municipal réunit l'ensemble des conseillers en date de 2015.

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
8 janvier 2016 En cours Richard Leterrier[21]   Préparateur DCNS

Démographie[modifier | modifier le code]

Liste des communes
Nom Code
Insee
Intercommunalité Superficie
(km2)
Population
(dernière pop. légale)
Densité
(hab./km2)
Cosqueville
(siège)
50142 CC de Saint-Pierre-Église 10,90 591 (2018) 54


Réthoville 50432 CC de Saint-Pierre-Église 3,43 132 (2018) 38
Néville-sur-Mer 50375 CC de Saint-Pierre-Église 3,46 194 (2018) 56
Gouberville 50211 CC de Saint-Pierre-Église 2,79 121 (2018) 43

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis sa création.

En 2021, la commune comptait 1 072 habitants[Note 4], en augmentation de 5,1 % par rapport à 2015 (Manche : −0,76 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
2014 2015 2016 2017 2021
1 0121 0201 0271 0331 072
(Sources : Insee à partir de 2014[22].)
Histogramme de l'évolution démographique

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Patrimoine religieux[modifier | modifier le code]

  • L'église Notre-Dame de Cosqueville, d'origine romane, dont le clocher date du XVe siècle. Le chœur d'origine a été démoli en 1770, de même que l'autel, lors de la Révolution. L'une de ses chapelles anciennement dédiée à saint Fiacre a été rebaptisée chapelle de la Sainte-Vierge. L'autre de ses chapelles, à l'origine dédiée à sainte Anne, est la chapelle Saint-Jean. Des cinq cloches de l'église qui dataient de 1770 n'en subsiste qu'une seule, les quatre autres ayant été emmenées à Cherbourg à la Révolution[23].
  • L'église Saint-Martin de Réthoville ; elle abrite trois statues (saint Jacques, sainte Catherine, la Vierge) qui sont protégées au titre des monuments historiques[24].
  • La Vierge de la Fourche aux Loups.
  • L'église Notre-Dame de Gouberville du XIIIe siècle est inscrite aux monuments historiques[25]. Il ne reste actuellement de l'ancienne église de Gouberville que le pignon ouest avec le portail et la fenêtre, la base de la tour et les trois fenêtres du chevet[26]. D'après M. du Moncel, ces ouvertures remontent à la première moitié du XIIIe siècle. Depuis, tout a été remanié ou reconstruit sous les différents curés qui se sont succédé.
  • L'église Saint-Blaise d'Angoville-en-Saire.

Patrimoine civil[modifier | modifier le code]

Le moulin de la Coudrairie.
Le manoir de Herclat.
  • Moulin de la Coudrairie, appelé aussi moulin de Marie Ravenel, puisque c'est ici que travaillait la poétesse. Le moulin a été restauré en 1999.
  • Manoir de Herclat (XVIe début XVIIe siècle), inscrit au titre des monuments historiques depuis le [27] (famille Thomas, sieur de Herclat, installée vers 1550, capitaines garde-côtes, liée aux Goubeville puis famille de Beaudrap puis Dumoustier de Canchy jusqu'en 1978).
  • Fortin de la guerre de Sept Ans[28].
  • Le manoir, du XIIe siècle, autrefois entouré de douves, dont il subsiste une tourelle[29].
  • La motte féodale, située à côté de l'église dans un champ dit le Clos-à-Bœuf[30].
  • La Maison de Cosqueville appelée le château, construit en 1751. En 1912, elle a été agrandie, notamment d'une tourelle[31].
  • Les quatorze puits communaux, propriétés privées, sont surveillés par l'association Transmission des Cultures et du Patrimoine[32].
  • Château (1853).
  • Batterie de Blankenese

Patrimoine naturel[modifier | modifier le code]

  • Le littoral de la commune de Gouberville (Bucaille, Hennemare) et l'étang de Gattemare font partie du site d'importance communautaire Caps et marais arrière-littoraux de la pointe de Barfleur au cap Lévi proposé au réseau Natura 2000[33]. Notons l'origine scandinave des noms du littoral : Hannimara "mer de Hanni" > Hennemare, Gattomara "mer de Gatto" > Gattemare.
  • Le marais de Réthoville.
  • Le jardin de Cosqueville.
  • La pointe du rocher de Tabot ou pointe du rocher au Pique, connue comme lieu de naufrage.
  • Rivière de la Couplière (se jette dans Gattemare).
  • Fontaine Babillette.
  • Fontaine Saint Benoît.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Gilles de Gouberville (1521-1578), auteur d'un "livre de raison", décrivant la vie d'un hobereau à la fin de la Renaissance
  • Marie Ravenel, meunière et poétesse, née au moulin de la Coudraie (1811-1893).
  • Sophie Massieu, journaliste et animatrice télé, originaire de Réthoville[34].
  • Le commandant Pugnet, connu pour avoir été le premier commandant du paquebot Normandie, a habité Cosqueville[35].
  • Jean-Baptiste Michel Pontus, né au manoir de Herclat à Néville-sur-Mer le et décédé à Paris le , prêtre dans l'ordre religieux des Sulpiciens et vicaire de Saint-Sulpice à Paris à partir de 1788. Il refuse de prêter serment à la constitution civile du clergé et est massacré le . Il est béatifié le par le pape Pie XI[36].
  • Charles Omond, né le à Néville-sur-Mer et décédé le à Saint-Servan (Saint-Malo). Il est le septième fils d'une famille de dix garçons. Fils de Louis Auguste Xavier Omond et de Marie Aimable Rosalie Dodeman. Ordonné prêtre le . Il fut successivement professeur à Saint-Lô, vicaire à Villedieu-les-Poêles (le ), administrateur de Précey, Crollon (le ), curé de Montpinchon (le ), curé-doyen de Canisy (le ), curé de Regnéville-sur-Mer et administrateur de Grimouville et Urville (le ), aumônier de la maison des Petites sœurs des pauvres de Granville (le ). Autorisé à prendre sa retraite le , il réside chez les Petites Sœurs des Pauvres à Saint-Servan, où il décède. Il repose au cimetière de Néville-sur-Mer.

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Population municipale 2021, légale en 2024.
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Références[modifier | modifier le code]

  1. Commune nouvelle. Vicq-sur-Mer est née
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  4. GIEC normand, Le climat en Normandie : présentation et évolution, , 18 p. (lire en ligne), p. 2
  5. « Orthodromie entre Vicq-sur-Mer et Gonneville-Le Theil », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Gonneville » (commune de Gonneville-Le Theil) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Gonneville » (commune de Gonneville-Le Theil) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  9. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  11. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  12. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  14. « Les communes soumises à la loi littoral. », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr, (consulté le ).
  15. « La loi littoral »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur collectivites-locales.gouv.fr (consulté le ).
  16. « Loi relative à l’aménagement, la protection et la mise en valeur du littoral. », sur cohesion-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  17. La Presse de la Manche, 22 octobre 2015.
  18. a et b Jean Renaud, Vikings et noms de lieux de Normandie. Dictionnaire des toponymes d'origine scandinave en Normandie, éditions OREP, 2009 (ISBN 978-2-915762-89-1), p. 32.
  19. Site du CNRTL : étymologie de guichet : http://www.cnrtl.fr/etymologie/guichet.
  20. [PDF] Conseil municipal du 16 octobre 2019 - Délibération 6 : Suppressions des communes déléguées.
  21. « Richard Leterrier élu maire de la commune nouvelle Vicq-sur-Mer », Ouest-France, 13 janvier 2016.
  22. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  23. « mairie-cosqueville.fr/fr/touri… »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).
  24. « Liste des notices pour la commune de Réthoville », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
  25. « Église », notice no PA00110413, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  26. D'après Louis Drouet-Recherches Historiques sur les vingt communes du canton de St. Pierre Église-Imprimerie Saint Joseph Cherbourg 1893
  27. « Manoir d'Herclat », notice no PA00110526, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  28. fort-de-rethoville
  29. http://www.mairie-cosqueville.fr/fr/tourisme-et-patrimoine/patrimoine-historique/le-manoir/default.asp
  30. http://www.mairie-cosqueville.fr/fr/tourisme-et-patrimoine/patrimoine-historique/la-motte-feodale/default.asp
  31. http://www.mairie-cosqueville.fr/fr/tourisme-et-patrimoine/patrimoine-historique/la-maison-de-cosqueville/default.asp
  32. http://www.mairie-cosqueville.fr/fr/tourisme-et-patrimoine/patrimoine-vernaculaire/les-puits/default.asp
  33. « Fiche FR2500085 du réseau Natura 2000 sur le site du ministère de l'écologie » (consulté le ).
  34. « Ouest-france.fr - La journaliste aveugle regarde le monde »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) (consulté le ).
  35. http://www.mairie-cosqueville.fr/fr/tourisme-et-patrimoine/histoire-locale/personnages-remarquables/default.asp
  36. J.-M. Lejeune, Le Bienheureux Jean-Baptiste Michel Pontus de Néville et ses compagnons martyrs de la Révolution française, Imprimerie la Dépêche, Cherbourg, 1989.