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DeutschGouvernement François Darlan — Wikipédia
Gouvernement François Darlan
| Chef de l'État et Président du Conseil | Philippe Pétain |
|---|---|
| Vice-président du Conseil | François Darlan |
| Formation | |
| Fin | |
| Durée | 1 an, 2 mois et 8 jours |
Le gouvernement François Darlan est le troisième gouvernement du régime de Vichy en France, constitué par Philippe Pétain. Il succède au gouvernement Pierre-Étienne Flandin (2) le et se termine le , lors du rappel de Pierre Laval.
Formation du gouvernement[modifier | modifier le code]
Après la démission de Pierre-Étienne Flandin, l'amiral François Darlan est nommé vice-président du Conseil, ministre secrétaire d'État aux Affaires étrangères et à la Marine, le . Il devient aussi responsable au du ministère de l'Intérieur en remplacement de Marcel Peyrouton.
Le reste du nouveau gouvernement le sera le .
Composition du gouvernement au 25 février 1941[modifier | modifier le code]
- Chef de l'État Français, président du Conseil[1] : maréchal Philippe Pétain.
- Vice-président du Conseil, ministre secrétaire d'État aux Affaires étrangères, à la Marine et à l'Intérieur : amiral François Darlan.
- Secrétaire d'État à l'Aviation : général Jean Bergeret
- Ministre secrétaire d'État à la Guerre : général Charles Huntziger
- Secrétaire d'État de l'Éducation nationale et à la Jeunesse : Jérôme Carcopino
- Secrétaire d'État à la Famille et à la Santé : Jacques Chevalier
- Secrétaire d'État aux Colonies : contre-amiral Charles Platon
- Ministre secrétaire d'État à la Justice, Garde des Sceaux : Joseph Barthélemy
- Ministre secrétaire d'État à l'Économie nationale et aux Finances : Yves Bouthillier
- Secrétaire d'État à la Production industrielle : Pierre Pucheu
- Secrétaire d'État au Travail : René Belin
- Secrétaire d'État aux Communications : Jean Berthelot
- Ministre secrétaire d'État à l'Agriculture : Pierre Caziot
- Secrétaire d'État au Ravitaillement : Jean Achard
- Délégué à l'Équipement national : François Lehideux
- Délégué général aux Affaires économiques franco-allemandes : Jacques Barnaud
- Secrétaire général adjoint à la vice-présidence du Conseil pour l'Information : Paul Marion
- Secrétaire général adjoint à la vice-présidence du Conseil : Jacques Benoist-Mechin jusqu'au
- Secrétaire d'État à la vice-présidence du Conseil : Jacques Benoist-Méchin nommé le
- Secrétaire d'État à la vice-présidence du Conseil : Henri Moysset nommé le .
- Délégué général du gouvernement dans les territoires occupés : Fernand de Brinon
- Secrétaire général à l'Équipement national : Henri Giraud
- Secrétaire général au Ravitaillement : Jacques Billiet
- Secrétaire général à la Justice : Georges Dayras
- Secrétaire général aux Finances publiques : Henri Deroy
- Secrétaire général à la présidence du Conseil : Jean Fernet jusqu'au
- Secrétaire général à la Jeunesse : Georges Lamirand
- Secrétaire général du chef de l'État : Auguste Laure
- Secrétaire général aux Questions économiques : Olivier Moreau-Néret jusqu'au
- Secrétaire général aux Travaux publics et Transport : Maurice Schwartz
- Secrétaire général à l'Instruction publique : Adolphe Terracher
- Commissaire général à l'éducation physique et aux sports: Jean Borotra
Nomination[modifier | modifier le code]
- Commissaire général des Chantiers de jeunesse : Joseph La Porte du Theil
Remaniements[modifier | modifier le code]
-
- Henri Giraud : secrétaire général à l'Équipement national.
- Louis Hautecœur : secrétaire général des Beaux-Arts
- Maurice Sabatier : secrétaire général à L'Administration générale jusqu'au
-
- Xavier Vallat : commissaire général aux Questions juives
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- Jean Filippi : secrétaire général aux Questions économiques.
-
- Pierre Caziot : succède à Jean Achard comme ministre au Ravitaillement. Il conserve son poste de ministre secrétaire d'État de l'Agriculture.
- :
- Nomination de Pierre Pucheu comme secrétaire d'État à l'Intérieur
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- Vice-président du Conseil, ministre de la Défense nationale, secrétaire d'État aux Affaires étrangères et à la Marine : François Darlan
- Ministre d'État secrétaire d'État à la Guerre : Charles Huntziger
- Ministre secrétaire d'État à l'Intérieur : Pierre Pucheu
- Ministre d'État : Henri Moysset
- Ministre d'État : Jean Romier
- Secrétaire d'État au Ravitaillement : Paul Charbin
- Secrétaire général de l'Information et de la Propagande au Ravitaillement : Paul Marion
- Secrétaire d'État à la Famille et à la Santé : Serge Huard en remplacement de Jacques Chevalier
- Secrétaire d'État à la vice-présidence du Conseil : Jacques Benoist-Mechin
- Secrétaire d'État à la Production industrielle : François Lehideux
- Délégué général aux Relations économiques franco-allemandes : Jacques Barnaud.
- Secrétaire général honoraire de la Police : Henry Chavin jusqu'au
- Secrétaire général à la Main-d'œuvre : Francis Million jusqu'au
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- Secrétaire général à la vice-présidence du Conseil : Jean Jardel
- Secrétaire général à la Santé : Louis Aublant
- Commissaire général à la Famille : Philippe Renaudin
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- Secrétaire général à la Police : Jean Rivalland
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- Secrétaire général au Travail et à la Main-d'œuvre : Jean Terray
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- Après la mort du général Charles Huntziger, François Darlan devient ministre à la Guerre
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- Secrétaire général aux Affaires étrangères : Charles Rochat
Notes et références[modifier | modifier le code]
- [PDF] Jérôme Cotillon, « Les entourages de Philippe Pétain, chef de l’État français, 1940-1942 », Histoire@Politique – Politique, culture, société, no 8, mai-août 2009. « Par la conjonction des événements précipitant une concentration entre les mains d’un seul des pouvoirs présidentiel et gouvernemental comme le cas de figure faisant du dernier président du Conseil de la République également le premier chef du nouvel État français, la personne de Pétain se retrouve tout à la fois investie de nouvelles fonctions exécutives sans avoir été dépossédée de ses anciennes attributions gouvernementales. »Voir en particulier la note 42, p. 16. : « Il est relevé que Laval chef du gouvernement ne porte pas pour autant le titre de président du Conseil, Pétain continue d’en être le détenteur et d’en exercer les pouvoirs afférents. Cf. à ce sujet AN 2AG 539 CC 140 B et Marc-Olivier Baruch, op. cit., p. 334-335 et 610. »
Lien externe[modifier | modifier le code]
- Lionel Coutinot, « le Fil de l'Histoire » (consulté le )
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