Jean-Louis Tixier-Vignancour — Wikipédia

Jean-Louis Tixier-Vignancour
Illustration.
Jean-Louis Tixier-Vignancour en 1938.
Fonctions
Député français

(2 ans, 10 mois et 16 jours)
Élection 2 janvier 1956
Circonscription Basses-Pyrénées
Législature IIIe (Quatrième République)
Groupe politique NI
[a]
(3 ans, 9 mois et 12 jours)
Élection 3 mai 1936 (annulée)
Réélection
Circonscription Basses-Pyrénées
(arrondissement d'Orthez)
Législature XVIe (Troisième République)
Groupe politique NI
Prédécesseur Georges Moutet
Successeur Régime de Vichy
Biographie
Nom de naissance Jean-Louis Gilbert Tixier
Date de naissance
Lieu de naissance Paris (France)
Date de décès (à 81 ans)
Lieu de décès Paris (France)
Nationalité Française
Parti politique RNF
ARLP
PFN (1978-1982)
Père Léon Tixier
Entourage Louis Vignancour
(grand-père)
Diplômé de Lycée Louis-le-Grand
Faculté de droit de Paris
Profession Avocat

Jean-Louis Tixier-Vignancour, né Jean-Louis Tixier le à Paris et mort le dans la même ville, est un avocat et homme politique français d'extrême droite.

Durant sa carrière d’avocat, il défend notamment l’écrivain Louis-Ferdinand Céline puis le général putschiste Raoul Salan.

Sous l’étiquette des Comités Tixier-Vignancour et avec Jean-Marie Le Pen comme directeur de campagne, il se porte candidat à l'élection présidentielle de 1965. Il arrive en quatrième position du premier tour, avec près de 1,3 million de voix et 5,2 % des suffrages exprimés.

Après avoir transformé les Comités TV en Alliance républicaine pour les libertés et le progrès (ARLP), il rallie la majorité gaulliste en 1968. Il devient ensuite dirigeant du Parti des forces nouvelles (PFN), dont il conduit la liste aux élections européennes de 1979 (1,3 % au niveau national).

Situation personnelle[modifier | modifier le code]

Origines[modifier | modifier le code]

Né le dans le 7e arrondissement de Paris, Jean-Louis Gilbert Tixier est fils du médecin Léon Tixier et d'Andrée Vignancour, et le frère de Raymond Noël Tixier. Il est le petit-fils de Louis Vignancour, député puis sénateur républicain des Basses-Pyrénées aux débuts de la Troisième République.

Dès son accession au barreau de Paris, il adopte le nom d'usage « Tixier-Vignancour » ; par décret en Conseil d’État du , il est autorisé à faire modifier son patronyme pour le faire coïncider avec ce nom d'usage. Ses soutiens l’appellent cependant généralement « Tixier ».

Formation[modifier | modifier le code]

Après des études au lycée Louis-le-Grand[2], il milite dans plusieurs organisations royalistes ou de droite extrême : il est camelot du roi, membre des Volontaires nationaux, liés aux Croix-de-feu, puis du Parti populaire français[3].

Vie privée[modifier | modifier le code]

Il épouse en premières noces, le dans le 6e arrondissement de Paris, Jeannine Auriol (1915-1982), fille d'un avocat parisien, Henri Auriol, ancien député[4], puis se remarie, le à Neuilly-sur-Seine, avec Jacqueline Lecronier.

Carrière et parcours politique[modifier | modifier le code]

Débuts comme député[modifier | modifier le code]

Candidat dans l’arrondissement d’Orthez (Basses-Pyrénées), que son grand-père avait représenté au début de la IIIe République, Jean-Louis Tixier-Vignancour est élu député le , au second tour des élections législatives par 8 264 voix contre 7 990 au député radical-socialiste sortant Georges Moutet, maire d’Orthez. Âgé de 28 ans, il s’inscrit au groupe de l’Alliance des républicains de gauche et des radicaux indépendants.

Son concurrent demande l'invalidation de l'élection pour fraude électorale[b]. Alors que le rapport parlementaire consacré au scrutin fait état d’irrégularités pour le candidat Tixier-Vignancour[c], le rapporteur, le député socialiste Camille Bedin, propose d'annuler l'élection. Le rejet successif d'une motion de validation de l'élection puis de la proposition d'une enquête conduisent le à l'annulation de fait du scrutin. Le , lors de l'élection législative partielle, il est réélu dès le premier tour avec 8 197 voix contre 6 659 à Georges Moutet[6].

Député de la XVIe législature de la Troisième République, il vote les pleins pouvoirs constituants à Philippe Pétain, comme quelque 85 % des parlementaires, le [7].

Seconde Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

De 1940 à 1941, il est secrétaire général adjoint à l’Information de l’État français du gouvernement de Vichy. Il obtient la francisque n° 75 en novembre 1940, avec comme parrains le docteur Bernard Ménétrel et Henry du Moulin de Labarthète. Responsable de la radio et du cinéma et donc de la censure, il confirme l’application d’une note de la Commission allemande d’Armistice concernant l’interdiction des « films d’incitation à la haine contre l’Allemagne » tels que L'Équipage d'Anatole Litvak et La Grande Illusion de Jean Renoir[8]. Il démissionne de ses fonctions au secrétariat à l’information le 25 janvier 1941[9], puis participe aux comités de propagande du Maréchal, qu’il quitte également en mai 1941. Sa lettre de démission est lue à la BBC par Maurice Schumann le 5 juillet 1941[10]. Il est arrêté le 25 juillet 1941 pour « propos injurieux à l’égard du Maréchal Chef de l’État » et interné à Vals-les-Bains[11]. Libéré au mois de septembre, il quitte la France et s'inscrit au barreau de Tunis.

Arrêté en décembre 1942 par les Allemands, qui occupent la Tunisie après le débarquement anglo-américain en Afrique du Nord, il n’est libéré qu’à l’arrivée des troupes alliées, mi-mai 1943. Officier dans le corps expéditionnaire français en Italie, il se trouve à Naples lorsque sur un ordre d’arrestation du Comité français de la Libération nationale, il est ramené à Alger où il est incarcéré de janvier à début avril 1944. Devant rejoindre la France avec son unité, il est de nouveau arrêté en septembre 1944, détenu à Tunis tout d’abord, avant d’être transféré à Fresnes.

Sous la Quatrième République[modifier | modifier le code]

Inéligibilité[modifier | modifier le code]

À la Libération, il est frappé d’inéligibilité par l’ordonnance du 21 avril 1944 pour avoir voté la délégation du pouvoir constituant au maréchal Pétain le 10 juillet 1940. Le jury d’honneur refuse de l’en relever, considérant « que ses différends ultérieurs avec le pseudo-gouvernement de Vichy ne constituent pas une opposition véritable »[12]. Il bénéficie toutefois d’un non-lieu du tribunal militaire de Paris, le parquet considérant qu’il « est établi qu’il s’est efforcé par tous les moyens de se battre contre l’ennemi »[13].

Le , en tant qu’avocat, il obtient l'amnistie de l'écrivain Louis-Ferdinand Céline au titre de « grand invalide de guerre » en présentant son dossier sous le nom de « Louis-Ferdinand Destouches », véritable nom de l'écrivain, sans qu'aucun magistrat ne fasse le rapprochement entre « Destouches » et « Céline ».

En 1954, il fonde le Rassemblement national français, avec notamment l’ancien député Jean Montigny. Le programme du parti comporte la lutte contre les institutions de la Quatrième République, l'établissement d'un État fort dont seraient exclus les « hommes trop récemment entrés dans la communauté nationale pour se permettre de la diriger », la défense de l'Empire et la construction d'une Europe des patries (manifeste du )[14]. Il exerce la fonction de secrétaire général.

Retour à la députation[modifier | modifier le code]

À nouveau éligible, il se présente en avril 1955 à l’élection législative partielle organisée à la suite du décès de Georges Loustaunau-Lacau, député des Basses-Pyrénées depuis 1951. Arrivé en deuxième position au premier tour, il échoue au second avec 46 880 voix contre 59 836 à l’ancien député MRP Jean Errécart, qui est élu.

Jean-Louis Tixier-Vignancour retrouve le Palais Bourbon quelques mois plus tard, lors des élections législatives de 1956. Il est élu à la tête d’une liste « républicaine d’action sociale et paysanne, présentée par le Groupement pour la réforme de l’État et la défense des libertés électorales », qu'il forma avec l'ancien député Jean Ybarnégaray et qui obtient 15 % des suffrages[15]. Il n'est inscrit à aucun groupe à l'Assemblée nationale. En juin 1958, il vote l’investiture du gouvernement de Gaulle[16], tout en ironisant alors : « Jamais je n’aurais pu croire que deux fois dans mon existence on me demanderait de déléguer la fraction du pouvoir constituant que je détenais et – qui mieux est – jamais je n’aurais pu envisager que, pour la deuxième fois, celui qui me le demanderait serait celui-là même qui m’avait puni pour avoir accordé une première fois cette délégation »[17].

Sous la Cinquième République[modifier | modifier le code]

Défenseur de l’Algérie française[modifier | modifier le code]

Lors des élections législatives de , après le retour au scrutin majoritaire et la réduction de la représentation parlementaire des Basses-Pyrénées de 6 à 4 députés, il se présente dans la circonscription d’Oloron-Orthez, englobant celle qu’il avait représentée de 1936 à 1940. Il arrive largement en tête au premier tour mais échoue au second avec 23 363 voix contre 27 250 au candidat radical-socialiste Guy Ébrard.

Il participe deux ans plus tard à la fondation du Front national pour l'Algérie française, alors que se profile l'indépendance du territoire algérien[18].

Il assure la défense de l'ex-député poujadiste Jean-Maurice Demarquet au cours du « procès des barricades », qui en novembre 1960, à la suite de la semaine des barricades[19]. Il y côtoie notamment Jacques Isorni, autre avocat de la défense. En 1962, « Tixier » défend plusieurs responsables de l'Organisation armée secrète (OAS), parmi lesquels le général Raoul Salan, auquel il évite la condamnation à la peine capitale au terme d'une plaidoirie reconnue comme un grand moment de l'éloquence judiciaire.

Élection présidentielle de 1965[modifier | modifier le code]

En 1964, il fonde les Comités Tixier-Vignancour (appelés « Comités TV ») en vue de l’élection présidentielle de 1965, avec pour directeur de campagne le député Jean-Marie Le Pen[20].

Lors des élections municipales de mars 1965, il parraine des listes qui obtiennent à Paris 9 % des suffrages.

Classé à l’extrême droite, il reproche vivement au général de Gaulle, candidat à sa réélection, l'« abandon » de l'Algérie française. Dans sa profession de foi, il écrit que la Constitution du 4 octobre 1958 est « conforme aux principes républicains » hormis sur la question du « domaine réservé » du président de la République, affirmant qu'il s’en référerait aux votes du Parlement s'il était élu[21]. Il déclare notamment durant la campagne électorale :

« Le général de Gaulle, après avoir réalisé la politique d'outre-mer du Parti communiste, applique aujourd'hui sa politique étrangère. En témoignent les marques de satisfaction qui lui sont décernées par Moscou. Ainsi, en France, le marxisme connaît cette monstrueuse fortune de cheminer sous le couvert d'une illustre légende[22]. »

Au premier tour du scrutin présidentiel, le , Jean-Louis Tixier-Vignancour arrive en quatrième position avec 1 260 208 voix, soit 5,20 % des suffrages exprimés. C’est dans le Sud de la France, où vivent de nombreux « pied-noirs » ayant dû quitter massivement l’Algérie en 1962, qu’il obtient ses meilleurs scores, le Var lui accordant même 14,05 % des voix exprimées. Pour le second tour, qui oppose le général de Gaulle à François Mitterrand, il appelle explicitement à voter pour le candidat d’union de la gauche, une consigne de vote qui déconcerte nombre de ses soutiens[23].

Déclin et perte d'influence[modifier | modifier le code]

En , avec Raymond Le Bourre, Raymond Bourgine ou encore Jean-Robert Thomazo, Jean-Louis Tixier-Vignancour transforme les Comités TV en un parti politique qu'il nomme l'Alliance républicaine pour les libertés et le progrès (ARLP). Jean-Marie Le Pen et d’autres participants à sa campagne de 1965 (Roger Holeindre, François Brigneau, Dominique Venneretc.) refusent de le suivre, notamment en raison de son appel à voter pour François Mitterrand au second tour de l’élection présidentielle ; il en est de même pour les composantes d’Europe-Action, qui lancent le Mouvement nationaliste du progrès (MNP)[24].

Il essuie un échec aux élections législatives de 1967 à Toulon, dans la troisième circonscription du Var, qui compte pourtant de nombreux pieds-noirs.

À la suite des événements de mai 1968, il se rallie au général de Gaulle, puis, appelle à voter pour Georges Pompidou à l'élection présidentielle de 1969. Se voulant le représentant de l’aile droite de la majorité, il encourage alors ses partisans à adhérer à l'UDR pour « droitiser la droite ».

En , il est l'instigateur du vol du cercueil de Philippe Pétain, qu'il souhaite faire inhumer à Douaumont.

La même année, l'ARLP quitte la majorité présidentielle. L'année suivante, en 1974, il propose la fusion de son parti avec la Fédération nationale des républicains indépendants (FNRI) de Valéry Giscard d'Estaing et le Centre démocrate (CD) de Jean Lecanuet[25].

En 1978, Jean-Louis Tixier-Vignancour adhère au Parti des forces nouvelles (PFN), fondé quatre ans plus tôt par des dirigeants du mouvement dissous Ordre nouveau, et en devient le porte-parole[26]. En , il conduit la liste « Union française pour l’eurodroite », soutenue par le PFN, aux premières élections européennes au suffrage universel : sa liste recueille 265 911 voix, soit 1,31 % des suffrages exprimés au niveau national, n’obtenant aucun élu[27]. En suivant, lors du congrès qui désigne Pascal Gauchon candidat du parti à l’élection présidentielle de 1981, Jean-Louis Tixier-Vignancour devient président d’honneur du PFN[28]. Il rompt avec le parti en 1982[26].

Mort et postérité[modifier | modifier le code]

Jean-Louis Tixier-Vignancour meurt le , à 81 ans, à l'hôpital des Invalides (Paris 7e), où il était hospitalisé depuis trois mois.

Le Front national de Jean-Marie Le Pen rend hommage à un « ténor du barreau parisien » et « grand patriote »[29].

« Quel souvenir gardera la postérité de ce bretteur incorrigible jusqu'à la fin ? Retiendra-t-elle l'« anarchiste de droite » tant de fois décrit et auquel cette appellation convenait si bien parce qu'elle était à ses yeux la plus flatteuse, sinon la plus acceptable ? Ou seulement l'avocat politique si habile dans le sous-entendu, si venimeux dans l'insolence instinctive, comme s'il avait pu être de tous les complots, de toutes les intrigues ? Ou encore l'avocat tout court qui, lui, savait fort bien, sûr d'un talent archireconnu, s'en tenir au classicisme de bon aloi, dès lors qu'il n'éprouvait plus le besoin de céder à ses démons ? Le tribun dont la voix de plein air, « la voix de Tolède », savait si bien manier des façons de dire héritières d'une éloquence naturelle que prisait le siècle précédent ? Ou seulement le défenseur de Raoul Salan qui, fort de ce succès, se trouva mis au pinacle par les tenants de l'Algérie française au point de pouvoir se porter candidat contre de Gaulle à l'élection présidentielle de 1965 ? »[29]

— Le Monde, .

Il est inhumé au cimetière communal d'Orsay, dans l'Essonne[30].

Principales plaidoiries[modifier | modifier le code]

Publications[modifier | modifier le code]

  • La France trahie, plaidoirie de Me Tixier-Vignancour dans l'Affaire des fuites, avec préface et extraits du procès. Paris : Amiot-Dumont, 1956. 199 pages. Pas d'ISBN.
  • Plaidoirie pour Salan. 2 disques 33 tours 30 cm. Coll. « Les Grands documents de l'Histoire », pas de nom d'éditeur ni de date.
  • J'ai choisi la défense. Paris, Éditions de la Table ronde, 1964, Livre préfacé par le bâtonnier Jacques Charpentier.
  • Des Républiques, des justices et des hommes : mémoires. Paris : Albin Michel, 1977. 410 pages. (ISBN 2-226-00382-7).
  • Le Contre-mal français. Paris : Albin Michel, 1977. 269 pages. (ISBN 2-226-00561-7).
  • Si j'avais défendu Dreyfus. Paris : Jean-Claude Simoën, coll. « Le Rouge et le noir », 1978. 182 pages. Pas d'ISBN.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. De facto, puisque durant la période de l'Occupation, le Parlement n'est pas dissous, mais le Sénat et la Chambre des députés sont « ajournés jusqu'à nouvel ordre », seul le chef de l'État pouvant les réunir. Le Parlement ne se réunit plus durant toute l'Occupation, entérinant dans les faits le caractère autoritaire du régime de Vichy[1].
  2. Est particulièrement en cause une circulaire envoyée par Jean-Louis Tixier-Vignancour à ses agents électoraux entre les deux tours : « […] Si vous connaissez des électeurs inscrits dans une autre commune mais habitant la vôtre, ayez l'obligeance de m'en adresser les noms, prénoms, adresse, et l'heure à laquelle nous pourrions les faire prendre pour voter dans la commune où ils sont inscrits (n'indiquer que les électeurs favorables sans hésitation). Nous ferons le nécessaire. »[5].
  3. « 49 autres pièces témoignent de simples demandes de vote, avec vérification par bulletins marqués dans la plupart des cas et primes variant entre 5fr. et 50fr. L'une relate comment M. Lasserre, employé à la minoterie d'Orthez, était venu à Arrast offrir à un électeur 50fr. à condition qu'il s'engageât à voter pour M. Tixier. L'électeur refusa les 50fr. (Applaudissements à gauche) Mais M. Lasserre les posa cependant sur la table, déclarant que, de toute façon, il était chargé de les laisser à Arrast. (Rires et applaudissements sur les mêmes bancs.) Voilà donc 56 cas reconnus de corruption par offre d'argent[5]. »

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Acte constitutionnel no 3 du 11 juillet 1940 », sur mjp.univ-perp.fr (consulté le ).
  2. Jean-Louis Tixier-Vignancour, J'ai choisi la défense. Paris, Éditions de la Table ronde, 1964, p. 279.
  3. Henry Coston, Partis, journaux et hommes politiques d'hier et d'aujourd'hui, Lectures françaises, 1960.
  4. Excelsior, 21 janvier 1938
  5. a et b Journal officiel de la République française, 1936-07-17. Débats parlementaires. Chambre des députés : compte rendu in-extenso, p. 2004-2009. Voir gallica.bnf.fr
  6. « Deux élections législatives ont eu lieu hier - MM. Philippe Henriot et Tixier-Vignancour ont été réélus. », L'Homme Libre,‎ 27-28 septembre 1936, p. 1 (ISSN 1256-0170, lire en ligne)
  7. « Nécrologie Tixier-Vignancour », Le Soir, 30 septembre 1989.
  8. Éric Le Roy, La spoliation du cinéma français par les nazis, in L'avenir de la mémoire - Patrimoine, restauration et réemploi cinématographiques - André Habib, Michel Marie - Presses universitaires du septentrion 2013.
  9. Paris-Soir 26 janvier 1941.
  10. Les voix de la liberté - Ici Londres 1940-1944 – Jean-Louis Crémieux-Brilhac 1975 page 254.
  11. Le Petit-Journal 27 juillet 1941.
  12. Décision du 20 octobre 1945, publiée au Journal officiel du 7 novembre 1945.
  13. Emmanuel Pierrat - Quand les avocats font l’histoire : de l’Antiquité à nos jours - Albin Michel 2022 – page 168.
  14. Henry Coston, ibid., p. 202.
  15. « Jean-Louis, Gilbert Tixier-Vignancour : biographie de la IVe République », sur assemblee-nationale.fr (consulté le ).
  16. [PDF] Compte rendu intégral des débats de l'Assemblée nationale, lundi 2 juin 1958, 2e séance, p. 2 633 (p. 23 du PDF).
  17. Yves Guchet, La Ve République, Economica, , 390 p. (lire en ligne).
  18. « Le Front national pour l'Algérie française lance un appel à la "mobilisation de toutes les énergies" », Le Monde,‎ (lire en ligne Accès payant, consulté le ).
  19. J.-M. Théolleyre, « M. Demarquet veut comparaître en uniforme », Le Monde,‎ (lire en ligne Accès payant, consulté le ).
  20. « FN : l'ombre de Jean-Marie Le Pen plane derrière le nouveau nom », sur francetvinfo.fr, (consulté le ).
  21. Nicolas Lebourg, « L’extrême droite peut-elle être républicaine? », sur Mediapart, (consulté le ).
  22. Bruno Fuligni, Histoire amusée des promesses électorales, de 1848 à nos jours, Paris, Tallandier, coll. « Histoire », , 288 p. (ISBN 979-1021023444), p. 82.
  23. Pierre Milza, L'Europe en chemise noire : Les extrêmes droites en Europe de 1945 à aujourd'hui, Éditions Flammarion, [détail de l’édition], p. 134.
  24. Laurent de Boissieu, « Alliance républicaine pour les libertés et le progrès (ARLP) », sur france-politique.fr (consulté le ).
  25. « Alliance Républicaine pour les Libertés et le Progrès (1963-1989) », sur bibnum.sciencespo.fr (consulté le ).
  26. a et b Laurent de Boissieu, « Parti des forces nouvelles (PFN) », sur france-politique.fr (consulté le ).
  27. « Les élections européennes 7-10 juin 1979 », Courrier hebdomadaire du CRISP, no 861,‎ , p. 1–28 (lire en ligne, consulté le ).
  28. Alain Rollat, « Le P.F.N. pose la candidature de M. Pascal Gauchon à l'élection présidentielle de 1981 », Le Monde,‎ (lire en ligne Accès payant, consulté le ).
  29. a et b « La mort de Me Jean-Louis Tixier-Vignancour, un incorrigible bretteur », Le Monde,‎ (lire en ligne Accès payant, consulté le ).
  30. Cimetières de France et d'ailleurs

Annexes[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Alexandre Croix, Tixier-Vignancour, ombres et lumières... Saint-Ouen : Éditions du Vieux Saint-Ouen, coll. « Les Cahiers contemporains », 1965. 320 pages. Pas d'ISBN.
  • Jean Mabire, Histoire d'un Français, Tixier-Vignancour. Paris : Éditions de l'Esprit nouveau, sans date. 223 pages. Pas d'ISBN.
  • Louis-Ferdinand Céline, Lettres à Tixier : 44 lettres inédites à Me Tixier-Vignancour, texte établi et présenté par Frédéric Monnier. Paris : la Flûte de Pan, 1985. 143 pages. (ISBN 2-903267-23-5).
  • Christophe Barbier, sous la dir. de Jacques Girault et Antoine Prost, La Campagne électorale de Jean-Louis Tixier-Vignancour pour l'élection présidentielle de 1965 (mémoire de maîtrise en histoire), Paris, université Paris-I, , 323 p. (SUDOC 101777922).
  • Joseph Valynseele et Denis Grando, À la découverte de leurs racines, seconde série, chapitre « Jean-Louis Tixier-Vignancour ». Paris : L'Intermédiaire des Chercheurs et Curieux, . 236 pages. (ISBN 2-908003-03-1).

Liens externes[modifier | modifier le code]