Georges Hilaire — Wikipédia

Georges Hilaire
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Fonction
Préfet de l'Aube
-
Biographie
Naissance
Décès
Nom de naissance
Georges Casimir HilaireVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Autres informations
Archives conservées par
Archives nationales (F/1bI/1082, F/1bI/909,AJ/40/542)[1]Voir et modifier les données sur Wikidata
signature de Georges Hilaire
Signature

Georges Hilaire né à Pont-de-Chéruy le , mort le dans le 4e arrondissement de Lyon[2], est un haut fonctionnaire français, en poste à Vichy pendant la Seconde Guerre mondiale.

Parcours[modifier | modifier le code]

Alors qu'il est critique d'art à la Revue des Beaux arts, en 1927, Pierre Laval, qui vient de racheter Le Moniteur du Puy-de-Dôme, le nomme comme rédacteur en chef de ce quotidien. En 1931, Laval devenu président du Conseil, il devient son chef de cabinet adjoint[3].

Il est couvert d'éloges lorsqu'il n'est encore que sous-préfet de Pontoise, entre 1936 et 1939 : « sa culture, son sens moral, son autorité, sa connaissance des hommes et des réalités administratives, son dévouement au bien public, son amour de sa fonction [le] recommandent pour occuper les postes les plus difficiles et les plus délicats »[4].

Après un passage éclair au cabinet de Laval à Vichy, préfet de l'Aube en , il est noté comme « capable de représenter une volonté nouvelle »[4]. Il devient secrétaire général pour l’Administration à partir d'avril 1942[5]. Il reçoit notamment avec René Bousquet, le général SS Reinhard Heydrich à Paris en [6]. En , anticipant sur l'échec de l'Allemagne, et comprenant combien sa position était exposée, il devient secrétaire général des Beaux-Arts[4].

À la fin de la guerre, il trouve refuge en Suisse. Le , la Haute Cour le condamne, par contumace, à cinq ans de prison, à la dégradation nationale à vie et à la confiscation de ses biens. Il est gracié le et s'installe dans le petit village ardéchois d'Ucel[réf. nécessaire].

Œuvres[modifier | modifier le code]

  • L'homme qu'il fallait tuer : Pierre Laval, Édition Charles de Jonquière - 1949 sous le pseudonyme de Julien Clermont.
  • Les Lauriers inutiles, traité sur une politique des beaux-arts, Nouvelles Éditions Latines, 1949.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. René Bargeton, Dictionnaire biographique des préfets (septembre 1870-mai 1982), Paris, Archives nationales, , 555 p. (ISBN 2-86000-232-4, BNF 35744170, lire en ligne)Voir et modifier les données sur Wikidata
  2. Archives municipales de Lyon, 4e arrondissement de Lyon, année 1976, acte de décès no 673
  3. Raymond Aron, Chroniques de guerre : "La France libre", 1940-1945, Paris, Gallimard, , 1016 p. (lire en ligne), p. 398.
  4. a b et c Baruch 2003
  5. Paxton 1973
  6. INA 1942

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]