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DeutschGouvernement Pierre-Étienne Flandin (2) — Wikipédia
Pour l’article homonyme, voir Gouvernement Pierre-Étienne Flandin (1).
Gouvernement Pierre-Étienne Flandin II
| Chef de l'État et Président du Conseil | Philippe Pétain |
|---|---|
| Vice-président du Conseil | Pierre-Étienne Flandin |
| Formation | |
| Fin | |
| Durée | 1 mois et 26 jours |
Le second gouvernement Pierre-Étienne Flandin est le deuxième gouvernement du régime de Vichy en France, constitué par Philippe Pétain. Il succède au gouvernement Pierre Laval (5) le et se termine le .
Maintien en poste[modifier | modifier le code]
- Chef de l'État Français, président du Conseil[1] : maréchal Philippe Pétain.
- Garde des Sceaux et ministre secrétaire d’État à la Justice (jusqu’en ) : Raphaël Alibert
- Ministre des Finances (jusqu’en ) : Yves Bouthillier
- Ministre-secrétaire d’État à la présidence du Conseil (-) et ministre de l'Information (-)[2] : Paul Baudouin
- Ministre de l’Agriculture (-) : Pierre Caziot
- Ministre de la Production industrielle et du Travail (jusqu'en ) : René Belin
- Délégué général en Afrique du Nord et commandant en chef des forces françaises en Afrique du Nord (jusqu'en ) : général Maxime Weygand
- Ministre la Marine : amiral François Darlan
- Ministre de l’Intérieur : Marcel Peyrouton
- Ministre de la Guerre () et commandant en chef des forces terrestres (jusqu’en ) : général Charles Huntziger
- Secrétaire d’État à l’Aviation : général Jean Bergeret
- Secrétaire d’État aux Communications (jusqu’en ) : Jean Berthelot
- Secrétaire d’État aux Colonies (jusqu’en ) : amiral Charles Platon
- Secrétaire général à la Justice : Georges Dayras
- Secrétaire général aux Finances publiques : Henri Deroy
- Secrétaire général à la présidence du Conseil : Jean Fernet
- Secrétaire général à la Jeunesse : Georges Lamirand
- Secrétaire général du chef de l'État : Auguste Laure
- Secrétaire général aux Questions économiques : Olivier Moreau-Néret
- Secrétaire général aux Travaux publics et Transports : Maurice Schwartz
- Commissaire général à l'éducation physique et aux sports: Jean Borotra
Nominations spécifiques du 14 décembre 1940[modifier | modifier le code]
- Vice-président du Conseil et ministre des Affaires étrangères : Pierre-Étienne Flandin
- Ministre de l’Éducation nationale : Jacques Chevalier
- Secrétaire d’État au Ravitaillement : Jean Achard
- Secrétaire général à l'Instruction publique : Adolphe Terracher
Entrée au gouvernement le 27 janvier 1941[modifier | modifier le code]
- Garde des sceaux et ministre secrétaire d’État à la Justice (-démission en ) : Joseph Barthélemy
Entrée au gouvernement le 30 janvier 1941[modifier | modifier le code]
- Secrétaire général au Ravitaillement : Jacques Billiet
Notes et références[modifier | modifier le code]
- [PDF] Jérôme Cotillon, « Les entourages de Philippe Pétain, chef de l’État français, 1940-1942 », Histoire@Politique – Politique, culture, société, no 8, mai-août 2009. « Par la conjonction des événements précipitant une concentration entre les mains d’un seul des pouvoirs présidentiel et gouvernemental comme le cas de figure faisant du dernier président du Conseil de la République également le premier chef du nouvel État français, la personne de Pétain se retrouve tout à la fois investie de nouvelles fonctions exécutives sans avoir été dépossédée de ses anciennes attributions gouvernementales. »Voir en particulier la note 42, p. 16. : « Il est relevé que Laval chef du gouvernement ne porte pas pour autant le titre de président du Conseil, Pétain continue d’en être le détenteur et d’en exercer les pouvoirs afférents. Cf. à ce sujet AN 2AG 539 CC 140 B et Marc-Olivier Baruch, op. cit., p. 334-335 et 610. »
- « Ministres de Vichy issus de l'École polytechnique – Paul Baudouin », sur x-resistance.polytechnique.org, Association X-Résistance (consulté le ).
Annexes[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- Gilles Martinez, « Comment les libéraux sont arrivés à Vichy : étude d'un parcours paradoxal », Revue d'histoire moderne et contemporaine, t. 46, no 3, , p. 571-590 (lire en ligne).
- Olivier Wieviorka, « Vichy a-t-il été libéral ? : le sens de l'intermède Flandin », Vingtième Siècle : Revue d'histoire, no 11 « Nouveaux enjeux d'une décennie : fascismes, antifascismes, 1935-1945 », , p. 55-66 (lire en ligne).
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