Commission gouvernementale de Sigmaringen — Wikipédia

Délégation gouvernementale française pour la défense des intérêts français en Allemagne
puis
Commission gouvernementale française pour la défense des intérêts nationaux
Drapeau
Drapeau officiel
Informations générales
Statut Gouvernement en exil
Régime Régime de Vichy
Capitale Sigmaringen (Allemagne)[1] (de facto)
Monnaie Reichsmark[1] (de facto)
Langue Français
Début
Fin
Durée 7 mois et 22 jours
Président de la commission gouvernementale Fernand de Brinon
Histoire et événements
Débarquement de Provence et progression des Alliés hors de Normandie
Insurrection à Paris et dissolution du gouvernement Pierre Laval VI
Pétain part de Vichy pour Belfort, fin effective du régime de Vichy
Proclamation de la commission gouvernementale dirigée par Fernand de Brinon
Pétain arrive à Sigmaringen
Formation du gouvernement Charles de Gaulle I
Pétain s’enfuit de Sigmaringen quelques heures avant que les troupes du GPRF n'entrent dans la ville
Arrestation de Pétain à Vallorbe
Représentation
Législature Aucune, la représentation nationale ayant voté les pleins pouvoirs constituants à Pétain
Autre gouvernement :
Gouvernement de la France Libre
1943 - 1944 Comité français de Libération nationale
puis
1944 - 1945 Gouvernement Charles de Gaulle I

Entités précédentes :

Entités suivantes :

La Commission gouvernementale de Sigmaringen, nom historique de la Délégation gouvernementale française pour la défense des intérêts français en Allemagne, puis de la Commission gouvernementale française pour la défense des intérêts nationaux[2] (6 septembre 194422 avril 1945), était le gouvernement en exil de la France vichyste, installée par les autorités allemandes dans une enclave française spécialement décidée et créée par Hitler au sein du Reich, dans l'ancien château des Hohenzollern-Sigmaringen, dans la petite ville souabe de Sigmaringen, au sud-ouest de l'Allemagne, qui réunissait les derniers ultras de la collaboration française avec le régime nazi.

Contexte militaire et diplomatique[modifier | modifier le code]

Début de la libération de la Métropole[modifier | modifier le code]

Les Alliés ont pris pied en France continentale le 6 juin 1944 et progressent en tous sens et notamment vers Paris qui est libérée le 25 août. Le 15 août 1944, ils ont également débarqué en Provence, ouvrant un second front qui progresse rapidement vers le nord. La libération de la France s'accélère et pour les collaborateurs du Troisième Reich, l'espoir s'amenuise rapidement : l'Allemagne recule en effet de toutes parts, que ce soit en Italie, où Rome a été libérée le 4 juin, ou sur le front de l'Est où les Soviétiques ont lancé le la puissante opération Bagration qui écrase l’armée allemande et ses alliés. L'Allemagne elle-même est touchée par des bombardements à grande échelle, qui s'intensifient particulièrement en 1944.

Le jeudi 17 août 1944, Pierre Laval, chef du gouvernement et ministre des Affaires étrangères tient à Paris son dernier conseil de gouvernement avec cinq ministres[3]. Il tente de réunir ce qui reste de la XVIe législature de l'ancienne république parlementaire[4] avec l'accord des Allemands[5] dans le but de lui remettre le pouvoir et de barrer ainsi la route aux communistes et à de Gaulle[5]. À cette fin, il obtient l'accord de l'ambassadeur allemand Otto Abetz pour ramener Édouard Herriot (président de la Chambre des députés) à Paris[5]. Mais les ultra-collaborationnistes Marcel Déat et Fernand de Brinon protestent auprès des Allemands, qui changent d'avis[6] : ils emmènent Laval à Belfort[7] ainsi que des restes de son gouvernement « pour assurer sa sécurité légitime » et arrêtent Édouard Herriot[8].

Pressions allemandes sur le gouvernement de Vichy[modifier | modifier le code]

Les Allemands veulent maintenir un « Gouvernement français » avec l'espoir de stabiliser le front dans l'Est de la France et dans le cas d'une éventuelle reconquête[9].

Ce même jeudi 17 août, à Vichy, Cecil von Renthe-Fink, ministre délégué allemand, demande à Pétain d'aller en zone nord, mais celui-ci refuse[10] et demande une formulation écrite de cette exigence[10].

Le vendredi 18, Cecil von Renthe-Fink renouvelle sa requête par deux fois.

Le samedi 19, à 11 h 30, Cecil von Renthe-Fink revient à l'hôtel du Parc, résidence du maréchal, accompagné du général von Neubroon qui indique qu'il a des « ordres formels de Berlin »[10]. Le texte suivant est soumis à Pétain : « Le gouvernement du Reich donne instruction d’opérer le transfert du chef de l’État, même contre sa volonté[10]. » Devant le refus renouvelé du maréchal, les Allemands menacent de faire intervenir la Wehrmacht pour bombarder Vichy[10]. Après avoir pris à témoin l'ambassadeur de Suisse, Walter Stucki, du chantage dont il est l’objet, Pétain se soumet.

Transfert des autorités en Allemagne[modifier | modifier le code]

Le dimanche , les Allemands emmènent le maréchal Pétain, contre son gré[11], de Vichy au château de Morvillars[12] à côté de Belfort[13],[14].

Pétain, dès son départ de Vichy, se considérant avec ses ministres comme prisonniers, décide de cesser ses fonctions, et donc de ne plus prendre de décision pour protester[15]. Laval fait de même[16].

Pétain et Laval sont suivis par des fidèles et collaborateurs du régime allemand, comme Joseph Darnand et une partie de la Milice, ou Marcel Déat qui s'installe à Nancy[17].

Les refus de Pétain et de Laval et le souhait par les autorités allemandes d'une apparence d'un certain légalisme, vont entrainer des négociations entre les autorités allemandes et plusieurs personnalités de Vichy dans un contexte de fortes rivalités entre elles.

Négociations pour un nouveau gouvernement[modifier | modifier le code]

Des négociations se déroulent du 23 août 1944 au 1er septembre 1944 à Steinort, village de Prusse-Orientale, dans le château où est installé Joachim von Ribbentrop, le ministre des Affaires étrangères du Reich, à proximité du quartier-général de Hitler, la Wolfsschanze. Fernand de Brinon, délégué général de Vichy en zone occupée, paraît le seul à avoir la légitimité, mais les Allemands ne le voient que comme une solution transitoire[9]. Marcel Déat, replié sur Nancy, souhaite mettre en place un gouvernement « national-révolutionnaire » pro-allemand. Jacques Doriot est, avec une partie de ses militants du PPF, réfugié à Neustadt an der Weinstraße, dans le Palatinat, auprès du Gauleiter Josef Bürckel dont il espère le soutien auprès de Hitler pour un gouvernement révolutionnaire et anticommuniste.

Une première rencontre entre Brinon et von Ribbentrop a lieu le 23 août 1944 à Steinort. Le 25 août 1944, Brinon refuse une invitation de Hitler à se rendre à son QG, mais y envoie Paul Marion en représentant.

La Commission gouvernementale[modifier | modifier le code]

Une commission gouvernementale, dirigée par Fernand de Brinon[15], est proclamée le 6 septembre 1944.

Le , devant la progression alliée, Pétain et Laval, suivis par une partie du régime de Vichy, sont amenés au château de Sigmaringen (province de Hohenzollern) en Allemagne, où ils arrivent le [13].

Un millier de collaborateurs du régime de Vichy et quelques centaines de membres de la Milice française constituent une enclave française dans la ville allemande.

La Commission gouvernementale tient une illusion de gouvernement et d'État avec drapeaux, fanfares, radios, journaux et timbres, jusqu'en avril 1945. Pétain demande aux Allemands de retirer le drapeau français hissé sur le château[15].

Pétain refuse d’exercer ses fonctions et de participer aux activités de la commission gouvernementale présidée par Fernand de Brinon. Il se cloître dans ses appartements du château princier, tout en préparant sa future défense à l'aide de son médecin et proche conseiller, Bernard Ménétrel. Irrité par le refus de Pétain de coopérer dans son "gouvernement", Brinon, avec la complicité des officiers Allemands, fit arrêter Ménétrel et l'éloigna de Pétain en l'assignant à résidence dans une localité proche : Brinon escomptait que Pétain allait finir par réviser sa position, dans l'espoir de faire revenir son médecin et confident. Cette tactique échouera et Pétain s'isolera davantage.

Membres[modifier | modifier le code]

Activités[modifier | modifier le code]

Le château de Sigmaringen.

Jean Luchaire, commissaire à l'information, crée le 26 octobre 1944 le quotidien La France, destiné au lectorat des exilés et qui paraît jusqu'au 13 mars 1945[19]. Cette publication est utilisée par la Commission comme journal officiel.

Joseph Darnand, peu à l'aise dans ce contexte, retourne vite sur le terrain et participe aux combats en Italie, durant lesquels il est capturé. Eugène Bridoux ne participe que rarement à la commission. Marcel Déat est le seul membre de la commission à revendiquer le titre de « ministre » : il publie différents décrets dans La France, divise son cabinet en plusieurs directions et revendique la responsabilité du sort des travailleurs du STO et des prisonniers français en Allemagne[20].

Jacques Doriot fonde, de son côté, un « Comité de libération française » le [21], peu avant de trouver la mort, mitraillé par un avion britannique, quelques semaines avant la fin du « gouvernement de Sigmaringen ».

Pétain, sa suite et ses ministres, quoique « en grève », logent dans le château de Sigmaringen. Tous les autres sont logés dans les deux hôtels de la ville, le Bären et le Löwen. Le Bären, qui existe encore aujourd'hui, accueille les journalistes peu connus ou les petits fonctionnaires ; l'acteur Robert Le Vigan et l'écrivain Lucien Rebatet y ont également dormi. Louis-Ferdinand Céline, qui est également à Sigmaringen à ce moment-là avec sa femme, Lucette Destouches, a tiré un roman autobiographique de cette période, D'un château l'autre.

En février 1945, les victoires du général de Lattre déclenchent un vent de panique à Sigmaringen : les exilés de Vichy commencent à organiser leur fuite, avec un empressement proportionné à l'avancée des Alliés[22].

La fin[modifier | modifier le code]

Vue aérienne du château de Zeil de l'ouest

Le 21 avril, le 1er corps d'armée français du général Béthouart est à Donaueschingen, à 60 km de Sigmaringen. Le général de Lattre lui a ordonné de prendre la ville au plus vite[23],[24].

Les Allemands évacuent à l'aube Pétain, son épouse et plusieurs de ses proches collaborateurs en direction de Wangen, à l'est du lac de Constance. Ils remontent ensuite une trentaine de kilomètres au nord-est au château de Zeil (de) jusqu'à Leutkirch im Allgäu, qui est bondé. On trouve seulement trois chambres, pour le couple Pétain, l'amiral Bléhaut et le général Debeney, grand mutilé de guerre, le reste des accompagnateurs doit s'entasser dans une autre pièce, dormant sur des matelas à même le sol[25].

Le 22 avril, au matin, la 1re division blindée française[24] (divisée en trois groupes pour l'opération : le groupe de Rozoi, le groupe de Vallin et le groupe de Doré) reçoit l'ordre de prendre d'assaut Sigmaringen, appuyée par une compagnie de zouaves de l'ex-Armée d'Afrique, ainsi que par une batterie d'artillerie et une section du génie. Les troupes françaises, commandées par Charles Vallin, ne doivent affronter qu'une très faible résistance de la part des Allemands et de certains ex-miliciens.

La ville de Zeil est bombardée par les avions alliés[25] et le soir, les Allemands informent Pétain qu'ils doivent repartir en direction de Brégence. Mais il choisit d'attendre les Alliés et refuse de quitter sa chambre.

Un responsable allemand lui propose alors de l'amener à la frontière suisse[26], ce que Pétain accepte. Le Conseil fédéral donne son accord à la venue du maréchal français en Suisse[25].

Le 23 avril, Pétain, son épouse et une suite d'une dizaine de personnes quittent Ziel et prennent la route vers la Suisse mais ne peuvent franchir de nuit la frontière[25]. Ils s'arrêtent dans un hôtel à une dizaine de kilomètres de celle-ci[26].

Le même jour, les troupes du GPRF entrent dans Sigmaringen. La Commission cesse d'exister.

Le 24 avril, Pétain entre en Suisse et demande à regagner la France : il est remis aux autorités françaises le 26 avril à Vallorbe[27]. Laval voit sa demande d'asile temporaire en Suisse refusée et s’exile en Espagne.

À la fin de la guerre, trois des cinq membres de la Commission sont arrêtés, jugés et fusillés :

  • Fernand de Brinon se réfugie dans un hôtel près d'Innsbruck. Arrêté par les troupes américaines, il est remis aux autorités françaises et transféré à Paris en mai 1945. Condamné à mort en , il est exécuté le à la prison de Fresnes[28], sa grâce ayant été refusée par le président de la République nouvellement élu, Vincent Auriol.
  • Jean Luchaire, réfugié à Merano dans les Alpes italiennes, se rend à la police militaire américaine lors de l'occupation de la ville, mais est laissé libre. Il est identifié un peu plus tard par des agents français de la sécurité militaire américaine[29]. Il est alors incarcéré à Milan pendant un mois et demi, puis transféré en France à la prison de Fresnes en . Après avoir cherché à retarder son procès, il est condamné à mort le et fusillé le au fort de Montrouge[30], sa grâce ayant été refusée.
  • Joseph Darnand est condamné à mort le et fusillé au fort de Châtillon, le . Il avait écrit au général de Gaulle non pour demander sa grâce, mais celle de ses hommes de la Milice[30].

Deux membres parviendront à s'enfuir et mourront en exil :

  • Eugène Bridoux est arrêté par les troupes américaines en . Ramené en France, il est interné au fort de Montrouge[31]. Transféré pour raison de santé à l'hôpital du Val-de-Grâce à Paris, il s'en échappe[31] et s'enfuit en Espagne où il meurt en 1955. Il avait été condamné à mort par la Haute cour de justice en 1948[31].
  • Marcel Déat, aidé par des ecclésiastiques italiens[31], se cache avec son épouse dans la montagne italienne, puis à Gênes et enfin à Turin[31] où il meurt en 1955. Il avait été condamné à mort par contumace en juin 1945.

Autres exilés[modifier | modifier le code]

Quelques noms :

Filmographie[modifier | modifier le code]

  • Sigmaringen, l'ultime trahison, documentaire de Rachel Kahn et Laurent Perrin, 1996, 56 min (VHS)[32].
  • Les Ténèbres : terminus Sigmaringen (Die Finsternis, Allemagne, 2005), documentaire de Thomas Tielsch d'après le roman de Louis-Ferdinand Céline, K-Films, 2006, 82 min (DVD).
  • Sigmaringen, le dernier refuge, documentaire-fiction de Serge Moati, Arte France, 2015, 78 min

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Rousso 1999, p. 37.
  2. Rousso 1999, p. 120.
  3. André Brissaud (préf. Robert Aron), La Dernière année de Vichy (1943-1944), Paris, Librairie Académique Perrin, , 587 p. (ASIN B0014YAW8Q), p. 504-505
  4. Robert O. Paxton (trad. Claude Bertrand, préf. Stanley Hoffmann), La France de Vichy – 1940-1944, Paris, Éditions du Seuil, coll. « Points-Histoire », (réimpr. novembre 1999) (1re éd. 1973), 475 p. (ISBN 978-2-02-039210-5), p. 382-383.
  5. a b et c Fred Kupferman (préf. Henry Rousso), Laval, Paris, Tallandier, , 2e éd. (1re éd. Balland, 1987), 654 p. (ISBN 978-2-84734-254-3), p. 520-525.
  6. André Brissaud, La Dernière année de Vichy (1943-1944), op. cit., p. 491-492.
  7. Eberhard Jäckel (trad. de l'allemand par Denise Meunier, préf. Alfred Grosser), La France dans l'Europe de Hitler [« Frankreich in Hitlers Europa – Die deutsche Frankreichpolitik im Zweiten Weltkrieg »], Paris, Fayard, coll. « Les grandes études contemporaines », (1re éd. Deutsche Verlag-Anstalg GmbH, Stuttgart, 1966), 554 p. (ASIN B0045C48VG), p. 495.
  8. Kupferman 2006, p. 527-529.
  9. a et b Cointet 2014, p. 53.
  10. a b c d et e Aron 1962, p. 41-42.
  11. « Philippe Pétain (1856-1951) », sur le site cheminsdememoire.gouv.fr.
  12. Rousso 1999, p. 78.
  13. a et b Robert Aron, Grands dossiers de l'histoire contemporaine, Paris, éd. Librairie académique Perrin , rééd. CAL, 1962-1964, p.41–45, chap. « Pétain : sa carrière, son procès ».
  14. Jäckel 1968, p. 494-499; l'auteur donne cette précision, p. 498–499 :
    « Le maréchal tenait à entourer cette scène du maximum de publicité et à lui donner le caractère d’une arrestation violente. Mais d’un autre côté il voulait éviter les effusions de sang, aussi Neubronn fut-il informé dans la nuit par l’intermédiaire du ministre suisse [Walter Stucki], de ce qui attendait les Allemands le lendemain matin. Les issues de l’hôtel du Parc seraient verrouillées et barricadées, mais la garde du Maréchal n’opposerait pas de résistance ; les Allemands furent priés de se munir des outils nécessaires pour forcer les portes et les grilles. Ainsi fut fait. […] »
  15. a b et c Aron 1962, p. 40 et 45.
    « Lorsque le , le drapeau français, à son insu, est hissé sur le château à côté des armes des Hohenzollern, sa réaction sera double. D’une part, il adresse à l'ambassadeur Otto Abetz une lettre de protestation : « J'apprends que le pavillon français vient d’être hissé sur le château qui m’a été désigné comme résidence forcée, lequel jouirait au surplus, du privilège de l’extraterritorialité. Ces mesures donnent à ma présence ici une apparence de consentement qui est absolument contraire à mon sentiment et contre lequel je m’élève avec énergie […] »
    D’autre part, il laisse la Maréchale prévenir l’amiral Bléhaut : celui-ci, avec des officiers, monte sur le toit, décroche le drapeau tricolore, qui sera dorénavant caché au fond d’un poêle. »
  16. Aron 1962, chap. « Pierre Laval : sa carrière politique », p. 81-82.
  17. Cointet 2014, p. 54.
  18. a b c d et e Rousso 1999, p. 51-59.
  19. Philippe Randa, Dictionnaire commenté de la collaboration française, Jean Picollec, 1997, p. 518.
  20. Rousso 1999, p. 127.
  21. Rousso 1999, p. 279.
  22. Kupferman 2006, p. 549-552.
  23. Rousso 1999, p. 158.
  24. a et b André Kaspi (dir.) (en collaboration avec Anne Grynberg, Catherine Nicault, Ralph Schor et Annette Wieviorka), La Libération de la France : juin 1944–janvier 1946, Paris, Succès du Livre Éditions, coll. « Document », (1re éd. Librairie académique Perrin, 1995), 563 p. (ISBN 978-2-7382-2368-5), p. 156-158 [texte intégral].
  25. a b c et d Herbert Lottman, Pétain, Paris, Éditions du Seuil, , 727 p. (ISBN 978-2-02-006763-8), « L'arrestation », p. 534-540.
  26. a et b Dominique Lormier, Koenig, l'homme de Bir Hakeim, Paris, éd du Toucan, coll. « Enquêtes et Histoire », , 358 p. (ISBN 978-2-8100-0490-4), p. 198-200.
  27. Aron 1962, chap. « Pétain : sa carrière, son procès », p. 48-49.
  28. Cointet 2014, p. 426.
  29. Cointet 2014, p. 417.
  30. a et b Cointet 2014, p. 427.
  31. a b c d et e Cointet 2014, p. 433.
  32. Emmanuèle Peyret, « Samedi, France 3, 22 h 30. Les dossiers de l'histoire : « Sigmaringen, l'ultime trahison », documentaire. Voyage au bout de la collaboration. L'agonie de « L'État français » pétainiste dans une forteresse allemande. », sur liberation.fr, Libération, (consulté le ).

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Annexes[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]