Hersin-Coupigny — Wikipédia

Hersin-Coupigny
Hersin-Coupigny
La mairie et la salle des fêtes.
Blason de Hersin-Coupigny
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Pas-de-Calais
Arrondissement Béthune
Intercommunalité Communauté d'agglomération de Béthune-Bruay, Artois-Lys Romane
Maire
Mandat
Jean-Marie Caramiaux
2020-2026
Code postal 62530
Code commune 62443
Démographie
Population
municipale
6 147 hab. (2021 en diminution de 0,57 % par rapport à 2015)
Densité 511 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 26′ 49″ nord, 2° 38′ 56″ est
Altitude Min. 46 m
Max. 186 m
Superficie 12,02 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Béthune
(banlieue)
Aire d'attraction Lens - Liévin
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Nœux-les-Mines
Législatives Dixième circonscription
Localisation
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Hersin-Coupigny
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Hersin-Coupigny
Liens
Site web ville-hersin-coupigny.fr

Hersin-Coupigny est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France.

La commune fait partie de la communauté d'agglomération de Béthune-Bruay, Artois-Lys Romane qui regroupe 100 communes et compte 276 238 habitants en 2019.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Carte
Carte interactive (cliquer sur la carte).

Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de six communes :

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune est situé dans le bassin Artois-Picardie.

C'est dans la commune que deux cours d'eau prennent leur source :

  • la Loisne amont, cours d'eau naturel de 10,52 km, et qui se jette dans le canal de Beuvry au niveau de la commune de Beuvry[1] ;
  • le ruisseau de la Fontaine de Bray, un cours d'eau naturel de 12 km, et qui se jette dans le Canal d'Aire à La Bassée au niveau de la commune de Festubert[2].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 h/an) ; forte humidité de l’air (plus de 20 h/jour avec humidité relative > 80 % en hiver), vents forts fréquents[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 893 mm, avec 12,6 jours de précipitations en janvier et 9 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Lillers à 18 km à vol d'oiseau[5], est de 11,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 731,5 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

La commune est située, pour partie, sur un site classé en zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) : le site du Coteau et forêt domaniale d'Olhain. Cette ZNIEFF est située au niveau de la première ligne de crête de la partie nord des collines de l'Artois[9].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique[modifier | modifier le code]

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

Le territoire communal comprend deux ZNIEFF de type 1[Note 1] :

  • le coteau d'Ablain-St-Nazaire à Bouvigny-Boyeffles et bois de la Haie. Ce site est composé d’une mosaïque de végétations neutrophiles à calcicoles sur un relief fortement marqué par la présence de vastes coteaux crayeux du Sénonien et du Turonien au nord d’Ablain-St-Nazaire[10] ;
  • le Coteau et la forêt domaniale d'Olhain. Cette ZNIEFF est située au niveau de la première ligne de crête de la partie nord des collines de l'Artois[9].
Carte des ZNIEFF sur la commune.

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Transport ferroviaire[modifier | modifier le code]

La commune était située sur la ligne de Bully - Grenay à Brias, une ancienne ligne de chemin de fer qui reliait, de 1875 à 1990, Bully-les-Mines à Brias.

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Entrée de la commune, depuis Sains-en-Gohelle.

Typologie[modifier | modifier le code]

Hersin-Coupigny est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[11],[12],[13]. Elle appartient à l'unité urbaine de Béthune, une agglomération inter-départementale regroupant 94 communes[14] et 356 052 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[15],[16].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lens - Liévin dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 50 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[17],[18].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (54,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (54,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (45,2 %), zones urbanisées (20,1 %), forêts (13,9 %), mines, décharges et chantiers (9,2 %), prairies (6,1 %), zones agricoles hétérogènes (3,2 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (2,2 %)[19]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie[modifier | modifier le code]

Hersin est attesté sous les formes Hersign (1152) ; Hersim (XIIe siècle) ; Hersin (1215) ; Hersinum (1253) ; Hersins (1253) ; Hersaing (1303) ; Hersing (1310) ; Herchin (1315) ; Hiersin (1316) ; Herssin (1530)[20].

Coupigny est attesté sous les formes Hersign (1152) ; Hersim (XIIe siècle) ; Hersin (1215) ; Hersinum (1253) ; Hersins (1253) ; Hersaing (1303) ; Hersing (1310) ; Herchin (1315) ; Hiersin (1316) ; Herssin (1530)[21].

Histoire[modifier | modifier le code]

Coupigny a donné son nom à une grande famille noble de l'Artois[22].

Thibaut de Lameth, seigneur de Saint-Martin-en-Artois, sur la commune actuelle d'Hersin-Coupigny, combat et trouve la mort lors de la bataille d'Azincourt en 1415[23].[pertinence contestée]

Pendant la Première Guerre mondiale, des troupes ont pris leur cantonnement en janvier 1915 sur Gavion, ancien village inclus dans Hersin[24]et sur Hersin même en provenance d'Ohlain[25]. Le , une revue des troupes a lieu aux environs d'Hersin, à l'occasion d'une remise de légion d'honneur; le 15 février intervient une nouvelle cérémonie de même type: revue des troupes, remise de légion d'honneur, remise de médaille militaire[25]. En mai 1915, de nouvelles troupes ont séjourné sur Hersin, Bracquencourt (relevant d'Hersin)[26]. En août 1915, c'est au tour de Coupigny, et à nouveau de Bracquencourt de recevoir des soldats en cantonnement[27].


Famille de Coupigny[modifier | modifier le code]

La famille de Coupigny est une très ancienne famille noble de France. Un des descendants prétendait qu'elle aurait vendu en 1220 au roi Philippe Auguste le comté d'Alençon qu'elle possédait[28], mais cette affirmation parait inexacte. Elle est établie en Flandre-Artois depuis 1357, a toujours eu ses entrées aux États d'Artois, a noué alliance avec les plus anciennes maisons de la province et plusieurs filles de la famille sont entrées dans des chapitres nobles[28].

  • Mallet de Coupigny est amiral de France en 1393. Il appartient à une des plus anciennes maisons d'Artois, ayant possédé de grandes terres et des seigneuries, et dont les ancêtres ont été qualifiés de vicomte et de baron vers 1350[22].
  • Jacques de Coupigny, seigneur de Coupigny est grand maître d'hôtel de l'empereur en 1414[22].
  • Baudot de Coupigny, héritier de la maison de Coupigny, est honoré de l'ordre de la Toison d'Or vers 1483[22].
  • Charles de Coupigny a été gouverneur des ville et château de Béthune[22].
  • Louis de Coupigny a été en 1669 député des États d'Artois vers le roi Louis XIV et en a reçu des lettres de chevalerie enregistrées au Conseil d'Artois la même année[22].
  • Maximilien-Charles de Coupigny, petit-fils de Louis, seigneur d'Hénu et de Warlincourt bénéficie en 1722 du titre de comte à la suite de l'érection de la terre d'Hénu en comté. Comme ses prédécesseurs, il a ses entrées aux États d'Artois[22].
  • Charles-François-Joseph Malet de Coupigny bénéficie en août 1765 de lettres données à Choisy, érigeant la terre de Louverval (Doignies) en comté sous le nom de comté de Malet de Coupigny[28].
  • Constant-Marie-Joseph est comte de Malet de Coupigny, ancien page du duc d'Orléans, alors officier au régiment de Chartres infanterie, est comte de Malet de Coupigny au moment de la Révolution française. Il a épousé Marie-Françoise-Louise-Joseph de Villers- au-Tertre. Leur fille Sophie-Hyacinthe-Joseph de Malet Coupigny épouse à Douai en 1816 Séraphin-Victor-Joseph de Chambge de Liessart (1777-1825), né à Lille le , émigré au moment de la Révolution, membre de l'armée des émigrés, dans le régiment français de Dillon infanterie de 1801 à 1806, date à laquelle il rentre en France. À la Restauration, il prend le commandement d'une compagnie dans la première légion des gardes nationales actives de l'arrondissement de Lille. Puis il devient receveur particulier des finances de l'arrondissement de Valenciennes. Il meurt à Douai le . Il était le fils de Charles-Louis-Philippe du Chambge de Liessart, chevalier, seigneur de Liessart, Frévillers, conseiller du roi en ses conseils, premier président du bureau des finances de la généralité de Lille, grand bailli du Hainaut, commissaire du roi pour l'audition et l'arrêté des comptes des États de Lille, Douai, Orchies, émigré en 1791, et d'Isabelle-Ernestine-Joseph le Maistre d'Anstaing. Sophie-Hyacinthe-Joseph de Malet Coupigny devenue veuve épouse en 1828 Dominique-Jean-Constantin, marquis Doria, garde du corps du roi Charles X. Elle meurt à Douai le [29].
  • Valentin Charles Hubert Malet de Coupigny est député sous la Restauration après la chute de Napoléon Ier.

Naufrage du Titanic[modifier | modifier le code]

  • Berthe Leroy-Bourlard (1884-1972), rescapée du naufrage du paquebot Titanic (passagère de 1re classe). Née à Hersin-Coupigny dans une maison du coron de la Longue Pierre. Fille de mineur, elle est placée à Paris chez de riches industriels. En 1910, elle entre au service de Walter Donald Douglas (cofondateur de la compagnie de céréales Quaker Oats, il périt dans le naufrage) et de son épouse Mahala Dutton-Douglas qui l'engagea parce qu'elle désirait perfectionner son français. Alors qu'elle se dormait dans sa cabine sur le Titanic, elle fut réveillée par un grand bruit sourd, elle cru à un orage. Son témoignage : " J'arrivai sur le pont au moment où le navire s'apprêtait à sombrer. Je crois bien que je fus l'une des dernières à le quitter. Nous nous retrouvâmes une cinquantaine à bord d'un canot, rien que des femmes et des enfants, à l'exception d'un matelot qui dirigeait la barre. Des hommes s'accrochaient désespérément à la barque prête à chavirer. C'était horrible... Des gens criaient au secours, des enfants hurlaient de peur... Autour de nous, surnageaient une multitude d'épaves et de cadavres. Dans les canots, des femmes criaient : "Priez Dieu". D'autres leur répondaient : "No hope" - "Pas d'espoir". La nuit était calme et claire, le Titanic sombra sans remous, sans tourbillons[30]." Elle se marie en 1929 avec Gaston Bourlard, un ami d'enfance, également natif d'Hersin. Elle servit Madame Douglas jusqu'à son décès survenu en 1945. Ayant pris sa retraite à Béthune, elle est inhumée au cimetière d'Hersin-Coupigny.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Par arrêté préfectoral du , la commune est détachée le de l'arrondissement de Lens pour intégrer l'arrondissement de Béthune[31].

Élections municipales et communautaires[modifier | modifier le code]

Élections municipales 2020[modifier | modifier le code]

  • Maire sortant : Jean-Marc Caramiaux ([indépendant)
  • 29 sièges à pourvoir au conseil municipal (population légale 2017 : 6 245 habitants)
  • 2 sièges à pourvoir au conseil communautaire (CA de Béthune-Bruay, Artois-Lys Romane)
Résultats des municipales de 2020 à Hersin-Coupigny
Tête de liste Liste Premier tour Sièges
Voix % CM CC
Jean-Marie Caramiaux[Note 4],[32] ] 1 708 72,09 25 2
Gérard Adelaîde[33] DVG 661 27,90 4 0
Inscrits 4 829 100,00
Abstentions 2 387 49,43
Votants 2 442 50,57
Blancs et nuls 73 2,99
Exprimés 2 369 49,06

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs depuis 1945[34]
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
Guislain Decrombecque
(1871-1950)
  Agriculteur
Léopold Coustenoble    
Georges Duburque    
François Fardel[35]    
Émile Tirtaine
(1899-1945)
  Vétérinaire, résistant OCM
Mort en déportation
    Intérim assurée par le premier adjoint
Abel Hermetz   Président du Comité de libération
Désiré Legros[36]
(1882-1958)
PCF Ouvrier mineur, ancien adjoint au maire
Eugène Lecigne    
Octave Landru    
Maurice Andrieux PCF Instituteur
Député du Pas-de-Calais (10e circ.) (1967 → 1981)
Vice-président de l'Assemblée nationale (1978 → 1981)
Conseiller général de Liévin-Nord-Ouest (1970 → 1976)
Conseiller général de Bully-les-Mines (1976 → 1982)
Démissionnaire
Thérèse Delcourt-Delbecq PCF Ancienne adjointe au maire
Guy Marle PS  
En cours Jean-Marie Caramiaux MRC Ancien cadre en entreprise publique
Réélu pour le mandat 2020-2026[37]

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[38]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[39].

En 2021, la commune comptait 6 147 habitants[Note 5], en diminution de 0,57 % par rapport à 2015 (Pas-de-Calais : −0,76 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
9399139681 0751 1261 1011 0531 0211 032
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 0311 1021 4142 3403 5193 6564 1754 2464 462
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
4 4154 6575 5157 3108 2578 1477 8598 4528 603
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
8 6887 9807 5007 0156 6796 4986 2656 1616 236
2021 - - - - - - - -
6 147--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[40] puis Insee à partir de 2006[41].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 39,1 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 20,9 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 3 035 hommes pour 3 228 femmes, soit un taux de 51,54 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,50 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[42]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,2 
90 ou +
0,9 
4,5 
75-89 ans
8,4 
12,6 
60-74 ans
15,0 
20,8 
45-59 ans
19,6 
19,9 
30-44 ans
19,7 
18,1 
15-29 ans
16,7 
23,9 
0-14 ans
19,6 
Pyramide des âges du département du Pas-de-Calais en 2020 en pourcentage[43]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,6 
5,5 
75-89 ans
8,9 
16,4 
60-74 ans
17,8 
20,3 
45-59 ans
19,3 
19,1 
30-44 ans
18,2 
18,1 
15-29 ans
16,2 
20,2 
0-14 ans
18,1 

Économie[modifier | modifier le code]

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Patrimoine mondial[modifier | modifier le code]

Depuis le , la valeur universelle et historique du bassin minier du Nord-Pas-de-Calais est reconnue et inscrite sur la liste du patrimoine mondial l’UNESCO. Parmi les 353 sites, répartis sur 109 lieux inclus dans le périmètre du bassin minier, le site no 89 est constitué de la cité pavillonnaire de la Loisne et de la cité-jardin no 9 à Barlin et Hersin-Coupigny, ces éléments ont été bâtis pour la fosse no 9 - 9 bis des mines de Nœux ; le site no 88 est constitué de la cité-jardin no 1 nouvelle, cette dernière étant également en partie située sur le territoire de Nœux-les-Mines[44],[45].

Autres lieux et monuments[modifier | modifier le code]

L'église Saint-Martin.
  • Les traces d'un ancien moulin.
  • Les souterrains-refuges utilisés pendant les guerres du XVIe siècle et du XVIIe siècle.
  • L'église Saint-Martin reconstruite en 1772 avec des éléments du XVIe siècle : une niche XVe siècle sur un contrefort sud.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Barlin
Blason de Barlin Blason
Écartelé : aux 1er et 4e de gueules à la frette d'or, aux 2e et 3e fascé d'argent et de gueules de huit pièces au sautoir de sable brochant sur le tout[46].
Ornements extérieurs
Croix de guerre 1914-1918
Détails
Adopté par la municipalité le .

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Liste du maire sortant ou de la maire sortante
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. Sandre, « Fiche cours d'eau - Loisne Amont (E3510710 ) » (consulté le )
  2. Sandre, « Fiche cours d'eau - Ruisseau de la Fontaine de Bray (E3510650) » (consulté le )
  3. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  4. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  5. « Orthodromie entre Hersin-Coupigny et Lillers », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Lillers » (commune de Lillers) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Station Météo-France « Lillers » (commune de Lillers) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  9. a et b « ZNIEFF 310013736 - Coteau et forêt domaniale d'Olhain », sur Le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  10. « ZNIEFF 310013735 - Coteau d'Ablain-St-Nazaire à Bouvigny-Boyeffles et bois de la Haie », sur Le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  11. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  12. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  13. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  14. « Unité urbaine 2020 de Béthune », sur insee.fr (consulté le ).
  15. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  16. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  17. « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Lens - Liévin », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
  18. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  19. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  20. Auguste de Loisne, Dictionnaire topographique du Pas-de-Calais (lire en ligne), p. 198.
  21. Auguste de Loisne, Dictionnaire topographique du Pas-de-Calais (lire en ligne), p. 111.
  22. a b c d e f et g Amédée le Boucq de Ternas, Recueil de la noblesse des Pays-Bas, de Flandre et d'Artois, Douai, 1884, p. 73-74, lire en ligne.
  23. « Azincourt 1415 : d'où venaient les chevaliers français morts à la bataille ? ».
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  25. a et b « Visionneuse - Mémoire des Hommes », sur www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr (consulté le )
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