Liévin — Wikipédia

Liévin
Liévin
Le chevalement du puits no 1 bis de la fosse n° 1 - 1 bis - 1 ter des mines de Liévin.
Blason de Liévin
Blason
Liévin
Logo
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Pas-de-Calais
Arrondissement Lens
Intercommunalité Communauté d'agglomération de Lens-Liévin
Maire
Mandat
Laurent Duporge
2020-2026
Code postal 62800
Code commune 62510
Démographie
Gentilé Liévinois
Population
municipale
30 149 hab. (2021 en diminution de 3,48 % par rapport à 2015)
Densité 2 350 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 25′ 22″ nord, 2° 46′ 43″ est
Altitude Min. 32 m
Max. 80 m
Superficie 12,83 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Douai-Lens
(ville-centre)
Aire d'attraction Lens - Liévin
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Canton de Liévin
(bureau centralisateur)
Législatives Douzième circonscription
Localisation
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Liévin
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Liévin
Liens
Site web lievin.fr

Liévin est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France.

La commune fait partie de la communauté d'agglomération de Lens-Liévin qui regroupe 36 communes et compte 241 268 habitants en 2019.

Petit village agricole à l'origine, la commune a connu un essor important avec le développement de l'industrie minière dans la région. Encore aujourd'hui, la ville est marquée économiquement, socialement, paysagèrement et culturellement par cette exploitation.

Avec ses 30 149 habitants en 2021, Liévin est la 5e ville du département et la 20e de la région. Malgré cette importance, Liévin dépend directement de l'agglomération lensoise, dont le centre, la ville de Lens, abrite une population similaire.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Liévin est située dans le nord de la France, dans la plaine de l'Artois, limitrophe de Lens, à environ 15 km au nord d'Arras[1], 15 km au sud-est de Béthune[2], 22 km à l'ouest de Douai[3], 30 km au sud-ouest de Lille[4] et 180 km au nord de Paris[5] à vol d'oiseau.

Elle fait partie de la communauté d'agglomération de Lens-Liévin, de l'arrondissement de Lens et de l'aire urbaine de Douai-Lens (quinzième de France avec 539 322 habitants en 2013).

Carte
Les limites du territoire communal.
Carte interactive (double-cliquer sur la carte).

Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de huit communes :

Géologie, hydrographie et reliefs[modifier | modifier le code]

Liévin, située sur les bords de la rivière Souchez[6] qui est le cours amont de la Deûle, est la principale ville de la Gohelle. Au XIXe siècle, la richesse de son sol en houille en a fait la principale ville de l'ouest du bassin minier du Nord-Pas-de-Calais.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[7]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (°C)[8].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 718 mm, avec 12,3 jours de précipitations en janvier et 8,9 jours en juillet[7]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Wancourt à 20 km à vol d'oiseau[9], est de 10,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 711,4 mm[10],[11]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[12].

Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

Zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique[modifier | modifier le code]

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

Le territoire communal comprend une ZNIEFF de type 1[Note 1] : le terril 75 d'Avion (de Pinchonvalles), d’une superficie de 140 hectares et d'une altitude variant de 5 à 119 mètres, est le deuxième terril d'Europe pour la surface occupée[13].

Carte de la ZNIEFF sur la commune.

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Liévin est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[14],[15],[16]. Elle appartient à l'unité urbaine de Douai-Lens, une agglomération inter-départementale regroupant 67 communes[17] et 503 966 habitants en 2017, dont elle est ville-centre. L'agglomération de Douai-Lens est la dixième plus importante de la France en termes de population, derrière celles de Paris, Lyon, Marseille-Aix-en-Provence, Lille (partie française), Toulouse, Bordeaux, Nice, Nantes et Toulon[18],[19].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lens - Liévin, dont elle est une commune du pôle principal[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 50 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[20],[21].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (85,1 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (80,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (66,7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (12,6 %), terres arables (7,4 %), zones agricoles hétérogènes (5,2 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (4,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2 %), mines, décharges et chantiers (1,2 %), forêts (0,3 %)[22]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Habitat et logement[modifier | modifier le code]

En 2019, le nombre total de logements dans la commune était de 13 614, alors qu'il était de 13 397 en 2014 et de 13 360 en 2009[I 1].

Parmi ces logements, 93,8 % étaient des résidences principales, 0,3 % des résidences secondaires et 5,8 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 74,2 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 25,1 % des appartements[I 2].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Liévin en 2019 en comparaison avec celle du Pas-de-Calais et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (0,3 %) inférieure à celle du département (6,4 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 38,6 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (36,3 % en 2014), contre 57,8 % pour le Pas-de-Calais et 57,5 pour la France entière[I 3].

Le logement à Liévin en 2019.
Typologie Liévin[I 1] Pas-de-Calais[I 4] France entière[I 5]
Résidences principales (en %) 93,8 85,9 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 0,3 6,4 9,7
Logements vacants (en %) 5,8 7,7 8,2

Voies de communications et transport[modifier | modifier le code]

Voies de communication[modifier | modifier le code]

Liévin est traversée par l'A21 (Lens-Douai-Valenciennes) et la RD 58. Cette dernière, dite aussi pénétrante, fréquentée par 20 000 véhicules par jour, est l'une des voies d'accès au Louvre-Lens qui a ouvert en 2012 ; des structures jalonnent cet itinéraire (hypercubes, pyramides, sphère métallique, etc). La commune est également située à proximité de l'A26 (Calais-Arras-Reims) et de l'A211-RN 17 (Lens-est - Arras).

Liévin est traversée par l'EuroVelo 5, reliant Canterbury en Angleterre à Brindisi en Italie.

Transports en commun[modifier | modifier le code]

La gare de Liévin, la ligne d'Arras à Dunkerque-Locale, est une halte desservie par des trains TER Nord-Pas-de-Calais qui effectuent des missions entre les gares : d'Arras et de Béthune ; d'Arras et de Dunkerque.

La commune était desservie, de 1895 à 1948, par la ligne de chemin de fer Lens - Frévent, une ancienne ligne de chemin de fer qui reliait les communes de Lens et de Frévent.

Liévin est desservie par 6 lignes régulières et 3 bus à la demande du réseau d'autobus Tadao[23]:

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom de la localité est attesté sous les formes Laivin (1104) ; Laivign (1213) ; Lyevin (1282) ; Leving (XIVe siècle) ; Leuvin (1437) ; Levin (1466)[24].

Le nom de Liévin est un hagiotoponyme caché, le nom provient très probablement de Saint Liévin de Gand, évêque irlandais, qui fut un grand évangélisateur des Flandres au VIIe siècle et qui fut beaucoup vénéré dans le Nord de la France. Liévin vient de Lieven en flamand[25].

Histoire[modifier | modifier le code]

Préhistoire et Antiquité[modifier | modifier le code]

Des fouilles archéologiques sur la butte de Riaumont, point culminant de la ville, ont mis au jour des traces des époques néolithique et gallo-romaine, ainsi que 752 tombes qui attestent que Liévin a été une nécropole mérovingienne.

Du Moyen Âge à la Révolution[modifier | modifier le code]

Avant la Révolution française, Liévin est le siège de plusieurs seigneuries.

Allard-François de Blocquel, chevalier, est au XVIIe siècle seigneur de Wismes, Lambry, Angre (Angre? Angres?), Liévin. Il a été enterré dans l'abbaye Notre Dame de Loos, près de Lille, où étaient visibles son épitaphe, ses armoiries et celle de ses ascendants paternels et maternels. Il est d'une ancienne famille noble qui a pris ses alliances dans des familles nobles (famille de René de Vos de Stenvich, chevalier, conseiller du roi d'Espagne; famille de Pierre-Ignace de Beauffort (famille de Beauffort), écuyer, seigneur de Warnicamp; famille d'Aumale) et a de ce fait des parentés avec la maison de Montmorency, la maison de Nesle, la maison de Schombert (famille von Schönberg)[26].

Adrien-Antoine de Blocquel de Croix, petit-fils d'Allard-François, écuyer, seigneur de Wismes, Liévin, Lambry, mayeur héréditaire de Naves et de Marcoing, reçoit en juin 1720, des lettres de chevalerie données à Paris[26]. En mai 1724, des lettres données à Versailles l'autorisent lui et ses descendants légitimes à décorer l'écusson de leurs armes d'une couronne de cinq fleurons et de prendre deux griffons pour support[27].

Au Moyen Âge, Liévin est un petit village agricole. En 1414, on recense à Liévin à peine 150 habitants. Des recensements ultérieurs font état de 600 habitants en 1759, 900 habitants en 1789 et 1 223 habitants en 1820.

Au début du XVIIIe siècle, Gilles de Fontaine (1692-1751), écuyer, est seigneur des Sarteaux, de Liévin, Santes. Fils de Jacques de Fontaine, seigneur de Manduez, bourgeois de Lille, écuyer, et de Marie-Anne Fasse, il nait à Lille en août 1692 (baptisé le ), devient bourgeois de Lille le , licencié en droit, échevin de Lille, conseiller procureur du roi, syndic (avocat) de Lille, il meurt le , est inhumé dans l'église Saint-Maurice de Lille. Il épouse à Lille le Marie-Barbe-Joseph Marissal (1695-1773), fille de Thomas et de Marie-barbe Marquant. née à Lille en avril 1695 (baptisée le ), elle meurt à Lille le , à l'âge de 77 ans[28].

Gilles-Xavier-Casimir de Fontaine (1733-1806), fils de Gilles, chevalier, seigneur de Sarteaux, Liévin, Oreaulmont (terre sur Liévin), Santes, de la Montagne, nait à Lille en mars 1733 (baptisé le ), bourgeois de Lille le , est créé trésorier de France au bureau des finances de la généralité de Lille le , le reste jusqu'au , date où il est déclaré trésorier honoraire, convoqué aux assemblées des nobles de Flandre par ordonnance du . Il meurt à Lille le , à 73 ans. Il épouse en 1765 Marie-Anne-Joseph Moucque (1746-1835), fille de Charles-Joseph, chevalier, seigneur des Mazures, trésorier de France, et d'Euphroisine-Ernestine-Joseph Ricour. Elle nait à Lille La Madeleine en févier 1746 (baptisée le ), elle meurt à Lille le , à 89 ans[29],[30].

De l'industrialisation à la Première Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

La découverte d'un gisement de houille en 1857 bouleverse l'économie locale et Liévin devient une cité minière. Sa population explose et atteint 25 698 habitants en 1914.

La Compagnie des mines de Lens y a ouvert sa fosse no 3 - 3 bis, la Société d'Aix sa fosse d'Aix, devenue dix ans plus tard le 2 de Liévin, et la Compagnie des mines de Liévin sa fosse no 1 - 1 bis - 1 ter, et ce dès 1858, les puits secondaires ayant été ouverts plus tard. Cette dernière ouvre à partir de 1899 sa fosse no 5 - 5 bis. Au XXe siècle, la Compagnie de Lens ouvre ses puits d'aérage nos 9 bis, 11 bis et 16 bis. Les derniers puits sont remblayés en 1979, les installations détruites, à l'exception des chevalements des puits nos 1 bis et 3 bis.

En 2017, sur la baie de la plage de Fundy au Canada, est retrouvée une bouteille dans laquelle un message apparemment signée de la main de Mathilde Lefebvre dit « Je jette cette bouteille à la mer au milieu de l'Atlantique. Nous devons arriver à New York dans quelques jours. Si quelqu'un la trouve prévenez la famille Lefebvre à Liévin ». La lettre est déchirée en deux pour être mieux glissée dans la bouteille et est datée du 13 avril 1912, soit la veille du naufrage du Titanic. Mathilde Lefebvre était à bord du Titanic, aurait jeté la bouteille à la mer avant d'être retrouvée 105 ans plus tard. En mars 2022, Coraline Hausenblas, une psychomotricienne, qui a étudié de près la lettre de Mathilde, affirme dans un rapport de 51 pages, que le document, retrouvé 105 ans après le naufrage du Titanic dans une bouteille à la mer, est « un canular, jusqu’à preuve du contraire »[31]. Si la lettre est un faux, elle a toutefois permis de remettre en avant l'histoire de cette famille. La ville de Liévin a rendu hommage à la jeune fille ainsi qu'à sa famille dès 2002 en disposant une stèle à leur mémoire. En 1911, Franck Lefebvre, père de Mathilde, âgé de quarante-ans, travaille dans l'industrie minière en tant que mineur, et décide grâce à une amie qui souhaite elle aussi quitter la France et qui lui offre le voyage, de s'installer aux États-Unis. Franck arrive aux États-Unis en mars 1911 avec un de ses fils, Anselme, né en 1901, et s'installe dans l'Iowa où il travaille dans les mines de Lodwick. Le temps d'y faire fortune, il laisse dans un premier temps le reste de sa famille à Liévin. Pendant une année, il fait des économies et les envoie à Liévin pour permettre à sa famille de le rejoindre. En avril 1912, Marie Lefebvre, née Daumont (1872-1912), sa femme, ainsi que leurs quatre enfants, Mathilde (1899-1912), 12 ans, Jeanne (1903-1912), 8 ans, Henri (1906-1912), 5 ans et Ida (1908-1912), 3 ans, quittent Liévin pour le rejoindre. Ils embarquent à Southampton le mercredi 10 avril 1912 à bord du Titanic, en troisième classe. Toute la famille va mourir dans le naufrage[32]. Les corps de la famille ne seront jamais retrouvés. Aux États-Unis, Franck les recherche. L'administration américaine se rend compte alors qu'il est entré illégalement sur le territoire et l'expulse. Il revient à Liévin, redevient mineur et mourra en 1948 à Haillicourt[33].

L'entre-deux-guerres[modifier | modifier le code]

La Première Guerre mondiale vient rompre brutalement cette progression. La ville est en ruine, les églises et les châteaux sont détruits. Au total, 400 civils et 600 soldats ont été tués parmi la population de Liévin. La ville reçoit la Croix de guerre en 1920.

Dès la fin de la guerre, la reconstruction de la ville est entreprise, début , les Pays-Bas offrant des maisons de bois à 200 familles de Liévin (ainsi qu'à 300 familles de la ville voisine de Lens)[34], et l'extraction minière reprend.

Liévin a accueilli, comme de nombreux autres communes du reste du bassin minier régional, des mineurs et leurs familles venus dans le cadre de l'immigration polonaise dans le Nord de la France dans les années 1920.

Seconde Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

La Seconde Guerre mondiale viendra de nouveau stopper la progression de la ville. En 1940, Liévin est évacuée et les Allemands s'y installent et englobent le département dans une zone interdite.

La Résistance dans la région s'organise autour, notamment, du journal La Voix du Nord, aujourd'hui premier quotidien régional du Nord-Pas-de-Calais. 220 civils et 225 soldats sont tués[réf. nécessaire].

C'est aussi dans le Pas-de-Calais, dans la commune proche de Montigny-en-Gohelle, à la fosse 7 de la Compagnie des mines de Dourges, que la grève a démarré, avec Emilienne Mopty et Michel Brulé (1912-1942), privant les Allemands de 93 000 tonnes de charbon pendant près de 2 semaines[35]. C'est l'un des premiers actes de résistance collective à l'occupation nazie en France et le plus important en nombre, qui se solda par 414 arrestations en 3 vagues, la déportation de 270 personnes[36], 130 mineurs étant par ailleurs fusillés à la Citadelle d'Arras.

Pendant quatre années la ville est sous la férule d'Alexander Von Falkenhausen, général qui gouverne la Belgique à laquelle Liévin est rattachée. Liévin est libérée le par la 8e armée britannique. Devant l'avancée des alliés, les Allemands lancent un appel pour réunir les mineurs à la fosse 3. Alors que tout le monde est réuni, l'occupant s'enfuit, les Résistants l'accompagnent. Les Anglais traversent la ville en passant par la rue Defernez, d'Angres jusqu'à Lens. Pendant ce temps, la mairie échoit aux communistes, en tête de la Résistance.[réf. souhaitée]

De nouveau, la fin de la guerre marque la reprise de l'activité minière, particulièrement sollicitée pour répondre aux besoins de la reconstruction. La silicose, qui tuera de nombreux mineurs, fait son apparition.

Après-guerre, la commune est encore au centre de trois événements nationaux, la "bataille du charbon" (1945-1947), suivie des grève des mineurs de 1947 et celles de 1948.

La fin de l'industrie minière[modifier | modifier le code]

Monument commémorant la catastrophe de Liévin de 1974. En arrière-plan, le chevalement de la fosse no 3 bis[37].

Les mines de Liévin connaissent six accidents mortels au cours de leur histoire :

  • le , il y a eu 2 morts dans la fosse 1 ;
  • le , il y a eu 8 morts dans la fosse 3 ;
  • le , il y a eu 28 morts dans la fosse 1 ;
  • le , il y a eu 3 morts dans la fosse 3[38] ;
  • le , il y a eu 10 morts dans la fosse 3. ;
  • le , il y a eu 42 morts dans la Fosse no 3 - 3 bis des mines de Lens.

Parallèlement, la récession de l'industrie minière s'amorce. De 1960 à 1980, 60 des 67 puits ferment. La fermeture du dernier puits fait suite à l'accident de la fosse no 3 dite « Saint-Amé ». Cet événement marque l'arrêt définitif de l'activité minière à Liévin.

L'entrée dans le XXIe siècle[modifier | modifier le code]

La fin de l'industrie minière prive la ville de sa principale activité économique. En 1999, la ville reste fortement touchée par le chômage avec un taux de 26,6% contre 12,9 % de moyenne nationale[39]. Les ouvriers représentent la première classe socio-professionnelle (40,8 % des actifs, contre 27,1 % de moyenne nationale)[39]. Cependant, de grands investissements sont mis en place dans les années 2010 afin de donner une nouvelle image à la ville et au bassin minier.

La ville de Liévin est pleinement touchée par la crise des gilets jaunes et par la crise du CoVid-19.

Outre l'investissement dans les industries du tertiaire, Liévin mise également activement sur le domaine du sport avec notamment la création de Vivalley, une technopole "sport, santé et bien être".

Le , le président en exercice, Emmanuel Macron se rend dans la ville de Liévin, il se rend à la stèle de Saint-Amé pour y déposer avec les jeunes du Conseil municipal jeune, le maire et ses administrés, une gerbe de fleurs en hommage aux 42 mineurs décédés le dans la plus grande catastrophe minière européenne d'après-guerre : avant lui, les premiers ministres Jacques Chirac, Manuel Valls et le président François Mitterrand s'étaient rendus sur place. Il se rend ensuite, au chalet Brant afin d'y assister à une réunion de travail avec les élus et acteurs locaux, notamment sur la rénovation des logements miniers et sur la dynamisation du territoire. En fin de journée, il se rend au Louvre-Lens où des élèves du collège Pierre et Marie Curie issus des Cordées de la réussite, lui font découvrir le prêt du Scribe accroupi[40].[pertinence contestée]

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs[modifier | modifier le code]

La commune se trouve depuis 1962 dans l'arrondissement de Lens du département du Pas-de-Calais.

Elle faisait partie de 1801 à 1904 du canton de Lens, année où est créé le canton de Lens-Ouest renommé en 1949 canton de Liévin. En 1962, la ville devient le chef-lieu des cantons de Liévin-Nord-Ouest (renommé en 1975 canton de Bully-les-Mines) et de Liévin-Nord. Un nouveau découpage intervient en 1982, avec les cantons de Bully-les-Mines, Liévin-Nord et Liévin-Sud[41]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

Rattachements électoraux[modifier | modifier le code]

Pour les élections départementales, la commune est depuis 2014 le bureau centralisateur d'un nouveau canton de Liévin

Pour l'élection des députés, elle fait partie de la douzième circonscription du Pas-de-Calais.

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

Liévin est membre de la communauté d'agglomération de Lens-Liévin dite « Communaupole », un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 2000 et auquel la commune a transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Élections municipales[modifier | modifier le code]

Lors du premier tour des élections municipales de 2014 dans le Pas-de-Calais, la liste PS-PCF-EELV menée par le maire sortant Laurent Duporge obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 6 581 voix (54,74 %, 31 conseillers municipaux élus dont 9 communautaires), devançant très largement les listes menées respectivement par[42] :
- Roger Fruchart (FN, 3 229 voix, 26,86 %, 5 conseillers municipaux élus dont 1 communautaire) ;
- Frédéric Lamand (UMP , 1 130 voix, 9,40 %, 2 conseillers municipaux élus) ;
- Daniel Ludwikowski (écologiste, 623 voix, 5,18 %, 1 conseiller municipal élu) ;
- Régis Scheenaerts (LO, 458 voix, 3,80, pas d'élu).
Lors de ce scrutin, 44,49 % des électeurs se sont abstenus

Lors du premier tour des élections municipales de 2020 dans le Pas-de-Calais, la liste PS menée par le maire sortant Laurent Duporge obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 5 316 voix (73,51 %, 35 conseillers municipaux élus dont 9 communautaires), devançant très largement les listes menées respectivement par[43],[44] :
- Louis Mompeu[45] (RN, 1 155 voix, 15,97 %, 3 conseillers municipaux élus dont 1 communautaire)
- Daniel Ludwikowski (EÉLV, 446 voix, 6,19 %, 1 conseiller municipal élu)
- Guillaume Kaznowski (DVD, 197 voix, 2,72 %) et Régis Scheenaerts[46] (LO, 117 voix, 1,61 %), qui n'ont pas eu d'élu.
Lors de ce scrutin marqué par la pandémie de Covid-19 en France, 64,66 % des électeurs se sont abstenus.

Autres élections[modifier | modifier le code]

Référendums 2016 et 2021 au sujet de la police municipale[modifier | modifier le code]

Le a eu lieu un référendum d'initiative locale. Les habitants de la ville de Liévin ont été appelés à se prononcer sur la création d'une police municipale. Avec 62,5% des voix, c'est le oui qui l'emporte mais en raison de la faible participation (18,1%), le référendum n'a qu'une valeur consultative. Cependant à l'été 2018, la Police Municipale est mise en place à Liévin en remplacement de l'Agence de Surveillance de la Voie Publique qui était alors peu active et bénéficiait de peu de moyens.

Du lundi 13 septembre au lundi 4 octobre 2021, les Liévinois ont participé à une consultation concernant l'armement de la police municipale. 3 % des Lievinois se sont déplacés et ont votés a 56% pour le droit a l'armement de la police municipale .

Au total, 15 500 bulletins de vote numérotés et infalsifiables ont été distribués du 13 au 15 septembre 2021 dans l’ensemble des foyers liévinois.

Ces derniers étaient invités à s’exprimer en glissant leur bulletin dans l’une des six urnes mises à leur disposition dans tous les quartiers de la ville.

Seuls 3% des habitants ont voté entre le 13 septembre et le 4 octobre. Le « oui » l’emporte avec 56% devant le « non » et ses 41%. La consultation compte également 3% de votes nuls.[Laquelle ?]


Résultats du référendum du 4 octobre 2021
Choix Parti faisant
campagne
Premier tour
Voix %
OUI* PS* 2 460 62,48%
NON RN 1 477 37,52%
Inscrits 21 980 100,00
Abstentions 17 995 81,87%
Votants 3 985 18,13%
Blancs et nuls 48 1,22%
Exprimés 3 937 98,78%
* Parti en fonction

À l'issue de cette consultation, le conseil municipal a décidé l'armement de la police municipale.

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires de Liévin depuis la Libération de la France
Période Identité Étiquette Qualité
1944 20 mai 1945 Henri Bertin PCF Président du comité local de libération puis élu maire
20 mai 1945 3 mai 1947 Florimond Lemaire SFIO Décédé en fonction
3 mai 1947[Information douteuse] 8 février 1952 Eugène Gossart[Note 4],[47] SFIO  
8 février 1952 2 juillet 1981 Henri Darras[48] PS Instituteur
Député du Pas-de-Calais (12e circ.) (1958→ 1981)
Conseiller général de Lens-Ouest (1945 →1949)
Conseiller général de Liévin (1949 → 1962)
Conseiller général de Liévin-Nord (1981 → 2012)
Vice-président (1945 → 1949 et 1970 → 1979) puis président (1979 → 1981) du conseil général du Pas-de-Calais
Décédé en fonction
30 juillet 1981 20 janvier 2013[49] Jean-Pierre Kucheida[50] PS Professeur certifié
Député du Pas-de-Calais (12e circ.) (1958→ 1981)
Conseiller général de Liévin-Nord (1981 → 1988)
Président de la CA Communaupole de Lens-Liévin (2010 → 2014)
Démissionnaire
20 janvier 2013[51] En cours
(au 25 mars 2022)
Laurent Duporge PS Cadre de la fonction publique
Vice-président de la CA Communaupole de Lens-Liévin (2014 → )
Réélu pour le mandat 2020-2026[52]

Jumelages[modifier | modifier le code]

La commune allemande de Limbourg-sur-la-Lenne est intégrée, depuis le , à la commune de Hagen.

Carte
Jumelages et partenariats de Liévin.Voir et modifier les données sur Wikidata
Jumelages et partenariats de Liévin.Voir et modifier les données sur Wikidata
VillePaysPériode
Bruck an der Mur[53],[54]Autrichedepuis
La Valette-du-VarFrancedepuis
Limbourg-sur-la-Lenne[54]Allemagnedepuis
Pasvalys[54]Lituaniedepuis
Rybnik[55],[54]Polognedepuis le

Équipements et services publics[modifier | modifier le code]

Espaces publics[modifier | modifier le code]

La commune est labellisée « 3 fleurs » au concours des villes et villages fleuris[56].

Enseignement[modifier | modifier le code]

Enseignement primaire[modifier | modifier le code]

  • 12 écoles maternelles
  • 12 écoles primaires

Enseignement secondaire[modifier | modifier le code]

  • 3 collèges (Riaumont ; Descartes-Montaignes ; Pierre-et Marie-Curie) :
  • Le collège Descartes-Montaignes, est réputé pour le niveau d'excellence de ses élèves dans le domaine du sport. (Basketteur champion de France UNSS en 2013). Le collège dispose de plusieurs bâtiments, qui sont le réfectoire (cantine), le gymnase, le CDI (avec salle d'Art et Musique). Il y a également trois bâtiments de cours qui se relient : le bâtiment Descartes (Langues et Mathématiques), le bâtiment Montaigne (Français et Histoire) et enfin le dernier bâtiment qui relie les deux précédents (Technologie, SVT, Salle Informatiques et Sciences-Physique). Il y a également un petit internat, qui peut accueillir environ 20 élèves.
  • 2 lycées (Hennebique ; Henri-Darras) : Le lycée Henri-Darras fut le premier à proposer la Spécialité/Option "Art Cinema Audiovisuel" en France, il possède aussi plusieurs sections Sport Études, Bac Pro Chaudronnerie, Bac L, S, ES, STMG, STL, STI2D ainsi que les BTS CIRA, NRC, CRCI et ABM.

Autres enseignements[modifier | modifier le code]

Santé et action sociale[modifier | modifier le code]

  • 1 polyclinique (402 lits)
  • 1 caisse primaire d'assurance maladie (CPAM)
  • 1 centre communal d'actions sociales
  • 1 dispensaire .
  • 1 crèche
  • 2 haltes-garderies
  • 1 centre de la petite enfance
  • 1 agence Pôle Emploi
  • 1 maison de l'emploi
  • 1 centre de formation AFPA
  • 1 mission locale
  • 1 antenne du conseil général du Pas-de-Calais
  • 1 unité territoriale de l'action sanitaire et sociale (UTASS)
  • 1 maison de l'enfance et de l'adolescence (M.E.A)

Justice, sécurité, secours et défense[modifier | modifier le code]

  • 1 commissariat de police
  • 1 CEF (centre éducatif fermé)
  • 1 centre principal de secours

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1759. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[57],[Note 5].

En 2021, la commune comptait 30 149 habitants[Note 6], en diminution de 3,48 % par rapport à 2015 (Pas-de-Calais : −0,76 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1759 1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846
6009531 0381 0171 2231 3501 3361 3921 432
1851 1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891
1 4301 4491 9412 0753 5875 4638 30910 71812 417
1896 1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946
14 01417 60022 07025 69810 16524 05426 69825 12728 875
1954 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011
31 80835 12735 85333 07033 09633 62333 42732 56531 790
2016 2021 - - - - - - -
30 93630 149-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[41] puis Insee à partir de 2006[58].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 39,5 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 23,8 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 14 554 hommes pour 15 869 femmes, soit un taux de 52,16 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,50 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[59]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,3 
90 ou +
1,6 
4,2 
75-89 ans
8,1 
15,2 
60-74 ans
17,9 
19,1 
45-59 ans
17,6 
18,8 
30-44 ans
18,2 
20,6 
15-29 ans
18,1 
21,9 
0-14 ans
18,6 
Pyramide des âges du département du Pas-de-Calais en 2020 en pourcentage[60]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,6 
5,5 
75-89 ans
8,9 
16,4 
60-74 ans
17,8 
20,3 
45-59 ans
19,3 
19,1 
30-44 ans
18,2 
18,1 
15-29 ans
16,2 
20,2 
0-14 ans
18,1 

Sports[modifier | modifier le code]

Équipements sportifs[modifier | modifier le code]

  • 1 pôle d’excellence sportive (14 000 places en configuration spectacle et 6 000 places pour les compétitions d'athlétisme[61]) 31 200 m2 (unique en Europe du Nord)
  • 1 centre régional d'accueil et de formation (CRAF)
  • 1 piscine (Nauticaa 400 000 clients en 2008)
  • 10 salles de sports
  • 20 terrains de football
  • 1 piste de BMX[62]

Cyclo-cross[modifier | modifier le code]

La ville a accueilli sur son circuit de cyclo-cross du Val de Souchez, trois championnats de France de cyclo-cross (2005, 2010 et 2022), des championnats d'Europe de cyclo-cross en 2008 et quatre manches de la coupe du monde de cyclo-cross (2002-2003, 2005-2006, 2007-2008, 2011-2012) ainsi que deux manches du Challenge la France cycliste de cyclo-cross en 2000 et 2001.[réf. nécessaire]

L'Arena stade couvert de Liévin[modifier | modifier le code]

Liévin abrite l'Arena stade couvert de Liévin qui accueille tous les ans le Meeting Gaz de France. Il sert aussi de salle de spectacles (Mylène Farmer, Johnny Hallyday, Tina Turner, AC/DC, Depeche Mode, Tryo, WWE Raw, Muse... ) Il a accueilli en 2009 le salon du Mariage et Les Folies du textile du Nord. Entre 2007 et 2009, le stade couvert régional a bénéficié de travaux d'agrandissement, pour atteindre finalement une capacité de 11 300 places (en configuration spectacle) et 5 300 places (pour les compétitions d'athlétisme). La superficie totale du complexe sportif international est de 31 200 m2.

Avec les équipements voisins, le stade régional couvert de Liévin constitue un Pôle d’excellence sportive. Un golf pourrait prendre place près du terril de Pinchonvalle à Liévin.

  • Le projet en chiffres :
    • 64 : c'est le montant (en millions d'euros) de l'investissement, confié à Artois Développement, à la suite d'un appel d'offres international
    • 10 900 : constructions complémentaires en m² (l'ancien stade couvert occupait une surface de 16 140 m2)
    • 31 200 : c'est la surface totale du stade couvert et du CRAF réunis (en m2)
    • 5 300 : capacité d'accueil du public lors de meetings d'athlétisme (4 300 assis, 1 000 debout)
    • 6 300 : nombre de places assises en configuration « sports collectifs »
    • 11 300 : capacité d'accueil lors de spectacles
    • 101 : nombre de chambres (dont 50 d'un niveau équivalent à un « 3 étoiles ») réservées aux délégations sportives reçues (contre 50 auparavant), pour un total de 220 lits
    • 4 : nombre de semi-remorques qui pourront simultanément décharger leur matériel
    • 20 : capacité (en tonnes) de ce qui pourra être suspendu dans les virages
    • 40 : capacité (en tonnes) de ce qui pourra être suspendu au centre du stade
    • 700 repas en libre-service et service à table (déplacé du CRAF vers le stade)
    • 12 : nombre de salles de formation
    • 1 : nombre d'amphithéâtre
    • 1 000 : nombre de places de stationnement
    • 2009 : année de livraison du nouvel outil.

Autres installations sportives[modifier | modifier le code]

  • 1 centre nautique « Nauticaa »
  • 1 centre régional d'accueil et de formation (CRAF)
  • 1 centre de préformation de football
  • 1 centre régional de football agréé par la FFF
  • 1 stade d'athlétisme
  • 19 terrains de football
  • 10 salles de sport
  • 1 aire de tir à l'arc (ext.)
  • 1 terrain de rugby
  • 7 courts de tennis (5 int. et 2 ext.)
  • 56 associations sportives
  • 8 écoles de sport
  • 1 université de sport (université d'Artois)

Jeux olympiques[modifier | modifier le code]

Le , l'Arena stade couvert de Liévin accueille la flamme olympique des Jeux olympiques d'été de 2024, officiellement appelés les Jeux de la XXXIIIe olympiade, qui se dérouleront du au à Paris[63].

Cultes[modifier | modifier le code]

Catholique[modifier | modifier le code]

Chœur et abside de la chapelle du monastère de la Sainte-Croix de Riaumont.

Protestant[modifier | modifier le code]

Islam[modifier | modifier le code]

  • Mosquée, rue Jules Guesde.
  • Mosquée, rue du Temple (en construction).

Témoins de Jéhovah[modifier | modifier le code]

  • Salle du royaume, rue Montgolfier.

Économie[modifier | modifier le code]

Plus d’un millier d’entreprises, de commerces à caractère libéral ou artisanal ont choisi Liévin. La ville compte de nombreuses zones commerciales et zones d’activités. Grâce à d’excellentes infrastructures routières, les entreprises et grands groupes internationaux s’y implantent et permettent de redynamiser l’économie locale.

Liévin est une ville qui possède un grand atout grâce à son centre commercial et à plusieurs zones d'activités, Saint-Amé, ZAL 1/1 bis, Abregain, An 2000, Quadraparc et Alouette (l'agrandissement de la zone est programmé).

L'arrivée du Louvre-Lens devrait stimuler l'économie locale. Prévu pour être livré au printemps 2009, le futur centre d'affaires de 6 500 m² de bureaux, dans la ZAC de l'An 2000 à Liévin, mise sur sa situation stratégique et sur les énergies renouvelables. Proche du site d'implantation du Louvre-Lens, dans une zone d'activités où passent 20 000 véhicules par jour, le centre sera équipé de 400 m2 de panneaux photovoltaïques.

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Patrimoine mondial[modifier | modifier le code]

Depuis le , la valeur universelle et historique du bassin minier du Nord-Pas-de-Calais est reconnue et inscrite sur la liste du patrimoine mondial l’UNESCO. Parmi les 353 sites, répartis sur 109 lieux inclus dans le périmètre du bassin minier, le site no 63 de Liévin est composé de la cité pavillonnaire Saint-Albert à Liévin et Loos-en-Gohelle, de l'école, de la cité pavillonnaire no 11, de la maison d'ingénieur ; le site no 70 est formé par le chevalement du puits no 3 bis de la fosse no 3 - 3 bis des mines de Lens ; le site no 71 est formé par le chevalement du puits no 1 bis de la Fosse no 1 - 1 bis - 1 ter des mines de Liévin ; le site no 72 est formé par le temple protestant de Liévin ; le site no 73 est constitué par les grands bureaux de la Compagnie des mines de Liévin et la cité pavillonnaire des bureaux ouest ; le site no 74 est composé du terril no 80, Abattoir Pont Ampère, et de la cité pavillonnaire des Garennes et le site no 75 est constitué par la cité pavillonnaire des Petits Bois, à Liévin, liée à la fosse no 3 - 3 bis - 3 ter[64],[65].

Monuments historiques[modifier | modifier le code]

La commune est riche de trois monuments historiques :

  • le chevalement de la fosse no 3 (dite fosse Aimé-Tilloy ou fosse Saint-Amé), érigé pour la Compagnie des Mines de Lens en 1920 sur un site d'extraction remontant à 1858. Le chevalement métallique à treillis est caractéristique de la reconstruction des mines de Lens dans les années 1920. Ce chevalement a été le témoin de la catastrophe du qui fit 42 victimes. Il fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le [66] ;
  • le chevalement du puits n° 1bis de la compagnie des mines de Liévin, en totalité, fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le [67] ;
  • le temple protestant et ses annexes, en totalité, et les façades et toitures de son presbytère font l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le [68].

Autres lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • Le monument aux morts[69].
  • Les plaques commémoratives de l'hôtel de ville commémorant 1914-1918, 1939-1945, l'Indochine , l'Algérie-Maroc-Tunisie[70].
  • Le mémorial national des scouts morts pour la France[71].
  • La stèle Marie Liétard, dans le cimetière[72].
  • La stèle aux veuves et orphelins victimes des guerres[69].
  • Le monument aux morts de la guerre franco-allemande de 1870[73].

Patrimoine culturel[modifier | modifier le code]

  • Le Centre de conservation du Louvre destiné à la préservation des œuvres du Musée du Louvre estimées en péril en cas de crues centennales de la Seine et dédié à a recherche.
  • La Maison de la Mémoire de Liévin, inaugurée en 2003. Elle présente les différentes étapes de l’histoire de la commune, depuis l’époque néolithique[74].
  • La médiathèque Jacques Duquesne[75].
  • La bibliothèque municipale Desrousseaux et la bibiothèqye Jacques Duquesne.
  • Les deux cinémas (Arc en ciel et Pathé).
  • Le théâtre (Arc en ciel).
  • Le café théâtre.
  • Le centre culturel et social.
  • Les deux Librairies.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Liévin dans les arts et la culture[modifier | modifier le code]

Les films suivants ont été tournés au moins en partie dans la ville :

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Liévin Blason
Fascé d’argent et de gueules de 8 pièces.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Livres faisant référence à la ville de Liévin où ayant été écrits sur les lieux de la commune :

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Un équipement sportif de Liévin porte le nom de ce maire
  5. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  7. Auteure ayant résidé toute sa jeunesse à Liévin, où fut écrit son roman.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee[modifier | modifier le code]

  1. a et b « Chiffres clés - Logement en 2019 à Liévin » (consulté le ).
  2. « Chiffres-clés - Logement en 2019 à Liévin - Section LOG T2 » (consulté le ).
  3. « Chiffres-clés - Logement en 2019 à Liévin - Section LOG T7 » (consulté le ).
  4. « Chiffres clés - Logement en 2019 dans le Pas-de-Calais » (consulté le ).
  5. « Chiffres clés - Logement en 2019 dans la France entière » (consulté le ).

Autres sources[modifier | modifier le code]

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  2. « Distance à vol d'oiseau entre Liévin et Béthune »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur lion1906.com (consulté le ).
  3. « Distance à vol d'oiseau entre Liévin et Douai »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur lion1906.com (consulté le ).
  4. « Distance à vol d'oiseau entre Liévin et Lille »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur lion1906.com (consulté le ).
  5. « Distance à vol d'oiseau entre Liévin et Paris »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur lion1906.com (consulté le ).
  6. Sandre, « Fiche cours d'eau - Souchez (E3010770 ) » (consulté le )
  7. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  8. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  9. « Orthodromie entre Liévin et Wancourt », sur fr.distance.to (consulté le ).
  10. « Station Météo-France « Arras » (commune de Wancourt) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  11. « Station Météo-France « Arras » (commune de Wancourt) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  12. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  13. « ZNIEFF 310007231 - Le terril 75 d'Avion (de Pinchonvalles) », sur Le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  14. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  15. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  16. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  17. « Unité urbaine 2020 de Douai-Lens », sur insee.fr (consulté le ).
  18. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  19. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
  20. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Lens - Liévin », sur insee.fr (consulté le ).
  21. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
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  23. Tadao 2015, « TADAO - Une mobilité d'avance », sur tadao.fr (consulté le ).
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  26. a et b Amédée le Boucq de Ternas, Recueil de la noblesse des Pays-Bas, de Flandre et d'Artois, Douai, 1884, p. 72, lire en ligne.
  27. Amédée le Boucq de Ternas, Recueil de la noblesse des Pays-Bas, de Flandre et d'Artois, Douai, 1884, p. 75, lire en ligne.
  28. Paul (1874-19 ) Auteur du texte Denis Du Péage, Recueil de généalogies lilloises. Tome 2 / par Paul Denis Du Péage,..., 1906-1909 (lire en ligne), p. 507-508.
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  30. Paul (1874-19 ) Auteur du texte Denis Du Péage, Recueil de généalogies lilloises. Tome 2 / par Paul Denis Du Péage,..., 1906-1909 (lire en ligne), p. 508-509.
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  39. a et b L'encyclopédie des villes de France sur JournalDuNet.com
  40. Visite présidentielle : quel programme pour Emmanuel Macron dans le Nord et le Pas-de-Calais mercredi 2 février ?, Martin Vanlaton,
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