Arques (Pas-de-Calais) — Wikipédia

Arques
Arques (Pas-de-Calais)
L'ascenseur des Fontinettes.
Blason de Arques
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Pas-de-Calais
Arrondissement Saint-Omer
Intercommunalité CA du Pays de Saint-Omer
Maire
Mandat
Benoît Roussel
2020-2026
Code postal 62510
Code commune 62040
Démographie
Gentilé Arquois
Population
municipale
9 655 hab. (2021 en diminution de 2,79 % par rapport à 2015)
Densité 431 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 44′ 10″ nord, 2° 18′ 12″ est
Altitude Min. 2 m
Max. 62 m
Superficie 22,41 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Saint-Omer
(ville-centre)
Aire d'attraction Saint-Omer
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Canton de Longuenesse
Législatives 8e circonscription du Pas-de-Calais
Localisation
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Arques
Liens
Site web https://ville-arques.fr/

Arques est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France. Ses habitants sont appelés les Arquois.

La commune fait partie de la communauté d'agglomération du Pays de Saint-Omer qui regroupe 53 communes et compte 105 142 habitants en 2019.

La commune est célèbre pour sa verrerie-cristallerie qui est le premier producteur mondial de verrerie de table, ainsi que pour son ancien ascenseur à bateaux des Fontinettes, unique en France. À proximité du marais audomarois, la commune est l'une des premières de la région a réaliser un agenda 21 local. Elle a également fait construire des équipements sportifs de haut niveau.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

La commune de Arques est située dans la région Hauts-de-France, à la frontière entre les départements du Pas-de-Calais, auquel elle appartient, et du Nord, au centre d'un triangle Lille - Dunkerque - Boulogne-sur-Mer. Elle fait partie du parc naturel régional des Caps et Marais d'Opale. La superficie du territoire communal est de 2 241 hectares soit 22,41 km2. La population y est de 9 655 habitants en 2021.

Carte
Carte de la commune avec localisation de la mairie.

Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de six communes, dont une dans le département du Nord.

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

La superficie de la commune est de 22,41 km2 ; son altitude varie de 2 à 62 mètres[1].

La commune se situant à la jonction de l'Artois et de la Flandre. Une partie de son habitat se retrouve sur les hauteurs (Haut-Arques) à environ 25 mètres d'altitude. On retrouve ensuite des quartiers plus bas, à peine au-dessus du niveau de la mer (Malhove, Zone Industrielle du Marais) qui se rapprochent des marais de la commune voisine de Saint-Omer. Les points les plus hauts sont dans la forêt de Rihoult - Clairmarais, au nord-est de l'étang d'Harchelles à 59 et 54 mètres, ainsi qu'à l'extrême sud de la commune à 62 mètres près du Bois de Longatte (hors commune).

En limite de l'Artois, le territoire est situé sur un socle calcaire formé par d'anciennes mers. Il est recouvert d'argiles à la fin du Crétacé et au Tertiaire, lors du soulèvement de l'Artois. Ces argiles ont permis la fabrication de la brique et de la tuile. Les couches supérieures sont des couches de limons des plateaux et des alluvions dans les vallées, liées à l'évolution des cours d'eau.

La vallée de l'Aa est une vallée à terrasses, qui se sont formées par le processus continu de creusement par le fleuve. Sous les couches de dépôts récentes, on trouve les ballastières d'Arques. Le cailloutis de la plaine d'Arques a révélé la présence d'ossements de mammouths de type sibérien dans la région, témoins d'une ère glaciaire au Quaternaire. Les ossements auraient été charriés dans une anse par le fleuve[2]. Le mammouth de l'Aa a été découvert à cet endroit en 1908.

Au nord-est de Saint-Omer, du côté de la forêt et de Clairmarais, un rempli tourbeux est détecté. Des îles flottantes ont dû exister sur le marais autrefois.

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune est situé dans le bassin Artois-Picardie[3].

Canal de Neufossé et péniche, juillet 2006.
L'écluse des fontinettes.
L'étang d'Harchelles.

L'eau est très présente sur le territoire d'Arques. Le marais audomarois s'étend au nord - ouest de la commune, au-delà du territoire. Le schéma d'aménagement et de gestion des eaux de l'Audomarois (SAGE) s'applique.

Le territoire est traversé du sud au nord par le fleuve côtier de l'Aa, ainsi que par le canal de Neufossé[4]. Celui-ci assure la liaison entre l'Aa et la rivière de la Lys ; il est équipé de deux écluses, celle des Flandres au nord et celle des Fontinettes au sud.

Deux ruisseaux drainent également la commune :

  • le Campagne-lès-Wardrecques, d'une longueur de 1,67 km, qui prend sa source dans la commune de Campagne-lès-Wardrecques, termine sa course au niveau de la commune[5] ;
  • le vieux fossé, cours d'eau naturel de 3,51 km, qui prend sa source dans la commune et se jette dans le watergang liene au niveau de la commune de Saint-Omer[6].

La commune est parsemée d'étangs : Harchelles dans la forêt ; Beauséjour, Arc-en-ciel, Malhôve au nord, à proximité du port de plaisance ; et Batavia au sud, près de la rocade et de la cristallerie d'Arc Holdings.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[7]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 h/an) ; forte humidité de l’air (plus de 20 h/jour avec humidité relative > 80 % en hiver), vents forts fréquents[8].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 807 mm, avec 12,8 jours de précipitations en janvier et 8,1 jours en juillet[7]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Watten à 13 km à vol d'oiseau[9], est de 11,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 822,8 mm[10],[11]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[12].

Paysages[modifier | modifier le code]

Dans sa partie nord-est, le territoire est occupé par la forêt domaniale de Rihoult Clairmarais (espace boisé de plus de 1 200 ha situé pour l'essentiel sur la commune). La partie sud-ouest est urbanisée par de l'habitat et des équipements en partie centrale, et par la zone industrielle de la cristallerie d'Arc vers le sud du territoire. La voie de chemin de fer sépare ces deux espaces.

Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

La commune, depuis l'an 2000, est le siège de la Ligue pour la protection des oiseaux du département du Pas-de-Calais (LPO62), situé square Marcel-Pagnol[13].

Espaces protégés et gérés[modifier | modifier le code]

La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[14].

Dans ce cadre, la commune fait partie de sept espaces protégés :

  • le parc naturel régional des Caps et Marais d'Opale, d'une superficie de 132 499 hectares réparties sur 153 communes, géré par le syndicat mixte d'aménagement et de gestion du parc naturel régional des caps et marais d'Opale[15] ;
  • le Long Chêne, d’une superficie de 9,16 hectares, réserve biologique dirigée et gérée par l'Office national des forêts (ONF)[16] ;
  • le marais audomarois avec :
    • le marais audomarois, d'une superficie de 227,069 hectares, un terrain acquis et géré par le Conservatoire du littoral[17],
    • la réserve de biosphère, zone centrale, d'une superficie de 1 154 hectares, géré par le syndicat mixte du parc naturel régional des Caps et marais d'Opale et la communauté d'agglomération du Pays de Saint-Omer (CAPSO)[18],
    • la réserve de biosphère, zone tampon, d'une superficie de 3 082 hectares, géré par le syndicat mixte du parc naturel régional des Caps et marais d'Opale et la communauté d'agglomération du Pays de Saint-Omer[19],
    • la réserve de biosphère, zone de transition, d'une superficie de 18 303 hectares, géré par le syndicat mixte du parc naturel régional des Caps et marais d'Opale et la communauté d'agglomération du Pays de Saint-Omer[20],
    • la zone humide protégée par la convention de Ramsar, d'une superficie de 3 737 hectares[21].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique[modifier | modifier le code]

La richesse environnementale de la commune est notamment liée à sa situation à cheval sur la forêt de Clairmarais (classée en ZNIEFF), à proximité du Plateau d'Helfaut, et en vallée de l'Aa. Celle-ci constitue un corridor biologique et de migration aviaire, élément important de la trame verte et bleue régionale qui doit être le cadre local de la déclinaison du SDAGE (trame bleue) et du corridor biologique d'importance paneuropéenne, à la suite du Grenelle de l'environnement. Le « marais d'Arques » a en grande partie été comblé avec des déchets, depuis le Moyen Âge, et depuis l'après guerre pour ce qui en restait. Deux grands étangs publics ont été aménagés dans la commune.

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

Le territoire communal comprend deux ZNIEFF de type 1[Note 1] :

  • le plateau siliceux d'Helfaut à Racquinghem. Cette ZNIEFF correspond à un vaste plateau détritique de moins d’un kilomètre de large et de près de 10 km de long qui surplombe de plus de 90 m la vallée de l’Aa dont les versants abrupts taillés dans la craie sont en partie occupés par les pelouses de Wizernes[22] ;
  • la forêt domaniale de Clairmarais, d'une superficie de 1 704 ha. Cette ZNIEFF s’étend à l’est de Saint-Omer, appartient au vaste complexe écologique du marais Audomarois et de ses versants[23].

et deux ZNIEFF de type 2[Note 2] :

  • la moyenne vallée de l’Aa et ses versants entre Remilly-Wirquin et Wizernes. La moyenne vallée de l’Aa et ses versants représentent un remarquable ensemble écologique associant des habitats très différents constituant des complexes de végétations souvent complémentaires[24] ;
  • le complexe écologique du marais Audomarois et de ses versants. Cette ZNIEFF est un élément de la dépression préartésienne, drainé par l’Aa, le marais Audomarois est un golfe de basses terres bordé à l’Ouest par la retombée crayeuse de l’Artois et à l’Est par les collines argileuses de la Flandre intérieure[25].

Site Natura 2000[modifier | modifier le code]

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des directives « habitats » et « oiseaux ». Ce réseau est constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États Membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[26].

Sur la commune, un site Natura 2000 de type B est défini en site d'importance communautaire (SIC) : les prairies, marais tourbeux, forêts et bois de la cuvette audomaroise et de ses versants, d'une superficie de 563 ha[27].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Vue panoramique d'Arques.

Typologie[modifier | modifier le code]

Arques est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[28],[29],[30]. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Omer, une agglomération inter-départementale regroupant 23 communes[31] et 74 682 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[32],[33].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Omer, dont elle est une commune du pôle principal[Note 4]. Cette aire, qui regroupe 79 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[34],[35].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (36,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (36,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (34,8 %), terres arables (25,3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (18,9 %), zones urbanisées (14,3 %), prairies (2,9 %), zones agricoles hétérogènes (2,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,3 %)[36]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Logement[modifier | modifier le code]

Des logements sociaux HQE (Haute qualité environnementale) en bois ont également été construits le long du canal, face à la maison du Parc[37],[38],[39]. Un projet d'écoquartier comprenant environ 1 000 logements, à proximité de la porte multimodale de l'Aa et de la forêt de Clairmarais (ZAC de la forêt[40]), a été abandonné[réf. nécessaire].

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Voies de communication[modifier | modifier le code]

La commune est à environ 40 km de Calais et de Dunkerque (47 km de Calais via la D 943 et l'A26 et 50 km de Dunkerque via la D 300 et l'A16), 45 km de Boulogne-sur-Mer (56 km par voie routière, via la N 42), ou encore 60 km de Lille et 70 de Lens et Arras via l'A26. Elle dispose de plusieurs modes de transports, et développe la multimodalité.

La rocade de l'agglomération de Saint-Omer traverse la commune au sud-est et au sud-ouest, ainsi que les départementales D 211, D 210, D 943.

Transports[modifier | modifier le code]

La gare au début du XXe siècle.

Une voie ferrée en direction de la gare de Saint-Omer passe sur le territoire. La création d'une gare à proximité du futur écoquartier de la ZAC (zone d'Aménagement Concerté) de la forêt est prévue dans le SCOT approuvé en avril 2009[41]. La gare de la commune est fermée aux voyageurs mais ouverte au service Fret SNCF et est une gare du chemin de fer touristique de la vallée de l'Aa[42].

Les canaux offrent un accès fluvial. De nombreuses péniches utilisent ces voies d'accès pour le tourisme et le transport de marchandises (cristallerie) jusqu'au port fluvial.

Arques est desservie par les lignes 3, 6 et 511 du réseau Mouvéo. Les liaisons douces, dont certaines sont très anciennes, se développent. Il s'agit de cheminements séparés de la circulation des véhicules motorisés, favorisant l'écomobilité : chemins piétons, chemin de halage le long du canal, pistes cyclables. Des stationnements pour les vélos sont également mis en place.

Risques naturels et technologiques[modifier | modifier le code]

Risque inondation[modifier | modifier le code]

À la suite du passage des tempêtes Ciarán, Domingos et Elisa et des inondations et coulées de boue qui se sont produites, la commune est reconnue, par arrêté du , en état de catastrophe naturelle pour inondations et coulées de boue sur la période du au , comme 179 autres communes du département[43].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le lieu est attesté dès le VIIe siècle sous la forme Arkae[44]. Il s'agit vraisemblablement d'une formation toponymique médiévale. (Arken en flamand[45]).

Variante normano-picarde de Arches, avec conservation de la prononciation du \k\ latin → voir Arques-la-Bataille.

Albert Dauzat et Charles Rostaing[46] assimilent Arques aux autres noms de lieu en Arc, Arches, etc. Ils signifient « arche d'un pont », voire le pont lui-même.

La forme Arkae est semblable à certaines formes anciennes d'autres Arches / Arques. La désinence -ae représente une latinisation des formes en -as (cf. Arques, Seine-Maritime, Arcas en 750). Il s'agit d'un féminin pluriel issu du singulier gallo-roman ARCA, correspondant du latin arcus (terme masculin, d'où Arc, un arc)[47]. La lettre -k- est fréquemment utilisée pour noter le son [k] au lieu de la lettre -c- ou du groupe -qu- dans les textes rédigés en latin médiéval ou en ancien français. Arques est situé au nord de la ligne Joret, par conséquent le [k] se maintient, alors qu'au sud ARCAS serait devenu arches (cf. Arches (Vosges), de Archis en 1145).

Les autres Arques du sud de la France sont des francisations de l'occitan Arcas.

Histoire[modifier | modifier le code]

Carte de Cassini montrant le canal construit en 1774

Dans l'antiquité, le lieu était déjà un point de passage afin de relier la région aux bords de mer.

Cette cité devient en 530 la propriété de la comtesse Mathilde[Laquelle ?], arrière-petite-fille de Flandebert, chef des Morins et des Ménapiens[Information douteuse]. Walbert, arrière-petit-fils de Mathilde et comte d'Arkes, dresse sur les conseils des abbés Audomar et Bertin une église dédiée à Saint Martin et à proximité de son château en 646.

En 1093, Robert Ier de Flandre (Robert le Frison) comte de Flandre confirme à l'abbé Jean Ier et aux religieux de l'abbaye de Saint-Bertin, la possession de la terre d'Arques et d'un marécage voisin, un droit de taxe exclusif sur le bétail pâturant dans la forêt de Ruhout (à Clairmarais) et des dîmes dans la châtellenie de Bourbourg. Le comte Baudouin V de Flandre avait confirmé cette possession en 1056 en ajoutant que la terre d'Arques a été donnée jadis à l'abbaye par le comte Walbert, cité ci-dessus. Baudouin veut extirper les mauvaises habitudes introduites par les avoués dont il restreint les droits et prérogatives et il autorise l'abbé à prélever une taxe pour la paisson des bestiaux dans la forêt de Ruhout, donne à l'abbaye un marais voisin, et attribue encore d'autres avantagesg[48].

La guerre de Cent Ans n'épargne pas la ville qui est pillée en 1340 par l'armée anglo-flamande assiégeant Saint-Omer. Les Anglais mettent de nouveau la ville à sac en 1346, 1369 et 1435[réf. nécessaire]. Les Français font de même en 1477 sous Louis XI.
Au XVIIe siècle, l'Espagne qui détient la Flandre possède aussi les villes d'Aire, de Saint-Omer et leurs alentours, formant ce que les historiens nomment "l'Artois réservé". Mais le traité de Nimègue (1678), ramène l'Artois à la France[49].

Par ailleurs, après que la ville d'Arques ait subi un incendie, le roi Louis XI confirma, par ses lettres patentes, les 'droits de foyres de deux fois l'an ainsi que des marchés', afin de soutenir la restauration de la ville[50].

Monsieur, frère de Louis XIV campe à Arques le 4 mars 1677, prend le château d'Arques le 5[51].

La présence d'un canal (voulu par Vauban) date de 1774. L'ascenseur à bateaux des Fontinettes est construit entre 1881 et 1887 puis est inauguré le 20 avril 1888. Deux filatures de lin et de jute, deux distilleries, des fabriques de briques et de tuiles dont la tuilerie mécanique Vergriete fondée à la fin du XIXe siècle ainsi qu’une verrerie-cristallerie sont créées.

En août 1908, le chef de chantier d'une carrière située à 400 mètres de la verrerie-cristallerie actuelle découvre que de grands ossements se révèlent dans la coupe. Il alerte Georges Pontier, médecin à Lumbres et paléontologue éclairé, lequel se rend sur les lieux avec Paul de Givenchy de Saint-Omer., secrétaire de la société préhistorique de France. Il s'agit du squelette d'un « elephas primigenius », éléphant de la première génération, autrement dit un mammouth. Ce spécimen est de petite taille pour l'espèce. En 1930, le même paléontologue va découvrir de nouveau à Arques, auprès du canal de Neufossé, des ossements d'individus nettement plus grands. Le médecin lumbrois va reconstituer le squelette du mammouth de 1908 en remplaçant les pièces manquantes par des os d'autres mammouth de même type, (sibérien), par des éléments de bois travaillés par un ébéniste local, par du plâtre. Il va exposer l'exemplaire reconstitué dans deux pièces de sa villa à Lumbres jusqu'à sa mort en 1933. Le squelette est alors remonté au musée d'histoire naturelle de Boulogne-sur-Mer, avant d'être démonté lors du déménagement du musée en 1991[52].

Durant la Première Guerre mondiale, Arques est un lieu stratégique qui accueille jusqu'à 100 000 soldats, ainsi par exemple, en mai 1917, Arques accueille des troupes d'infanterie venant du front de l'est[53].

Entre deux-guerres, les mouvements ouvriers du Front populaire donnent lieu à d'importants défilés localement.

Durant la Seconde Guerre mondiale, Arques est occupée ; elle est libérée du 3 au 5 septembre 1944 par un régiment polonais[54].

Après la dernière guerre, la cristallerie donne à la ville une renommée mondiale.

Dans les années 2000, la cristallerie perd 6 000 emplois. La reconversion de la ville est alors enclenchée, avec la création de la ZAC du centre-ville, en renouvellement urbain[55], sur le site de l'usine 1 d'Arc International et des établissements Edard[56].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Découpage territorial[modifier | modifier le code]

La commune se trouve dans l'arrondissement de Saint-Omer du département du Pas-de-Calais.

Commune et intercommunalités[modifier | modifier le code]

Arques était membre de la communauté d'agglomération de Saint-Omer (CASO), un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 2001 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, cette intercommunalité a fusionné avec ses voisines pour former, le , la communauté d'agglomération du Pays de Saint-Omer (CAPSO) dont est désormais membre la commune.

Circonscriptions administratives[modifier | modifier le code]

La commune faisait partie de 1801 à 1984 du canton de Saint-Omer-Sud, année où elle devient le chef-lieu du canton d'Arques[1]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

Pour les élections départementales, la commune fait partie redécoupage cantonal de 2014 en France|depuis 2014 du canton de Longuenesse.

Circonscriptions électorales[modifier | modifier le code]

Pour l'élection des députés, elle fait partie de la huitième circonscription du Pas-de-Calais.

Élections municipales et communautaires[modifier | modifier le code]

Lors du second tour des élections municipales de 2014 dans le Pas-de-Calais, la liste UDI menée par Caroline Saudemont obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 2 646 voix (58,34 %, 23 conseillers municipaux élus dont 8 communautaires), devançant largement la liste DVG menée par le maire sortant Joël Duquenoy[57] — qui bénéficiait de la fusion avec la liste FG du 1er tour menée par Benoît Roussel  — qui a obtenu 1 889 voix (41,65 %, 6 conseillers municipaux dont 2 communautaires).
Lors de ce scrutin, 34,87 % des électeurs se sont abstenus[58].

Lors du premier tour des élections municipales de 2020 dans le Pas-de-Calais, la liste DVG menée par Benoît Roussel obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 1 851 voix (50,71 %, 23 conseillers municipaux élus dont 6 communautaires), devançant très largement les listes menées respectivement par[59],[60] :
- Caroline Saudemont, maire sortante, (DVC, 665 voix, 20,42 %, 3 conseillers municipaux élus dont 1 communautaire) ;
- Jean-Marc Bourgeois (UDI, 541 voix, 16,62 %, 2 conseillers municipaux élus dont 1 communautaire) ;
- Frédéric Vanrechem (DVC, 399 voix, 12,25 %, 1 conseiller municipal élus)
Lors de ce scrutin, marqué par la pandémie de Covid-19 en France, 52,53 % des électeurs se sont abstenus.

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
  avant 1854 Toussaint Rebsomen[réf. nécessaire]   Percepteur à Dieppe
    Docteur Alexandre   Chevalier de la légion d'honneur
1929 janvier 1938 (décès) Alfred André SFIO Commerçant négociant
Conseiller général de Saint-Omer-Sud (1937 → 1938)
Conseiller d'arrondissement (1919 → 1928)
août 1938 avril 1942 Henri Puype    
avril 1942   André Dupont    
mai 1953 mars 1977 Benjamin Catry UDR Négociant
Député du Pas-de-Calais (8e circ) (1962 → 1967 puis 1968 → 1973)
Conseiller général de de Saint-Omer-Sud (1958 → 1976)
mars 1977 mars 2001 Michel Lefait PS Professeur de collège
Député du Pas-de-Calais (8e circ) (1997 → 2017)
Conseiller général d'Arques (1985 → 2015)
Vice-président du Conseil général du Pas-de-Calais[Quand ?]
mars 2001 avril 2014 Joël Duquenoy PS puis DVG[61] Président de la CA de Saint-Omer (2008 → 2014)
Président de l'Association des Maires du Pas-de-Calais (2004 → 2014)
avril 2014[62],[63] mai 2020[64] Caroline Saudemont[65] DVD (ex-UDI)[66]
puis LREM[67]
Retraitée
Vice-présidente de la CA de Saint-Omer (2014 → 2017)
Vice-présidente de la CAPSO (2017 → )
mai 2020[68] En cours
(au 1er avril 2023)
Benoit Roussel DVG Juriste
Conseiller départemental de Longuenesse (2021 → )

Jumelages[modifier | modifier le code]

La commune est jumelée avec :

Carte
Jumelages et partenariats d’Arques.Voir et modifier les données sur Wikidata
Jumelages et partenariats d’Arques.Voir et modifier les données sur Wikidata
VillePaysPériode
Wadgassen[69]Allemagnedepuis le

Équipements et services publics[modifier | modifier le code]

Eau et déchets[modifier | modifier le code]

La ville a engagé une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21 en 2005[70].

La communauté d'agglomération de Saint-Omer prend en charge le tri sélectif[71]. Arques a également mis en place un composteur communal avec les déchets verts de la commune, et un ramassage des déchets de compost ménager. Une déchèterie est également en fonctionnement sur la commune. Le verre est récupéré dans 31 colonnes à verre réparties sur le territoire communal.

Espaces publics[modifier | modifier le code]

La commune est labellisée « 3 fleurs » au concours des villes et villages fleuris[72]. Près de 45 000 plants sont plantés chaque année[73]. En 2008, la commune dispose d'environ 30 personnes pour la gestion de 75 hectares d'espaces verts. En 2006, elle a mis en place une démarche de gestion différentiée[74] (jachère fleurie dans les fossés, sur le bord des routes...). Un verger ainsi que des fruitiers ont été plantés dans un de ses nouveaux quartiers.

Le jardin public est situé en centre-ville. Il est équipé d'une aire de jeu et d'un terrain de pétanque.

D'autres espaces verts se situent à proximité de l'ascenseur à bateaux des Fontinettes, de la médiathèque, des canaux…

Enseignement[modifier | modifier le code]

Écoles maternelles[modifier | modifier le code]

Écoles primaires[modifier | modifier le code]

Enseignement secondaire[modifier | modifier le code]

Le collège Pierre Mendès France est sur le territoire communal. Les lycées se situent à Saint-Omer.

Santé[modifier | modifier le code]

Plusieurs médecins et pharmacies sont présents sur la commune, ainsi qu'une maison de retraite. Le centre hospitalier de la région de Saint-Omer se situe à Helfaut, et une clinique privée à Longuenesse.

Internet[modifier | modifier le code]

En 2010, la commune d'Arques a été récompensée par le label « Ville Internet @@ »[75].

Justice, sécurité, secours et défense[modifier | modifier le code]

La commune dépend du tribunal judiciaire de Saint-Omer, du conseil de prud'hommes de Saint-Omer, de la cour d'appel de Douai, du tribunal de commerce de Boulogne-sur-Mer, du tribunal administratif de Lille, de la cour administrative d'appel de Douai, du tribunal judiciaire de Boulogne-sur-Mer et du tribunal pour enfants de Saint-Omer[76].

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Les habitants de la commune sont appelés les Arquois[77].

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[78]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[79].

En 2021, la commune comptait 9 655 habitants[Note 5], en diminution de 2,79 % par rapport à 2015 (Pas-de-Calais : −0,76 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 5311 6821 6911 8542 1902 3302 6012 7692 771
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
2 9923 4563 8054 0804 1454 2704 5674 2844 355
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
4 3024 4784 6584 6134 5124 6965 0085 2225 800
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
7 2248 73810 0429 2459 0149 3319 6159 6969 936
2018 2021 - - - - - - -
9 6549 655-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[1] puis Insee à partir de 2006[80].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 35,9 %, soit en dessous de la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 24,3 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 4 642 hommes pour 5 012 femmes, soit un taux de 51,92 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,5 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[81]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,4 
90 ou +
1,3 
5,5 
75-89 ans
9,6 
15,2 
60-74 ans
16,3 
22,1 
45-59 ans
21,8 
17,9 
30-44 ans
18,0 
17,7 
15-29 ans
15,0 
21,3 
0-14 ans
18,0 
Pyramide des âges du département du Pas-de-Calais en 2020 en pourcentage[82]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,6 
5,5 
75-89 ans
8,9 
16,4 
60-74 ans
17,8 
20,3 
45-59 ans
19,3 
19,1 
30-44 ans
18,2 
18,1 
15-29 ans
16,2 
20,2 
0-14 ans
18,1 

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

Sports et loisirs[modifier | modifier le code]

La commune regroupe de nombreuses infrastructures adaptées aux besoins des habitants : sept salles de sports (pour la pratique du volley-ball, du tennis de table et de la boxe, de la gymnastique, de la pratique scolaire, du tir, des arts martiaux et tennis), cinq stades (dont deux de football), quatre courts de tennis plein-air, deux courts de tennis couverts, un boulodrome couvert, une piscine couverte et chauffée, une piste d'athlétisme de 400 mètres. Le nouveau stand de tir, de 1 200 m2, en ossature bois, a été inauguré en 2009. Il a obtenu le label handisport[84].

L'association locale de gymnastique (l'Amga) compte 1 500 licenciés qui pratiquent ce sport à Saint-Omer, Longuenesse et Arques. Un complexe gymnique de 2 000 m2 y est construit, pour accueillir ces licenciés ainsi que 600 enfants dans le cadre de la pratique scolaire du sport. Ce complexe ferait également partie de la base arrière des Jeux olympiques de 2012 souhaitée dans le Pas-de-Calais par le Conseil général[85], tout comme le stand de tir.

Cette ville possède également plusieurs clubs de sport (Étoile Sportive d'Arques), un club d'athlétisme, de football, de tennis, ...

Cultes[modifier | modifier le code]

La commune est dotée d'une église protestante[86], rue de Sète, et d'une église catholique.

Économie[modifier | modifier le code]

Entreprises et commerces[modifier | modifier le code]

La ville compte plus de 220 entreprises (115 commerçants de détail ou de gros, 41 industries et 64 prestataires de service), avec un total de 12 351 emplois locaux en 2006. L'emploi est majoritairement ouvrier, avec 62,4 % des emplois dans ce secteur en 2006[87].

On retrouve cette caractéristique dans la population active arquoise, notamment chez les hommes avec 1 321 ouvriers. On compte 797 retraités hommes et 1 004 retraitées femmes[88].

Arc International, avec 5 500 salariés, est une entreprise de première importance à l'échelle de la ville, de la région et même de la France, et ce depuis l'installation de la première verrerie en 1825. En 1997, elle était la 3e plus importante usine de France en termes d'effectif (12 900 personnes). Industrie du verre et du cristal, l'entreprise s'étend sur un site de plusieurs dizaines d'hectares comprenant plusieurs usines avec fours à verre et chaînes de production, une scierie, un garage, une cantine... Les consommations journalières en ressources (sable, eau, gaz, électricité) du site sont énormes ; le gaz est acheminé directement par un gazoduc et l'électricité provient de la centrale électrique de Gravelines dans le Nord.

La porte multimodale de l'Aa est la deuxième zone industrielle d'Arques après la cristallerie. D'une surface de 160 ha, elle accueille le port fluvial de commerce, antenne du port de Lille. Ce port est géré par la Chambre de commerce et d'industrie de Saint-Omer Saint-Pol-sur-Ternoise. Des zones sont également affectées à la logistique, l'artisanat, aux industries, aux services... Parmi les 22 entreprises implantées en 2010, Transgourmet compte 170 emplois, STND 110, la pépinière d'entreprises 66 (15 bureaux et 5 ateliers), les fromagers de Saint-Omer 50.

La ZAC du centre ville s'étend sur 54 900 m2 de SHON, le long du canal. Elle a pour objectif de reconvertir une partie des anciennes usines d'Arc, ainsi que l'ancien port. Les études pour cette ZAC ont été réalisées en 2008.

Les principales autres entreprises de la ville sont :

  • Lebrun (entre 100 et 200) : articles ménagers ;
  • Edard (entre 50 et 100) : articles métalliques et bouteilles ;
  • Sabé (entre 50 et 100) : alimentation pour bétail ;

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Monument historique[modifier | modifier le code]

Autres lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • L'église d'Arques. Dans la nef de l'autel de la Vierge de l'église d'Arques est inhumé Louis Dominique Régnier (1696-1749), marchand de bestiaux à Arques et bourgeois de Saint-Omer.
  • L'hôtel de ville avec son carillon.
  • Le grand vannage sur l'Aa, maison du parc naturel régional des Caps et Marais d'Opale, est toujours en fonctionnement. Il abrite une salle des vannes, qui sont au nombre de 4, mais également un accueil du public, les bureaux d'une partie de l'équipe du Parc et une salle de réunion.
  • La cristallerie d'Arc International est ouverte à des visites guidées.
  • Le rond-point au croisement des avenues De Gaulle et Bernard Chochoy est orné d'une œuvre d'art en verre ; il a été créé en 1997 à la mémoire de Jacques Durand (cristallerie d'Arques)[91].
  • Le chemin de fer touristique de la vallée de l'Aa a son terminus dans l'ancienne gare d'Arques.
  • Le monument aux morts[92].
  • Mais également divers château où manoir tel que : le Château du Pavé d'Arques, ou encore le Château Arques[ À compléter et à Illustrer ]

Patrimoine culturel[modifier | modifier le code]

la médiathèque municipale.

Différents équipements culturels sont présents : trois salles des fêtes, une école de musique, une école de danse, une médiathèque, un centre social Jean Ferrat, un cyber-centre, un Centre culturel d'agglomération « Centre Daniel-Balavoine », un espace petite enfance (halte garderie, relais assistantes maternelles et espace jeu), une maison du tourisme et une des maisons du Parc naturel régional (la maison du Vannage, sur l'Aa).

La médiathèque a été construite en 2005. Elle compte 9 salariés, dispose d'une superficie de 1 300 m2 et propose le prêt de plus de 50 000 documents (livres, revues, CD et DVD). Depuis le , elle propose l'accès à une plateforme numérique départementale avec livres numériques, VOD, musique en ligne, autoformation et revues. Elle a obtenu le label ville en poésie en 2014 car elle œuvre régulièrement pour faire vivre la poésie contemporaine. La médiathèque propose de nombreuses animations en particulier pour les enfants et les tout-petits.

Le dimanche , la fête du Parc naturel régional des Caps et Marais d'Opale s'est tenue à Arques, sur le site de l'ascenseur à bateaux des Fontinettes. Elle a accueilli près de 30 000 visiteurs, sur le thème du développement durable ; des navettes gratuites de CASO - BUS avaient été mises en place pour l'occasion.

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Arques Blason
De gueules à la crosse abbatiale accostée de deux clefs adossées, le tout d'or[93].
Ornements extérieurs
Croix de guerre 1914-1918
Détails
La crosse est celle de l'abbaye Saint-Bertin de Saint-Omer et les clefs sont celles du monastère.

Adopté par la commune.

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Ouvrage consultable aux archives départementales du Pas-de-Calais[94] :

  • Arques, Joué-lès-Tours, Alan Sutton, 2000.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  2. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  3. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  6. "Remonter le temps" est un outil de comparaison de l’évolution de l’occupation des sols dans le temps sous forme de cartes ou photos aériennes : carte de Cassini (XVIIIe siècle), carte d'état-major (1820-1866) et période actuelle (1950 à aujourd'hui). Pour comparer deux autres cartes, sélectionner les cartes en haut de la page.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

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  2. La vallée de l'Aa dans le Pays de l'Artois, bulletin de la société préhistorique française, G. Courty, 1916 sur le site de Persée, revues scientifiques
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  4. Sandre, « Fiche cours d'eau - Aa (E4030570 ) » (consulté le )
  5. Sandre, « Fiche cours d'eau - Campagne-lès-Wardrecques (E4031480) » (consulté le )
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  8. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
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  11. « Station Météo-France « Watten » (commune de Watten) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  12. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  13. Valéry Duhaut, « Audomarois : « Sur le plateau des landes, on a perdu 15 espèces d’oiseaux en 15 ans » », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
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  15. « espace protégé FR8000007 - Caps et Marais d'Opale », sur Le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
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  39. Recueil d'expériences no 2, Vers de nouveaux types d'habitat en milieu rural, Syndicat mixte du Parc naturel régional des Caps et Marais d'Opale, 2010
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