Auberchicourt — Wikipédia

Auberchicourt
Auberchicourt
L'hôtel de ville d'Auberchicourt.
Blason de Auberchicourt
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Nord
Arrondissement Douai
Intercommunalité Communauté de communes Cœur d'Ostrevent
Maire
Mandat
Marie-Hélène Leroy
2022-2026
Code postal 59165
Code commune 59024
Démographie
Gentilé Auberchicourtois, Auberchicourtoises
Population
municipale
4 626 hab. (2021 en augmentation de 6,08 % par rapport à 2015)
Densité 650 hab./km2
Population
agglomération
333 383 hab. (2021)
Géographie
Coordonnées 50° 20′ 00″ nord, 3° 14′ 00″ est
Altitude 50 m
Min. 21 m
Max. 63 m
Superficie 7,12 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Valenciennes (partie française)
(banlieue)
Aire d'attraction Douai
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Aniche
Législatives Seizième circonscription
Localisation
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Auberchicourt
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Auberchicourt
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Auberchicourt

Auberchicourt est une commune française située dans le département du Nord, en région Hauts-de-France. La Compagnie des mines d'Aniche y a ouvert sans succès ses avaleresses Aglaé et La Paix, puis ses fosses Espérance et Sainte-Marie.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Auberchicourt est située sur la route nationale 45, à 11,8 km de Douai.

Carte
Les limites du territoire communal.
Carte interactive (double-cliquer sur la carte).

Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de six communes :

Communes limitrophes d’Auberchicourt
Écaillon Bruille-lez-Marchiennes
Masny Auberchicourt Aniche
Monchecourt Émerchicourt

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (°C)[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 712 mm, avec 12,4 jours de précipitations en janvier et 9,4 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Douai à 12 km à vol d'oiseau[3], est de 11,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 729,2 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

La RN 45, en venant de Douai.

Typologie[modifier | modifier le code]

Auberchicourt est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[7],[8],[9]. Elle appartient à l'unité urbaine de Valenciennes (partie française), une agglomération internationale dont la partie française regroupe 56 communes[10] et 333 383 habitants en 2021, dont elle est une commune de la banlieue[11],[12].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Douai dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 61 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[13],[14].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (67,5 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (69,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (55,6 %), zones urbanisées (22,1 %), zones agricoles hétérogènes (10,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (6,9 %), mines, décharges et chantiers (3,6 %), prairies (1,6 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

La commune est desservie par la ligne A du bus à haut niveau de service de Douai et par les lignes 18 et 19 du réseau de transport Évéole.

Toponymie[modifier | modifier le code]

Obercicurtis Viila est citée dans le titre de fondation de l'abbaye d'Anchin en 1079[16], puis Obercicurt (en 1170-1175) dans les titres de la même abbaye ou encore Auberchicourt et Aubrechicourt au XIIIe siècle. Aubericour[17].

Histoire[modifier | modifier le code]

Antiquité[modifier | modifier le code]

Présence de vestiges romains, notamment la découverte en labourant un champ, en 1561, d'une grande quantité de monnaies romaines de l'époque de Néron (38-68 ap. J.-C.) mélangées en or, argent et cuivre, ainsi que de petits vases cinéraires et fioles. Ce trésor a été présumé caché à l'époque de Vespasien. Don en fut fait au duc d'Arschot par l'abbé d'Anchin [18],[19].

Moyen Âge[modifier | modifier le code]

Un vieux martyrologe d’Anchin[20] précise enfin qu’en 1079, pour participation à la fondation de ce qui deviendra l'Abbaye d'Anchin, Anselme de Ribemont a donné les terres qu'il possédait des « villages de Vret et Auberchicourt, une table d’autel d’argent, une chappe blanche, l'église d'Auberchicourt et tout ce qu'il tenait audit lieu[18].

En 1170, l'abbé de l'abbaye Saint-Calixte de Cysoing cède à celui de l'Abbaye d'Anchin les dimes et terrages de Saint-Calixte à Auberchicourt, lesquels se levaient notamment sur une rasière devant le château (Castellum).

En 1178, Bauduin, comte de Hainaut reconnait la possession de l'Abbaye d'Anchin et que lui-même n'y a aucun droit. Auberchicourt devient une seigneurie assez importante du Comté de Hainaut. Le premier acte connu d'un seigneur de ce lieu remonte à 1199 ; il nomme Wauthier d'Auberchicourt, décédé en 1209. Cette famille d'Auberchicourt va se diviser en deux grandes branches ; celle de Wauthier II qui gardera la seigneurie d'Auberchicout et celle de son frère Eustache d'Auberchicourt qui sera seigneur de Bugnicourt. En 1285, le trouvère Jacques Bretel raconte dans le Tournoi de Chauvency, la joute de Baudouin d'Auberchicourt, conduit par Florent de Hainaut, contre Joffroi de Neuville.

En , Auberchicourt comme plusieurs villages de l'Ostrevent est brulé par les Douaisiens[21].

Isabelle de France; reine consort d'Angleterre; fille du roi de France Philippe IV le Bel et épouse de Édouard II traversa le Cambrésis et vint loger d'abord chez le seigneur d'Auberchicourt en Ostrevant, où Jean de Hainaut, seigneur de Beaumont, se rendit et offrit ses services à cette princesse abandonnée de la France[22].

Pierre de Lannoy dit « Lamont », seigneur sur la commune actuelle d'Auberchicourt, trouve la mort lors de la bataille d'Azincourt en 1415[23].

La descendance des seigneurs d'Auberchicourt se partagera notamment les terres d'Estaimbourg, de Bernissart, de Beuvrière, de Ham et de Piéton tandis que Nicolas II de la branche des seigneurs de Bugnicourt va aller combattre en Écosse avec Jean de Beaumont. Son fils, Nicolas III d'Auberchicourt sera seigneur de Bugnicourt, prévôt de Valenciennes, capitaine d'Enghien et capitaine de Nottingham. Il combattra sous la bannière d'Angleterre contre la France.

Eustache d'Auberchicourt fit partie de ce qu'on a appelé les Grandes compagnies qui semèrent la terreur dans nos régions[Lesquelles ?]. Il participa à la bataille de Nogent-sur-Seine[24], il fut gouverneur de Mons, puis prisonnier à Poitiers. Il fut chevalier de la Jarretière.

Le fils cadet de Nicolas III, Jean d'Auberchicourt sera lui aussi chevalier de l'ordre de la Jarretière et Froissart décrira une joute dans laquelle Jean affrontera Renault de Roy et Boucicaut. Le fils d'Eustache, Sancet d'Auberchicourt sera aussi chevalier de l'ordre de la Jarretière.

Il existe une troisième branche des Auberchicourt qui sont les seigneurs d'Estaimbourg, du Maretz, de la Ruterie etc. et une quatrième qui sont les seigneurs d'Azincourt. Les armes des seigneurs d'Auberchicourt sont d'hermine à une hamaïde de gueules[25].

En 1561, il y sont découvertes des médailles d'or romaines dont les moins antiques sont de Vespasien[26].

XVIIe siècle[modifier | modifier le code]

Cartulaire du duc Charles de Croÿ[modifier | modifier le code]

Auberchicourt dessiné pour les Albums de Croÿ

Il s'agit de peintures topographiques à la demande du duc de Croÿ par Adrien de Montigny.

  • Généralités :
  1. Date : probablement 1603
  2. Saison : été
  3. Cartouche : Aubechicourt
  4. Orientation de la vue : Sud-Est
  • Premier plan :
  1. Chemin : sur la droite de la vue jonction des 2 chemins venant de Bouchain et de Denain
  2. Personnages : un cavalier au cheval blanc précédé de 7 personnages à pied venant de Bouchain puis champs labourés, sillons vers Aniche
  • Deuxième plan :
  1. Le village en habitat groupé autour de l'église vu dans sa plus grande longueur et essentiellement situé sur la gauche des chemins.
  2. Une trentaine de bâtisses aux toits 2 pans de tuiles toutes orientées pignon Nord Sud.
  3. L'église domine de sa haute flèche centrale, la toiture est grisée peut-être de l'ardoise avec de nombreuses lucarnes ; deux pignons orientés nord-est vers la jonction des chemins ; un troisième pignon orienté sud.
  4. Près de l'église se tient une tour carrée et couverte d'une courte flèche : il pourrait s'agir d'une partie du château (cité à partir du XIIe siècle et ayant appartenu aux grandes familles locales Lallaing, Lannoy, Sainte-Aldegonde de Noircarmes). Les deux bâtiments à couverture de tuiles pourraient en être une dépendance.
  5. Deux grandes constructions unies par une haute tourelle (les trois étant couvertes de tuiles) pourraient figurer la maison des échevins et la halle.
  6. Un bâtiment couvert de tuiles et orné d'une cheminée, pourrait être le four du village.
  • Troisième plan :
  1. Collines de Lewarde et d'Erchin

Peintures de Saint Alexis[modifier | modifier le code]

Il s'agit de trois tableaux de l'école flamande du XVIIe siècle (toile et peinture à l'huile) provenant de la collégiale Saint-Amé à Douai sur le retour, le mariage et la mort de saint Alexis, certainement Alexis l'Homme de Dieu. Classées Monuments historiques en 1971 et propriété de la commune d'Auberchicourt, ils sont visibles dans l'église Notre-Dame-de-la-Visitation.

XIXe siècle[modifier | modifier le code]

La découverte du charbon à la fin du XVIIIe siècle entraîne le percement de cinq puits de mines de 1798 à 1907 : Aglaé Avaleresse, La Paix Avaleresse, Espérance, Sainte-Marie no 1 et no 2 de la Compagnie des mines d'Aniche. Les grands bureaux de la compagnie se situent sur le boulevard Paul-Vaillant Couturier. On trouve encore une grande variété d'habitats miniers sur le territoire de la commune.

Le 4 août 1895 ce qui est appelé dans la presse l'attentat d'Aniche se déroule en fait devant l'église d'Auberchicourt.

XXe siècle[modifier | modifier le code]

L'attentat d'Aniche qui se déroule en fait devant l'église d'Auberchicourt a lieu le 4 août 1895. Lors du jubilé des 50 ans de présence du directeur de la Compagnie des mines d'Aniche M. Émile Vuillemin reçoit 4 balles de Clément Décout; mineur; licencié deux ans plus tôt.

Combat aérien[modifier | modifier le code]

Le à 11 h 20, le capitaine John Everard Gurdon (en)[27] et le lieutenant Charles George Gass[28] de la Royal Air Force avec leur avion Bristol F.2b abattent un avion allemand Fokker D.VII au-dessus d'Auberchicourt.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Situation administrative[modifier | modifier le code]

Auberchicourt dans son canton et son arrondissement.

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Référendums

Élection du Parlement européen - Député européen

Élections régionales, région Nord-Pas-de-Calais

Élections cantonales, Canton de Douai-Sud

(Source : Ministère de l'intérieur)

Gilles Grévin devient maire à la suite des élections municipales de juin 1995. Il était alors adjoint depuis 1977[29].

Lors du premier tour des élections municipales le , vingt-sept sièges sont à pourvoir ; on dénombre 3 176 inscrits, dont 1 309 votants (41,22 %), 23 votes blancs (1,76 %) et 1 247 suffrages exprimés (95,26 %). La liste socialiste Ensemble pour Auberchicourt menée par le maire sortant Gilles Grévin[30] recueille 1 044 voix (83,72 %) et remporte ainsi vingt-cinq sièges au conseil municipal contre deux pour la liste étiquetée divers gauche Auberchicourt, la nouvelle énergie de Véronique Boleux[31] avec 203 voix (16,28 %)[32],[33]. Le confinement lié à la pandémie de Covid-19 retarde d'environ deux mois l'élection des maires par les nouveaux conseils municipaux[34]. Gilles Grévin est élu pour un cinquième mandat avec vingt-cinq voix pour et deux votes nuls le [29].

Feux d'artifice au-dessus de l'hôtel de ville.

Administration municipale[modifier | modifier le code]

Le nombre d'habitants au dernier recensement étant compris entre 3 500 et 4 999, le nombre de membres du conseil municipal est de 27[35].

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1802 1807 Fauqueux[36],[37]    
1830 1837 Augustin Coquelet    
1881   Buisson[38]    
1931   Legrand [39]   docteur en médecine
membre du conseil d'arrondissement
mai 1953 1983 Paul Bridenne[40] SFIO  
    Charles Pesin    
juin 1995 10 mai 2022[41]
(décès)
Gilles Grévin
(1947-2022)
PS Agent général d'assurance
Vice-président de la CC Cœur d'Ostrevent
24 mai 2022 En cours
(au 12 octobre 2023)
Marie-Hélène Leroy[42]   Responsable de structure médico-sociale
Vice-présidente de la CC Cœur d'Ostrevent

Instances judiciaires et administratives[modifier | modifier le code]

Politique environnementale[modifier | modifier le code]

Jumelages[modifier | modifier le code]

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[43]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[44].

En 2021, la commune comptait 4 626 habitants[Note 3], en augmentation de 6,08 % par rapport à 2015 (Nord : +0,23 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
7637119351 0771 2411 2051 2811 4621 476
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 5851 7441 9701 9462 2552 4532 5802 7002 739
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
2 9483 1833 5973 5403 9794 0573 9243 8654 484
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
5 0855 3695 2924 8264 7334 5564 5694 5704 450
2017 2021 - - - - - - -
4 4484 626-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[45] puis Insee à partir de 2006[46].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 35,4 %, soit en dessous de la moyenne départementale (39,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 26,1 % la même année, alors qu'il est de 22,5 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 2 170 hommes pour 2 363 femmes, soit un taux de 52,13 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,77 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[47]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,4 
6,0 
75-89 ans
10,0 
16,1 
60-74 ans
18,1 
21,0 
45-59 ans
18,3 
19,4 
30-44 ans
18,2 
17,6 
15-29 ans
13,4 
19,3 
0-14 ans
20,6 
Pyramide des âges du département du Nord en 2020 en pourcentage[48]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,4 
5,1 
75-89 ans
14,6 
60-74 ans
16 
19,2 
45-59 ans
18,6 
19,5 
30-44 ans
18,7 
20,6 
15-29 ans
19,1 
20,5 
0-14 ans
18,2 

Santé[modifier | modifier le code]

Enseignement[modifier | modifier le code]

Auberchicourt fait partie de l'académie de Lille.

Sports[modifier | modifier le code]

Média[modifier | modifier le code]

Cultes[modifier | modifier le code]

Économie[modifier | modifier le code]

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • Église Notre-Dame-de-la-Visitation : L'église primitive figure sur le cartulaire du duc de Croÿ datant du début du XVIIe siècle. Elle fut reconstruite en 1647, puis de nouveau en 1874 par l'architecte Henri de Baralle de Cambrai et consacrée en 1878 par Mgr Monnier[49]. Elle renferme des fonts baptismaux datés de 1511.
Église de la visitation et cimetière du centre

Industrie minière[modifier | modifier le code]

Industrie verrière[modifier | modifier le code]

Cimetière britannique d'Auberchicourt (Auberchicourt British Cemetery)[modifier | modifier le code]

Le cimetière est créé à la suite de l'occupation de la commune par les troupes du Commonwealth en . Il est situé sur le chemin de Saint Roch-Monchecourt et renferme 288 tombes dont 19 de soldats inconnus. Les dernières tombes datent de . Ce sont en majorité des soldats anglais qui reposent ici, au nombre de 202 dont un de la Royal Naval Division et 7 de la Royal Air Force ainsi que 86 soldats canadiens. Y reposent également 3 dépouilles du Corps des Travailleurs chinois (Chinese Labour Corps)[52].

Hugh Cairns repose dans ce cimetière, allée IA 8. Né le à Ashington en Angleterre, il émigre au Canada en 1911 à Saskatoon. Du au , il combat héroïquement dans les environs de Valenciennes. Blessé à l'abdomen, il meurt le . Il appartenait à la 4e division canadienne (46e bataillon dit le "Bataillon suicide", 10e brigade, 3e section, compagnie A). Il reçut à titre posthume la croix de Victoria (Victoria Cross) et fut nommé chevalier de la Légion d'honneur. En 1936, en hommage à son action, la ville de Valenciennes nomma une avenue, avenue du Sergent Cairns.

Le Secteur pavé Denis Flahaut[modifier | modifier le code]

Le secteur pavé Denis Flahaut a été inauguré le , après un repérage de Thierry Gouvenou le et une rénovation partielle par les amis de Paris-Roubaix le . Ce secteur pavé numéro 13 a été emprunté lors de la neuvième étape du Tour de France 2018 le . Ce chemin a également était emprunté lors de la Raid Paris-Roubaix VTT 2019 avec 6000 cyclistes.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Photo de la fresque murale peinte par Bernard Fleetwood-Walker Noël 1918 à Auberchicourt

.

  • Émile Gobbe (1849-1915) ingénieur verrier inventeur de la fabrication mécanique du verre par étiage[60].

Héraldique[modifier | modifier le code]

Les armes d'Auberchicourt se blasonnent ainsi : "De sinople au chef d'hermine, à la bordure de gueules endentée".
Blason de Baudoin d'Obréchicourt : de sinople au chef d'hermine à la bordure endentée de gueules[61].

Folklore et traditions[modifier | modifier le code]

Le sol calcaire d'Auberchicourt a permis l'implantation sur une petite butte, d'un four à chaux destiné à la construction et l'amendement des terres. Construit antérieurement à 1831[62], il ne fonctionne plus aujourd'hui mais il reste la carrière, le four et sa tourelle.

La Fête du Chaufour qui existe déjà en 1854 est remise au goût du jour en 1911 pour rassembler la population[réf. nécessaire].

En 1970, M. Bridenne, maire de la commune, veut créer une fête concurrente de celle de Kopierre à Aniche. Elle se déroule depuis lors chaque 2e dimanche de juin.

La commune possède un géant[63] qui a la forme d'un loup[64]. Créé en 2016 et baptisé en , il se nomme Aubert le Loup[65],[66].

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • P. Feuchère, Les Vieilles Familles chevaleresques du Nord de la France. 1re série. no 1 AUBERCHICOURT. Fontenay-le-Comte, Imprimerie Lussaud Frères, 1945, 80 p., index.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  3. « Orthodromie entre Auberchicourt et Douai », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Douai » (commune de Douai) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Douai » (commune de Douai) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  7. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  8. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  9. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Unité urbaine 2020 de Valenciennes (partie française) », sur insee.fr (consulté le ).
  11. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  12. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  13. « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Douai », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
  14. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  15. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  16. Page 611 Statistique archéologique du département du Nord. Seconde partie-1867-archivé au Harvard College Library numérisé par Google Livres
  17. Dictionnaire géographique des Pays-Bas- 1695 -
  18. a et b Page 611 idem
  19. Martin Jean De Bast, Recueil d'antiquités romaines et gauloises, trouvées dans la Flandre, , 590 p. (lire en ligne), En 1561 on découvrit dans ce village situé dans la ci devant Flandre Française à trois lieues de Douai des médailles Romaines d'or dont les moins sont de Vespasien. C'est Joachim Oudaans qui rapporté le fait..
  20. Histoire de la Ville & Comté de Valenciennes, Henry d’Oultreman, Douai, 1639, Imprimerie de la Veuve Marc Wyon (réimpression Laffite, Marseille, 1975, p.113"
  21. Page 612 idem
  22. Société d'agriculture, des sciences et des arts (Valenciennes), Revue agricole, industrielle et littéraire du Nord : publ. sous le patronage de la Société d'agriculture, sciences et arts de l'arrondissement de Valenciennes, s.n. (Valenciennes), (lire en ligne), Isabelle, sa mission terminée, demeurait à la cour de France; elle ne voulait retourner à Londres qu'après le renvoi des Spencer qu'elle demandait. Mais ceux-ci la firent réclamer par Edouard (6 juillet 1326), et firent même intervenir en cette affaire l'autorité du pape. L'entourage du Saint-Père et celui du roi de France furent-ils gagnés par l'argent des Spencer, comme le disent nos historiens du Hainaut? C'est ce que nous n'avons point à discuter. Ce qui est certain, c'est que Charles le Bel, qui avait cordialement accueilli sa sœur, comme le prouve d'ailleurs le traité qu'elle avait obtenu de lui, qui parait être entré d'abord dans ses intérêts contre les Spencer, finit par lui ordonner de quitter le royaume. De plus, comme elle ne se hâtait pas d'obtempérer à cette injonction, il fut question de l'arrêter. Mais Robert, comte d'Artois, l'en prévint et « lui conseilla de se retirer sur les terres de l'Empire, (dit Delewarde d'après Froissart, d'Outreman et autres), où elle trouverait un appui dans le comte de Hainaut et son frère. Elle suivit ce conseil, toute désolée, traversa le Cambrésis et vint loger d'abord chez le seigneur d'Auberchicourt en Ostrevant, où Jean de Hainaut, seigneur de Beaumont, se rendit et offrit ses services à cette princesse abandonnée de la France. Sa manière polie et engageante la consola beaucoup, et elle commença un peu à respirer. Dès le lendemain il la mena à la cour du comte son frère, qui était à Valenciennes, où elle fut reçue avec tous les honneurs dus à son rang, et de grands témoignages d'estime et d'amitié. ».
  23. « Azincourt 1415 : d'où venaient les chevaliers français morts à la bataille ? ».
  24. Romain-Hippolyte Duthillœul, Petites histoires des pays de Flandre et d'Artois, (lire en ligne), Il commandait à la bataille de Nogent sur Seine donnée contre les français le 29 juin 1 359 et y fut blessé d une de ces épées qui se jetaient..
  25. Armoiries de la ville Armorial de Gelre folio 106v
  26. Page 122-Recueil d'antiquités romaines et gauloises par Martin-Jean de Bast-Imprimé à Gand chez A. B. Stéven marchés aux grains-1804-numérisé par Google Livres
  27. Source : Le site theaerodrome.com
  28. Source : Le site theaerodrome.com
  29. a et b « Un 5e mandat pour Gilles Grévin : Le conseil municipal investi autour de son maire », L'Observateur du Douaisis, no 907,‎ , p. 21.
  30. « Gilles Grévin en lice pour un cinquième mandat », La Voix du Nord, édition Douaisis, no 24162,‎ , p. 18.
  31. « V. Boleux mène une liste d'union de la gauche », La Voix du Nord, édition Douaisis, no 24162,‎ , p. 25.
  32. « Élections municipales, Auberchicourt », La Voix du Nord, édition Douaisis, no 24165,‎ , p. 30.
  33. « Élections municipales 2020 - 1er tour, Auberchicourt », L'Observateur du Douaisis, no 897,‎ , p. 8.
  34. « Cinquante-quatre maires du Douaisis installés entre le 23 et le 28 mai », sur lavoixdunord.fr, La Voix du Nord, .
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  42. https://www.lavoixdunord.fr/1184324/article/2022-05-25/marie-helene-leroy-elue-nouvelle-maire-d-auberchicourt
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  59. Notice bibliographique
  60. Roger Lagache - Auberchicourt ça bouge - bulletin 1er trimestre 2010
  61. Mémoires de l'Académie nationale de Metz,, Éditions le Lorrain, (lire en ligne), Baudoin d'Obréchicourt appartenait à une branche des anciens châtelains de Douai Nord lesquels existaient au XIIe siècle et avaient pour armes de sinople au chef d'hermine Cette branche possédait la terre d'Obréchicourt aujourd'hui Auberchicourt dans l'arrondissement de Douai et elle avait ajouté à l'écu des châtelains de cette ville, un orle endenté de gueules.
  62. Annuaire du département du Nord. An xi-1890, (lire en ligne), Les villages de l Ostrevent et nommément Auberchicourt forent encore brûlés en 1 337 par les garnisons françaises de Douai et de Lille pour se venger du comte de Hainaut qui avait pris le parti du roi d Angleterre et des Flamands rebelles Cette commune possède 1,169 habitans dont 35 ïndigens et 16 meudians La superficie totale de son territoire est de 700 hectares dont 668 en terres labourables 2 en prés 1 en terrains plantés 1 en bois 8 en fonds de propriétés bâties et 20 en routes y rivières etc Sa culture ordinaire est le blé le colza le seigle le lin avoine l orge et les pommes de terre Sa culture principale est le blé On trouve à Auberchicourt un four à chaux et une brasserie.
  63. Arnaud Déthée, « Tristan, le p'tit Belge qui veut sortir les géants de l'oubli », La Voix du Nord, no 24102,‎ , p. 10 (lire en ligne) :

    « Le Douaisis continue à faire naître des géants, comme à Auberchicourt ou Estrées. »

    .
  64. « Auberchicourt : naissance d’un géant loup », sur lavoixdunord.fr, La Voix du Nord,  : « À Auberchicourt, le loup est revenu sous la forme d’un géant qui sera baptisé dimanche à l’occasion de la fête du Chaufour. ».
  65. « Auberchicourt : Aubert le loup entre officiellement dans la cour des géants », sur lavoixdunord.fr, La Voix du Nord,  : « Ce dimanche, Aubert le loup, une nouvelle figure de la Ronde des géants, créé en 2016 par le plasticien Dorian Demarcq, a été officiellement baptisé en grande pompe. ».
  66. Benjamin Dubrulle, « Le SOS de passionnés pour sauver des géants abandonnés », La Voix du Nord, no 24596,‎ , p. 14-15