Azincourt — Wikipédia

Azincourt
Azincourt
La mairie.
Blason de Azincourt
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Pas-de-Calais
Arrondissement Montreuil
Intercommunalité CC des 7 Vallées
Maire
Mandat
Nicolas Poclet
2020-2026
Code postal 62310
Code commune 62069
Démographie
Gentilé Azincourtois
Population
municipale
305 hab. (2021 en augmentation de 1,33 % par rapport à 2015)
Densité 36 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 27′ 50″ nord, 2° 07′ 43″ est
Altitude Min. 100 m
Max. 142 m
Superficie 8,46 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Fruges
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Auxi-le-Château
Législatives 4e circonscription du Pas-de-Calais
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
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Azincourt
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Azincourt
Géolocalisation sur la carte : Pas-de-Calais
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Azincourt
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
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Azincourt

Azincourt est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France. Ses habitants sont appelés les Azincourtois.

La commune fait partie, de la communauté de communes des 7 Vallées qui regroupe 69 communes et compte 29 602 habitants en 2019, et du Pays des Sept Vallées.

Elle est connue pour la bataille d'Azincourt qui s'est déroulée sur son territoire le pendant la guerre de Cent Ans et qui a débouché sur une défaite des Français face aux Anglais.

Une partie du territoire de la commune est située sur le site classé de la zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) des vallées de la Créquoise et de la Planquette.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

La commune, située à une quinzaine de kilomètres au nord-est d'Hesdin, se trouve dans le Pays des Sept Vallées.

Carte

Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de neuf communes :

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

La superficie de la commune est de 8,46 km2 ; son altitude varie de 100 à 142 mètres[1].

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune est situé dans le bassin Artois-Picardie[2].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 h/an) ; forte humidité de l’air (plus de 20 h/jour avec humidité relative > 80 % en hiver), vents forts fréquents[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 861 mm, avec 12,7 jours de précipitations en janvier et 9 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Radinghem à 9 km à vol d'oiseau[5], est de 10,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 038,1 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Paysages[modifier | modifier le code]

La commune est située à la jonction de deux paysages tel qu’ils sont définis dans l’atlas des paysages de la région Nord-Pas-de-Calais, conçu par la direction régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL)[Note 1],[9] :

  • les « paysages montreuillois » qui concerne 98 communes, se délimitent : à l’Ouest par des falaises qui, avec le recul de la mer, ont donné naissance aux bas-champs ourlées de dunes ; au Nord par la boutonnière du Boulonnais ; au sud par le vaste plateau formé par la vallée de l’Authie, et à l’Est par les paysages du Ternois et de Haut-Artois. Ce paysage régional, avec, dans son axe central, la vallée de la Canche et ses nombreux affluents comme la Course, la Créquoise, la Planquette…, offre une alternance de vallées et de plateaux, appelée « ondulations montreuilloises ». Dans ce paysage, et plus particulièrement sur les plateaux, on cultive la betterave sucrière, le blé et le maïs, et les plateaux entre la Ternoise et la Créquoise sont couverts de vastes massifs forestiers comme la forêt d'Hesdin, les bois de Fressin, Sains-lès-Fressin, Créquy[10] ;
  • les « paysages du Ternois » qui concernent 138 communes avec trois pôles d’attraction que sont Hesdin à l'ouest, Saint-Pol-sur-Ternoise à l’est et, dans une moindre mesure, Frévent en lisière sud, sont délimités par deux cours d’eau : la Canche au Sud et la Ternoise au Nord. Ces paysages sont composés de plateaux, de vallées et de bocages. Les plateaux du Ternois montrent une structure tabulaire assez plane et une altitude assez régulière avec des points culminants entre 150 et 160 m.
Le territoire d’une vingtaine de kilomètres du Nord au Sud et d’Est en Ouest, est traversé par la D 939 reliant Saint-Pol-sur-Ternoise à Hesdin, par la D 912 entre Saint-Pol-sur-Ternoise et Frévent et par la ligne ferroviaire de Saint-Pol-sur-Ternoise à Étaples dans la vallée de la Canche. La position excentrée, en l’absence de grands axes autoroutiers ou ferrés structurants, a permis au Ternois de conserver un caractère rural et une certaine qualité de paysage.
Au niveau de l’occupation des sols, les surfaces cultivées sont omniprésentes sur les plateaux, avec majoritairement la culture de la betterave et de la pomme de terre, et représentent près de 72 % de la surface totale de ces paysages du Ternois, les espaces artificialisés, cantonnés dans les fonds de vallée, représentent 13 % et les surfaces boisées, présentes dans les deux principales vallées de la Ternoise et de la Canche, ne représentent que 6 %[11].

Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

Zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique[modifier | modifier le code]

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

Le territoire communal comprend une ZNIEFF de type 2[Note 2] : les vallées de la Créquoise et de la Planquette. Ces deux vallées se situent aux confins de deux régions naturelles : le Haut Pays d’Artois et le Ternois et constituent un des paysages ruraux traditionnels du Nord-Pas-de-Calais les mieux conservés[12].

Carte de la ZNIEFF sur la commune.

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Une entrée de commune.

Typologie[modifier | modifier le code]

Azincourt est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[13],[14],[15].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Fruges, dont elle est une commune de la couronne[Note 4]. Cette aire, qui regroupe 22 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[16],[17].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (97 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (94,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (73 %), prairies (21,7 %), zones urbanisées (3 %), zones agricoles hétérogènes (2,3 %)[18]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Voies de communication[modifier | modifier le code]

La commune est desservie par la route départementale D 71[19].

Transport ferroviaire[modifier | modifier le code]

La commune se trouve à 7 km de la gare de Blangy-sur-Ternoise, située sur la ligne de Saint-Pol-sur-Ternoise à Étaples. C'est une halte voyageurs de la Société nationale des chemins de fer français (SNCF), desservie par des trains TER Hauts-de-France.

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom de la localité est attesté sous les formes Aisincurt en 1165 ; Asincurtis et Aisgincurt au XIIe siècle ; Aisincort vers 1202 ; Asincort en 1208 ; Ainsencourt, Aisencourt en 1375 ; Aisencourt au XIVe siècle ; Arsincourt en 1415 ; Azincourt-delez-Blangy-en-Ternois en 1415 ; Ainsincourt en 1474 ; Asincourt au XVe siècle ; Aizincourt en 1545[20] ; Azincourt depuis 1793[1].

Ces noms de localités se terminant par -court sont le plus souvent des hameaux ou de petits villages. L'appellatif toponymique -court (français moderne cour) est issu du gallo-roman CORTE qui signifie « domaine », lui-même issu du bas latin cortem ou curtis, évolution du latin classique cohors, d'abord « cour de ferme » puis « domaine rural »[21]. Cet appellatif est généralement précédé d'un nom de personne germanique. Ces formations toponymiques datent du Moyen Âge. Cette façon de nommer les lieux serait liée à l'apport germanique du VIe siècle[Note 5],[22].

Le premier élément Azin- s'explique par un nom de personne germanique, Aizo[23].

Histoire[modifier | modifier le code]

C'est sur le territoire de la commune que s'est déroulée la bataille d'Azincourt le (pendant la guerre de Cent Ans). Ce fut une défaite française face aux troupes anglaises. En quelques heures, près de 10 000 Français, dont de nombreux membres de la noblesse, y perdirent la vie. Jean d'Azincourt et Walerand d'Azincourt furent du nombre de même que Regnault d'Azincourt, seigneur d'Azincourt et de Rutel (commune actuelle de Villenoy en Seine-et-Marne)[24].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Découpage territorial[modifier | modifier le code]

La commune se trouve dans l'arrondissement de Montreuil du département du Pas-de-Calais.

Commune et intercommunalités[modifier | modifier le code]

La commune est membre de la communauté de communes des 7 Vallées.

Circonscriptions administratives[modifier | modifier le code]

La commune est rattachée au canton d'Auxi-le-Château.

Circonscriptions électorales[modifier | modifier le code]

Pour l'élection des députés, la commune fait partie de la quatrième circonscription du Pas-de-Calais.

Élections municipales et communautaires[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1983 avril 2014[25] Bernard Boulet   Président de la CCCT
avril 2014[26],[27],[25] En cours
(au 31 janvier 2022)
Nicolas Poclet   moniteur éducateur
Réélu pour le mandat 2020-2026[28],[29]

Jumelages[modifier | modifier le code]

La commune est jumelée avec :

Carte
Jumelages et partenariats d’Azincourt.Voir et modifier les données sur Wikidata
Jumelages et partenariats d’Azincourt.Voir et modifier les données sur Wikidata
VillePaysPériode
Middleham[30]Royaume-Unidepuis

Équipements et services publics[modifier | modifier le code]

Justice, sécurité, secours et défense[modifier | modifier le code]

La commune dépend du tribunal judiciaire d'Arras, du conseil de prud'hommes d'Arras, de la cour d'appel de Douai, du tribunal de commerce d'Arras, du tribunal administratif de Lille, de la cour administrative d'appel de Douai et du tribunal pour enfants d'Arras[31].

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Les habitants de la commune sont appelés les Azincourtois[32].

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[33]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[34].

En 2021, la commune comptait 305 habitants[Note 6], en augmentation de 1,33 % par rapport à 2015 (Pas-de-Calais : −0,76 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
338352382427452441411411419
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
425438464447423398415364334
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
303319339303285275300255275
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
227220210228250273286290307
2015 2020 2021 - - - - - -
301311305------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[1] puis Insee à partir de 2006[35].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 35,2 %, soit en dessous de la moyenne départementale (36,7 %). De même, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 24,7 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 155 hommes pour 153 femmes, soit un taux de 50,32 % d'hommes, légèrement supérieur au taux départemental (48,5 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[36]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,0 
90 ou +
0,7 
4,7 
75-89 ans
8,9 
16,8 
60-74 ans
18,5 
25,6 
45-59 ans
23,3 
16,1 
30-44 ans
15,1 
20,9 
15-29 ans
17,1 
15,9 
0-14 ans
16,4 
Pyramide des âges du département du Pas-de-Calais en 2020 en pourcentage[37]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,6 
5,5 
75-89 ans
8,9 
16,4 
60-74 ans
17,8 
20,3 
45-59 ans
19,3 
19,1 
30-44 ans
18,2 
18,1 
15-29 ans
16,2 
20,2 
0-14 ans
18,1 

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

En juillet, se déroule, tous les deux ans, la fête médiévale qui replonge le spectateur dans la période de la bataille d'Azincourt. On y voit un campement, un marché avec des artisans qui font des démonstrations autour de la céramique, de la forge, des reconstitutions de batailles, des combats en armure, des spectacles équestres et de rapaces, une échoppe avec l'alimentation de l'époque…[38],[39].

Économie[modifier | modifier le code]

Revenus de la population et fiscalité[modifier | modifier le code]

En 2019, dans la commune, il y a 112 ménages fiscaux qui comprennent 283 personnes pour un revenu médian disponible par unité de consommation[Note 7] de 20 230 euros, soit supérieur au revenu médian de la France métropolitaine qui est de 21 930 euros[40],[41].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Patrimoine culturel[modifier | modifier le code]

  • Le centre historique médiéval d'Azincourt. Dans le musée ouvert en 2001, a été installée une scénographie interactive de la bataille et, depuis, l'Alliance anglo-française d'Azincourt organise annuellement une reconstitution historique (re-enactment) de la bataille d'Azincourt. En 2015, Azincourt fête le 600e anniversaire de la bataille, du 23 au 26 juillet. Le nouveau centre Azincourt 1415 a été inauguré le en présence de l’animateur Stéphane Bern et de Brigitte Macron[43].

Azincourt dans les arts[modifier | modifier le code]

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Azincourt Blason
D'argent à une aigle bicéphale de gueules, becquée, languée et membrée d'azur[44].
Devise
Azincourt 1415
Détails
Armes de Jean II Le Meingre, dit Boucicaut, puis des seigneurs d'Azincourt.

Adopté en 1978.

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Ouvrages consultables aux archives départementales du Pas-de-Calais[45] :

  • A. Curry, The Battle of Agincourt. Sources and Interpretations, Woodbridge, The Boydell Press, 2000.
  • O. Louis, La bataille d'Azincourt, Azincourt, Centre historique médiéval d'Azincourt, 2001.
  • D. Paladlhe, La bataille d'Azincourt, 25 octobre 1415, Paris, Librairie académique Perrin, 2002.
  • V. Toureille, Le drame d'Azincourt. Histoire d'une étrange défaite, Paris, Albin Michel, 2015.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. La DREAL distingue, dans la région Nord-Pas-de-Calais, quatre grandes familles de paysages : ceux du Haut Pays, Bas Pays, Littoraux et d’interface. Ces grandes familles de paysages comprennent 21 grands paysages régionaux.
  2. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  3. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  5. Hypothèse reprise en 1976 par Maurice Lebègue, professeur de français à l'École Normale d'Amiens, à la suite d'un travail réalisé sur l'origine des noms des communes de la Somme.
  6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  7. Définition de l’unité de consommation selon l'INSEE : pour comparer les niveaux de vie de ménages de taille ou de composition différente, on divise le revenu par le nombre d'unités de consommation (UC). Celles-ci sont généralement calculées de la façon suivante : 1 UC pour le premier adulte du ménage, 0,5 UC pour les autres personnes de 14 ans ou plus, 0,3 UC pour les enfants de moins de 14 ans. Cette échelle d'équivalence (dite de l'OCE) tient compte des économies d'échelle au sein du ménage. En effet, les besoins d'un ménage ne s'accroissent pas en stricte proportion de sa taille. Lorsque plusieurs personnes vivent ensemble, il n'est pas nécessaire de multiplier tous les biens de consommation (en particulier, les biens de consommation durables) par le nombre de personnes pour garder le même niveau de vie.
  8. "Remonter le temps" est un outil de comparaison de l’évolution de l’occupation des sols dans le temps sous forme de cartes ou photos aériennes : carte de Cassini (XVIIIe siècle), carte d'état-major (1820-1866) et période actuelle (1950 à aujourd'hui). Pour comparer deux autres cartes, sélectionner les cartes en haut de la page.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  2. « Données de la commune », sur le site du service d'administration nationale des données et référentiels sur l'eau (Sandre) (consulté le ).
  3. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  4. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  5. « Orthodromie entre Azincourt et Radinghem », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Radinghem » (commune de Radinghem) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Radinghem » (commune de Radinghem) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  9. DREAL, « atlas des paysages de la région Nord - Pas-de-Calais : Synthèse des grandes familles de paysages et des paysages régionaux qui la composent » [txt], sur hauts-de-france.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
  10. DREAL, « atlas des paysages de la région Nord - Pas-de-Calais : Paysages montreuillois », sur hauts-de-france.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
  11. DREAL, « atlas des paysages de la région Nord - Pas-de-Calais : Paysages du Ternois », sur hauts-de-france.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
  12. « ZNIEFF 310013285 - Les vallées de la Créquoise et de la Planquette », sur Le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  13. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  14. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  15. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  16. « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Fruges », sur insee.fr (consulté le ).
  17. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  18. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  19. « La commune sur le site OpenStreetMap », sur le site OpenStreetMap (consulté le ).
  20. Auguste de Loisne, Dictionnaire topographique du Pas-de-Calais, Paris, 1907, p. 25 (lire en ligne sur DicoTopo).
  21. Marianne Mulon, Origine et histoire des noms de famille : essais d'anthroponymie, Éditions Errance, , p. 162.
  22. Jacques Chaurand et Maurice Lebègue, Noms de lieux de Picardie, éditions Bonneton, 232 p., novembre 2000, p. 71 à p. 80, (ISBN 978-2-862-53265-3).
  23. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France : étymologie de 35000 noms de lieux, 4 volumes, Genève, Droz, 1990-1998.
  24. « Azincourt 1415 : d'où venaient les chevaliers français morts à la bataille ? ».
  25. a et b Aline Chartrel, « Azincourt – «On va être de plus en plus obligé de travailler avec les autres communes» : LES PROJETS DES MAIRES. Après trente et un ans passés à la tête de la commune, l’ancien maire Bernard Boulet a tiré sa révérence. Qui pour lui succéder ? Nicolas Poclet, ancien conseiller municipal de 42 ans, dont la conception du rôle de premier magistrat se veut avant-gardiste », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  26. « Azincourt - Nicolas Poclet est élu pour la première fois au fauteuil de maire », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  27. « Liste des communes et des maires »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) [xls], Préfecture du Pas-de-Calais, (consulté le ).
  28. « Répertoire national des maires » [txt], Répertoire national des élus, sur data.gouv.fr, (consulté le ).
  29. « Résultats des élections municipales et communautaires 2020 », sur Le site du Ministère de l'Intérieur (consulté le ).
  30. « https://pastel.diplomatie.gouv.fr/cncdext/dyn/public/atlas/rechercheAtlasFrance.html?criteres.collectiviteId=35342 »
  31. « Tribunaux dont la commune dépend », sur justice.fr (consulté le ).
  32. Roger Brunet, « France, le trésor des régions », sur tresordesregions.mgm.fr (consulté le ).
  33. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  34. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  35. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
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