Bapaume — Wikipédia

Bapaume
Bapaume
L'hôtel de ville.
Blason de Bapaume
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Pas-de-Calais
Arrondissement Arras
Intercommunalité CC du Sud-Artois
(siège)
Maire
Mandat
Jean-Jacques Cottel
2020-2026
Code postal 62450
Code commune 62080
Démographie
Gentilé Bapalmois
Population
municipale
3 733 hab. (2021 en diminution de 5,64 % par rapport à 2015)
Densité 648 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 06′ 16″ nord, 2° 51′ 07″ est
Altitude Min. 108 m
Max. 137 m
Superficie 5,76 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Bapaume
(ville-centre)
Aire d'attraction Bapaume
(commune-centre)
Élections
Départementales Canton de Bapaume
(bureau centralisateur)
Législatives 1re circonscription du Pas-de-Calais
Localisation
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Bapaume
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Bapaume
Liens
Site web bapaume.fr

Bapaume est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France. Ses habitants sont appelés les Bapalmois.

La commune est le siège de la communauté de communes du Sud-Artois qui regroupe 64 communes et compte 27 232 habitants en 2019.

Sur le plan administratif, elle fait partie de l'arrondissement d'Arras ; et sur le plan électoral, elle est bureau centralisateur de son canton.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Carte

Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de sept communes :

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

La superficie de la commune est de 5,76 km2 ; son altitude varie de 108 à 137 mètres[1]. La commune est située au cœur du seuil du Cambrésis, aussi appelé seuil de Bapaume.

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune est situé dans le bassin Artois-Picardie[2].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (°C)[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 772 mm, avec 11,4 jours de précipitations en janvier et 9,2 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Wancourt à 16 km à vol d'oiseau[5], est de 10,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 711,4 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Paysages[modifier | modifier le code]

La commune est située dans le paysage régional des grands plateaux artésiens et cambrésiens tel que défini dans l’atlas des paysages de la région Nord-Pas-de-Calais, conçu par la direction régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL)[Note 1],[9]. Ce paysage régional, qui concerne 238 communes, est dominé par les « grandes cultures » de céréales et de betteraves industrielles qui représentent 70 % de la surface agricole utilisée (SAU)[10].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Bapaume est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[11],[12],[13]. Elle appartient à l'unité urbaine de Bapaume, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[14] et 4 049 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[15],[16].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bapaume, dont elle est la commune-centre[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 21 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[17],[18].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (58,5 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (72,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (57,6 %), zones urbanisées (24 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (17,4 %), zones agricoles hétérogènes (0,9 %)[19]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Le seuil de Bapaume[modifier | modifier le code]

La ville de Bapaume a été marquée par sa position que certains ont appelé le « seuil de Bapaume », point de passage entre l’Artois, la plaine de Flandre d’une part et la vallée de la Somme et le Bassin parisien d'autre part. Dès la moitié du XIe siècle, on parle du péage de Bapaume, qui fut révisé en 1202 puis en 1442.

Beaucoup de voies passent par Bapaume, d’anciennes routes entre les deux régions puis l’autoroute (1965) et le TGV (1993). Cependant au XIXe siècle, le conseil municipal s’opposa au passage sur son territoire de la voie ferrée Paris-Lille.

Cette position fut regrettée car dès 1859 la municipalité réclamait la création d’une voie ferrée reliant Achiet-le-Grand (voie Paris-Lille) à Bapaume à traction animale. La voie ferrée reliant ces deux communes ne fut mise en service qu’en 1871, avec traction à vapeur.

Voies de communication[modifier | modifier le code]

Bapaume est desservie par :

Transport ferroviaire[modifier | modifier le code]

La commune, qui est traversée par la ligne LGV Nord, se trouve, à 31 km de la gare TGV Haute-Picardie, implantée sur la LGV Nord, à mi-distance entre Amiens et Saint-Quentin. Elle est desservie par des TGV reliant l'agglomération lilloise et Bruxelles aux grandes métropoles régionales françaises, via les gares TGV de la périphérie de Paris (dont celle de l'aéroport Charles-de-Gaulle), et à 6,5 km de la gare d'Achiet, située sur la ligne de Paris-Nord à Lille, qui est une halte voyageurs de la Société nationale des chemins de fer français (SNCF), desservie par des trains TER Hauts-de-France[20].

Jusqu'en 2010, la commune disposait de la gare de Bapaume, une ancienne gare ferroviaire de la ligne d'Achiet à Marcoing, située près du centre-ville de Bapaume, ainsi qu'à proximité de la commune d'Avesnes-lès-Bapaume. Son bâtiment voyageurs est détruit en 2015.

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom de la localité est attesté sous les formes Baetpalmæ (1155) ; Bathpalmæ (1156) ; Batpalmes, Batpaumes, Bapalmæ, Batpalmæ (XIIe siècle) ; Bappalmæ (1247) ; Bepaumes (1250) ; Batpamæ (1255) ; Bapaumes (1256) ; Bappaumes (1273) ; Bappalmes (1287) ; Baupaumes (1298) ; Bappamez (1311) ; Baipames (1322) ; Bappammez (1363) ; Beaupaumes (1376) ; Babapmes (XIVe siècle) ; Bepaumes (XIVe siècle) ; Balpammes (1462) ; Bappames (1469) ; Bapaulmes (1477)[21].

Bapaume, d'abord attestée sous la forme « Batpalmis » en 1142, et « Batpalmas » dès 1127, également « Batpalmen »[22] ou « Bapalmen » en flamand, signifie « bats tes paumes » dans le sens « afflige-toi », à cause de la pauvreté du terrain ou de quelque dévastation passée[23]. Jadis, l’expression « battre ses paumes » était un signe de désespoir, d’affliction et a donné quelques noms de lieux du type Bapaume, évoquant le désespoir du paysan qui travaillait pour peu.

Histoire[modifier | modifier le code]

Vue générale, porte de Péronne.

Les premiers Bapaume[modifier | modifier le code]

La ville actuelle n’est pas à son emplacement primitif. Pendant la période gauloise, la ville est située à environ 1 500 m à l’ouest, à proximité immédiate d’une source abondante, la source de la Sensée. Pendant le haut Empire romain cette ville prospéra en bordure de la voie reliant Bavay à Amiens. Cette période dura environ trois siècles.

Les invasions barbares de 255 à 280 environ détruisirent totalement ce premier Bapaume.

Sous le Bas-Empire romain, la ville est reconstruite au même endroit par les colons bataves enrôlés en tant que soldats-paysans. Des buttes défensives sont construites tout autour dont une à l’emplacement de l’actuel Bapaume, la route reliant Arras à Saint-Quentin et à Péronne est déviée pour être implantée à proximité de la butte.

Cette ville s'appelait Helena et fut le lieu où Aetius repoussa la tentative d'invasion des Francs en 448. Cette invasion fut réussie en 454 et mit fin à la présence romaine. Pendant les siècles suivants la ville fut dévastée à plusieurs reprises. Sur la butte romaine, les Francs construisirent un château. La région était peuplée de bandits qui se cachaient dans la forêt d’Arrouaise. L’un d'eux, Bérenger, s’empara même du château par ruse et en fit son repaire. Après sa mort, les habitants de Helluin (Helena) vinrent se mettre à l'abri à proximité du fort et c’est ainsi que naquit Bapaume. Helluin disparut progressivement. C’est grâce aux fouilles entreprises à cet endroit à plusieurs reprises que l’on retrouva les traces de cette ville et son histoire[24].

Les comtes de Flandres[modifier | modifier le code]

Progressivement la ville prend de l'importance, le trafic principal n'était plus Est-Ouest mais Nord-Sud, pour garantir le passage contre les bandits un péage est instauré par les comtes de Flandres, des soldats escortant les marchands sur une partie de la traversée de la forêt d’Arrouaise et au nord de la ville. Grâce à ce péage des églises se construisent.

Les seigneurs de Bapaume sont sous la tutelle des comtes de Flandres. Raoul de Bapaume est cité comme compagnon de Guillaume à la conquête de l'Angleterre en 1066[25].

Le le mariage de Philippe Auguste et de Isabelle de Hainaut fille de Baudouin V est célébré à Bapaume. Le mariage fut célébré par Roger de Rosoy évêque de Laon[26]. À la suite de la mort sans héritier, en , du comte de Flandre Philippe d'Alsace, Philippe Auguste prend possession effective de l'Artois, comprenant les places d'Arras, Bapaume, Hesdin, Saint-Omer et Aire-sur-la-Lys, ainsi que la suzeraineté sur les comtés de Boulogne, Guînes et Saint-Pol, et de la place vermandoise de Péronne[27].

Royaume de France et comté d’Artois[modifier | modifier le code]

Philippe Auguste revint plusieurs fois à Bapaume pour octroyer des chartes communales. La ville prend son indépendance : construction d'un hôtel de ville avec beffroi, création du blason et d'un sceau, elle a une milice bourgeoise. En 1202, le péage est révisé une première fois puis une seconde fois en 1291. C’est Louis IX de France, en 1237 qui rattacha Bapaume au comté d’Artois passant sous la coupe de Robert d'Artois, son frère, à condition d’en faire hommage aux rois de France. La ville vécut une période de prospérité due au péage et au tissage du lin en toiles très fines (batiste) par les mulquiniers dans la campagne. À la tête du comté d'Artois se succédèrent Robert Ier d'Artois, Robert II d'Artois et Mahaut d'Artois. Le neveu de cette dernière qui se faisait appeler Robert III d'Artois revendiqua le trône longuement et pour se venger alla chercher l'aide des Anglais et il s'ensuivit une longue période de guerre, désastres.

La comtesse Mahaut résida souvent au château car elle voyageait beaucoup. Elle y avait sa chambre et y a entrepris de nombreux travaux de fortification. À la mort de Mahaut, Bapaume passa sous la coupe du comte de Flandres en 1330. Celui-ci fit entreprendre des grands travaux et notamment une muraille d’enceinte et de grands fossés autour de la ville en 1335. L'ensemble château et ville constituait une des plus belles places fortes et était appelée « clef de l’Artois »[28].

La guerre de Cent Ans[modifier | modifier le code]

Ces fortifications protégèrent les habitants de Bapaume à maintes reprises des affreuses déprédations auxquelles se livrèrent les Anglais dans cette guerre. Le bailliage de Bapaume souffrit terriblement pendant cette période ; c’est à cette époque que les habitants des villages se cachaient dans les muches creusées dans le sous-sol crayeux.

Les ducs de Bourgogne[modifier | modifier le code]

Bapaume fut sous la coupe des ducs de Bourgogne de 1383 à 1494, c'est dans cette ville que Jean sans Peur vint se réfugier après l’assassinat du duc d'Orléans en 1407 et c’est à Bapaume qu'il réunit son armée pour entrer en campagne le 30 janvier 1414. En juillet 1414 le roi de France fit le siège de Bapaume ; la garnison de Jean sans Peur se rendit et Charles VI alla faire le siège d'Arras par la suite. Un traité de paix fut signé le 30 août, Bapaume fut rendu à Jean sans Peur, mais dans un triste état à tel point que le 3 septembre il n'y avait pas assez d’électeurs pour élire les échevins. Après la mort de Jean sans Peur son fils Philippe le Bon séjourna plusieurs jours au château en 1420 ; c’est lui qui en 1437 accorda à la ville de Bapaume deux foires franches par an. Une période de prospérité s'ensuivit, mais le 4 avril 1472, un terrible incendie ravagea la ville, puis elle fut pillée et brûlée par les troupes de Louis XI le 7 mai 1475 et en 1477. En 1486 Charles VIII s’attaqua de nouveau à l'Artois et donc à Bapaume, la région eut beaucoup à souffrir des combats entre les Bourguignons et les Français, en 1488 (le 4 juin) un incendie fit de nouveaux dégâts à la ville.

Administration des Pays-Bas[modifier | modifier le code]

C'est à la suite du traité de Senlis du 13 mai 1493 conclu entre le roi de France et Maximilien d'Autriche que Bapaume va être sous la domination de la maison d’Autriche et administrée par les gouverneurs des Pays-Bas et des gouverneurs nommés par les rois d’Espagne jusqu'en 1641. Une nouvelle ère de prospérité s’engage troublée par les tentatives des gouverneurs de restreindre les privilèges de la ville. Le 23 juillet 1509 le Mayeur Philippe Leclercq obtint un écrit énonçant les pouvoirs des mayeurs et échevins de Bapaume.

Bapaume souffrit beaucoup de la rivalité entre François Ier et Charles Quint, la ville fut dévastée par les Français le 15 octobre 1521, rendue à Charles Quint au traité de Madrid, elle fut à nouveau incendiée en 1543 bien qu’entretemps l'empereur eut donné l’ordre de reconstruire le château et les fortifications. La région fut encore ravagée par les armées françaises en 1554.

À la suite de la tentative d'un dénommé Lelievre pour prendre le château[28], les habitants de Bapaume obtinrent que les fortifications du château de la ville soit réunies en 1578. La période troublée par des incursions des dévastations dura jusqu'en 1598, année où fut signé le traité de Vervins (le 2 mai). Une ère de paix et de prospérité suivit, malgré une épidémie de peste en 1626, qui se termina en mars 1635 quand Louis XIII déclara la guerre à Philippe IV d'Espagne. Le 18 septembre 1641, Bapaume capitula après le siège de l’armée française. Cette capitulation fut fortement fêtée à Paris car Bapaume était considérée comme une des premières places fortes de l’Artois et de la Flandre.

Bapaume et le royaume de France[modifier | modifier le code]

Louis XIII confirma les pouvoirs de la ville en 1642. Il fit conforter les retranchements qui avaient souffert pendant le siège. Cependant la ville et la campagne environnante eurent à souffrir encore de la présence des armées espagnoles et françaises jusqu’en 1654 (prise d’Arras par Louis XIV qui à cette occasion passa à Bapaume par deux fois au mois d’août).

Le roi soleil passa plusieurs fois à Bapaume, en 1667 en revenant des Flandres. Le 11 mai 1670 il vint passer en revue les troupes stationnées près de la ville; le 7 mai 1673 il passa la nuit au château après avoir inspecté les fortifications.

En 1681 Bapaume fut ravagé par un incendie à la suite duquel il fut interdit de construire avec des toits de chaume.

En 1712 le marquis de Joffreville, lieutenant général des armées du roi de France, devint gouverneur de Bapaume. Il fut ensuite membre du Conseil de la Guerre pendant la polysynodie.

En 1723 fut érigée sur la place une statue représentant Louis XV sur un cheval. C’est la première statue du jeune monarque en France. Le 24 juillet 1744 le roi passa à Bapaume vivement acclamé par la population. Il traversa de nouveau la ville le 6 septembre 1745, le 2 mai et le 11 juin 1746, et le 25 septembre 1747.

Les fortifications[modifier | modifier le code]

La Révolution française[modifier | modifier le code]

La société bapalmoise fut également transformée. Au cours de la Terreur le château n'était pas suffisant pour emprisonner les citoyens soupçonnés de ne pas être favorables à la Révolution, des maisons libérées par les habitants qui avaient fui furent réquisitionnées pour servir de prison.

Joseph Le Bon vint relancer les actions du comité révolutionnaire.

La ville fut chef-lieu de district de 1790 à 1795.

La bataille de Bapaume 2 et 3 janvier 1871[modifier | modifier le code]

La bataille de Bapaume fut livrée les 2 et 3 janvier 1871, durant la guerre franco-allemande de 1870 sur les territoires de Biefvillers-lès-Bapaume et de Bapaume.

Le général Louis Faidherbe à la tête de l'Armée du Nord arrêta les Prussiens.

Première Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Bapaume est en 1916 l'une des villes considérées comme objectif stratégique des Alliés pendant la Première Guerre mondiale, dans le cadre de bataille de la Somme.

Bapaume est occupée par les Allemands à partir du , puis reprise par les Britanniques le . Le , les Allemands reprennent la ville. La division de Nouvelle-Zélande va reconquérir la ville le . La mairie a été piégée par des soldats allemands au moyen d'une mine à retardateur qui explose juste avant l'arrivée[29] des libérateurs. Le vétéran allemand et écrivain Ernst Jünger en explique le fonctionnement dans un passage de ses Orages d'acier : la mine était constituée d'un obus de gros calibre, séparé en deux parties par une cloison de métal ; l'un des compartiments était rempli d'acide, qui rongeait la paroi ; une fois celle-ci dissoute, la mise en contact des deux parties de la bombe l'amorçait[30]. La bataille de Bapaume se déroule du au et du au .

Après l'armistice, alors que commence un lent et dangereux travail de désobusage, la ville sera classée en zone rouge et d'importants travaux devront y être menés pour la reconstruction. La ville anglaise de Sheffield apportera son aide pour la reconstruction.

Il reste de cette époque un monument aux morts, et deux cimetières militaires qui abritent aussi des corps de tués de la Seconde Guerre mondiale.

  • le Bapaume Communal Cemetery.
  • le Bapaume Australian Cemetery qui abrite les dépouilles de 88 soldats de 14-18 ; au lieu-dit le Pré Pot de Chart. C'est un cimetière qui a été créé en mars 1917 par le 3e Australian Casualty Clearing Station. Il sera clos en juin 1917 avant qu'en et , y soient ajoutés 23 corps allemands.

Le , l'Albatros D.II de l'as de l'aviation Oswald Boelcke est abattu dans la commune[31].

Seconde Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Au cours de la Deuxième Guerre mondiale, Bapaume a de nouveau été une zone d'intenses combats. Le maire Guidet qui faisait partie de la Résistance, fut arrêté et déporté au camp de Groß-Rosen où il mourut le .

Depuis 1948, un monument qui le montre au moment de son arrestation honore son souvenir. À l'Hôtel de Ville se trouvent une urne avec de la terre de Groß-Rosen ainsi qu'un tableau le représentant.

La commune est jumelée avec Moers, une ville de Rhénanie-Westphalie, ce jumelage est l'œuvre du fils d'Abel Guidet, Henri Guidet, qui s'est impliqué dans la réconciliation franco-allemande.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Découpage territorial[modifier | modifier le code]

La commune se trouve dans l'arrondissement d'Arras du département du Pas-de-Calais.

Commune et intercommunalités[modifier | modifier le code]

La commune était le siège de la petite communauté de communes de la région de Bapaume, constituée fin 1993.

Dans le cadre de la Réforme des collectivités territoriales françaises, celle-ci a fusionné au avec la communauté de communes du canton de Bertincourt et 14 communes de la communauté de communes du sud Arrageois, formant ainsi la nouvelle communauté de communes du Sud-Artois[32] dont la commune est désormais membre.

Circonscriptions administratives[modifier | modifier le code]

La commune était depuis 1793 le chef-lieu du canton de Bapaume[1]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, ce canton, dont la commune est désormais le bureau centralisateur, est modifié, passant de 22 à 75 communes.

Circonscriptions électorales[modifier | modifier le code]

Pour l'élection des députés, la commune fait partie depuis 1986 de la première circonscription du Pas-de-Calais.

Élections municipales et communautaires[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs[33]
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1870 1881 Martial Alexandre Pajot    
1893 1903 Marcellin Gaudefroy    
1920 1929 Gaston Stenne    
1929 1940 Abel Guidet[34] PRRRS Négociant
Député du Pas-de-Calais (1936 → 1940)
Conseiller général de Bapaume (1937 → 1940)
Mort en déportation
Les données manquantes sont à compléter.
1945 1965 Léonce Verdel    
1965 1982 Henri Guidet[35] Rad.soc. puis
SFIO puis PS
puis DVG
Fils d'Abel Guidet, enseignant, résistant
Député du Pas-de-Calais (1967 → 1968)
Conseiller général de Bapaume (1945 → 1980)
Décédé en fonction
1982 2002 Jean-Paul Delevoye[36] RPR Sénateur du Pas-de-Calais (1992 → 2002)
Conseiller général de Bapaume (1980 → 2001)
2002 2004 Anne Duez[37]   Directrice adjointe de l'hôpital de Bapaume
2004 2014[38] Jean-Paul Delevoye UMP Président du CESE (2010 → 2015 ),
Médiateur de la République (2004 → 2011),
Ministre (2002 → 2004)
Président de la CC de la région de Bapaume ( ? → 2012)
Président de la CC du Sud-Artois (2013 → 2014)
2014[39] En cours
(au 13 mai 2022)
Jean-Jacques Cottel DVG Député du Pas-de-Calais (1re circ) (2012 → 2017)
Ancien maire de Beaulencourt (1995 → 2014)[40]
Président de la CC du Sud-Artois (2014 → )
Réélu pour le mandat 2020-2026[41],[42]

Jumelages[modifier | modifier le code]

Carte
Jumelages et partenariats de Bapaume.Voir et modifier les données sur Wikidata
Jumelages et partenariats de Bapaume.Voir et modifier les données sur Wikidata
VillePaysPériode
Anstruther[43]Royaume-Unidepuis
Moers[43]Allemagnedepuis

Équipements et services publics[modifier | modifier le code]

Justice, sécurité, secours et défense[modifier | modifier le code]

La commune dépend du tribunal judiciaire d'Arras, du conseil de prud'hommes d'Arras, de la cour d'appel de Douai, du tribunal de commerce d'Arras, du tribunal administratif de Lille, de la cour administrative d'appel de Douai et du tribunal pour enfants d'Arras[44].

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Les habitants de la commune sont appelés les Bapalmois[45].

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[46]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[47].

En 2021, la commune comptait 3 733 habitants[Note 4], en diminution de 5,64 % par rapport à 2015 (Pas-de-Calais : −0,76 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
3 4923 2143 0843 0603 1893 1223 2103 1583 265
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
3 1893 1493 1743 0593 2743 3353 2913 0013 144
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
3 1132 9462 9172 1122 9472 7822 8332 7483 221
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
3 2753 5753 6893 5243 5094 3314 1794 1484 106
2014 2019 2021 - - - - - -
3 9463 7483 733------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[1] puis Insee à partir de 2006[48].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 34,6 %, soit en dessous de la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 28,7 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 2 028 hommes pour 1 789 femmes, soit un taux de 53,13 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,5 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[49]
HommesClasse d’âgeFemmes
1,2 
90 ou +
2,9 
5,8 
75-89 ans
11,8 
16,0 
60-74 ans
20,6 
21,7 
45-59 ans
17,5 
18,0 
30-44 ans
15,9 
21,9 
15-29 ans
15,3 
15,5 
0-14 ans
16,0 
Pyramide des âges du département du Pas-de-Calais en 2020 en pourcentage[50]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,6 
5,5 
75-89 ans
8,9 
16,4 
60-74 ans
17,8 
20,3 
45-59 ans
19,3 
19,1 
30-44 ans
18,2 
18,1 
15-29 ans
16,2 
20,2 
0-14 ans
18,1 

Cultes[modifier | modifier le code]

Bapaume possède un culte catholique avec l'église Notre-Dame-de-Pitié-du-Pays-de-Bapaume.

Économie[modifier | modifier le code]

Revenus de la population et fiscalité[modifier | modifier le code]

En 2019, dans la commune, il y a 1 351 ménages fiscaux qui comprennent 2 813 personnes pour un revenu médian disponible par unité de consommation[Note 5] de 17 940 euros, soit supérieur au revenu médian de la France métropolitaine qui est de 21 930 euros. La part des ménages fiscaux imposés est de 41 % (57,6 % en France métropolitaine)[51],[52].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

L'hôtel de ville et le beffroi[modifier | modifier le code]

L'hôtel de ville au milieu du XIXe siècle.

L'hôtel de ville avec son beffroi actuel a été construit en 1931 et 1932, Son architecture s'apparente au bâtiment précédent détruit en 1917. Celui-ci avait été terminé en 1610. Le premier beffroi a été érigé au XIIe siècle conformément aux chartes qui avaient été délivrées à la ville de Bapaume, ce bâtiment étant devenu trop petit les échevins obtinrent l'autorisation d'en construire un plus grand en 1374. Du fait des guerres qui suivirent ce beffroi, devenu dangereux, fut abattu en 1537. Un nouveau beffroi fut mis en chantier en 1583 mais après bien des vicissitudes le bâtiment construit fut refusé et détruit et c'est Philippe II d'Espagne qui autorisa en 1590 la construction d'un nouveau bâtiment qui fut terminé en 1610, Il possédait des colonnes et des arcades en façade comme l'hôtel de ville d'Arras. Pour sa construction les échevins de Bapaume avaient eu l'autorisation d'établir un droit d'étapes.

Statue du général Faidherbe[modifier | modifier le code]

La statue du général Faidherbe.

La statue du général Faidherbe fut inaugurée le 27 septembre 1891. Cette première statue fut sculptée par Louis Noël. Mais pendant la Première Guerre mondiale, le 29 septembre 1916, la statue fut renversée[53]. Elle gisait au pied du socle. Croyant sans doute qu'elle était en bronze, les Allemands voulaient en récupérer le métal. Puis elle disparut. Le socle, meurtri par les éclats d'obus resta vide pendant 13 ans. Ce n'est qu'en 1926 que la ville décide de s'adresser au sculpteur Jules Déchin de Paris (il possède encore la maquette de la première statue de 1891) afin de réaliser la statue actuelle. Le nouveau monument fut inauguré le 18 août 1929 sur la place Faidherbe par Paul Painlevé, ministre de la Guerre. Au cours du réaménagement de la place, la statue a été installée quelques mètres plus bas le .

Monument de Briquet et Tailliandier[modifier | modifier le code]

Le monument de Briquet et Tailliandier.

Un monument est érigé contre l'hôtel-de-ville à la mémoire d’Albert Tailliandier et Raoul Briquet, tués dans l'explosion de ce bâtiment le 25 mars 1917. Ils étaient tous les deux députés du Pas-de-Calais mais d'opinions différentes : Albert Tailliandier était conservateur, Raoul Briquet était socialiste, en mission d'inspection sur le front pour le compte de l'Assemblée nationale. Ils ont voulu passer la nuit dans le bâtiment mais il était piégé[54].

Église Saint-Nicolas[modifier | modifier le code]

Intérieur de l'église: vidéo sonore.
L'église au XIXe siècle.

L'origine de la paroisse Saint-Nicolas se confond avec l'origine de la ville. L'église primitive fut construite dès que la bourgade prit quelque importance en l'an 1085, avant de disparaître à la fin du XIVe siècle. La précédente église avait été édifiée vers l'an 1600. Détruite lors de la Première Guerre mondiale, elle a été reconstruite sur les mêmes fondations. L'église actuelle fut mise en chantier en 1924. Le chantier fut long et difficile : en 1928 les voûtes sont restées un an sans couverture. Les chantiers furent terminés à la fin de l'été 1929. Elle conserve aujourd'hui en la chapelle qui porte son nom, le seul monument historique qui ait bravé toutes les destructions, une statue de Notre-Dame de Pitié, datant du XVe siècle, objet de la vénération de la région.

Monument aux morts[modifier | modifier le code]

La veuve et l'orphelin du monument aux morts.

Le monument aux morts[55] est constitué d'un mur de pierre, surmonté d'un fronton décoré du blason de la ville, et bordé de part et d'autre d'une balustrade. Sous le fronton et au-dessus de la liste des soldats tués en 1914-1918 répartie sur trois colonnes, les mots « Pro Patria », en grand, précèdent la formule classique « La ville de Bapaume à ses enfants ». Plus bas, sur le côté, se tiennent debout une femme et un enfant symbolisant manifestement la veuve et l'orphelin. La femme, la chevelure partiellement couverte d'un voile qui lui descend à l'arrière jusqu'à mi-jambes, lève le bras droit et désigne un nom avec une palme tenue à la main. Elle a, en signe de protection, la main gauche posée sur l'épaule gauche de l'enfant qui, en pantalon court, la tête levée, recueilli, tient un béret à la main droite et s'est passé une couronne mortuaire autour de l'avant-bras gauche. Le bas du monument est occupé par la liste, sur quatre colonnes, des disparus en 1939-1945.

Motte castrale[modifier | modifier le code]

De l'ancien château, il ne reste plus rien derrière les pans de muraille des fortifications de la ville. Le site lui-même a conservé sa forme de cratère et a été aménagé en parc verdoyant et lieu de promenade. Ce site est surnommé "Le Donjon" par les Bapalmois.

Cimetière australien[modifier | modifier le code]

Dans ce cimetière d'une superficie de 459 m2, reposent 88 corps de la guerre 1914-1918. Ce cimetière a été ouvert en mars 1917 par le 3e Australian Casualty Clearing Station, et utilisé jusqu’en juin 1917. En avril et mai 1918, 23 tombes allemandes furent ajoutées.

Autres lieux et monuments[modifier | modifier le code]

À Bapaume se trouve un centre de détention. Celui-ci est notamment connu pour avoir été le dernier centre pénitentiaire ayant accueilli Lucien Léger (1937-2008) connu comme étant le plus ancien prisonnier de France (et d'Europe) et qui y séjourna plusieurs années jusqu'à sa libération en 2005.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Navires homonymes[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Symbole de la ville au centre du rond-point.
Armes de Bapaume

Les armes de Bapaume se blasonnent ainsi :

D'azur à trois mains appaumées d'argent, celle en chef dextre étant une main senestre[58].
Armes parlantes (appaumées).

Ce blason orne le dessus de la porte de l'hôtel-de-ville. Depuis le réaménagement récent du centre-ville, il figure, dans une interprétation esthétique plus moderne, sur chacune des quatre faces de plusieurs blocs de pierre dressés en différents lieux précis. Ces parallélépipèdes gris sont visibles au centre du rond-point devant la mairie et à proximité du monument aux morts (à l'angle de la rue de Péronne et la rue de la République).

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • Louis Bédu, Histoire de la ville de Bapaume de son origine jusqu'à nos jours, Arras, Rousseau-Leroy, (lire en ligne)
  • Gabriel Langlebert, Précis historique sur la ville de Bapaume : Origine de la cité personnages célèbres, monuments, coutumes, institutions, etc, Arras, Rohard-Courtin, (lire en ligne)
  • Ernst Jünger (trad. Henri Plard), Orages d'acier, Christian Bourgois, . Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Ernest Nègre, Toponymie générale de France, vol. 2, Librairie Droz, , 676 p. Document utilisé pour la rédaction de l’article

Ouvrages consultables aux archives départementales du Pas-de-Calais[59] :

  • L. Bédu, Histoire de la ville de Bapaume depuis son origine jusqu'à nos jours, Paris, Le livre d'histoire, 2002.
  • G. Dégardin, Rues et monuments de Bapaume, Bapaume, 1945.
  • J. Duquenoy, La reconstruction architecturale de Bapaume après la Première Guerre mondiale. Tome I, Arras, 2002-2003.
  • P. Nimal, Naissance de Bapaume. Recherches sur les origines et la formation de la ville, Bapaume, Librairie Nimal, 1966.
  • O. Roussel, Bapaume et son canton, Saint-Cyr-sur-Loire, Alan Sutton, 2005.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. La DREAL distingue, dans la région Nord-Pas-de-Calais, quatre grandes familles de paysages : ceux du Haut Pays, Bas Pays, Littoraux et d’interface. Ces grandes familles de paysages comprennent 21 grands paysages régionaux.
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  5. Définition de l’unité de consommation selon l'INSEE : pour comparer les niveaux de vie de ménages de taille ou de composition différente, on divise le revenu par le nombre d'unités de consommation (UC). Celles-ci sont généralement calculées de la façon suivante : 1 UC pour le premier adulte du ménage, 0,5 UC pour les autres personnes de 14 ans ou plus, 0,3 UC pour les enfants de moins de 14 ans. Cette échelle d'équivalence (dite de l'OCE) tient compte des économies d'échelle au sein du ménage. En effet, les besoins d'un ménage ne s'accroissent pas en stricte proportion de sa taille. Lorsque plusieurs personnes vivent ensemble, il n'est pas nécessaire de multiplier tous les biens de consommation (en particulier, les biens de consommation durables) par le nombre de personnes pour garder le même niveau de vie.
  6. "Remonter le temps" est un outil de comparaison de l’évolution de l’occupation des sols dans le temps sous forme de cartes ou photos aériennes : carte de Cassini (XVIIIe siècle), carte d'état-major (1820-1866) et période actuelle (1950 à aujourd'hui). Pour comparer deux autres cartes, sélectionner les cartes en haut de la page.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  2. « Données de la commune », sur le site du service d'administration nationale des données et référentiels sur l'eau (Sandre) (consulté le ).
  3. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  4. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  5. « Orthodromie entre Bapaume et Wancourt », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Arras » (commune de Wancourt) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Arras » (commune de Wancourt) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  9. DREAL, « Atlas des paysages de la région Nord - Pas-de-Calais : Synthèse des grandes familles de paysages et des paysages régionaux qui la composent » [txt], sur hauts-de-france.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
  10. DREAL, « Atlas des paysages de la région Nord - Pas-de-Calais : Paysages des grandes plaines arrageoises et cambrésiennes », sur hauts-de-france.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  12. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  13. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  14. « Unité urbaine 2020 de Bapaume », sur insee.fr (consulté le ).
  15. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  16. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
  17. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Bapaume », sur insee.fr (consulté le ).
  18. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  19. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  20. a et b « La commune sur le site OpenStreetMap », sur le site OpenStreetMap (consulté le ).
  21. Dictionnaire topographique du Pas-de-Calais : comprenant les noms de lieu anciens et modernes, Bibliothèque nationale de France.
  22. flandreetartois.over-blog.com
  23. Nègre 1996, p. 1128.
  24. Pierre Nimal : Naissance de Bapaume Recherches sur les origines et la formation de la ville
  25. Gaston Degardin, Bapaume au cours des siècles.
  26. Père Anselme, Histoire généalogique et chronologique de la Maison royale de France - Tome 2, Paris, (lire en ligne), p. 96.
  27. Denis Hayot, L'architecture fortifiée capétienne au XIIIe siècle - Un paradigme à l'échelle du royaume : Monographies Picardie, Artois, Flandre, Chagny, Édition du centre de castellologie de Bourgogne, , 568 p. (ISBN 979-10-95034-23-0), p. 11.
  28. a et b Abbé Bédu, Histoire de la ville de Bapaume
  29. Page officielle à la mémoire des soldats australiens qui ont libéré Bapaume (consultée 2 janvier 2009)
  30. Jünger 1970, p. 170.
  31. Michel Coste, « Oswald Boelcke », sur Aérostèles.net, (consulté le ).
  32. La communauté de communes du Sud Artois est née
  33. « Les maires de Bapaume », sur francegenweb.org (consulté le ).
  34. « Abel Guidet (1890 - 1944) Mort pur la France », sur Sycomore, base de données des députés de l'Assemblée nationale.
  35. « Harmonie et municipalité rendent hommage à Henri Guidet, ancien maire de Bapaume », Dans l'actualité, sur pour.bapaume.over-blog.com, (consulté le ).
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  37. Benjamin Dubrulle, « Caserne Frère : début de la démolition ces prochaines semaines : Jeudi soir, lors de ces vœux à la population, Jean-Jacques Cottel a détaillé les projets et chantiers qui seront menés cette année. Bonne nouvelle : les vieux bâtiments de la caserne Frère vont disparaitre du paysage ces prochaines semaines », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Anne Duez, ancienne direcrtrice adjointe de l'hôpital de Bapaume et élue pendant 31 ans (conseillère, adjointe et maire de 2002 à 2004 quand Jean-Paul Delevoie était ministre) a été saluée ».
  38. « Municipales : le président du CESE, l’ancien ministre UMP Jean-Paul Delevoye, quitte l’UMP pour son soutien à un candidat PS », Le Lab politique Europe 1,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  39. Benjamin Dubrulle, « Bapaume: Jean-Jacques Cottel s’entoure de trois adjoints, dont deux issus de l’ancienne équipe Delevoye », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  40. « Beaulencourt: Jean-Jacques Cottel a toute confiance dans la prochaine municipalité », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ) « C'était l'occasion pour Jean-Jacques Cottel de rendre hommage à l'équipe municipale pour son soutien unanime et de préciser sa candidature à la mairie de Bapaume ainsi qu'à la présidence de la communauté de communes du Sud-Artois. « Mes nouvelles fonctions si je suis élu ne pourront être que bénéfiques pour Beaulencourt mais je fais toute confiance en la nouvelle municipalité qui comptera certainement une bonne partie de l’ancienne équipe ». ».
  41. « Répertoire national des maires » [txt], Répertoire national des élus, sur data.gouv.fr, (consulté le ).
  42. « Résultats des élections municipales et communautaires 2020 », sur Le site du Ministère de l'Intérieur (consulté le ).
  43. a et b « https://pastel.diplomatie.gouv.fr/cncdext/dyn/public/atlas/rechercheAtlasFrance.html?criteres.collectiviteId=25939 »
  44. « Tribunaux dont la commune dépend », sur justice.fr (consulté le ).
  45. Roger Brunet, « France, le trésor des régions », sur tresordesregions.mgm.fr (consulté le ).
  46. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  47. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  48. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  49. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Bapaume (62080) », (consulté le ).
  50. Insee, « Évolution et structure de la population en 2020 - Département du Pas-de-Calais (62) », (consulté le ).
  51. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2019 de la commune », sur Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE) (consulté le ).
  52. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2019 de la France métropolitaine », sur Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE) (consulté le ).
  53. Site Mémoire de pierre
  54. Site Mémoires de pierre
  55. « Le monument aux morts », sur monuments-aux-morts.fr (consulté le ).
  56. « Depuis mars 2010, une enfant de Bapaume est aux manettes d’une filiale d’EDF », La Voix du Nord, le 9 janvier 2011
  57. Natacha Monhoven, Michèle Bellon présidente d'ErDF : "Essentiel de maintenir les efforts dans la durée", La Nouvelle République, le 26 juin 2012
  58. Banque du Blason.
  59. « La commune de Bapaume », sur archives départementales du Pas-de-Calais (consulté le ).