Bouli Simon — Wikipédia

Édouard-Élie Simon
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Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 87 ans)
Clichy
Sépulture
Cimetière du Père-Lachaise, Grave of Hirsch (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Autres informations
Distinction
Vue de la sépulture.

Édouard Simon dit Bouli Simon (Elbeuf, - Clichy, [1]) est un ingénieur électricien. Il rencontre, aux EIF (Éclaireurs israélites de France), Charlotte Hirsch (dite Shatta), venue en France, de Roumanie, en 1933. Mariés le , ils vont passer leur vie au service de la jeunesse juive, durant la Seconde Guerre mondiale à Moissac, dans le Tarn-et-Garonne, où ils sauvent des centaines d'enfants, puis au château de Laversine (Oise).

Biographie[modifier | modifier le code]

Édouard Simon est né en 1906 à Elbeuf en Seine-Maritime. Il est un ingénieur électricien. Il rencontre, aux EIF (Éclaireurs israélites de France), Charlotte Hirsch (dite Shatta), venue en France, de Roumanie, en 1933[2]. Un des fondateurs des EIF, avec Robert Gamzon, est le frère de Shatta, le médecin Sigismond Hirsch.

La Maison de Moissac[modifier | modifier le code]

Le , la Maison de Moissac, située 18 quai du Port, à Moissac, Tarn-et-Garonne ouvre ses portes, sous la direction de Shatta et Bouli Simon[3],[4].

Fin 1943, le Commissaire de police de Moissac prévient de l'imminence d'une rafle. Les enfants sont évacués et placés dans des familles. Certains vont en Espagne ou en Suisse, d'autres entrent dans la Résistance.

Le château de Laversine (Oise)[modifier | modifier le code]

De 1951 à 1993[5], Chatta et Bouli Simon dirigent la maison d'enfants située au château de Laversine (Oise)[6], qui appartenait à Robert de Rothschild.

Le château de Laversine est situé au 1-3 rue du Hameau des Haies à Saint-Maximin, près de Chantilly, dans l'Oise[7].

Une formation professionnelle est donnée dans cette institution.

Famille[modifier | modifier le code]

Bouli Simon et Shatta Simon ont deux enfants : Jean-Claude Simon (-)[8],[9],[10],[11] et Jean Ariel Simon (-).

Honneurs[modifier | modifier le code]

  • Place Bouli et Shatta Simon, Moissac[12].
  • Maison d'enfant Shatta et Bouli Simon (Maison de l'OSE)[13].

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Relevé généalogique (fichier des décès de l'Insee) sur Geneanet
  2. Ginisty Ernestine Ginisty Albini. Les Justes de France. Vyadvashem-france.org.
  3. Voir, Moissac ou la mémoire oublié des "Justes". Crif. Tribune, 3 mai 2013.
  4. Voir, Moissac, ville de Justes. Documentaire de Brigitte Stora et de Véronique Samouiloff. France Culture.
  5. MAISON D’ENFANTS SHATTA ET BOULI SIMON À LAVERSINE. ose-france.org.
  6. Voir, Inauguration de la maison d'enfants Shatta et Bouli Simon.
  7. Voir, Maison d'enfants Shatta et Bouli Simon à Laversine. OSE France.
  8. Voir, Moissac, Dieulefit, Chambon sur Lignon, mémoires vives. entrevue radiophonique avec Jean-Claude Simon, Président de l'Association Moissac, Villes de Justes oubliée, 22 mai 2016.
  9. Voir, Simon: "Moissac, mon paradis". Propos recueillis par Max Lagarrigue, La Dépêche du Midi, 23 mai 2016.
  10. Voir, Discours de Jean-Claude Simon du 20 août 2014- Moissac. Reconnaissance du couple Ernestine et Jean Ginisty comme Justes parmi les nations.
  11. Voir, MOISSAC TV. Interview Jean-Claude Simon. 22 mai 2016.
  12. Voir, Place Bouli et Shatta Simon, Moissac. geographic.
  13. Voir, Inauguration de la maison d'enfant Shatta et Bouli Simon: 6e Maison d'enfants de l'OSE. OSE. France.
  14. Voir, (en) Susan Zuccotti, The Holocaust, the French and the Jews, 1993, p. 287.
  15. Voir (en) Kathy Kacer. Hiding Edith. Avec une photo de Shatta et Bouli Simon.
  16. Voir, (en) Kathy Kacer. Hiding Edith. Second Story Press.
  17. Voir, Edith Gelbart raconte Moissac. Consulat général de France à Toronto. 29 avril 2016.
  18. Voir, François Boulet. Moissac 1939-1945: Résistants, Justes et Juifs, 2016.

Articles connexes[modifier | modifier le code]