Pierre Abraham — Wikipédia

Pierre Abraham
Pierre Abraham en 1966 (à droite, fumant la pipe) dans les locaux de la revue Europe
Fonction
Conseiller municipal de Nice
Biographie
Naissance
Décès
Nom de naissance
Pierre Abraham Auguste BlochVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activités
Période d'activité
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Fratrie
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Conflit
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Pierre Abraham, né Pierre Bloch le à Paris 8e et mort le à Paris 4e, est un journaliste, écrivain et essayiste français.

Pierre Abraham est le plus jeune [2]des trois fils de Louise Bloch née Lévy (1858-1944) et son époux Richard Bloch (1852–1934) et le frère de l'écrivain Jean-Richard Bloch[3](1884-1947).

Il fait ses études secondaires au lycée Carnot puis prépare l'accès aux grandes écoles au lycée Louis le Grand. Il est reçu à l'École polytechnique en 1913[3]. Durant la Première Guerre mondiale, il sert comme officier aviateur et est nommé chevalier de la Légion d'honneur. Après le conflit, son frère Jean-Richard Bloch le met en contact avec les milieux littéraires et l'incite à écrire. Il débute par une activité de critique dans les journaux et revues. Il collabore à la revue Europe dès sa fondation et fait paraître plusieurs essais dont la nouveauté et l'originalité sont remarquées. Attiré par le travail collectif, il dirige une recherche en équipe en 1935 à L'Encyclopédie française. En 1937, il est membre de la rédaction du journal communiste Ce soir, pour lequel il s'occupe du théâtre[4].

Au cours de la Seconde Guerre mondiale, il participe à la Résistance et à la libération de Nice dont il est conseiller municipal de 1947 à 1959[3]. Lieutenant-colonel de réserve de l'armée de l'air, il est nommé à la Libération secrétaire du Directoire interallié de l'air à Berlin[3].

Il assure la direction de la revue Europe, dont il présente la plupart des numéros, de 1949 à 1974, publie de nouveaux essais et collabore à l'hebdomadaire Les Lettres françaises jusqu'en 1960. Il est d'abord compagnon de route proche du Parti communiste, avant la guerre, puis il est membre du Parti communiste français après la guerre[3]. Il dirige, au cours des années 1960, la « Section Littérature » au Centre d'études et de recherches marxistes[5].

Dans les dernières années de sa vie, il coordonne la rédaction de l'ouvrage collectif Histoire littéraire de la France [6].

Notes et références

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  1. « https://archives.yvelines.fr/rechercher/archives-en-ligne/correspondances-du-musee-departemental-maurice-denis/correspondances-du-musee-maurice-denis », sous le nom ABRAHAM Pierre (consulté le )
  2. Pierre Abraham, Les Trois Frères, Paris, Les Éditeurs français réunis, , p. 57
  3. a b c d et e Nicole Racine, « Abraham Pierre [Bloch Pierre, Abraham, dit] », sur maitron.fr, màj 1 décembre 2008 (consulté le ).
  4. Marie-Noël Rio, « Inventer un journal de combat », sur Le Monde diplomatique,
  5. C'est à ce titre qu'il ouvre et clôt le « Colloque Balzac » des 6 et 7 novembre 1964 (Europe, no 429-430, janvier-février 1965, p. 12 et 220)
  6. Éditions sociales, 1974, 10 vol.

Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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