Combat de Wagadou (2019) — Wikipédia

Combat de Wagadou

Informations générales
Date -
Lieu Forêt de Wagadou
Issue Victoire française
Belligérants
Drapeau de la France France Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans
Forces en présence
Plusieurs dizaines d'hommes[1]
2+ hélicoptères Tigre[1]
2 avions Mirage 2000[2]
1 drone MQ-9 Reaper[1]
Inconnues
Pertes
Aucune 40 morts[2]
1 prisonnier[3],[4]
4 pick-up capturés[1]
4 motos capturées[1]

Guerre du Mali

Batailles

Coordonnées 15° 18′ 00″ nord, 7° 28′ 00″ ouest
Géolocalisation sur la carte : Mali
(Voir situation sur carte : Mali)
Combat de Wagadou
Géolocalisation sur la carte : Afrique
(Voir situation sur carte : Afrique)
Combat de Wagadou

Le combat de Wagadou se déroule les et lors de la guerre du Mali.

Déroulement[modifier | modifier le code]

Dans la nuit du 20 au 21 décembre, l'armée française lance une opération contre un groupe de djihadistes dans la région de Mopti[1]. L'affrontement a lieu dans la forêt de Wagadou, près de la frontière avec la Mauritanie, et le groupe ciblé appartient à la katiba Macina, elle-même affiliée au Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans[4].

Après avoir obtenu plusieurs renseignements les jours précédents sur un rassemblement de groupes djihadistes, l'armée française déclenche son opération le 20 décembre[1],[3]. L'attaque est menée contre un campement dans une zone densément boisée[1],[3]. Un assaut héliporté guidé par un drone MQ-9 Reaper est mené de nuit par plusieurs dizaines de commandos appuyés par des hélicoptères Tigre[1],[3]. Les combats s'achèvent le matin du 21 décembre[1],[3].

Un autre affrontement éclate ensuite dans la journée, lorsque des commandos sont attaqués par des djihadistes à moto alors qu'ils procédaient à la fouille de la zone des combats[2]. Un drone Reaper et une patrouille de Mirage 2000 interviennent alors pour bombarder les assaillants[2]. Il s'agit de la première frappe de drone effectuée par l'armée française dans une opération[2],[5].

Pertes[modifier | modifier le code]

Le 21 décembre, le président français Emmanuel Macron et le ministère français des Armées annoncent que 33 djihadistes ont été « neutralisés » lors de l'opération et qu'un autre a été capturé, tandis que deux gendarmes maliens retenus prisonniers ont été délivrés[1],[3],[4],[6]. Quatre pick-ups, dont un équipé d'un canon anti aérien, quatre motos et des armes dont des mitrailleuses lourdes sont saisis[1],[3].

Dans un deuxième communiqué, le ministère français des Armées annonce ensuite que sept djihadistes de plus ont été « neutralisés » dans l'action du 21 décembre, faisant passer à 40 le nombre des tués[2],[5],[7].

Références[modifier | modifier le code]