Combat de Tin-Hama (2012) — Wikipédia

Combat de Tin-Hama

Informations générales
Date 25 mars 2012
Lieu Tin-Hama
Issue Indécise
Belligérants
Drapeau du Mali Ganda Izo MNLA
Commandants
Amadou Diallo † Mbarek Ag Akly
Forces en présence
~ 100 hommes
13 pick-up
(selon Ganda Izo)[1]
~ 400 hommes
46 pick-up
(selon Ganda Izo)[1]
Pertes
6 morts
5 blessés
(selon Ganda Izo)[1]

16 morts
1 prisonnier
2 véhicules capturés
(selon le MNLA)[2]
18 à 21 morts
(selon Ganda Izo)[1]

Guerre du Mali

Batailles

Coordonnées 15° 36′ nord, 0° 54′ est
Géolocalisation sur la carte : Mali
(Voir situation sur carte : Mali)
Combat de Tin-Hama
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Combat de Tin-Hama
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Combat de Tin-Hama

Le combat de Tin-Hama se déroule lors de la Rébellion touarègue de 2012. Le 25 mars 2012, un convoi de la milice Ganda Izo tombe dans une embuscade tendue par le MNLA.

Déroulement[modifier | modifier le code]

Le 25 mars 2012, alors que la ville d'Ansongo est menacée par les rebelles, la milice Ganda Iso est chargée d'effectuer une mission de reconnaissance avec l'armée. Par sa connaissance du terrain, les miliciens sont placés à l'avant-garde avec 13 véhicules. Mais, arrivés près d’une mare, à 5 kilomètres de Tin-Hama et à 45 kilomètres d'Ansongo, les miliciens tombent dans une embuscade tendue par les Indépendantistes conduits par le lieutenant M’Bareck de la Garde Nationale avec 46 véhicules lourdement équipés[1].

Les deux camps revendiquent la victoire, le MNLA affirme que le convoi a été détruit[2] tandis que les miliciens de Ganda Izo déclarent que les Rebelles ont eu des pertes supérieures[1].

Bilan[modifier | modifier le code]

Le mouvement Ganda Izo déclare que ses pertes sont de six morts, dont Amadou Seydou Diallo, chef du mouvement, ainsi que son chauffeur Mamadou N’Dio Diarra, Mamadou Hamada Maïga, Mahamane Touré, Mohamed Dicko et Abdoul Karim Alhousseyni Touré, ainsi que cinq blessés dont deux grièvement[1],[3].

Les Maliens estiment les pertes rebelles à 18 morts, cependant une mission de reconnaissance conduite par Alhousseyni Sali Barazi Touré aurait constaté l’existence de 21 tombes, côté rebelles[1].

Dans son communiqué, rédigé par Bakaye Ag Hamed Ahmed, le MNLA déclare que 16 soldats maliens sont tués, dont le chef de la milice Amadou Diallo, un autre est fait prisonnier et deux véhicules pleins de munitions sont capturés. Les Indépendantistes affirment également qu'aucun Islamiste n'a combattu avec eux[2].

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e f g et h afriquefederale, « Le Ganda Izo : Clin d'oeil à Amadou Diallo », sur Centerblog, (consulté le )
  2. a b et c « Communiqué N°12-25/03/2012-MNLA-Destruction d'un convoi malien », sur www.mnlamov.net, (consulté le )
  3. Ahmed Baba, « Mali : aux armes les citoyens ! », Jeune Afrique,