Opération Laabingol — Wikipédia

Opération Laabingol

Informations générales
Date -
Lieu Environs de Gorom-Gorom et Djibo
Issue Victoire franco-burkinabè
Belligérants
Drapeau du Burkina Faso Burkina Faso
Drapeau de la France France
Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans
Ansarul Islam
Forces en présence
Drapeau du Burkina Faso
Plusieurs centaines d'hommes[1]

Inconnues
Pertes
Drapeau du Burkina Faso
1 mort[1]
2 blessés[1]

Drapeau de la France
Aucune

~ 60 morts[2]

Insurrection djihadiste au Burkina Faso

Batailles

Coordonnées 14° 26′ 40″ nord, 0° 14′ 04″ ouest
Géolocalisation sur la carte : Burkina Faso
(Voir situation sur carte : Burkina Faso)
Opération Laabingol
Géolocalisation sur la carte : Mali
(Voir situation sur carte : Mali)
Opération Laabingol
Géolocalisation sur la carte : Afrique
(Voir situation sur carte : Afrique)
Opération Laabingol

L'opération Laabingol a lieu du au , pendant l'insurrection djihadiste au Burkina Faso et la guerre du Sahel. Elle est menée par les forces burkinabè et les forces françaises engagées dans l'opération Barkhane.

Déroulement[modifier | modifier le code]

L'opération a lieu du au , au nord du Burkina Faso[3]. Pendant cette période, plusieurs groupes de djihadistes sont, à quatre reprises, « localisés, identifiés et neutralisés », selon l'armée française[4],[2]. Les forces burkinabè mobilisent plusieurs centaines d'hommes dans l'opération[1]. Celle-ci est menée quelques jours avant un coup d'État de l'armée qui renverse le président Roch Marc Christian Kaboré[2].

Le 16 janvier, une patrouille d'hélicoptères Tigre neutralise un premier groupe dans la région de Gorom-Gorom[4].

Les 17 et 18 janvier, une colonne de véhicules est bombardée près la frontière entre le Mali et le Burkina Faso par les forces aériennes de Barkhane guidées par des unités burkinabè disposant de guideurs aériens tactiques avancés (GATA)[4].

Le 23 janvier, un autre groupe de djihadistes est bombardé à l'est de Djibo par des drones et des chasseurs Mirage 2000[4]. Une dizaine de motos sont détruites[4].

Pertes[modifier | modifier le code]

Le 30 janvier, l'armée française affirme que « près d'une soixantaine de terroristes ont été mis hors de combat » et qu'une vingtaine de motos et plusieurs pick-up armés ont été détruits[4],[2].

Dans un communiqué daté du 31 janvier, l'armée burkinabè annonce pour sa part un bilan de « 163 terroristes neutralisés dont une soixantaine au cours des manœuvres conjointes avec la Force Barkhane », contre un mort et deux blessés dans ses rangs[1]. Elle revendique également la mort d'un chef nommé Mdouli, dit Abdramane[1].

Références[modifier | modifier le code]