Attaque de Boulikessi (2021) — Wikipédia

Attaque de Boulikessi

Informations générales
Date
Lieu Boulikessi et Mondoro
Issue Victoire franco-malienne
Belligérants
Drapeau du Mali Mali
Drapeau de la France France
Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans
Forces en présence
Drapeau du Mali
Inconnues
2 à 4 avions Tucano[1]

Drapeau de la France
2 hélicoptères Tigre[2]
2 avions Mirage 2000[2]

100 hommes au moins[3]
Pertes
Drapeau du Mali
6 morts[2]
18 blessés[2]
1 pick-up détruit[2]

Drapeau de la France
Aucune

~ 30 morts[2]
2 pick-up détruits[1]
5 motos au moins détruites[1]
47 motos au moins capturées[1]

Guerre du Mali

Batailles

Coordonnées 14° 47′ 37″ nord, 1° 18′ 13″ ouest
Géolocalisation sur la carte : Mali
(Voir situation sur carte : Mali)
Attaque de Boulikessi
Géolocalisation sur la carte : Afrique
(Voir situation sur carte : Afrique)
Attaque de Boulikessi
Géolocalisation sur la carte : Monde
(Voir situation sur carte : Monde)
Attaque de Boulikessi

L'attaque de Boulikessi a lieu le pendant la guerre du Mali.

Déroulement[modifier | modifier le code]

Dans la nuit du 24 janvier 2021, à environ 3 h 30 du matin, heure locale, les djihadistes attaquent simultanément les postes militaires de Boulikessi et de Mondoro[2]. Les troupes maliennes résistent à l'assaut sur ces deux points et reçoivent l'appui d'avions Tucano de l'Armée de l'air du Mali[2],[1].

Les Français sont également alertés et engagent moins d'une heure plus tard deux avions de chasse Mirage 2000 et deux hélicoptères Tigre[2],[1]. Les Tigre se portent sur le secteur de Boulikessi et abattent une dizaine de djihadistes à motos[2],[1]. Les Mirage se portent quant à eux sur les deux secteurs[2],[1].

Les combats à Mondoro durent environ une heure d'après un élu local[2]. Une centaine de djihadistes participent à l'attaque du camp, mais l'intervention des hélicoptères et des avions français suffit à les mettre en fuite[3].

Selon l'armée malienne, les assaillants sont « mis en déroute », grâce « à la promptitude des réactions et à une coordination efficace entre les Fama et les forces françaises Barkhane »[2].

Pertes[modifier | modifier le code]

Le lendemain des combats, l'armée malienne annonce dans deux communiqués que ses pertes sont de six tués et 18 blessés, dont quatre tués et douze blessés à Boulikessi et deux tués et six blessés à Mondoro[2]. Elle fait également mention de la perte d'un véhicule et d'une mitrailleuse[2].

L'armée malienne fait également état d'un bilan d'« une trentaine de morts côté terroristes », ainsi que de la prise d'« une quarantaine de motos » et d'« un lot important de matériels militaires »[2].

Le 25 janvier, l'armée française affirme pour sa part qu'à Boulikessi le bilan est de plusieurs dizaines de djihadistes « neutralisés », de deux pick-ups et cinq motos détruits et de 40 motos saisies[1]. Elle indique alors que le bilan à Mondoro « demeure quant à lui à consolider », mais qu'au moins sept motos y ont été saisies[1].

Références[modifier | modifier le code]