Embuscade d'Inkadogotane — Wikipédia

Embuscade d'Inkadogotane

Informations générales
Date
Lieu Inkadogotane, près de Ménaka
Issue Victoire des djihadistes
Belligérants
Drapeau du Mali Mali État islamique dans le Grand Sahara
Forces en présence
Inconnues
8 véhicules[1]
~ 50 hommes[2]
Pertes
8 morts[3]
4 véhicules détruits[4]
Inconnues

Guerre du Mali

Batailles

Coordonnées 15° 33′ 01″ nord, 2° 46′ 43″ est
Géolocalisation sur la carte : Mali
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Embuscade d'Inkadogotane
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Embuscade d'Inkadogotane
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Embuscade d'Inkadogotane

L'embuscade d'Inkadogotane a lieu le , lors de la guerre du Mali.

Déroulement[modifier | modifier le code]

Le , un convoi de huit véhicules de l'armée malienne tombe dans une embuscade à une soixantaine de kilomètres au sud de Ménaka, près de la frontière avec le Niger[5],[1]. Il se serait retrouvé coincé entre une dune et une mare[2]. Les militaires maliens regagnent ensuite Ménaka avec des blessés, mais plusieurs soldats et plusieurs véhicules sont portés disparus[5].

Après l'attaque, des soldats français de l'Opération Barkhane arrivent à Ménaka[6].

L'attaque est revendiquée le par l'État islamique dans le Grand Sahara, dirigé par Adnane Abou Walid al-Sahraoui[7],[6],[8],[1].

Les pertes[modifier | modifier le code]

Au soir de l'embuscade, le bilan est incertain : officiellement une dizaine de soldats maliens sont portés disparus et quatre véhicules ont été détruits[6],[4]. Un journal malien, Le Procès-verbal, évoque même jusqu'à 29 soldats manquant à l'appel[6].

Après avoir marché plusieurs heures dans le désert, deux soldats maliens parviennent à regagner Ménaka le 11 juillet[9]. Le 13 juillet, une source militaire de l'AFP indique que le bilan est passé à trois morts et cinq disparus dans les rangs de l'armée[10]. Selon le ministère malien de la Défense, les djihadistes ont également eu des morts lors du combat[11].

Finalement, le 17 juillet, les corps de huit soldats maliens tués par balles sont retrouvés dans la localité d'Inkadogotane, à soixante kilomètres au sud de Ménaka ; ils sont enterrés le même jour[3],[11],[8]. Ils pourraient avoir été victimes d'exécutions sommaires[3],[11].

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c Le Journal du Mali, « Ménaka : Grand flou autour de l’embuscade tendue aux FAMA », Malijet,
  2. a et b Le Reporter, « Ménaka : Les dessous de l’embuscade », Malijet,
  3. a b et c AFP, « Mali: huit soldats maliens tués dans l'attaque du 9 juillet », Slate Afrique,
  4. a et b Tiemoko Diallo et Adama Diarra, « Embuscade islamiste dans le nord du Mali, dix soldats disparus »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur boursorama.com, Reuters,
  5. a et b « Mali: un convoi de l’armée disparaît après une attaque près de Ménaka », RFI,
  6. a b c et d « Mali: les militaires maliens disparus près de Ménaka restent introuvables », RFI,
  7. (en) « Attacks claimed by the Islamic State in the Greater Sahara (ISGS) », MENASTREAM,
  8. a et b Soumaila T. Diarra, « Ménaka : Huit soldats maliens exécutés par les djihadistes »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), Le Républicain,
  9. « Mali: deux militaires maliens retrouvés après l'attaque survenue près de Ménaka », RFI,
  10. AFP, « Mali : 3 soldats tués et 5 disparus dans une attaque le 9 juillet, selon un nouveau bilan », Jeune Afrique,
  11. a b et c « Mali: les corps de militaires disparus retrouvés près de Ménaka », RFI,