Bataille d'Araouane (2013) — Wikipédia

Bataille d'Araouane

Informations générales
Date
Lieu Près d'Araouane
Issue Victoire française
Belligérants
Drapeau de la France France AQMI
Al-Mourabitoune
Commandants
• Marc Foucaud
• Vincent Guionie
• Hervé Pierre
Forces en présence
~ 500 à 1 000 hommes
~ 100 blindés et véhicules[1]
~ 20 hélicoptères[2]
inconnues
Pertes
aucune[1] 19 morts[1]
8 prisonniers[3]

Guerre du Mali

Batailles

Coordonnées 18° 54′ 18″ nord, 3° 31′ 42″ ouest
Géolocalisation sur la carte : Mali
(Voir situation sur carte : Mali)
Bataille d'Araouane
Géolocalisation sur la carte : Afrique
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Bataille d'Araouane
Géolocalisation sur la carte : Monde
(Voir situation sur carte : Monde)
Bataille d'Araouane

La bataille d'Araouane a lieu le lors de la guerre du Mali.

Forces en présence[modifier | modifier le code]

Début décembre, l'armée française lance une opération dans la région de Tombouctou, où beaucoup de mouvements de jihadistes ont été signalés. Une centaine de véhicules et une vingtaine d'hélicoptères sont engagés. Ni les forces maliennes, ni la MINUSMA ne prennent part à l'opération[1],[4]..

L'opération est conduite par le GTIA Korrigan et le Groupement aéromobile (GAM)[5]. La force Serval est alors commandée par le général de division Marc Foucaud[6], le général de brigade Vincent Guionie est commandant en second et le GTIA Korrigan est quant à lui dirigé par le colonel Hervé Pierre, du 3e régiment d'infanterie de marine (3e RIMa)[7],[8],[9].

En décembre, les effectifs français au Mali sont passés à 2 800 hommes[5]. Le , la brigade Serval 2, commandée par le général Laurent Kolodziej et forte de 1 700 est officiellement dissoute[10].

Déroulement[modifier | modifier le code]

Les Français ratissent une zone entre les communes de Bouje-Baya et d'Araouane et attaquent une katiba d'Al-Qaïda au Maghreb islamique. Un officier malien déclare que « les éléments du groupe terroriste se sont battus jusqu'au bout. Au moins 19 éléments du mouvement ont été tués, il n'y a ni blessés, ni morts côté français[1]. » Les Français font également au moins 8 prisonniers[3]. Les djihadistes étaient équipés d'armes légères, certains portaient des ceintures explosives[11].

Le 15, le ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius confirme le bilan de 19 tués parmi les djihadistes[12].

L'armée française poursuit son offensive dans les jours qui suivent encore plus au nord, jusque dans la région de Taoudeni[2],[13].

La présence probable de plusieurs groupes djihadistes dans cette région, comme le MUJAO ou Al-Mourabitoune, est évoquée ainsi que celle possible de Mokhtar Belmokhtar[2],[4],[14].

L'armée française annonce que l'opération prend fin le 23 décembre, le bilan est d'une vingtaine de « terroristes » tués tandis qu'un camp d'entraînement djihadiste et deux plots logistiques ont été découverts[5],[15].

Ce camp comportait : une station-service enterrée, des stocks de pièces détachées mécaniques, des pick-up cachés sous des toits de paille, des caches de médicaments et des champs de tirs. Les djihadistes l'ont évacué trois jours avant l'arrivée des Français[16].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d et e « Information RFI: importante opération de l’armée française dans le nord du Mali - RFI », RFI Afrique, (consulté le )
  2. a b et c « Mali: vaste opération de l'armée française dans la région de Tombouctou », RFI Afrique, (consulté le )
  3. a et b « Au Mali, pas de nouvelles, bonnes nouvelles: Serval poursuit ses opérations », sur lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr, (consulté le )
  4. a et b « L'armée française met la pression sur Aqmi dans le nord du Mali », La Croix,‎ (ISSN 0242-6056, lire en ligne, consulté le )
  5. a b et c « Ministère de la Défense : Serval : point de situation du 26 décembre 2013 »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur www.defense.gouv.fr (consulté le )
  6. Laurent Lagneau ·, « Mali : Le général Marc Foucaud prend le commandement de la Force Serval », sur Zone Militaire, (consulté le )
  7. « Arawanexpress : 600 soldats de l’Ouest assurent la relève française »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?)
  8. « 3e RIMa. 300 marsouins en partance pour le Mali », Le Telegramme, (consulté le )
  9. « Le colonel (bientôt général) Guionie à la tête de la 9e BIMa (actualisé) », sur lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr, (consulté le )
  10. « Nîmes : sa mission au Mali achevée, la brigade Serval 2 dissoute dans les honneurs », sur midilibre.fr, (consulté le )
  11. « Mali: Serval cogne dur sur les djihadistes, au nord de Tombouctou (actualisé) », sur lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr, (consulté le )
  12. Mali Actu, « Mali: 19 jihadistes tués dans une opération militaire française, confirme Fabius », sur Mali Actu, (consulté le )
  13. « El Watan : Nord du Mali : vaste opération contre les groupes djihadistes »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?)
  14. « Mali: l’armée française s’active toujours dans la région de Tombouctou », RFI Afrique, (consulté le )
  15. « L'opération française est terminée au nord de Tombouctou », sur lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr, (consulté le )
  16. Laure Bretton, « Au Mali, les militaires français toujours sous la menace jihadiste », Libération, (consulté le )