Embuscade de Loroni — Wikipédia

Embuscade de Loroni

Informations générales
Date
Lieu Loroni
Issue Victoire des djihadistes
Belligérants
Drapeau du Burkina Faso Burkina Faso Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans
Commandants
Ouattara Issouf †
Forces en présence
10 hommes initialement[1]
inconnues pour les renforts
Inconnues
Pertes
10 morts[1],[2]
3 à 8 blessés[1],[2]
Inconnues

Insurrection djihadiste au Burkina Faso

Batailles

Coordonnées 13° 37′ 12″ nord, 3° 08′ 23″ ouest
Géolocalisation sur la carte : Burkina Faso
(Voir situation sur carte : Burkina Faso)
Embuscade de Loroni
Géolocalisation sur la carte : Afrique
(Voir situation sur carte : Afrique)
Embuscade de Loroni
Géolocalisation sur la carte : Monde
(Voir situation sur carte : Monde)
Embuscade de Loroni

L'embuscade de Loroni a lieu le , pendant l'insurrection djihadiste au Burkina Faso.

Déroulement[modifier | modifier le code]

Le 27 décembre 2018, vers 4 heures du matin, une école primaire est incendiée dans la localité de Loroni, à 25 kilomètres de Toéni, près de la frontière avec le Mali[1],[2].

Vers 9 heures du matin, une patrouille de dix hommes de la brigade territoriale de gendarmerie de Toéni, menée par l'adjudant Issouf[3], se rend alors à Loroni pour une mission de ratissage et de sécurisation[1],[4]. Mais arrivé à l'entrée du village, le convoi est attaqué par des djihadistes[1]. Trois gendarmes sont rapidement tués, les autres appellent des renforts et tentent de résister, mais ils sont tous abattus[1]. Une deuxième patrouille venue de Dédougou fait également route pour Loroni, mais un véhicule saute sur un engin explosif improvisé et plusieurs militaires sont blessés[1],[2].

Le lendemain, le Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans revendique l'attaque[5].

Les pertes[modifier | modifier le code]

Selon le ministère de la Sécurité, dix gendarmes ont été tués et trois blessés, dont deux grièvement[2],[6],[7]. RFI fait pour sa part état de huit blessés, dont deux graves[1].

De son côté, le Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans revendique la mort de neuf gendarmes dans son communiqué[5].

Il s'agit alors de l'attaque djihadiste la plus meurtrière pour les forces de sécurité burkinabées depuis l'attaque de Nassoumbou en décembre 2016[4].

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e f g h et i « Burkina Faso: dix gendarmes tués dans une attaque dans le nord-ouest », RFI,
  2. a b c d et e Ouest-France avec AFP, « Burkina Faso. Dix gendarmes tués dans une embuscade »,
  3. « Attaque de Toéni / Les 10 gendarmes seront inhumés dimanche à Dédougou », sur aouaga.com,
  4. a et b « Dix gendarmes tués dans une embuscade au Burkina Faso », BBC,
  5. a et b (en) Caleb Weiss, « JNIM claims ambush in Burkina Faso », The Long War Journal,
  6. Boureima, « Embuscade de Toéni: les identités des 10 soldats décédés », WakatSérat,
  7. Franceinfo avec AFP, « Burkina Faso : 10 gendarmes tués dans une attaque dans le nord-ouest », France Télévisions,