Combat de Dangarous — Wikipédia

Combat de Dangarous

Informations générales
Date -
Lieu Forêt de Dangarous, près d'Indelimane
Issue Victoire française
Belligérants
Drapeau de la France France Drapeau de l'État islamique État islamique dans le Grand Sahara
Commandants
Adnane Abou Walid al-Sahraoui
Forces en présence
20 hommes[1]
2+ hélicoptères Tigre et Gazelle[2]
2 avions Mirage 2000[3]
2+ drones Reaper[2]
Inconnues
Pertes
Aucune ~ 10 morts[1]

Guerre du Mali

Batailles

Coordonnées 15° 24′ 33,3″ nord, 1° 17′ 42,3″ est
Géolocalisation sur la carte : Mali
(Voir situation sur carte : Mali)
Combat de Dangarous
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Combat de Dangarous
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Combat de Dangarous

Le combat de Dangarous, ou combat d'Agaharous, se déroule du au , pendant la guerre du Mali.

Déroulement[modifier | modifier le code]

Du au , les forces françaises mènent une opération dans la forêt de Dangarous[3],[1] — ou forêt d'Agaharous[4] — au sud d'Indelimane, à l'est du Mali[3]. Cette opération est lancée à la suite d'informations données par deux djihadistes de l'État islamique, capturés le 14 juillet, qui avaient signalé la présence de campements dans cette zone[4]. D'après l'armée française, les lieux sont boisés et difficiles d'accès[3].

Entre le 17 et le 20 août, les forces françaises mènent une première phase de renseignement[3]. Le 17, un drone Reaper Block 5 effectue une frappe aérienne avec un missile GBU-12 contre deux hommes armés circulant sur une moto[1],[4],[2],[5]. L'un des morts s'avère par la suite être Adnane Abou Walid al-Sahraoui, le chef de l'État islamique dans le Grand Sahara (EIGS)[1],[6]. RFI indique que d'après une source proche de l'Élysée, Al-Sahraoui n'est pas immédiatement identifié : « Un faisceau de renseignements indiquait la présence d'un haut cadre, mais nous n'étions pas sûrs qu'il s'agissait d'Abou Walid »[7].

La deuxième phase de l'opération est menée du 20 au 22 août, lorsqu'un groupe commando est engagé au sol pour fouiller la zone[3]. Constitué d'une vingtaine d'hommes[1], ce groupe est appuyé par des drones Reaper[2], une patrouille de chasseurs Mirage 2000D[3], ainsi que des hélicoptères Tigre et Gazelle[2]. Les commandos interceptent ensuite deux hommes à moto qui engagent le combat et qui sont abattus[2]. Plusieurs frappes aériennes sont également effectuées sur des positions occupées par des hommes de l'EIGS[3]. Après l'extraction des commandos, des frappes sont encore effectuées par les Mirage contre quatre caches[2].

Pertes[modifier | modifier le code]

Selon l'armée française, une dizaine de djihadistes sont tués lors de l'opération[1].

Le 16 septembre 2021, le président de la République française Emmanuel Macron et la ministre des Armées Florence Parly annoncent que Adnane Abou Walid al-Sahraoui a été « neutralisé » par une frappe des forces françaises[8],[9]. Florence Parly affirme alors qu'Adnane Abou Walid al-Sahraoui a « succombé à des blessures provoquées par une frappe de la force Barkhane en août 2021 »[10]. Elle ajoute que cela « porte un coup décisif au commandement de Daech au Sahel mais aussi à sa cohésion car l'EIGS aura sans doute des difficultés à remplacer son émir par une figure qui dispose de la même envergure »[1].

Références[modifier | modifier le code]