Thibault Verny — Wikipédia

Thibault Verny
Image illustrative de l’article Thibault Verny
Thibault Verny en 2017.
Biographie
Naissance (58 ans)
Paris
Ordination sacerdotale
Évêque de l'Église catholique
Ordination épiscopale par André Vingt-Trois
Dernier titre ou fonction Archevêque de Chambéry
Evêque de Maurienne
Evêque de Tarentaise
Archevêque de Chambéry
Evêque de Maurienne
Evêque de Tarentaise
Depuis le
Évêque auxiliaire de Paris
Évêque titulaire de Lamzella

Blason
« Si scires donum Dei » (Jn 4,10)
(« Si tu savais le don de Dieu »)
(en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org

Thibault Verny, né le à Paris, est un prélat catholique français. Il est archevêque de Chambéry, évêque de Maurienne et de Tarentaise depuis le 11 mai 2023[1].

Biographie[modifier | modifier le code]

Il est originaire d'une famille du Puy-de-Dôme. Diplômé Ingénieur de l'École supérieure de physique et de chimie industrielles de la ville de Paris (ESPCI Paris) en 1990 (105e promotion)[2], il entre au séminaire de Paris avant de rejoindre le séminaire français de Rome. Il obtient une licence en théologie dogmatique à l'université pontificale grégorienne. Il est ordonné prêtre pour le diocèse de Paris le [3],[4].

Après l'obtention de sa licence, il est nommé vicaire de la paroisse Saint-Honoré-d'Eylau, dans le 16e arrondissement de Paris, charge à laquelle s'ajoute celle d'aumônier du lycée Janson-de-Sailly et du collège Eugène-Delacroix.

En 2005, il est nommé curé de l'église Notre-Dame-de-Lorette, dans le 9e arrondissement de Paris. Il devient doyen du doyenné Magenta-La Fayette en 2007 et adjoint au service diocésain des vocations en 2014. Le , le cardinal André Vingt-Trois le nomme vicaire général[5].

Évêque[modifier | modifier le code]

Quelques semaines plus tard, le suivant, le pape François le nomme évêque auxiliaire de Paris en même temps que Denis Jachiet. Il lui assigne le siège titulaire de Lamzella. Leur ordination épiscopale a lieu le suivant[6].

Il est responsable en France des dossiers de violences sexuelles commise dans l’Église. En 2021, il annonce la création d'un centre d'accueil pour les hommes d'église ayant commis des violences sexuelles[7].

Le 11 mai 2023, il est nommé archevêque de Chambéry, évêque de Maurienne et de Tarentaise, par le pape François. La messe d’installation a lieu à Chambéry en la cathédrale Saint-François-de-Sales le 27 août 2023. Elle est célébrée par Olivier de Germay, archevêque métropolitain de Lyon, en présence de Celestino Migliore, nonce apostolique en France. Puis il est installé comme évêque de Maurienne le 2 septembre en la cathédrale Saint-Jean-Baptiste de Saint-Jean-de-Maurienne et comme évêque de Tarentaise le 9 septembre en la cathédrale Saint-Pierre de Moûtiers[1].

Armoiries[modifier | modifier le code]

À l'occasion de son ordination épiscopale, Thibault Verny avait adopté les armoiries suivantes : « d'azur à la jumelle ondée d'argent en bande, accompagnée en chef d'une étoile de quatre rais et en pointe d'une ancre du même ».

Ces armoiries ont été modifiées lors de son installation comme archevêque de Chambéry en 2023 : « écartelé, aux 1 et 4 d'azur à la jumelle ondée en bande d'argent, aux 2 et 3 d'argent ; à la croix pattée alésée arrondie et haussée d'or, ajourée d'une étoile à quatre rais d'azur, brochant sur le tout.».

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b « Mgr Thibault Verny nommé archevêque de Chambéry, évêque de Maurienne et de Tarentaise », La Croix,‎ (ISSN 0242-6056, lire en ligne, consulté le )
  2. « Les ingénieurs de la 105e promotion de l'ESPCI », sur espci.org
  3. (it) Salle de presse du Saint-Siège, « Rinunce e nomine », sur press.vatican.va, (consulté le )
  4. « Deux nouveaux évêques auxiliaires à Paris », sur la-croix.com, (consulté le )
  5. « Deux nouveaux vicaires généraux pour le diocèse de Paris », sur la-croix.com, (consulté le )
  6. (en) Catholic-hierarchy.org, « Thibault Verny » (consulté le )
  7. « Violences sexuelles au sein de l'Eglise catholique : le diocèse de Paris s'apprête à ouvrir une structure d'accueil pour les prêtres mis en cause », sur Franceinfo, (consulté le )

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]