François Blondel (évêque) — Wikipédia

François Blondel
Biographie
Nom de naissance François Marie Joseph Pascal Louis
Naissance (84 ans)
à Limoges (France)
Ordination sacerdotale
Évêque de l'Église catholique
Ordination épiscopale par
Léon Soulier
Dernier titre ou fonction Évêque émérite de Viviers
Évêque de Viviers

Blason
« Gaudium et Spes »
(en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org

François Blondel, né le à Limoges en Haute-Vienne, est un évêque catholique français, évêque émérite de Viviers depuis 2015.

Biographie[modifier | modifier le code]

Formation[modifier | modifier le code]

Après avoir suivi une classe préparatoire aux grandes écoles scientifiques, François Blondel est entré au séminaire Saint-Sulpice à Issy-les-Moulineaux. Une fois ordonné prêtre en , il a complété sa formation en passant un an à l'Institut catholique de Paris où il a obtenu une licence de théologie.

Il a été ordonné prêtre le pour le diocèse de Limoges.

Principaux ministères[modifier | modifier le code]

Après avoir été vicaire pendant deux ans à Limoges, il a consacré la majeure partie de son temps à la formation, comme responsable de la formation permanente pour le diocèse de Limoges, comme professeur de théologie morale au séminaire interdiocésain de 1er cycle de Poitiers, puis comme supérieur de ce même séminaire à partir de 1975. En 1980, il a été nommé vicaire général du diocèse de Limoges.

Nommé évêque de Viviers le , il a été consacré le par Léon Soulier, évêque de Limoges, assisté de Louis-Marie Billé, archevêque de Lyon et de Jean Bonfils, évêque de Nice. Il érige la Famille missionnaire de Notre-Dame (fondée en 1946) en institut de vie consacrée en 2005.

Au sein de la Conférence des évêques de France, il préside la Commission de la vie consacrée.

Le , le pape François accepte sa démission pour limite d'âge, et nomme à sa place au diocèse de Viviers Jean-Louis Balsa.

En , Blondel est nommé par la Congrégation pour les instituts de vie consacrée et les sociétés de vie apostolique commissaire pontifical pour la communauté Saint-Jean à la suite d'abus sexuels constatés dans la communauté, afin d'accompagner les différentes branches de cette famille spirituelle, dans l'organisation d'un meilleur cycle de formation, d'une pratique de gouvernement mieux définie et d'une redéfinition de son charisme et de sa relation à son fondateur, Marie-Dominique Philippe, mort en 2006[1],[2].

Prise de position[modifier | modifier le code]

Relation avec l'islam[modifier | modifier le code]

En 2006, il vend un terrain diocésain à la commune de Tournon en Ardèche pour permettre la construction d'une mosquée. Cette vente lui vaut de très vives réactions sur des sites Internet opposés au progressisme dans l'Église, dont certains sont liés aux milieux traditionalistes, mais pas uniquement[3]. Cette campagne est suffisamment vive pour entraîner une enquête judiciaire préliminaire[réf. nécessaire].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Gastaldi, Martinière et Périsse 2017, p. 235.
  2. Céline Hoyeau, « Mgr Blondel va accompagner la communauté Saint-Jean », La Croix,‎ (lire en ligne, consulté le )
  3. Ludovic Blecher, « A Tournon, jours intranquilles autour de la future mosquée », Libération,‎ (lire en ligne, consulté le )

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Daphné Gastaldi, Mathieu Martinière et Mathieu Périsse, Église, la mécanique du silence, Lattès, , 374 p. (ISBN 978-2-7096-5938-3) Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article..

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]