Liste des évêques de Viviers — Wikipédia

La liste des évêques de Viviers recense les noms des évêques qui se sont succédé à la tête du diocèse d'Alba Helviorum au IVe siècle et Ve siècle puis du diocèse de Viviers, en Ardèche.

Histoire[modifier | modifier le code]

Carte du diocèse de Viviers en 1781

Le territoire des Helviens semble avoir été évangélisé vers la fin du IIe siècle par saint Andéol et organisé à partir du IVe siècle[1]. Le siège épiscopal a initialement été fondé à Alba, capitale des Helviens. Lorsque la ville d'Alba dévastée, au VIe siècle, le siège est transféré à Viviers.

Le premier évêque attesté est Janvier (Ianuarius/Januarius)[1],[2]. Un document, dite Vieille charte, rédigé en 950 par l'évêque Thomas, donne une série de 18 noms, subdivisée en « en deux parties, correspondant aux deux sièges successifs d'Aps et de Viviers »[3].

Le siège de Viviers est supprimé le [1]. Le territoire du diocèse (ou évêché) est alors placé sous l'autorité de l'évêque de Mende[1]. Le siège est cependant rétabli le avec un diocèse correspondant au département de l'Ardèche, très semblable à l'ancien Vivarais[1].

Les évêques par période[modifier | modifier le code]

Évêques d'Alba Helviorum[modifier | modifier le code]

Les évêques siégeant à Alba sont[1],[2] :

  • Saint Janvier (Ianuarius/Januarius).
  • Saint Septime (Septimius).
  • Saint Maspicien (Maspicianus).
  • Saint Mélan Ier (Melanius Ier), probablement présent au concile de Nîmes (396).
    • vers 407-vers 411 : Saint Avole (Avolus), présent dans la liste du diocèse, absent de Duchesne (1907) et mis en doute par Esquieu (1995).
  • vers 411-vers 431 : Saint Auxone (Auxonius)

Remarque : Le transfert du siège de l'évêché d'Alba Helviorum (sur le site archéologique d'Alba-la-Romaine) à Viviers est probablement réalisé vers 475 par l'évêque Promotus d'après Yves Esquieu[4]. Louis Duchesne mentionnait que Promotus était « écarté par le G. C. qui lui substitue un Eulalius de provenance polycarpique »[2].

Évêques de Viviers[modifier | modifier le code]

Les évêques siégeant à Viviers[5],[1] :

Période révolutionnaire et évêques concordataires[modifier | modifier le code]

Entre 1801 et 1822, le siège épiscopal est réuni à celui de Mende[1].

Période contemporaine[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e f g et h « Le Diocèse de Viviers - Liste des Evêques du Diocèse (pp.18-20) » [PDF], sur ardeche.catholique.fr (consulté en ).
  2. a b c d et e Duchesne 1907, p. 237.
  3. Duchesne 1907, p. 235-237.
  4. Yves Esquieu, « La cathédrale Saint-Vincent de Viviers », dans Congrès archéologique de France. 150e session. Moyenne vallée du Rhône. 1992, Paris, Société française d'archéologie, , pp. 317-331.
  5. Régné 1921, p. 427-432.
  6. a b c d e f g h i j k l et m Duchesne 1907, p. 238.
  7. a b c d e et f Duchesne 1907, p. 239.
  8. Bruno Galland, Deux archevêchés entre la France et l'Empire : les archevêques de Lyon et les archevêques de Vienne, du milieu du douzième siècle au milieu du quatorzième siècle, Rome, École française de Rome, coll. « Bibliothèque des Écoles françaises d'Athènes et de Rome » (no 282), , 831 p. (ISBN 2-7283-0299-5, lire en ligne), p. 132-134.
  9. Charles-Antoine de la Garde de Chambonas, évêque et comte de Viviers, prince de Donzère et de Châteauneuf du Rosne (Châteauneuf-du-Rhône), baron de Largentière, seigneur des villes du Bourg (aujourd'hui Bourg-Saint-Andéol) et Villeneuve-de-Berg, abbé commendataire de l'abbaye de Mazan, conseiller du roy en ses conseils (Sandret, Revue nobiliaire, héraldique et biographique, VI, pp. 35-36).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • La Grande Encyclopédie, inventaire raisonné des sciences, des lettres et des arts, vol. 31, 1885-1902, p. 1077 et 1078.
  • (la) Jean-Barthélemy Hauréau, Gallia Christiana : Ubi de provincia Viennensi agitur, t. 16, Paris, Firmin Didot Frères et Fils, , 472 p. (lire en ligne), « Episcopi Vivarienses », col. 541-588.
  • Jean Charay, Petite histoire de l'Église diocésaine de Viviers, Aubennas, Imprimerie Lienhart, , 348 p., p. 314.
  • Claude Devic, Joseph Vaissète, Ernest Roschach, « Note LXXIV : Église de Viviers. Évêques de Viviers », dans Histoire générale de Languedoc avec des notes et les pièces justificatives, t. 4, Toulouse, Édouard Privat libraire-éditeur, (lire en ligne), p. 411-418.
  • Louis Duchesne, Fastes épiscopaux de l'ancienne Gaule. Provinces du Sud-Est, t. 1, Paris, Albert Fontemoing. Anc. Thorin et fils, , 2e éd. (lire en ligne), p. 235-239. Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article.
  • présenté par Alain Fambon, « 1700 : achat d’offices de maire par l’évêque de Viviers (Charles-Antoine de La Garde de Chambonas) et transaction de 1307 : dans un cahier dédié à : 1308, il y a 700 ans - Quand le Vivarais devint français », Cahier de Mémoire d'Ardèche et Temps Présent, no 99,‎ .
  • Louis de Mas Latrie, Trésor de chronologie, d'histoire et de géographie pour l'étude et l'emploi des documents du Moyen Âge, Paris, V. Palmé, (lire en ligne), p. 1514-1515.
  • Jean Régné, Histoire du Vivarais (2): Le développement politique et administratif du pays, de 1039 à 1500, Marseille, (lire en ligne), p. 151, lire en ligne sur Gallica.
  • Auguste Roche, Armorial généalogique et bibliographique des évêques de Viviers, vol. 2. Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article. 2 tomes (vol.1, 1894, 394 pages et 460 pages). Tepubliés par éditions La Bouquinerie, Valence, 2004.
  • Abbé Rouchier, Histoire religieuse, civile et politique du Vivarais, vol. 1, Paris, (lire en ligne).

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]