Renault 20 — Wikipédia

Renault 20
Renault 20
Renault 20 TL de 1985.

Marque Renault
Années de production 1976 - 1984
Production 607 405 exemplaire(s)
Classe Routière
Usine(s) d’assemblage Drapeau de la France Sandouville
Drapeau de l'Australie Australie
Drapeau de la Roumanie Ștefănești
Drapeau de la Thaïlande Thaïlande
Drapeau du Venezuela Valencia
Moteur et transmission
Énergie Essence, diésel
Moteur(s) Essence
moteur Cléon-Alu :
1 647 cm3
moteur Douvrin :
1 995 cm3
2 165 cm3
Diesel atmosphérique
moteur Douvrin :
2 068 cm3 (852-700)
Diesel turbo
moteur Douvrin :
2 068 cm3 (J8S-702)
Position du moteur Avant longitudinal
Puissance maximale 75 ou 83 kW
Couple maximal 163,126 ou 180 N m
Transmission Traction - BV4 et BV5
Boîte de vitesses 4, 5 ou BA
Masse et performances
Masse à vide 1 220,125 0 ou 1 290 kg
Vitesse maximale 146 (diesel), 170 ou 178 (essence) km/h
Châssis - Carrosserie
Carrosserie(s) Berline à hayon avec arrière transformable
Dimensions
Longueur 4 520 mm
Largeur 1 726 mm
Hauteur 1 435 mm
Empattement 2 659 mm
Voies AV/AR 1 444 mm  / 1 436 mm
Chronologie des modèles

La Renault 20 est une berline conçue par le constructeur automobile français Renault, produite de à début 1984.

Historique[modifier | modifier le code]

Son design est du au styliste Gaston Juchet, chef du service Style Automobile de Renault.

Sa carrosserie est presque identique à celle de la Renault 30, hormis deux optiques rectangulaires au lieu de quatre ronds sur la 30. Jusqu'à l’arrivée, en 1977, de la version TS avec son moteur Douvrin de 1 995 cm3, les versions L, TL et GTL ont des passages de roues d’ailes avant plus petits que ceux de la R30, des roues en 13 pouces, une largeur hors tout réduite de 6 mm à 1,726 m, un empattement inférieur de 12 mm à 2,659 m, et un parechoc arrière moins enveloppant.

La 20 se distingue par ses motorisations moins puissantes et par sa présentation plus simple : encadrements peints des vitres de portes, pas de bourrelets en caoutchouc sur les pare-chocs ni de baguettes latérales de protection .

Dotée de quatre roues indépendantes avec ressorts hélicoïdaux, amortisseurs télescopiques et triangles superposés, elle est confortable et tient bien la route mais sa suspension très souple provoque un fort cabrage à l'accélération et surtout une importante plongée au freinage. Il n'est pas réellement moindre sur les modèles d'après 1981, équipés d'un train avant à déport négatif, mais ce nouveau train apporte moins de réaction parasite.

Tous les moteurs des Renault 20 sont des quatre cylindres en ligne en aluminium, avec circuit de refroidissement scellé et ventilateur automatique, placés longitudinalement devant l'essieu avant.

La Renault 20 commence sa carrière en versions L, TL et GTL avec le « moteur Cléon-Alu » de la Renault 16 TX, un 1 647 cm3 de 96 ch DIN à arbre à cames latéral entraîné par chaîne. La presse loue l'habitabilité et le confort de la voiture mais critique assez sévèrement les performances, surtout en reprises. La 20 GTL, qui est dotée d'une direction assistée, de la condamnation centralisée des portes et de lève-vitres avant électriques, est la plus vendue. La Renault 20 L, qui ne dispose pas de roues de style ni d'autocollant noir mat sous la lunette arrière, est supprimée dès 1977.

Pour 1977, les poignées de porte inversées peu pratiques sont remplacées par un système à palette et l'orifice de remplissage de carburant dissimulé par une trappe[1].

En , la Renault 20 reçoit le moteur Douvrin » (type 829 puis J6R) de 1 995 cm3 à arbre à cames en tête de 110 chevaux DIN (puissance ramenée à 109 ch en 1979 et 104 ch à partir du restylage de 1980) sur la version TS 2 litres. Par rapport à la 20 GTL à laquelle elle succède, la TS ajoute un pare-brise feuilleté, des sièges à dossier haut sans appuie-têtes, des roues de diamètre 14 pouces à quatre fixations identiques à la Renault 30, un sigle « 2 litres » sur la calandre (pour 1979), des baguettes latérales de protection et des bourrelets de protection de pare-chocs en caoutchouc[2]. À l'instar des autres Renault 20, le tableau de bord est légèrement modifié[2]. À partir de , une boîte à cinq vitesses est disponible en option. En 1981 apparaît une 20 LS 2 litres à l'équipement de niveau TL, qui se vend peu. La diffusion des Renault 20 à moteur 2 litres reste limitée à l'étranger où le hayon n'est pas apprécié dans ce segment de marché.

En , la 20 est la première Renault de tourisme équipée d'un « moteur Douvrin » Diesel (type 852 puis J8S) de 2 068 cm3. Dérivé du bloc essence de la TS 2 litres, il est aussi réalisé en aluminium. Le nouveau train avant à déport négatif, qui impose d'autres roues, est caractérisé par des axes de pivot de roue qui se projettent à l'extérieur de la voie. La direction peut être assistée (en série sur la version GTD). La 20 Diesel existe d'abord en version atmosphérique (63,5 ch DIN) puis en version turbo (85 ch DIN) pour 1983.

Pour 1980, la boîte automatique Renault à trois rapports de type MJ3 qui remplace la boite 4141 également produite à la STA de Ruitz et les jantes acier pour pneumatiques Michelin TRX sont disponibles en option.

Pour 1981, Elle fait l'objet de modifications techniques, pour les modèles LS et TS, le train AV devient à déport négatif, les jantes sont 13 pouces (antérieurement 14 pouces), les glaces teintées sont bronze au lieu d'une couleur verte. La présentation de l’habitacle est aussi modifiée, la planche de bord rectiligne à quatre cadrans est remplacée par un nouvel ensemble plus avenant comportant un évidement devant le passager. Pour la TS uniquement, l'essuie-glace gauche est à pantographe côté conducteur et les glaces AV sont à commande électriques.

Les codes véhicules sont modifiés : R1277 pour les R20 "2 litres" modèles LS ou TS.

Une version TX 2.2 litres est lancée avec une évolution à 2 165 cm3 (115 ch DIN, type 851) du moteur de la TS. Elle conserve les encadrements de vitres chromés et le train avant classique de la Renault 30.

Renault 20 Turbo 4X4 Paris-Dakar 1982

Début 1982, les frères Marreau remportent le Paris-Dakar au volant d'une Renault 20 turbo 4 × 4 (quatre roues motrices) équipée du moteur de la Renault 18 Turbo et de suspensions très modifiées (suspension AR de Trafic, type pont moteur).

Dacia, alors entreprise nationalisée, produit sous licence des Renault 20 TS au début des années 1980, appelées Dacia 2000, réservées à la Securitate et aux hauts dignitaires du régime communiste.

Fin 1983, la Renault 20, qui a reçu un becquet, est remplacée par la 25.

La plus répandue est la version TS 2 litres, la plus vendue à l'époque. Selon l'Utac, seuls 286 véhicules de cette série sont passés au contrôle technique en 2017 [3].

Caractéristiques[modifier | modifier le code]

Motorisations[modifier | modifier le code]

A6M A2M J6R 829 851 852 J8S Turbo
Moteur Cléon-Alu Douvrin
Cylindrée (cm3) 1647 1647 1995 1995 2165 2068 2068
Alésage (mm) × course (mm) 79 × 84 79 × 84 88 × 82 88 × 82 88 x 89 86 × 89 86 x 89
Puissance maximale (ch) 90 96 104 109 116 64 85
au régime de (tr/min) 5 750 5 750 5 000 5 500 5 500 4 500 4200
Couple maximal (N m) 131 133 164 169 181 127 178
au régime de (tr/min) 3 500 3 500 3 250 3 000 3 000 2 250 2000
Boîte de vitesses BVM4 BVM4 BVM5 BVM4 BVM5 BVM5 BVM5
Vitesse maximale (km/h) 157 164 170 171 179 148 160
Type Mines carte grise R1271 R1271 R1277 R1272 R1279 R1276 R1270

Légende couleur : Essence ; Diesel

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Renault magazine no 83, octobre 1976.
  2. a et b Renault magazine n°84, septembre 1977.
  3. « Bilan par famille », sur www.utac-otc.com (consulté le )

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Revue technique automobile n° 362, Renault 20 L, TL, GTL.
  • Revue technique automobile n° 377, Renault 20 LS, TS, TX.
  • Revue technique automobile n° 409, Renault 20 D et Turbo D .

Liens externes[modifier | modifier le code]

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