Veurey-Voroize — Wikipédia

Veurey-Voroize
Veurey-Voroize
Vue sur l'église de Veurey-Voroize depuis la tour des Templiers.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Isère
Arrondissement Grenoble
Intercommunalité Grenoble-Alpes Métropole
Maire
Mandat
Pascale Rigault
2020-2026
Code postal 38113
Code commune 38540
Démographie
Population
municipale
1 401 hab. (2021 en diminution de 2,98 % par rapport à 2015)
Densité 117 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 16′ 20″ nord, 5° 36′ 56″ est
Altitude Min. 178 m
Max. 1 620 m
Superficie 12 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Grenoble
(banlieue)
Aire d'attraction Grenoble
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Fontaine-Vercors
Législatives 3e circonscription de l'Isère
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Veurey-Voroize
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Veurey-Voroize
Géolocalisation sur la carte : Isère
Voir sur la carte topographique de l'Isère
Veurey-Voroize
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Voir sur la carte administrative d'Auvergne-Rhône-Alpes
Veurey-Voroize
Liens
Site web www.veurey-voroize.fr

Veurey-Voroize est une commune française située dans le département de l'Isère, en région Auvergne-Rhône-Alpes, correspondant à l'ancienne province du Dauphiné. Veurey-Voroize est également une des 49 communes adhérentes de la métropole Grenoble-Alpes Métropole.

Géographiquement, le territoire de la commune de Veurey-Voroize est bordée par l'Isère sur sa limite orientale et par le massif du Vercors dans sa partie occidentale. Bien que située dans l'aire urbaine de Grenoble, une grande partie du territoire de la commune est d'ailleurs située en zone de montagne.

À la suite d'un nouveau découpage territorial mise en application à l'occasion des élections départementales de 2015, le territoire de la commune se situe désormais sur le territoire du canton de Fontaine-Vercors.

Ses habitants sont dénommés les Veurois[1].

Géographie[modifier | modifier le code]

Plan de la commune de Veurey-Voroize.

Situation et description[modifier | modifier le code]

Situation[modifier | modifier le code]

Situé en partie sur les premiers contreforts des falaises du massif du Vercors, mais également dans la vallée de l'Isère, sur la rive gauche de cette rivière, le territoire communal se positionne au nord-ouest de Grenoble et au sud-est de Voiron. le territoire de Veurey-Voroize est partiellement intégrée au parc Naturel Régional du Vercors depuis 2008.

La commune se situe à 15 km au nord-ouest de Grenoble, préfecture du département de l'Isère, à 93 km au sud-est de Lyon, préfecture de la région Auvergne-Rhône-Alpes, à 297 km de Marseille et à 563 km de Paris[2].

Description[modifier | modifier le code]

Le village possède encore au début du XXIe siècle une assez forte connotation rurale même si celui-ci a connu un triplement de sa population depuis le début des années 1960.

Selon Patrick-Olivier Eliott, auteur du livre Vercors-Safari Patrimoine édité en 2010, le bourg central semble « être un doux labyrinthe aux ruelles étroites »[3]. La plus grande partie du village est, en effet, nichée sur une petite élévation au pied de la montagne de la Cuche[4], sommet de la bordure septentrionale du massif du Vercors et entaillée par le cours d'un torrent, la Voroize qui traverse son bourg central. Cette commune présente donc, au niveau de son bourg central et de quelques hameaux (notamment le quartier dénommé les Jayères), d'importantes dénivellations.

Quelques îlots d'habitations plus récentes, composées de petites villas et d'immeubles de type résidentiel se situent en contrebas (tel que le quartier dénommé Les Cordées), au niveau d'une vallée de l'Isère relativement resserrée, au débouché d'un défilé répertorié par les géographes sous le nom de cluse de Voreppe[5], marqué dans sa partie méridionale par le bec de l'Échaillon, en partie situé sur le territoire de Veurey-Voroize.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]


Voici ci-dessous une carte représentant le découpage territorial des communes limitrophes :

Carte des communes limitrophes
Cliquez sur la carte pour l'agrandir.

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

Panorama de Veurey-Voroize depuis le pont sur l'Isère en décembre 2020

Le « calcaire à polypiers de l'ancienne carrière du Bec de l'Échaillon », est un site géologique remarquable de 3,12 hectares qui se trouve sur les communes de Veurey-Voroize et Saint-Quentin-sur-Isère. Ce site d'intérêt sédimentologique est classé « deux étoiles » à l'« Inventaire du patrimoine géologique » en 2014[6].

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Le torrent de la Voroize

Le territoire communal est sillonné de plusieurs cours d'eau : une rivière et quelques ruisseaux dont on peut découvrir la liste, ci-dessous :

  • L'Isère, rivière qui borde la partie orientale du territoire communal, mais assez loin du bourg, ce qui s'explique pour des raisons historique face aux risques de crues. Cette rivière est donc située à la limite orientale du territoire de Veurey-Voroize. Ses affluents ou sous-affluents dans la commune sont :
    • La Voroize, torrent originaire du massif du Vercors, ayant sa source sur le territoire de la commune, à la limite des communes de Montaud et de Noyarey.
    • Le Ruisset, petit cours d'eau canalisé en provenance de Noyarey et qui rejoint la Voroize au pied du bourg.
    • Le Torrent du Gorgeat qui s'écoule vers l'Isère depuis le hameau du Petit Port.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[7]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Alpes du nord, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 1 200 à 1 500 mm, irrégulièrement répartie en été[8].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 19,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 282 mm, avec 9,8 jours de précipitations en janvier et 7,2 jours en juillet[7]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Coublevie », sur la commune de Coublevie à 9 km à vol d'oiseau[9], est de 13,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 121,0 mm[10],[11]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[12].

Températures minimales et maximales enregistrées en 2012, 2014 et 2016[modifier | modifier le code]

  • 2012
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc.
Température minimale moyenne (°C) 0 −4,7 2,3 7 10,6 14,6 15,1 15,5 11,5 8,9 3,6 0,1
Température maximale moyenne (°C) 7,2 4,2 18,4 17,6 23,4 26,9 27,7 29,5 23,1 18,2 12 6,6
Source : [2] sur linternaute.com, d'après Météo France.
  • 2014
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc.
Température minimale moyenne (°C) 1,1 2 2,7 7,2 9,2 13,9 15,1 14,3 12,6 9,5 5 1,4
Température maximale moyenne (°C) 8,9 11,3 16,4 19,9 21,5 27,6 24,8 25,4 24,4 21,3 13,9 8,1
Source : [3] sur linternaute.com, d'après Météo France.
  • 2016
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc.
Température minimale moyenne (°C) 1,6 3 2,7 7,1 9,5 14,5 15,7 14,6 12,9 7 3,9 −3,8
Température maximale moyenne (°C) 9,3 11,3 13,4 17,1 21,3 25,8 28,8 29,1 26,6 16,8 11,6 6,6
Source : [4] sur linternaute.com, d'après Météo France.


Voie routières[modifier | modifier le code]

L'autoroute A48 (autoroute Lyon - Grenoble)[modifier | modifier le code]

L’autoroute A48 est une voie autoroutière permettant la liaison de Lyon à Grenoble. Elle est connectée avec l'A480 à Sassenage et avec l'A49 à Voreppe, non loin de Veurey-Voroize. Cette autoroute est gérée par la société AREA.

La bretelle de sortie no 12 et no 13 permet de rejoindre l'entrée est de la commune de Veurey-Voroize, après la traversée du pont sur l'Isère pour rejoindre la route départementale 1532. La sortie n°13 nécessite l'usage d'une rond-point avant Voreppe.

L'ancienne route nationale 532[modifier | modifier le code]

L'ancienne route nationale 532 ou « RN 532 » est une route nationale française reliant Saint-Péray (Ardèche) à Grenoble (Isère). En 2006, la route nationale 532 a été déclassée dans le département de l'Isère en « RD 1532 ». Cette route traverse le territoire de Veurey-Voroize depuis le Nord, limite de la commune de Saint-Quentin-sur-Isère) et vers le Sud, commune de Noyarey sous la dénomination d'«avenue de Valence».

Les routes secondaires[modifier | modifier le code]

La route départementale 218 (RD218), anciennement dénommée route d'Autrans fut créée à l'occasion des Jeux olympiques d'hiver de 1968 organisés à Grenoble. Cette route qui monte jusqu'au bourg de Montaud est cependant fermée au-delà du hameau des Coings, la voie s’étant effondrée en 1992 et laissant le tunnel du Mortier inaccessible par la route, le conseil départemental de l'Isère, gestionnaire de la voirie, n'ayant pas voulu engager des travaux longs et importants pour reconstruire la route pour des raisons de coût.

Modes de transport[modifier | modifier le code]

Lignes d'autobus[modifier | modifier le code]

La ligne de bus no 20 a remplacé en 2014 la ligne no 56 pour desservir Veurey-Voroize.

La commune de Veurey-Voroize qui fut, entre 1895 et 1938, reliée à Grenoble par une ligne de l'ancien réseau de tramway de Grenoble, est toujours reliée au réseau de transports en commun de l'agglomération de Grenoble (réseau TAG), notamment par deux lignes de bus.

  • La ligne de bus Proximo no 20
qui relie Veurey-Voroize (Mairie) avec la commune de Noyarey (Mairie), la commune de Fontaine et la commune de Seyssinet-Pariset (Hôtel de Ville).
  • La ligne de bus Flexo no 51
qui relie le haut de Veurey-Voroize (Châtelard) avec la commune de Saint-Égrève (gare), reliant ainsi la commune avec la ligne E du tramway de Grenoble.

Transport ferroviaire[modifier | modifier le code]

La gare ferroviaire la plus proche est la gare ferroviaire SNCF de Saint-Égrève desservie par les trains régionaux du réseau TER Rhône-Alpes, celle-ci étant située à environ 7 km du centre de Veurey-Voroize.

Cette gare est reliée directement à la Gare de Grenoble, elle-même desservie par des TGV circulant sur les grandes lignes notamment en direction de Paris et Lyon.

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Veurey-Voroize est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[13],[14],[15]. Elle appartient à l'unité urbaine de Grenoble, une agglomération intra-départementale regroupant 38 communes[16] et 450 501 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[17],[18].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Grenoble dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 204 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[19],[20].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (68,8 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (68,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (68,8 %), zones agricoles hétérogènes (13,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (6,1 %), zones urbanisées (4,2 %), eaux continentales[Note 3] (3,1 %), prairies (2,6 %), terres arables (1,7 %)[21]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Morphologie urbaine[modifier | modifier le code]

La commune de Veurey-Voroize est constituée d'un bourg central et de quelques hameaux dont certains ne constituent plus qu'une seule agglomération avec le bourg central. Il existe encore quelques exploitations agricoles dans la vallée et une très grande surface forestière sur les hauteurs.

Lieux-dits, hameaux et écarts[modifier | modifier le code]

Voici, ci-dessous, la liste la plus complète possible des divers hameaux, quartiers et lieux-dits résidentiels urbains comme ruraux (ainsi que les écarts) qui composent le territoire de la commune de Veurey-Voroize, présentés selon les références toponymiques fournies par le site géoportail de l'Institut géographique national[22]. Les principaux hameaux et lieux-dits sont indiqués en caractères gras.

  • les Bains
  • Saint-Ours
  • le Petit Port
  • Le Grand Clapier
  • Morestel
  • le Béril
  • le Verderet
  • le Chatelard
    • le Petit Chatelard
    • le Grand Chatelard
  • l'Egalen
    (ou Croix de l'Eygalen)
  • Lespinasse
  • Côte Maillet
  • Brunetière
  • la Charrière
  • l'Emporey
  • les Barmettes
  • Font Chaude
  • la Bournay
  • les Jayères
  • les Cordées
  • Bretonnières
  • les Perrières

Eau et assainissement[modifier | modifier le code]

La collectivité de Grenoble Alpes Métropole détient la gestion du cycle de l’eau sur l'ensemble des 49 communes de son territoire assurant la protection des ressources, la production d’eau potable, la distribution aux usagers, ainsi que la collecte et le traitement des eaux usées[23].

Projets d'aménagements[modifier | modifier le code]

Risques naturels et technologiques[modifier | modifier le code]

Risques sismiques[modifier | modifier le code]

L'ensemble du territoire de Veurey-Voroize est situé en zone de sismicité n°4 (sur une échelle de 1 à 5), comme l'ensemble des territoires des communes de l'agglomération grenobloise[24].

Terminologie des zones sismiques[25]
Type de zone Niveau Définitions (bâtiment à risque normal)
Zone 4 Sismicité moyenne accélération = 1,6 m/s2

Autres risques[modifier | modifier le code]

Veurey-Voroize est une des trente-sept communes du département de l'Isère classée pour le risque incendie de forêt[26].

Toponymie[modifier | modifier le code]

À l'origine Castrum Voreii, dont la racine Voreium peut évoquer un rocher. le nom de la cité voisine de Voreppe semble avoir la même origine. Le linguiste Albert Dauzat compare l'élément Vor à celui de Voiron qu'il considère comme une évolution de l'indo-européen kar signifiant « pierre ». Le nom de Veurey a évolué avec le temps : (Voroi, Vorey, Vourey, Veurey). Le nom de Voroize qui a été ajouté est celui du torrent qui traverse le village pour ne pas confondre la commune avec celle de Vourey située quelques kilomètres plus au nord.

Histoire[modifier | modifier le code]

Préhistoire et Antiquité[modifier | modifier le code]

Antiquité[modifier | modifier le code]

  • La période gauloise

Durant cette période le site de Veurey-Voroize, proche d'une grande courbe de l'Isère, située légèrement plus au nord, correspondait à la limite méridionale du territoire des Allobroges, ensemble de tribus gauloises occupant l'ancienne Savoie, le nord et le centre du Dauphiné actuel, faisant ainsi face aux limite du territoire de la tribu des Vertamocores, associée au peuple Voconce qui occupait le massif du Vercors, situé plus au sud.

  • L'hypothèse du passage de Hannibal
Route supposée de Hannibal. Document conservée par le Department of History (United States Military Academy)

Certains historiens, dont l'académicien et historien militaire Paul Azan, évoquent la possibilité que le grand général et stratège carthaginois Hannibal Barca ait pu passer par Montaud et Veurey-Voroize avant de traverser les Alpes, partir à la conquête de la péninsule Italienne et ainsi rencontrer les troupes de l'Empire romain qu'il vainquit par deux fois au lac Trasimène et à Cannes (Italie).

Le scientifique, docteur en médecine et archéologue amateur français Marc-Antoine de Lavis-Trafford (1880-1960), installé à Bramans dans la vallée de la Haute-Maurienne, a notamment défendu la thèse du passage du général Hannibal Barca, de ses troupes, fantassins, cavaliers et ses célèbres éléphants par la basse vallée de l'Isère et donc par le site de Montaud, non encore édifié, mais seul accès possible pour ne pas entraîner les pachydermes dans les marais du Bec de l'Échaillon qui marque l'entrée de la cluse de Voreppe, impraticable jusqu'à une époque récente (ceux-ci sont situés à égal de distance des bourgs actuels de Saint-Quentin sur Isère et de Veurey-Voroize). Le Dr Lavis-Trafford fit effectuer des fouilles dans les environs immédiats du bourg de Montaud, mais elles ne donnèrent aucun résultat probant.

Aucune artefact de nature archéologique (armes, ossements) n'ayant encore été découverte à Montaud, Veurey-Voroize et leurs environs, rien ne peut donc étayer cette hypothèse, ni l'infirmer, d'ailleurs. La thèse reste donc, jusqu'à présent, recevable[27]. Un site web bien documenté présentent les différentes hypothèses, ainsi que les textes originaux (traduits) de Tite-Live et de Polybe sur la question[28].

  • La période romaine

Les carrières située au Bec de l'Échaillon (pointe septentionale[Quoi ?] du Vercors) ont été exploitées au cours du Ier siècle.

Des fouilles effectuées devant l’église Saint-Georges de Veurey ont permis de mettre au jour une villa romaine datant des deux premiers siècles de notre ère. Selon le livre évoquant l'Histoire des communes de l'Isère, le site actuel du village a probablement été un camp retranché établi par les généraux de César[29]. Diverses fouilles ont permis de mettre au jour une voie romaine, ainsi que 8 kg de monnaie à l’effigie des empereurs Valérien à Claude[30].

Moyen Âge et Renaissance[modifier | modifier le code]

Le , un violent orage apporte un surplus d'eau qui provoque la rupture du barrage en pleine nuit et la vidange complète d'un lac formé en 1191 en amont dans la plaine du Bourg-d'Oisans. Grenoble et les paroisses des vallées du Drac et de l'Isère, à l'instar de Veurey, subissent des inondations qui entraînent de nombreux dégâts, particulièrement au niveau de sa batellerie.

Propriété des seigneurs de Sassenage durant le Moyen Âge, la terre de Veurey passe en 1531 aux Vachon, illustre famille de parlementaires du Dauphiné installée à Virieu. L'inventaire de 1589 indique l'existence de vingt fours banaux au village et plusieurs moulins sur la Voroize, des vignes, des vergers, des noiseraies et des châtaigneraies. De nombreuses activités commerciales sont évoquées telles que des tisserands, des chapeliers, un maréchal-ferrant, des boulangers, des cordonniers[31].

Du XVIe siècle au XVIIe siècle, la terre de Veurey passe de la famille Vachon à la famille De Chaulnes (originaire de Noyarey), puis De Chissé.

Les Temps Modernes[modifier | modifier le code]

Au XVIIIe siècle, de nombreuses inondations associées à des hivers très froids affectent le village et les terres agricoles qui l'entourent.

Époque contemporaine[modifier | modifier le code]

Jusqu'à la fin de l'année 1852, un bac à péage permettait de relier les deux rives de l'Isère entre Voreppe et Veurey, cependant un pont est construit durant cette période et celui-ci est inauguré le pour être ouvert à la circulation le [32].

Une rame de tramway à vapeur à Veurey, entre 1895 et 1902.

De 1895 à 1938, la commune fut desservie par une ligne de tramway qui la reliait à Grenoble via Fontaine - Sassenage - Noyarey.

En 1928, une forte crue l'Isère, entraîne une très importante inondation de toute la vallée. Le , Le Petit Dauphinois, journal régional de l'époque relate la montée des eaux en ces termes[33] :

«  Pour aller à Veurey, il faut donc passer contre le flanc de la montagne, par un sentier qui date de mardi seulement. Mais quel sentier ! Il monte à pic, puis redescend au niveau de l’eau... Enfin après une heure d’acrobatie une heure passée à la conquête d’un équilibre qui vous fuit sans cesse, vous arrivez au village. À Veurey, les belvédères sont nombreux qui permettent de contempler le triste spectacle de la plaine inondée. Toute la partie basse de Veurey est dans l’eau. Entre le pont et les premières maisons, les eaux courent à une vitesse terrifiante. Quant au pont, il parait avoir été désossé du côté de Voreppe où la maçonnerie seule a subsisté, supportant la pile qui penche d’une façon inquiétante...  »

En 1932, le conseil municipal de Veurey propose de transformer le nom de la commune en Veurey-Voroize afin d'éviter les confusions avec la commune voisine de Vourey, située de l'autre côté de l'Isère. Cette proposition sera officialisée la même année[34].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Entrée de la mairie de Veurey-Voroize

Administration municipale[modifier | modifier le code]

La population de ville se situant entre 1 000 et 1 500 habitants, le conseil municipal est composé de quinze membres (sept femmes et huit hommes) dont une maire, quatre adjoints au maire, sept conseillers délégués et trois conseillers municipaux formant le groupe d'opposition[35].

La mairie, son service de l'État civil, les bureaux des élus et divers services municipaux sont situés au cœur du centre ancien, à proximité du principal parc de la commune. Le bâtiment de l'hôtel de ville a été rénové avec l'ajout d'un bâtiment annexe en 2017.

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Élections municipales[modifier | modifier le code]

Lors des élections municipales et territoriales de 2014, la liste dirigée par M. Guy Jullien (Veurey-Ensemble) obtient 419 voix et 100% des suffrages et est élue dès le premier tour[36]. Guy Jullien est ensuite reconduit dans ses fonctions de maire de la commune.

En 2020, c'est la liste conduite par Pascale Rigault qui est élue, cette dernière étant nommée maire par le nouveau conseil municipal.

Élections nationales[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
maire en 1934[37]   M. Picq SFIO  
Les données manquantes sont à compléter.
2001 2007 Daniel Zenatti - -
2007 mai 2020 Guy Jullien DVG Chef d'entreprise
mai 2020[38] En cours
(au 1er juin 2020)
Pascale Rigault    

Jumelages[modifier | modifier le code]

La ville est jumelée avec :

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[40]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[41].

En 2021, la commune comptait 1 401 habitants[Note 4], en diminution de 2,98 % par rapport à 2015 (Isère : +2,71 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
890780880904829823835870866
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
785786829783797797787690681
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
677625546473485470511370506
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
4365216611 0201 0801 3171 3831 3651 386
2014 2019 2021 - - - - - -
1 4391 4331 401------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[42] puis Insee à partir de 2006[43].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement[modifier | modifier le code]

Rattachée à l'académie de Grenoble, la commune gère deux écoles sur son territoire[44], une école maternelle comprenant deux classes et une école primaire avec quatre classes.

Équipement sanitaire et social[modifier | modifier le code]

Équipement et clubs sportifs[modifier | modifier le code]

Le village compte divers équipements sportifs[45] :

  • Un stade de football dans le secteur des Glainettes
  • Un terrain omnisports (basket-ball / hand-ball) près de l'école primaire
  • Une salle polyvalente Louis-Richerot dans le bourg
  • Un skatepark dans le secteur des Glainettes
  • Un court de tennis dans le secteur des Glainettes

Médias[modifier | modifier le code]

La mairie publie un journal local destiné aux citoyens de la commune

  • Veurey-Voroize Mag Info
Ce périodique municipal est distribué tous les mois (une seule édition en juillet-août) dans les boîtes aux lettres des résidents de la commune. Les anciennes éditions de cette revue sont consultables sur le site internet de la mairie[46]

Un grand organe de la presse écrite régionale est distribué sur le territoire de la commune de Veurey-Voroize, en vente chez le marchand de journal local. Le siège de la société de Presse publiant ce quotidien est situé sur le territoire de la commune.

  • Le Dauphiné libéré
Historiquement, le quotidien à grand tirage Le Dauphiné libéré, dont le siège est installé dans la commune, consacre, chaque jour, y compris le dimanche, dans son édition de Grenoble-Vercors, un ou plusieurs articles liés à l'actualité de la commune ou du canton, ainsi que des informations au sujet d'éventuelles manifestations locales, de travaux routiers, et d'autres événements divers à caractère local.

Cultes[modifier | modifier le code]

Culte catholique[modifier | modifier le code]

La paroisse dont dépendent les membres de la communauté catholique de Veurey-Voroize se dénomme « Paroisse Saint Michel du Drac » et le secrétariat paroissial est situé dans la commune de Fontaine. Un site internet présentant cette activité cultuelle permet de connaitre toutes les informations sur ce sujet[47]

Autres cultes[modifier | modifier le code]

Économie[modifier | modifier le code]

Secteur industriel et commercial[modifier | modifier le code]

Entreprises[modifier | modifier le code]

Le centre de presse du quotidien Le Dauphiné libéré se trouve à Veurey-Voroize, ainsi que le centre de recherche et de production de Sofradir.

Sur le site de la Société Industrielle de Combustible Nucléaire (SICN) de Veurey-Voroize se trouve une ancienne usine de fabrication de combustibles nucléaires, arrêtée en 2002 et démantelée depuis par Areva[48].

Le Sintertech, un des premiers employeurs de la commune 311 salariés dont 135 localement, est placé en redressement judiciaire[49].

Commerces[modifier | modifier le code]

Secteur sylvicole[modifier | modifier le code]

La commune fait partiellement partie de l'aire géographique de production et transformation du « Bois de Chartreuse », la première AOC de la filière Bois en France[50].

Secteur agricole[modifier | modifier le code]

Veurey-Voroize est une des communes d'un secteur de vignobles pouvant revendiquer le label IGP « Coteaux-du-grésivaudan », comme la plupart des communes de la moyenne vallée de l'Isère (Grésivaudan et cluse de Voreppe).

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Monuments civils[modifier | modifier le code]

La tour des Templiers
La Tour des Templiers[modifier | modifier le code]

Les vestiges de la maison forte dite Tour des Templiers, Logo monument historique Inscrit MH (1984, partiellement)[51], date du XIIIe siècle ou du XIVe siècle[52].

Construite sur une terrasse, la tour date probablement de la seconde moitié du XIIIe siècle mais elle ne fut reconnue comme commanderie de l'ordre des templiers qu'en 1314[53]. Cette tour est considérée comme le seul vestige d'un ancien château delphinal. Son plan de 13 mètres sur 15 mètres est presque rectangulaire et sa construction soignée s'ouvre du côté de la rivière par d'élégantes baies géminées surmontées chacune d'une fenêtre ronde trilobée[54].

Les châteaux de Saint-Ours[modifier | modifier le code]
  • Le château de Saint-Ours de l'Échaillon
Édifiée au cours du XIVe siècle, au hameau du Petit-Port[55],[52].
Il s'agit d'une maison forte, première demeure des seigneurs de Saint-Ours. Située à deux kilomètres au nord du bourg et entièrement restaurée au XXe siècle afin d'être aménagée en gite rural[56].
  • Le château de Saint-Ours à Veurey, habité par les seigneurs du château de Saint-Ours de l'Échaillon quand ceux-ci quittèrent la demeure au Petit Port au XVIe siècle[52].
Ce petit château à tour pointue situé à une centaine de mètres au sud de la Tour des Templiers. Le bâtiment fut ravagé par un incendie au cours du XVIIIe siècle, puis il fut reconstruit en 1850 dans un style sobre et abrite la médiathèque municipale[57].
Le château des Chorot de Boisverd[modifier | modifier le code]

Cet élégant manoir, érigé au cours XVe siècle, est situé à proximité de l'église Saint-Georges. L'édifice a fortement été remanié au fil des siècles depuis sa création. Un cèdre géant est installé dans son jardin[58]. Ce manoir a hébergé deux personnalités historiques[30]

Les autres monuments locaux[modifier | modifier le code]
  • De nombreuses maisons anciennes sont située dans le bourg, notamment dans la rue de la Gilbertière, présentent des éléments de XIIIe ou XIVe siècle[52].
  • Le monument aux morts.

Monuments religieux[modifier | modifier le code]

L'église.

Patrimoine naturel[modifier | modifier le code]

Le site du bec de l'Échaillon présente un sentier nature (dont une partie se présente sous la forme d'une ancienne voie romaine) qui conduit au plateau Saint-Ours, puis à un petit belvédère dominant la cluse de l'Isère, en limite du territoire communal[59]. Le belvédère qui culmine à environ 620 m d'altitude est accessible par le même sentier pédestre se terminant en fourche[60].

L'étang des Perrières est un petit plan d'eau de 0,3 ha, situé en contrebas du bourg non loin du torrent de la Voroize.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Théodore Chabert (1758 - 1845)
Théodore Chabert est un général français de la Révolution et de l’Empire. Le cimetière du village accueille sa sépulture.
  • Vincent Rivier (1771 - 1838)
Vincent Rivier fut maire de Grenoble de 1831 à 1835. Sa sépulture est également située dans le cimetière municipal.
  • Mister V (né en 1993)
Yvick Letexier, plus connu sous le pseudonyme de Mister V est un humoriste, vidéaste et rappeur. Il a passé son enfance dans le village.

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Joseph-Hippolyte Mouton, Notice historique sur Veurey-en-Dauphiné, Grenoble, impr. de G. Guirimand, (lire en ligne)

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. Site habitants.fr, page sur le nom des habitants des communes de l'Isère, consulté le 7 octobre 2020.
  2. « La commune sur le site OpenStreetMap », sur le site OpenStreetMap (consulté le ).
  3. Patrick Olivier-Elliott, Vercors-Safari Patrimoine, La Fontaine de Siloé, p. 256.
  4. Site altitude Rando, page sur le tour de la Cuche
  5. Site DREAL Rhône-Alpes, page sur la cluse de Voreppe
  6. Inventaire du patrimoine géologique : résultats, Ministère de l'Environnement, de l'Énergie et de la Mer - DREAL Auvergne-Rhône-Alpes, 24 janvier 2014 (mis à jour le 31 mars 2015), accès le 23 septembre 2016.
  7. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  8. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  9. « Orthodromie entre Veurey-Voroize et Coublevie », sur fr.distance.to (consulté le ).
  10. « Station Météo-France « Coublevie », sur la commune de Coublevie - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  11. « Station Météo-France « Coublevie », sur la commune de Coublevie - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  12. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  13. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  14. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  15. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  16. « Unité urbaine 2020 de Grenoble », sur insee.fr (consulté le ).
  17. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  18. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  19. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  20. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  21. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  22. Site géoportail, page des cartes IGN
  23. Site des eaux de Grenoble, page sur Veurey-Voroize
  24. Site de la préfecture de l'Isère, carte des zones de sismicité
  25. Arrêté du 22 octobre 2010 relatif à la classification et aux règles de construction parasismique applicables aux bâtiments de la classe dite « à risque normal » - Légifrance
  26. Site isere.gouv.fr page sur les arrêtés préfectoraux du 02 juillet 2007.
  27. site de "regarddtullins" sur Hannibal à Montaud ?
  28. Site "hannibal dans les Alpes" présentant les différentes hypothèses
  29. Histoire des communes de l'Isère, 4e volume, « Grenoble et son arrondissement », p. 204. Édition Horvath
  30. a et b Site privé sur Veurey-Voroize, page sur l'histoire de la commune
  31. Histoire des communes de l'Isère, « Grenoble et son arrondissement », Édition Horvath, 1988, p. 209
  32. Histoire des communes de l'Isère, « Grenoble et son arrondissement », Édition Horvath, 1988, p. 211
  33. site Isère-Drac-Romanche, page sur les inondations de 1928
  34. Vercors Safari Patrimoine de P.O Eliott, Édition Siloë, 1970, page 257
  35. site de la mairie de Veurey-Voroize, page de la municipalité
  36. site le figaro pages sur les élections municipales à Veurey-Voroize en 2014
  37. https://www.lectura.plus/Presse/show/?id=73LPDCHAMBER-19341007-P-0005.PDF&query=GINET
  38. Katia CAZOT, « Pascale Rigault revêt l’écharpe de maire, découvrez le trombinoscope du conseil municipal », Le Dauphiné libéré,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  39. Annuaire des Villes Jumelées > Pays : _ > Région : RHONE-ALPES> Collectivité : ISERE, sur le site de l'AFCCRE, consulté le 6 décembre 2014.
  40. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  41. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  42. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  43. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  44. Site de la mairie de Veurey-Voroize, page sur la vie scolaire
  45. Site Gralon, page sur les équipements sportifs de Veurey-Voroize
  46. [1]
  47. « Paroisse Saint Michel du Drac, Diocèse de Grenoble - Vienne », sur diocese-grenoble-vienne.fr (consulté le ).
  48. Première réunion de la Commission Locale d'Informations du site de SICN Veurey - Areva, 18 octobre 2010
  49. "les echos" 4 avril 2019 page 29 (cessions...)
  50. Cahier des charges de l’appellation d’origine « Bois de Chartreuse », homologué par l’arrêté du 23 octobre 2018 publié au JORF du 31 octobre 2018, Bulletin officiel du Ministère de l’agriculture et de l’alimentation, n° 2018-46 (.PDF).
  51. « Tour dite Tour des Templiers », notice no PA00117316, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  52. a b c d e et f Eric Tasset, Châteaux forts de l'Isère : Grenoble et le Nord de son arrondissement, Grenoble, éditions de Belledonne, , 741 p. (ISBN 2-911148-66-5), pp. 620-627.
  53. Vercors safari patrimoine de Pierre Olivier Elliott, page 256, Édition La Fontaine de Siloé.
  54. Site isère annuaire, page sur la tour des templiers de Veurey
  55. a et b Veurey-Voroize, portail de La Métro, accès le 19 juin 2010.
  56. Site Isère Tourisme, page sur le château de Saint-Ours
  57. Vercors safari patrimoine de Pierre Olivier Elliott, page 257, Édition La Fontaine de Siloé.
  58. "Vercors safari patrimoine" de Pierre Olivier Elliott, page 258, Édition La Fontaine de Siloé.
  59. Site sentier-nature.com, page "Le Bec de l'Échaillon 622 m et son balcon, depuis le Petit Port", consulté le 5 septembre 2021.
  60. Site grenoble-montagne.com, page "Chapelle Saint Ours et Belvédère de l'Echaillon", consulté le 5 septembre 2021.