Saint-Barthélemy-de-Séchilienne — Wikipédia

Saint-Barthélemy-de-Séchilienne
Saint-Barthélemy-de-Séchilienne
Le village vu du col de la Madelaine (le quart supérieur à droite de l'image).
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Isère
Arrondissement Grenoble
Intercommunalité Grenoble-Alpes Métropole
Maire
Mandat
Gilles Strappazzon
2020-2026
Code postal 38220
Code commune 38364
Démographie
Gentilé les Cujalas
Population
municipale
426 hab. (2021 en diminution de 6,17 % par rapport à 2015)
Densité 35 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 02′ 36″ nord, 5° 49′ 31″ est
Altitude 450 m
Min. 301 m
Max. 1 925 m
Superficie 12,10 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Grenoble
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de l'Oisans-Romanche
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Saint-Barthélemy-de-Séchilienne

Saint-Barthélemy-de-Séchilienne est une commune française située dans le département de l'Isère et la région Auvergne-Rhône-Alpes.

Géographie[modifier | modifier le code]

Vue générale de Saint-Barthélemy-de-Séchilienne depuis les hauteurs de Séchilienne.

Situation et description[modifier | modifier le code]

La commune est située au sud de Grenoble, dans la vallée de la Romanche. Elle est composée de plusieurs hameaux : Le village, le Sappey, Montfalcon, Belle-Lauze. Le bourg central est l'agglomération la plus peuplée de la commune et regroupe la plupart des services (mairie, école…).

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Communes limitrophes de Saint-Barthélemy-de-Séchilienne
Vizille Séchilienne Livet-et-Gavet
Laffrey Saint-Barthélemy-de-Séchilienne
Cholonge La Morte

Géologie[modifier | modifier le code]

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Alpes du nord » et « Alpes du sud »[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 19,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 284 mm, avec 10,3 jours de précipitations en janvier et 6,8 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Lavaldens », sur la commune de Lavaldens à 8 km à vol d'oiseau[3], est de 8,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 241,5 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune est bordé par la Romanche, un affluent du Drac, dans sa partie septentrionale.

Voies de communication[modifier | modifier le code]

La commune est traversée par la RD 113 qui la relie à Laffrey et la RD 114 qui la relie à la vallée de la Romanche et l'ancienne route nationale 91 qui permet de rejoindre Vizille et Grenoble.

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Saint-Barthélemy-de-Séchilienne est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[7],[8],[9].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Grenoble, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 204 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[10],[11].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (88,5 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (88 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (88,1 %), zones agricoles hétérogènes (11,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,4 %), prairies (0,1 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques naturels et technologiques[modifier | modifier le code]

Risques sismiques[modifier | modifier le code]

Bien que situé en limite méridionale de la zone de sismicité n°4 (sur une échelle de 1 à 5), le territoire de la commune de Saint-Barthélemy-de-Séchilienne est déclaré en zone de sismicité n°3 (modérée), comme sa voisine, la commune de Laffrey, située sur le plateau matheysin et la plupart des communes de la vallée de la Romanche[13].

Terminologie des zones sismiques[14]
Type de zone Niveau Définitions (bâtiment à risque normal)
Zone 3 Sismicité modérée accélération = 1,1 m/s2

Autres risques[modifier | modifier le code]

Hameaux, lieux-dits et écarts[modifier | modifier le code]

Le hameau du Sapey est situé au-dessus, il surplombe le village ; il n'y a pas de route permettant de relier directement les deux hameaux. Le hameau de Montfalcon est accessible par la D 113 en direction de Laffrey et le hameau de Belle-Lauze est accessible par la D 114 en direction de l'Alpe du Grand Serre. Le territoire communal comprend aussi la plaine de l'Ile Falcon, dans laquelle se trouvait autrefois un hameau dont les habitants ont dû être expropriés du fait de son emplacement, en face des Ruines de Séchilienne.

Toponymie[modifier | modifier le code]

Histoire[modifier | modifier le code]

Aucune présence de maisons fortes ou châteaux du Moyen Âge n'est attestée sur le territoire de la commune[15].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Administration municipale[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs[16].
Période Identité Étiquette Qualité
mars 1870 21 septembre 1870 Paulin Chaix    
21 septembre 1870 14 mai 1871 Étienne Clavel   Le citoyen Étienne Clavel fait fonction de Maire
14 mai 1871 8 octobre 1876 Étienne Clavel    
8 octobre 1876 23 janvier 1881 Henri Clavel    
23 janvier 1881 20 mai 1888 Jean Sibillat fils    Jean Sibillat fils a été élu le , puis réélu le et le
20 mai 1888 15 mai 1892 André Mistral    
15 mai 1892 17 mai 1908 Frédéric Micoud    Frédéric Micoud a été élu le , puis successivement réélu le , le et le
17 mai 1908 10 décembre 1919 Léon Poncet    Léon Poncet a été élu le et réélu le
10 décembre 1919 19 août 1926 Adolphe Naud    
29 août 1926 10 juillet 1932 Frédéric Fiat    Frédéric Fiat a été élu le et réélu le
10 juillet 1932 19 mai 1935 André Micoud    
19 mai 1935 19 février 1950 Joseph Biston    
19 février 1950 8 mai 1953 Alfred Angelin    
8 mai 1953 19 mars 1959 Jean Antoine Cancade    
19 mars 1959 21 mars 1965 Frédéric Perret    
21 mars 1965 12 avril 1970 Cyrille Poujol    
12 avril 1970 27 mars 1971 Marcel Fiat    
27 mars 1971 12 juin 1995 Jourdan Strappazzon DVG  Jourdan Strappazzon a été élu le puis successivement réélu le , le et le
12 juin 1995 En cours Gilles Strappazzon PS Retraité
Conseiller général du Canton de Vizille (2008-2015)
Conseiller départemental du Canton de l'Oisans-Romanche depuis 2015
Gilles Strappazzon a été élu le puis successivement réélu le , le , le et le .
Les données manquantes sont à compléter.

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[18].

En 2021, la commune comptait 426 habitants[Note 3], en diminution de 6,17 % par rapport à 2015 (Isère : +2,71 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
7137828679109981 040992943863
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
766751728726703702693661596
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
583562486391376396458395363
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
355361358525635530449479439
2021 - - - - - - - -
426--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[19] puis Insee à partir de 2006[20].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement[modifier | modifier le code]

La commune est rattachée à l'académie de Grenoble.

Médias[modifier | modifier le code]

Historiquement, le quotidien à grand tirage régional Le Dauphiné libéré consacre de façon régulière dans son édition de Grenoble et du sud-Isère, un ou plusieurs articles à l'actualité de la commune, de l'agglomération, ainsi que des informations sur les éventuelles manifestations, les travaux routiers, et autres événements divers à caractère local.

Cultes[modifier | modifier le code]

Économie[modifier | modifier le code]

Culture et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • L'église Saint-Barthélemy de Saint-Barthélemy-de-Séchilienne du XVIe siècle[15].
  • Au Champ-de-la-Cour, maison natale de Camille Gauthier[15].
  • Ancienne mairie et écoles.
  • La zone de l'ancien hameau de l'Île Falcon, jadis expropriée sous la menace des Ruines de Séchilienne, sera réhabilitée avec la création d'un Espace Naturel Sensible (ENS), inséré dans le projet hydroélectrique Romanche-Gavet en qualité de renaturation d'une zone artificialisée[21].

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Gilles Strappazzon, conseiller général de l'Isère.
  • Camille Gauthier, colonel de l'armée napoléonienne[15].

Héraldique[modifier | modifier le code]

Saint-Barthélemy-de-Séchilienne possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  3. « Orthodromie entre Saint-Barthélemy-de-Séchilienne et Lavaldens », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Lavaldens », sur la commune de Lavaldens - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  5. « Station Météo-France « Lavaldens », sur la commune de Lavaldens - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  7. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  8. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  9. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  11. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  12. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  13. Site de la préfecture de l'Isère, carte des zones de sismicité
  14. [1]
  15. a b c et d Eric Tasset, Châteaux forts de l'Isère : Grenoble et le Nord de son arrondissement, Grenoble, éditions de Belledonne, , 741 p. (ISBN 978-2-911148-66-8), p. 435.
  16. source liste des maires obtenue par la mairie de Saint Barthélémy de Séchilienne le 4 avril 2017
  17. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  18. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  19. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  20. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  21. EDF, Favoriser la biodiversité : un impératif pour EDF, Romanche Energie, n. 9, mars 2012.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]