Route nationale 75 (France) — Wikipédia

Route nationale 75
Cartouche de la route
Image illustrative de l’article Route nationale 75 (France)
L'ancienne route nationale 75 à Mison.
Historique
Déclassement D 975, D 1075, D 4075
Caractéristiques
Longueur 325 km
Direction nord / sud
Extrémité nord D 906 à Tournus
Intersections
Extrémité sud A51 D 4085 à Sisteron
Réseau Route nationale déclassée
Territoire traversé
3 régions Bourgogne-Franche-Comté, Auvergne-Rhône-Alpes, Provence-Alpes-Côte d'Azur
6 départements Saône-et-Loire, Ain, Isère, Drôme, Hautes-Alpes, Alpes-de-Haute-Provence
Villes principales Bourg-en-Bresse, Grenoble

La route nationale 75, ou RN 75, est une ancienne route nationale française reliant avant son déclassement Bourg-en-Bresse à Sisteron. Avant la réforme de 1972, elle avait pour origine Tournus.

Cette route est désormais intégralement transférée aux départements.

Histoire[modifier | modifier le code]

Création de la route et déclassements[modifier | modifier le code]

La route nationale 75 était, à sa création en 1824, la route « de Châlons [actuellement Chalon]-sur-Saône à Grenoble par Bourg »[1]. Elle a été prolongée à plusieurs reprises après 1824 : son terminus est porté à Aspres-sur-Buëch de 1824 à 1842, puis à Serres jusqu'en 1950 et Sisteron jusqu'en 2006. Le tracé entre Aspres-sur-Buëch et Sisteron reprend un tronçon de la RN 93.

À l'origine, cette route reliait Tournus (sur la route nationale 6) à Sisteron. Le tronçon de Tournus à Bourg-en-Bresse est déclassé en D 975 dans les années 1970 à l'exception d'une section entre l'autoroute A40 (sortie 5) et Bourg-en-Bresse, classée RN 479 (D 1479 actuellement).

La RN 75 est déclassée dans son intégralité à la suite de la réforme de 2005 et sa gestion est confiée aux départements. Elle devient la D 1075 sauf dans les Alpes-de-Haute-Provence où elle devient la D 4075.

Aménagements[modifier | modifier le code]

En 1979, la section comprise entre Lagnieu et le pont de Sault-Brénaz dans l'Ain, en rive droite du Rhône, devient route départementale 122, tandis que c'est l'ancienne RD 65d, en rive gauche iséroise, jusqu'au pont de Lagnieu inclus, qui désormais supporte le tracé de la route nationale.

En 2008, Morestel a été déviée : la D 1075 emprunte le contournement tandis que la traversée de la commune est répartie entre deux gestionnaires : déclassement dans la voirie communale (C 50) entre le carrefour entre les départementales 16 et 517, puis maintien dans la voirie départementale (D 1075A) au sud de ce carrefour[2].

Rôle et trafic[modifier | modifier le code]

Borne kilométrique indiquant N75 (actuelle D1075) à Varces.

Même après son déclassement, la route départementale 1075 reste un axe très emprunté. De nombreux aménagements ont été réalisés pour améliorer la route : entre autres, deux rond-points à l'entrée de Bourg-en-Bresse, la déviation d'Ambérieu-en-Bugey et de Saint-Denis-en-Bugey, ainsi que celle de Lagnieu. D'autres aménagements vont être réalisés très prochainement comme entre Bourg-en-Bresse et La Grande Vavrette (commune de Tossiat).[Passage à actualiser]

Dans le Trièves, l'ancienne route nationale est très accidentogène. Depuis son déclassement, aucune amélioration n'a été réalisée sur la partie iséroise. Depuis 2019, des modifications d'intersections et des créneaux de dépassement sont aménagés afin de sécuriser la circulation sur cet axe[3].

Tracé[modifier | modifier le code]

De Tournus à Bourg-en-Bresse[modifier | modifier le code]

Les communes et lieux-dits traversés étaient :

De Bourg-en-Bresse à Grenoble[modifier | modifier le code]

La RN 75 à La Buisse.

Les communes traversées étaient :

De Grenoble à Sisteron[modifier | modifier le code]

La RN 75 à Varces-Allières-et-Risset.
La RN 75 à Aspremont.

Cette nationale est actuellement déclassée en route départementale RD 1075 (RD 4075 dans les Alpes-de-Haute-Provence). Elle fait aussi partie de la route européenne 712.

Cette route n'existait pas encore sous Napoléon Bonaparte. Les communes et lieux traversés comprennent :

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Louis Becquey, Statistique des routes royales de France, (lire en ligne), p. 238-239.
  2. « Bulletin officiel du département de l'Isère » [PDF], (consulté en ), p. 28-29.
  3. Gérard Fourgeaud (France Bleu Isère), « Après 20 ans d'attente, le chantier de la N75 commence cette semaine », sur francebleu.fr, France Bleu, (consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]