Seyssins — Wikipédia

Seyssins
Seyssins
La mairie de Seyssins en août 2020.
Blason de Seyssins
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Isère
Arrondissement Grenoble
Intercommunalité Grenoble-Alpes Métropole
Maire
Mandat
Fabrice Hugelé
2020-2026
Code postal 38180
Code commune 38486
Démographie
Population
municipale
7 997 hab. (2021 en augmentation de 10,87 % par rapport à 2015)
Densité 1 000 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 09′ 46″ nord, 5° 41′ 09″ est
Altitude Min. 219 m
Max. 1 897 m
Superficie km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Grenoble
(banlieue)
Aire d'attraction Grenoble
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Canton de Fontaine-Seyssinet
Législatives 4e circonscription de l'Isère
Localisation
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Seyssins
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Seyssins
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Seyssins
Liens
Site web https://www.seyssins.fr/

Seyssins est une commune française située dans le département de l'Isère, en région Auvergne-Rhône-Alpes.

La commune, qui se situe dans l'aire urbaine de Grenoble, est membre de la métropole Grenoble-Alpes Métropole. Ses habitants sont appelés les Seyssinois(es)[1].

Géographie[modifier | modifier le code]

Situation et description[modifier | modifier le code]

La commune de Seyssins est située au flanc du massif du Vercors, donnant sur Grenoble. Une partie de Seyssins est située dans la plaine à l'ouest du Drac, alors qu'une autre est située dans le bas de la montée menant à Saint-Nizier-du-Moucherotte, situé à 1 162 m d'altitude.

Le centre de Seyssins (hôtel de Ville) est situé, par la route, à environ 6 km du centre de Grenoble, préfecture du département de l'Isère, 108 km de Lyon, préfecture de la région Auvergne-Rhône-Alpes, 95 km de Valence, 312 km de Marseille et 578 km de Paris.

Représentations cartographiques de la commune
Carte OpenStreetMap
Carte topographique

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

La commune de Seyssins est séparée de Grenoble et d'Échirolles par le Drac à l'est (avec une légère incursion du territoire en rive droite du Drac, sur la zone commerciale de Comboire). Elle est bordée au nord par la commune de Seyssinet-Pariset et au sud par la commune de Claix (hameau de Cossey). À l'ouest, Seyssins est située au flanc du massif du Vercors, sur la face est du Moucherotte, et se trouve en contact plus lointain avec les communes du plateau.

Les communes limitrophes sont Claix, Échirolles, Grenoble, Saint-Nizier-du-Moucherotte et Seyssinet-Pariset.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Alpes du nord, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 1 200 à 1 500 mm, irrégulièrement répartie en été[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 19,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 243 mm, avec 10,6 jours de précipitations en janvier et 6,6 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Villard-de-Lans », sur la commune de Villard-de-Lans à 14 km à vol d'oiseau[4], est de 8,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 270,0 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Le territoire communal est sillonné de plusieurs cours d'eau : une rivière (le Drac) au débit torrentiel et quelques rus ou ruisseaux (ruisseau du Bessay, ruisseau de Cossey) qui sont tous ses affluents.

Le Drac, principal affluent de l'Isère, traverse la partie orientale de la commune et est en fait la "limite naturelle" de la commune à l'est. Cette rivière, parfois qualifiée de torrent, naît dans le Champsaur, dans le département des Hautes-Alpes à un peu plus de 2 000 mètres d'altitude et finit par se jeter dans l'Isère, à la limite nord du territoire de la commune voisine de Fontaine[8].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Seyssins est une commune mi-urbaine et mi forestière en raison de sa partie haute, non urbanisée, et en grande partie constituée de forêts. Elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[9],[10],[11].

Elle appartient à l'unité urbaine de Grenoble, une agglomération intra-départementale regroupant 49 communes[12] et 450 501 habitants en 2021, dont elle est une commune de la banlieue[13],[14].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Grenoble, dont elle est une commune du pôle principal[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 204 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[15],[16].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (43,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (44 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (42,3 %), zones urbanisées (26,8 %), prairies (9,7 %), zones agricoles hétérogènes (6,7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (6 %), eaux continentales[Note 3] (3,8 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (3,3 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (1,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,1 %)[17]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Lieux-dits, hameaux et écarts[modifier | modifier le code]

La commune est composée de quatre quartiers. Le village, le centre, la plaine et enfin Pré Nouvel situé sur les rochers de Comboire, à la limite avec Claix et dont l'urbanisation a démarré en 2013.

Habitat et logement[modifier | modifier le code]

En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 3 430, alors qu'il était de 2 942 en 2013 et de 2 864 en 2008[I 1].

Parmi ces logements, 94,2 % étaient des résidences principales, 1 % des résidences secondaires et 4,7 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 48,6 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 49,5 % des appartements[I 1].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Seyssins en 2018 en comparaison avec celle de l'Isère et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (1 %) inférieure à celle du département (8,3 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 75,6 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (78,9 % en 2013), contre 61,1 % pour l'Isère et 57,5 % pour la France entière[I 2].

Le logement à Seyssins en 2018.
Typologie Seyssins[I 1] Isère[I 3] France entière[I 4]
Résidences principales (en %) 94,2 84 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 1 8,3 9,7
Logements vacants (en %) 4,7 7,7 8,2

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Voies de communication[modifier | modifier le code]

carte de l'échangeur du Rondeau. Le territoire de Seyssins se situe dans la partie gauche

Située dans l’agglomération grenobloise, le territoire de Seyssins se situe à un point de convergence de plusieurs lignes routières et autoroutières, notamment en raison de sa proximité avec l'échangeur entre l'A480 et la Rocade Sud.

L'autoroute A480 (rocade ouest de Grenoble), autoroute urbaine totalement gratuite desservant l'ouest de l'agglomération de Grenoble sur une distance de 12,5 km possède une sortie vers Seyssins à la hauteur de l'échangeur du Rondeau par l'intermédiaire du pont du Rondeau.

  • Sortie 5b : Seyssins, Seyssinet-Pariset Z.I.

La Rocade Sud, nom donné à la RN 87 contourne la ville de Grenoble du sud-ouest au nord-est sous une forme autoroutière. D'une longueur de 10,5 km, elle relie la ville de Seyssins et l'A480 à l'ouest à l'A41 au nord-est.

En septembre 2016, Christophe Ferrari obtient un accord historique sur l'aménagement de l'A480, qui passera à deux fois trois voies en 2022 entre l'échangeur du Rondeau et sa connexion avec l'autoroute A48 au niveau de St Egrève[18]. Le réaménagement de l'échangeur du Rondeau pour un montant de 80 millions d'euros faisant partie de l'accord.

Le territoire communal est traversé par plusieurs routes secondaires

  • la RD6, petite rocade de contournement du bas-Seyssins qui relie le Rondeau à Seyssinet-Pariset.
  • la RD106 permet de relier le centre du village ancien à la commune de Lans-en-Vercors, au nord-ouest et la commune de Fontaine, au nord-est.
  • la RD106d permet de relier le centre du village ancien à la commune de Claix.

Transports[modifier | modifier le code]

Le tramway de la ligne C à son terminus de Seyssins

Le territoire communal est traversé par plusieurs lignes de bus et une ligne de tramway du réseau de Transports de l'agglomération grenobloise qui la relie avec les autres communes de l'agglomération grenobloise.

La ligne C du tramway de Grenoble relie la commune de Seyssins à celles de Saint-Martin-d'Hères et Gières sur 9,4 km de long. Cette ligne traverse une grande partie du bas de la commune (la Plaine) dans une direction sud-nord. Elle permet notamment de relier Seyssins avec Grenoble et son hôtel de ville, la bibliothèque d'étude et du patrimoine de Grenoble, le Stade des Alpes et le domaine universitaire de Saint-Martin-d'Hères - Gières, après avoir franchi le pont de Catane sur le Drac.

La ville héberge également un espace de stationnement mis à la disposition des usagers des transports en commun de la SEMITAG et dénommé « P+R Seyssins - Le Prisme »[19]

P+R Seyssins - Le Prisme Seyssins 100 places CC62149

Risques naturels et technologiques[modifier | modifier le code]

Risques sismiques[modifier | modifier le code]

Le territoire de Seyssins est situé en zone de sismicité no 4 (sur une échelle de 1 à 5), comme l'ensemble des territoires des communes de l'agglomération grenobloise[20].

Terminologie des zones sismiques[21]
Type de zone Niveau Définitions (bâtiment à risque normal)
Zone 4 Sismicité moyenne accélération = 1,6 m/s2

Autres risques naturels[modifier | modifier le code]

Seyssins est une des trente-sept communes du département de l'Isère classée pour le risque incendie de forêt[22].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Selon André Planck, auteur du livre L'origine du nom des communes du département de l'Isère, le nom de Seyssins doit son origine au terme latin « Saxeus » qui signifie rocher[23].

Histoire[modifier | modifier le code]

Seyssins était jusqu'à une période récente un petit village adossé aux derniers contreforts du massif du Vercors à l'abri des crues dévastatrices du Drac, affluent de l'Isère. Le village n'a connu son agrandissement, au niveau de la plaine, qu'après l'endiguement de cet important torrent alpin (au XVIIe siècle) avec la construction d'une digue.

Temps modernes[modifier | modifier le code]

En 1753, le village et la région de Grenoble connaissent le premier tremblement de terre dont l'histoire ait gardé trace[24].

Révolution française et Empire[modifier | modifier le code]

Entre 1790 et 1794, la commune de Seyssins absorbe les communes éphémères de Mont-Rigaud[25] et Roux-de-Commiers[26].

Époque contemporaine[modifier | modifier le code]

Ancien tramway à Seyssins.

Jusqu'au Second Empire, le territoire communal s' étendait sur la rive droite du Drac, jusqu' à l'actuelle place Hubert Dubedout à Grenoble au nord et à Eybens et Pont de Claix au sud, englobant le village d'Echirolles, le lieu dit du Rondeau et une grande partie des quartiers actuels de Chorrier - Berriat sur Grenoble, avant la création de la commune d'Échirolles en 1833[27], et l’intégration du Rondeau, à la commune de Grenoble (à l' époque site totalement rural, où se trouvaient des bâtiments religieux, comme le couvent de la Rédemption, démoli en 1974, et le petit séminaire du Rondeau, devenu Lycée Vaucanson, dans les années 1920).

Seyssins est de 1911 à 1950, une étape de l'une des lignes de l'ancien tramway de Grenoble : le GVL (Grenoble - Villard-de-Lans), exploitée par la SGTE.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs[modifier | modifier le code]

La commune se trouve dans l'arrondissement de Grenoble du département de l'Isère.

Elle faisait partie de 1801 à 1985 du canton de Sassenage, année où la commune intègre le canton de Fontaine-Seyssinet[27]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

Rattachements électoraux[modifier | modifier le code]

Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton de Fontaine-Seyssinet

Pour l'élection des députés, elle fait partie de la quatrième circonscription de l'Isère.

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

Seyssins est membre de la métropole dénommée Grenoble-Alpes Métropole (dite « la Métro »), un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 2015 par transformation de communauté d'agglomération du même nom, qui avait été créée en 1994 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Lors du premier tour des élections municipales de 2014 dans l'Isère, la liste DVG menée par le maire sortant Fabrice Hugelé obtient la majorité absolue des suffrages exprimés avec 2 053 voix (61,93 %, 24 conseillers municipaux élus dont 2 métropolitains), devançant très largement celles menées respectivement par[28] :

  • Gérard Istace (UMP, 699 voix, 21,08 %, 3 conseillers municipaux élus).
  • Anne-Marie Malandrino (DVD, 563 voix, 16,98 %, 2 conseillers municipaux élus).

Lors de ce scrutin, 34,64 % des électeurs se sont abstenus.

Lors du premier tour des élections municipales de 2020 dans l'Isère, la liste LREM menée par le maire sortant Fabrice Hugelé[29] obtient la majorité absolue des suffrages exprimés avec 1 318 voix (51,50 %, 22 conseillers municipaux dont 2 métropolitains), devançant très largement celles menées respectivement par[30] :

  • Catherine Brette (EÉLV-PS-GÉ, 833 voix, 32,55 %, 5 conseillers municipaux élus) ;
  • Anne-Marie Malandrino (DVD-LR-MHAN, 408 voix, 15,94 %, 2 conseillers municipaux élus) ;

Lors de ce scrutin marqué par la pandémie de Covid-19 en France, 54,04 % des électeurs se sont abstenus.

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Fabrice Hugelé, actuel maire de Seyssins, ici au départ de la première étape du Critérium du Dauphiné 2012.
Liste des maires successifs[31]
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1790 1792 ? Jean-Baptiste Blanc-Lacombe[32]    
1793 (avant 1800) Antoine Commandeur    
(avant 1800) 1813 Pierre Bertet    
1814 décès 1821 Louis Melchior Vicat    
1821 1823 Joseph Vicat    
1823 1835 Sébastien Frédéric Victor Algoud    
1835 1839 Joseph Trouillon    
1839 1843 Aimé Moulezin    
1843 décès 1858 Frédéric Charles Le Harivel du Rocher    
1858 démission 1863 Victor Tournillon    
1864 1870 Hippolyte Louis Alphonse Blanc    
1870 1871 Joseph Vassel    
1871 1887 Rémy Vincent   cultivateur
1887 1891 Joseph Lancelon   géomètre
1892 1905 Joseph Le Harivel du Rocher    
    Charles Jules Joseph Lancelon    
1917 1921 Jules Rey   cultivateur
1921 1944 Joseph Moutin   papetier
1944 1945 Alfred Bertholet    
1945 1959 Darius Garon    
1959 1965 Louis Marie "Raymond" Parra d'Andert   Colonel en retraite
1965 1970 Marc Boulenger   entrepreneur
Démissionnaire
avril 1970 juin 1995 Michel Segaert[33] CDP-DVD  
juin 1995 mars 2010[34] Didier Migaud PS Juriste, premier président de la Cour des comptes (2010 → 2021)
Député de l'Isère (4e circ.) (1988 → 2010)
Conseiller général de Canton de Fontaine-Seyssinet (1988 → 2001)
Président de la CA Grenoble Alpes Métropole (1995 → 2010)
Démissionnaire après sa nomination à la Cour des comptes
mars 2010[35] 2012 Michel Baffert PS  
2012[36] En cours
(au 27 mars 2023)
Fabrice Hugelé PS puis
DVD-LREM[37]
Cadre supérieur
Vice-président du SIRD[38]
Réélu pour le mandat 2020-2026[39]

Distinctions et labels[modifier | modifier le code]

En mars 2017, la commune confirme le niveau « trois fleurs » au concours des villes et villages fleuris, ce label récompense le fleurissement de la commune au titre de l'année 2016[40].

Jumelages[modifier | modifier le code]

La ville a été jumelée jusqu'en 2021 avec une autre ville de l'Union européenne :

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[42]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[43].

En 2021, la commune comptait 7 997 habitants[Note 4], en augmentation de 10,87 % par rapport à 2015 (Isère : +2,71 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
6696237247688339141 1961 1621 387
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 3742 238659654675669700641605
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
566577540502528532513500762
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
1 0071 5733 9115 0217 0286 8506 8616 8877 352
2021 - - - - - - - -
7 997--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[27] puis Insee à partir de 2006[44].)
Histogramme de l'évolution démographique

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[42]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[45].

En 2021, la commune comptait 7 997 habitants[Note 4], en augmentation de 10,87 % par rapport à 2015 (Isère : +2,71 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
6696237247688339141 1961 1621 387
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 3742 238659654675669700641605
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
566577540502528532513500762
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
1 0071 5733 9115 0217 0286 8506 8616 8877 352
2021 - - - - - - - -
7 997--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[27] puis Insee à partir de 2006[46].)
Histogramme de l'évolution démographique

Manifestations culturelles et manifestations[modifier | modifier le code]

  • Salon des vins organisé par l'association Vins en fêtes de la vallée du Rhône, en février à la salle le Prisme.
  • Salon de minéralogie à l'initiative du club dauphinois de minéralogie et de paléontologie[47] le dernier week-end de septembre à la salle le Prisme.
  • Kermesse du sou des écoles, en juin dans le parc François-Mitterrand.

Sports et loisirs[modifier | modifier le code]

Le complexe sportif Jean Beauvallet accueille notamment les équipes de Rugby et de Foot

Le Rugby club de Seyssins (Rugby à XV) évolue en Fédérale 3[Quand ?]

Le Club de Seyssins[48] évolue en Départementale 1 en hommes et en dames[Quand ?]

Le Parcours de golf dénommé Golf Bluegreen Grenoble Seyssins, constitué d'un parcours de neuf trous[49].

Les terrains de tennis sont situés au coeur de Seyssins, près du Prisme. ils accueillent le Tennis Club de Seyssins[50] qui possède une école de tennis importante. L'open de Seyssins a lieu tous les ans de fin Juin à mi-juillet[51].

Équipements culturels[modifier | modifier le code]

  • La salle du prisme
Le Prisme est une salle modulable, accessible aux personnes à mobilité réduite et permettant l’accueil de 960 personnes en configuration salle de spectacle. Elle permet également l'accueil d'expositions, de foires et des séminaires[52].

Médias[modifier | modifier le code]

Historiquement, le quotidien régional Le Dauphiné libéré consacre, chaque jour, y compris le dimanche, dans son édition de Grenoble-Isère Sud, un ou plusieurs articles à l'actualité de la ville ainsi que des informations sur les éventuelles manifestations locales.

Économie[modifier | modifier le code]

La commune fait partiellement partie de l'aire géographique de production et transformation du « Bois de Chartreuse », la première AOC de la filière Bois en France[53].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

L'église Saint-Martin de Seyssins.
  • Le château Le Harivel du Rocher, hôtel de ville depuis 1985.
  • Le monument aux morts communal : C'est en 1920, au lendemain de la Première Guerre mondiale, que le conseil municipal de Seyssins a pris la décision d'ériger un monument aux morts, pour huit cent mille francs de l'époque. C'est pendant l'après-midi du 2 juillet 1921 qu'est inauguré le monument : les 28 noms gravés dans la pierre sont lus pour la première fois. S'ensuivent le discours du secrétaire de mairie de l'époque et celui du maire : Joseph Moutin. Le monument aux morts est situé à côté de l'église Saint-Martin de Seyssins, dans l'ancien cimetière.
  • Motte castrale présumée du Châtelard[54].
  • Plusieurs maisons anciennes, à l'allure noble, selon l'écrivain Éric Tasset, auteur d'un ouvrage sur les châteaux forts de l'Isère, pourraient cacher des maisons fortes, notamment[54] :
    • La Tour Saint-Ange, à l'est de la rue du Bournet, était de propriété de Jean Gauchet au XVIe siècle ;
    • la maison forte du Châtelard ;
    • la Maison Blanche, du début du XVIe siècle ;
    • le château de Montrigaud, au sommet du parc François-Mitterrand, cité en 1368 dans un texte que le roi Charles V adresse à Didier de Sassenage ;
    • le château de la Beaume, situé entre le golf et le collège Marc-Sangnier, au XVIIe siècle appartint au conseiller du roi Raymond Espeautre ;
    • le Castel Monjoie, de la famille Perrachon en 1638.
  • Le château de Seyssins, dit La Bâtie, disparu, cité dans l'enquête delphinale de 1339 et propriété de Didier de Sassenage en 1522, se trouvait en amont du village[54].
  • Maison forte de Comba, située sur la butte au lieu-dit de Comba et aujourd'hui disparue, est citée dans l'enquête delphinale de 1339[54].
  • Maison forte aux Trois Tours, du XIIIe ou XIVe siècle, appelée aussi maison des Trois-Tours, la Bâtie, château Ponnat et château du Grand-Près[54].
  • Maison ou Bâtie d'Argout, cité en 1520[54].
  • Ancien prieuré bénédictin ou maison du Priou[54].
  • Maison de la Colombière, dans le quartier des Charrières, propriété de Saint-André de Grenoble au XVIe siècle[54].
  • Maison dite du Parlement, de la famille Collonge au XVIe siècle[54].
  • Maison de la Croix de la Baume, rue Joseph-Moutin, qui présente une tourelle d'escalier[54].
  • Église Saint-Martin : église de style roman construite entre le IXe siècle et le XIIe siècle, de plan basilical et dont les chapiteaux des colonnes de la nef sont classés au titre des monuments historiques par arrêté du 9 septembre 1908[55].
  • Grotte Vallier

Seyssins dans les arts et la culture[modifier | modifier le code]

Chemin près de Seyssins, tableau de Jean Achard.

Le village est représenté sur une peinture de l'artiste dauphinois Jean Achard. ‌

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Seyssins Blason
De gueules semé de fleurs de lys d'or, à la bande d'argent brochante[57].
Devise
« Plutôt avec le cœur, qu'avec les armes ».
Détails
Armes de la famille Alleman.
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  4. a et b Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee[modifier | modifier le code]

Autres sources[modifier | modifier le code]

  1. Site les habitants.fr, page sur le nom des habitants des communes de l'Isère, consulté le 3 août 2019
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  4. « Orthodromie entre Seyssins et Villard-de-Lans », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Villard-de-Lans », sur la commune de Villard-de-Lans - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Villard-de-Lans », sur la commune de Villard-de-Lans - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  8. Site de la ville de Fontaine / page sur le Drac.
  9. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  11. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  12. « Unité urbaine 2020 de Grenoble », sur insee.fr (consulté le ).
  13. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  14. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  15. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  16. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  17. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  18. « Rondeau/A480 : la fin des bouchons ? », sur ledauphine.com (consulté le ).
  19. Site Grenoble Tourisme, page sur le Praking relais de Seyssins, consulté le 3 août 2019
  20. Site de la préfecture de l'Isère, carte des zones de sismicité
  21. Arrêté du 22 octobre 2010 relatif à la classification et aux règles de construction parasismique applicables aux bâtiments de la classe dite « à risque normal » - Légifrance
  22. Site isere.gouv.fr page sur les arrêtés préfectoraux du 02 juillet 2007.
  23. Livre "L'origine du nom des communes du département de l'Isère" par André Planck, (ISBN 2-84424-043-7) édition L'atelier, 2006, page 53
  24. Fontaine au temps jadis de Serge Echalon et Jean Escalon, page 171
  25. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Mont Rigaud », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
  26. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Roux-de-Commiers », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
  27. a b c et d Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  28. Résultats officiels pour la commune Seyssins
  29. Jean-Benoît Vigny, « Seyssins : le maire Fabrice Hugelé candidat à sa succession : Maire de la commune, Fabrice Hugelé a annoncé sur les réseaux sociaux et à travers une lettre ouverte à ses concitoyens qu’il briguait de nouveau le mandat municipal », Le Dauphiné libéré,‎ 22/12/2019 mis à jour le 26/12/2019 (lire en ligne, consulté le ).
  30. « Isère (38) - Seyssins », Résultats des élections municipales et communautaires 2020, Ministère de l'intérieur (consulté le ).
  31. Mentions des actes d'état civil de la commune à partir de la Révolution, disponibles sur le site des archives de l'Isère jusqu'en 1902
  32. cité dans les Affiches du Dauphiné en date du 29 juin 1790 (cf site Pagella des bibliothèques de Grenoble)
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  36. Monique Blanchet, « Fabrice Hugelé, élu maire : « Je veux donner un troisième souffle », Le Dauphiné libéré,‎ (lire en ligne, consulté le ).
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  38. « Le maire », Mairie > Les élus, sur seyssins.fr (consulté le ).
  39. « Procès-verbal des délibérations - conseil municipal de la ville de Seyssins - séance du lundi 25 mai 2020 » [PDF], Conseils municipaux, sur seyssins.fr (consulté le ).
  40. « Les villes et villages fleuris > Isère », sur le site officiel du « Concours des villes et villages fleuris » (consulté le ).
  41. Annuaire des Villes Jumelées > Pays : _ > Région : RHONE-ALPES > Collectivité : ISERE, sur le site de l'AFCCRE, consulté le 15 novembre 2014.
  42. a et b L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  43. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  44. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  45. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  46. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  47. Cdmp
  48. Site du Football Club de Seyssins
  49. Site bluegrren, page sur le Golf Bluegreen de Grenoble Seyssins, consulté le 3 août 2019
  50. Site du Tennis Club de Seyssins
  51. Page de L'open de Seyssins
  52. Site Grenoble-Tourisme, page sur le prisme, consulté le 4 août 2019
  53. Cahier des charges de l’appellation d’origine « Bois de Chartreuse », homologué par l’arrêté du 23 octobre 2018 publié au JORF du 31 octobre 2018, Bulletin officiel du Ministère de l’agriculture et de l’alimentation, no 2018-46 (.PDF).
  54. a b c d e f g h i et j Éric Tasset, Châteaux forts de l'Isère : Grenoble et le Nord de son arrondissement, Grenoble, éditions de Belledonne, , 741 p. (ISBN 2-911148-66-5), pp. 553-560.
  55. « Eglise », notice no PA00117288, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  56. Guy Allard, Dictionnaire historique, chronologique, géographique, héraldique, juridique, politique et botanographique du Dauphiné : Manuscrit original de 1684 publié par H. Gariel, t. deuxième : L - Z, Grenoble, (lire en ligne), p. 630.
  57. « 34486 Seyssins (Isère) », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).