Saint-Ismier — Wikipédia

Saint-Ismier
Saint-Ismier
Vue de Saint-Ismier.
Blason de Saint-Ismier
Héraldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Isère
(Grenoble)
Arrondissement Grenoble
Intercommunalité Communauté de communes Le Grésivaudan
Maire
Mandat
Henri Baile
2020-2026
Code postal 38330
Code commune 38397
Démographie
Gentilé Ismérusiens
Population
municipale
7 048 hab. (2021 en augmentation de 2,79 % par rapport à 2015)
Densité 473 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 14′ 58″ nord, 5° 49′ 29″ est
Altitude Min. 216 m
Max. 1 489 m
Superficie 14,90 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Grenoble
(banlieue)
Aire d'attraction Grenoble
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton du Moyen Grésivaudan
Législatives Première circonscription
Localisation
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Saint-Ismier
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Saint-Ismier
Liens
Site web saint-ismier.fr

Saint-Ismier est une commune française située à une douzaine de kilomètres au nord-est de Grenoble dans le département de l'Isère en région Auvergne-Rhône-Alpes. Elle est rattachée à l'arrondissement de Grenoble, au canton du Moyen Grésivaudan et à la communauté de communes Le Grésivaudan. Cette petite ville a vu sa population augmenter à 7000 habitants et son territoire s'urbaniser durant la seconde moitié du XXe siècle mais garde encore d'importantes zones rurales éparses, agricoles et forestières.

Les habitants de la commune se dénomment Ismérusiens[1].

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

La commune est distante de 13 km du centre de la ville de Grenoble, chef-lieu du département de l'Isère, située au sud-ouest, en aval de la rivière Isère. Sa distance avec Lyon, chef-lieu de la région Auvergne-Rhône-Alpes est de 117 km et enfin sa distance avec Paris est de 588 km, toutes ces distances ayant été calculées par la route.

La commune de Saint-Ismier occupe 1 495 hectares sur le coteau de la rive droite de l'Isère adossé au massif de la Chartreuse et face à la chaîne de Belledonne. Du bord de la rivière à 217 mètres d'altitude à l'est, jusqu'aux crêtes du Saint-Eynard à 1 489 mètres à l'ouest, le paysage de Saint-Ismier s'est constitué peu à peu au fil des événements historiques et économiques, en s'adaptant à sa nature originale.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Communes limitrophes

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

La plaine de l’Isère, basse, assez large et relativement plate, résulte du passage des glaciers du quaternaire et de la fonte du lac post-glaciaire qui a laissé une épaisseur très importante d’alluvions accumulé au fil du temps.

L'agglomération s'est développée sur un coteau qui s’élève régulièrement de 200 à 500 mètres environ jusqu’à l’escarpement abrupt de la falaise de la Chartreuse : les éboulis calcaires ou marneux couvrent donc la plupart des secteurs, et les eaux souterraines s’y infiltrent[2].

La partie la plus haute de son territoire est incluse dans le Parc Naturel Régional de Chartreuse.

Sites géologiques remarquables[modifier | modifier le code]

Le torrent du Manival (Magni et Val qui signifient grande vallée), avec ses ouvrages de correction torrentielle, est un site géologique remarquable de 69,18 hectares qui se trouve sur les communes de Bernin, Saint-Ismier et Saint-Nazaire-les-Eymes. En 2014, ce site d'intérêt géomorphologique est classé « deux étoiles » à l'« Inventaire du patrimoine géologique »[3]. Ce torrent possède le plus grand cône de déjection de toutes les Alpes françaises. Il a causé autrefois de grands ravages, d'où les travaux importants effectués dans son lit afin de canaliser ses humeurs[4].

Le Manival est situé dans les contreforts du massif de la Chartreuse. La composition pétrographique de ce site est constituée de roches sédimentaires disposées en strates (alternance de couches argileuses et de calcaires). Les roches de Chartreuse, principalement calcaires, ont pour origine les résidus de coquillages marins datant de l'ère secondaire (-250 millions à - 60 millions d'années )[5].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[6]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Alpes du nord, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 1 200 à 1 500 mm, irrégulièrement répartie en été[7].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 19,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 257 mm, avec 9,2 jours de précipitations en janvier et 7,1 jours en juillet[6]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Grenoble - Lvd », sur la commune du Versoud à 5 km à vol d'oiseau[8], est de 12,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 981,1 mm[9],[10]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[11].

Statistiques 1991-2020 et records GRENOBLE - LVD (38) - alt : 220m, lat : 45°13'01"N, lon : 5°50'54"E
Records établis sur la période du 01-06-1999 au 04-01-2024
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) −1,3 −0,3 2,8 6,4 10,3 14 15,3 14,9 11,7 8 3 −0,5 7
Température moyenne (°C) 2,8 4,6 8,8 12,7 16,4 20,5 21,9 21,4 17,7 13,3 7,2 3,3 12,6
Température maximale moyenne (°C) 6,8 9,5 14,7 19,1 22,5 26,9 28,6 27,8 23,8 18,7 11,5 7,2 18,1
Record de froid (°C)
date du record
−16,6
11.01.10
−12,9
05.02.12
−8,7
01.03.05
−3,4
08.04.21
0,8
07.05.19
3,7
01.06.06
7,6
13.07.00
7,2
31.08.06
2,8
26.09.02
−3,6
26.10.03
−10,7
27.11.05
−14,4
20.12.09
−16,6
2010
Record de chaleur (°C)
date du record
19,2
08.01.11
22,5
07.02.01
27,7
24.03.01
31,1
28.04.12
34,9
24.05.09
37,1
28.06.19
38,8
31.07.20
39,5
13.08.03
33,8
10.09.23
30,9
26.10.06
22,9
14.11.10
21,5
07.12.00
39,5
2003
Précipitations (mm) 77,1 58,9 77,8 70,7 99 81,4 76,8 92,1 75,2 92,3 95,3 84,5 981,1
Source : « Fiche 38538002 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/01/2024 dans l'état de la base


Hydrographie[modifier | modifier le code]

Lit du torrent du Manival

Le territoire de la commune est bordé par plusieurs cours d'eau :

Le principal cours d'eau est l'Isère, rivière longue de 286 km, dont le bassin versant représente 10 800 km2, borde l'est du territoire communal. Cet affluent du Rhône est au milieu de son parcours lors de son passage en bordure orientale de la commune.

Le torrent du Manival, affluent de l'Isère, d'une longueur de 7 km[12], sépare la commune (située principalement sur la rive droite) du territoire voisin de Saint-Nazaire-les-Eymes. Les crues du torrent du Manival ont occasionné régulièrement des dégâts sur les habitations situées de part et d'autre de ses rives. Des mesures de protection ont été mises en place dès le XIXe siècle[13]. Le Manival est le deuxième torrent des Alpes françaises pour ses activités de creusement et d'alluvionnement [14].

Le ruisseau de Corbonne, qui sépare la commune (située en rive gauche) des communes de Biviers et de Montbonnot-Saint-Martin, est également un affluent de l'Isère.

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Panneau de la RD1090 à l'entrée de la ville.

Routes principales[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Saint-Ismier est traversé par deux voies à grande circulation, l'autoroute A 41 et l'ancienne route nationale 90 reclassée en RD1090.

L'autoroute A41 relie Grenoble à Genève. Sa date de mise en service remonte à l'année 1981. La section Grenoble – Crolles a été construite pour les JO d'hiver de Grenoble. Cette voie autoroutière est gérée en concession par la société AREA (Société des Autoroutes Rhône-Alpes), laquelle est une société d'autoroutes, filiale du groupe APRR. La ville de Saint-Ismier est desservie par deux bretelles :

  • Sortie 24.1 Saint-Ismier - Villard-Bonnot (échangeur complet)
  • Sortie 25 Montbonnot - Domène - Saint-Ismier (échangeur complet)

La route départementale 1090 (RD 1090) traverse la commune selon un axe nord-est (commune de Saint-Nazaire-les-Eymes) - sud ouest (commune de Montbonnot-Saint-Martin) et sa gestion relève du département de l'Isère.

Routes secondaires[modifier | modifier le code]

Deux routes notables :

  • la route départementale RD11b permet de relier le centre de la commune et la RD1090 à la sortie 25 de l'A41. Dénommée ensuite RD11, cette route franchit l'Isère et relie ainsi Saint-Ismier voisine de Domène pour se raccorder à la RD523.
  • la route départementale RD30 permet de relier le centre de la commune et la RD1090 à la sortie 24.1 de l'A41, puis après avoir franchi l'Isère, rejoint le centre-ville de Villard-Bonnot.

Transports[modifier | modifier le code]

La communauté de communes Le Grésivaudan, à laquelle appartient La ville de Saint-Ismier, propose le réseau de bus TouGo pour voyager à l’intérieur des quarante-trois communes du territoire et ainsi faciliter les déplacements des habitants[15].

La commune est desservie par quatre lignes régulières de cars du réseau interurbain de l'Isère, fonctionnant tous les jours, samedis, dimanches et jours fériés, compris.

La commune fait partie du Syndicat mixte des mobilités de l'aire grenobloise (S.M.M.A.G.). Elle participe ainsi à l'organisation des mobilités au service des territoires.

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Saint-Ismier est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[16],[17],[18]. Elle appartient à l'unité urbaine de Grenoble, une agglomération intra-départementale regroupant 38 communes[19] et 450 501 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[20],[21].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Grenoble dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 204 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[22],[23].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (38,2 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (38,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (36,3 %), zones urbanisées (26,9 %), zones agricoles hétérogènes (15,6 %), terres arables (10,3 %), prairies (3,9 %), eaux continentales[Note 3] (2,2 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (1,9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,5 %), mines, décharges et chantiers (1,3 %)[24]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Hameaux, lieux-dits et écarts[modifier | modifier le code]

Voici, ci-dessous, la liste la plus complète possible des hameaux, quartiers et lieux-dits résidentiels urbains comme ruraux qui composent le territoire de la commune de Saint-Ismier, présentés selon les références toponymiques fournies par le site géoportail de l'Institut géographique national[25].

  • Gorge du Manival
  • la Montaige
  • les Courbières
  • les Collands
  • Marsauze
  • Saint-Rambert
  • les Écorchiers
  • le Manival
  • l'Allée
  • Côte Bonne
  • Larguit
  • Pratel
  • Champ Rousset
  • la Tour d'Arces
  • le Millet - Civet (H)
  • les Varciaux (H)
  • le Rozat (H)
  • les Bouts (H)
  • le Servage (H)
  • le Crêt de Chaume (H)
  • les Massons (H)
  • les Combes
  • le Plat
  • le Gueydan (H)
  • les Génissieux
  • la Poulatière (H)
  • les Poulets
  • le Mas (H)
  • les Semaises (H)
  • l'Église
  • les Maréchaux (H)
  • Blache
  • Pont du Rivet
  • Pajonnière (H)
  • Château Randon
  • Charvinère
  • les Plantées
  • le Fangeat (H)
  • la Bâtie (H)
  • Bougie / les Îles

H = hameau

Risques naturels et technologiques[modifier | modifier le code]

Risques sismiques[modifier | modifier le code]

L'ensemble du territoire de la commune de Saint-Ismier est situé en zone de sismicité no 4, comme la plupart des communes de son secteur géographique (Massif de la Chartreuse et vallée du Grésivaudan)[26].

Terminologie des zones sismiques[27]
Type de zone Niveau Définitions (bâtiment à risque normal)
Zone 4 Sismicité moyenne accélération = 1,6 m/s2

Autres risques[modifier | modifier le code]

Du fait de sa proximité avec le cours de l'Isère, la partie la plus basse du territoire de Saint-Ismier peut être confrontée à un risque important d'inondation[28].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Selon André Planck, auteur du livre L'origine du nom des communes du département de l'Isère, le nom de Saint-Ismier évoque un moine du diocèse de Bâle, en Suisse, dénommé Saint Himerius (de), à rapprocher du nom de la commune suisse de Saint-Imier[29].

L'historien Ulysse Chevalier, dans son Regeste dauphinois, relève l'existence de la paroisse de Saint Ismier dès l'an 1083 sous le libellé de parrochia S. Himerii (« paroisse de S. Himerius » en latin)[30]. Emmanuel Pilot de Thorey a trouvé dans des archives du XIIe siècle parrochia Sancti Hymerii (« paroisse de Saint Hymerius »), ainsi que parrochia Sancti Imerii (« paroisse de Saint Imerius »)[31].

Pendant la révolution française de nombreuses villes en France furent rebaptisées. La commune de Saint-Ismier fut brièvement appelée Mansval ou Manival[32].

Histoire[modifier | modifier le code]

Le mémorial Doyen Gosse.

Préhistoire et Antiquité[modifier | modifier le code]

À compter du IVe millénaire av. J.-C., la mise en culture progressive des terroirs sur les flancs du Grésivaudan et de la Combe de Savoie par des paysans néolithiques a pu être constatée par des recherches archéologiques [33].

Les premiers résidents du secteur de Saint-Ismier, historiquement reconnus, sont les Allobroges, qui s’y sont installés à partir du Ve siècle avant notre ère. Ce peuple occupait la zone la plus vaste allant du nord du Vercors et de Belledonne en passant par le Grésivaudan et sur une grande partie de la région qui sera dénommée plus tard la Sapaudia puis la Sabaudia qui deviendra la Savoie).

Moyen Âge et Temps Modernes[modifier | modifier le code]

La première évangélisation du Grésivaudan et du secteur de Saint-Ismier aurait été effectuée par Nazaire de Milan[34].

Époque contemporaine[modifier | modifier le code]

Avant le nouveau découpage territorial de 2014, Saint-Ismier était un chef-lieu de canton de l'arrondissement de Grenoble, qui comprenait également les communes de Bernin, Biviers, Montbonnot-Saint-Martin et Saint-Nazaire-les-Eymes.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

La mairie de Saint-Ismier

Administration municipale[modifier | modifier le code]

Conformément à son nombre d'habitants, le conseil municipal de Saint-Ismier compte vingt-neuf membres (quatorze femmes et quinze hommes) dont un maire, huit adjoints au maire, cinq conseillers délégués et quinze conseillers municipaux (douze membres de la majorité municipale et trois conseillers de l'opposition municipale)[35].

Saint-Ismier fait partie de la communauté de communes du Pays du Grésivaudan, la principale communauté de communes rurales de l'Isère, autant par sa superficie que par son nombre d'habitants.

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1871 1883 Auguste Jore - -
1883 1894 Auguste Jore (fils) - -
1894 1904 Just Saint-Pierre - -
1904 1908 Auguste Jore (fils) - -
1908 1912 François Colin - -
1912 1916 Just Saint-Pierre - -
1916 1919      
1919 1926 Achille Raymond - -
1926 1931 Auguste Faure - -
1931 1947 André Picard - -
1947 1961 Joseph Perrin - -
1961 1967 Achille Maurice - -
1967 1971 René Broche - -
1971 1977 André Fabre - -
1977 2002 François-Régis Bériot UDF-PR,
puis DL
Conseiller général du canton de Saint-Ismier (1998 → 2002).
Meurt en cours de mandat[36].
2002 2004 Michel David - Adjoint au maire d'Eybens[37].
2004 2014 Lucile Ferradou DVD Conseillère générale du canton de Saint-Ismier (2012 → 2015)
2014 En cours Henri Baile UMP,
puis LR
Fonctionnaire, président de la CC Le Grésivaudan (2020 → )
Les données manquantes sont à compléter.

Jumelages[modifier | modifier le code]

Après avoir été jumelée, dans les années 1980, avec la ville suisse homonyme de Saint-Imier[38], la commune a été jumelée de 2005 à 2015 avec une autre ville européenne : Stroud (Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni), commune anglaise située à proximité de Bristol[39].

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[40]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[41].

En 2021, la commune comptait 7 048 habitants[Note 4], en augmentation de 2,79 % par rapport à 2015 (Isère : +2,71 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 1071 2051 2411 5381 3251 3781 3731 3981 380
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 3581 3641 4031 3431 3601 3651 3491 2791 145
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 0911 0851 0661 0619979689659591 219
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
1 1851 6873 0854 4725 2925 9356 1916 2496 621
2018 2021 - - - - - - -
7 0267 048-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[42] puis Insee à partir de 2006[43].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement[modifier | modifier le code]

Le Lycée horticole.

La commune est rattachée à l'académie de Grenoble (Zone A) et héberge trois écoles primaires publiques sur son territoire :

  • l'école de la Poulatière,
  • l'école du Clos Marchand
  • l'école des Vignes.

La commune compte également un collège public, le collège du Grésivaudan et un collège privé, le collège de La Sainte Famille.

Il existe également un lycée public horticole, l'École du Paysage. Cet établissement spécialisé dans des formations du paysage, de la nature et du vivant dispense tout à la fois un enseignement scolaire (LEGTA) ainsi que des formations par apprentissage et pour adultes (C.F.P.P.A.). Pour cela, il s'appuie sur une exploitation agricole, support pédagogique et véritable outil de production dont les produits, labellisés « biologiques », sont vendus sur le site. Cet établissement est géré par le ministère de l'agriculture.

La scolarité en filière générale publique peut se poursuivre au lycée du Grésivaudan Meylan (LGM).

Équipements et clubs sportifs[modifier | modifier le code]

  • Entente Sportive du Manival, club de football regroupant les communes de Montbonnot-Saint-Martin, Biviers, Saint-Ismier, Saint-Nazaire-les-Eymes et Bernin.
  • Isère Gresivaudan Floorball (les Tigres du Grésivaudan), Club de Floorball évoluant en Élite Nationale amateur, a son siège à la commune de Saint-Ismier.
  • Saint-Ismier Tennis, club de tennis de la commune.
  • Shotokan Karaté Club de Saint-Ismier à l'Agora.

Équipements culturels[modifier | modifier le code]

La médiathèque de l'Orangerie

La commune compte sur son territoire deux aménagements culturels principaux :

  • la salle de spectacle Agora qui compte 800 places au total, dont 330 places assises[44]
  • la Médiathèque de l'Orangerie de 320 m2 avec 30 000 documents (livres, journaux, CD, DVD), accès à Internet...

Équipement sanitaire et social[modifier | modifier le code]

La commune comprend :

  • deux centres médicaux (Médivillage et Médivallée),
  • une maison de retraite, la « Villa du Rozat », situé dans le centre du village, est un établissement médico-social privé[45],
  • un hôpital de jour situé dans le quartier de « La Bâtie »[46].

Habitat social[modifier | modifier le code]

Médias[modifier | modifier le code]

Presse locale et régionale[modifier | modifier le code]

La commune publie plusieurs fois par an son magazine municipal "Le Lien", distribué dans toutes les boîtes aux lettres. On y retrouve toute l'actualité.

Historiquement, le quotidien à grand tirage Le Dauphiné libéré consacre, chaque jour, y compris le dimanche, dans son édition de Grenoble, un ou plusieurs articles à l'actualité du canton, de la communauté de communes et quelquefois de la ville, ainsi que des informations sur les éventuelles manifestations locales, les travaux routiers, et autres événements divers à caractère local.

Presse audiovisuelle[modifier | modifier le code]

TéléGrenoble est la chaîne de télévision locale généraliste privée diffusant par voie hertzienne sur la métropole de Grenoble. La chaîne se consacre exclusivement à l'actualité locale et à la mise en valeur du territoire. La commune est également couverte par le réseau de France 3 qui diffuse le journal d'information régional de France 3 Alpes.

Cultes[modifier | modifier le code]

L'église Saint-Philibert sont rattachée à la paroisse Saint Martin du Manival, elle-même rattachée au diocèse de Grenoble-Vienne[47]. Le presbytère en héberge la Maison paroissiale.

Économie[modifier | modifier le code]

Située à proximité de l'échangeur 24.1 de l'autoroute A41, la zone d'activité Isiparc accueille sur environ 7 hectares des entreprises de haute technologie et quelques enseignes commerciales.

La commune fait partie de l'aire géographique de production et transformation du « Bois de Chartreuse », la première AOC de la filière Bois en France[48],[49].

Revenus de la population et fiscalité[modifier | modifier le code]

En 2019, le revenu fiscal médian par ménage était de 33 860 , ce qui plaçait Saint-Ismier dans les 200 premières communes de France.

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Mémorial Doyen Gosse (extérieur).
Mémorial Doyen Gosse (intérieur).

Le mémorial Doyen Gosse[modifier | modifier le code]

Ce mémorial est situé à la sortie de Saint-Ismier, près de la route départementale 1090, en direction de Bernin. Il est labellisé « Patrimoine du XXe siècle » de l'Isère depuis 2003.

En octobre 1948, René Gosse et son fils Jean, tous les deux assassinés par la milice en 1943, sont inhumés dans un ancien four à chaux, également utilisé pour le stockage de charbon puis transformé en mémorial édifié en leur honneur par l'architecte Auguste Perret.

La Tour d'Arces[modifier | modifier le code]

Datant du début du XIIIe siècle et située dans la forêt domaniale du Saint-Eynard, la tour médiévale d'Arces est un édifice en ruines. Elle est présumée être la Bâtie de Saint-Ismier[50]. Elle est construite sur un énorme bloc d'éboulement de la faille du Pas de la Branche[51].

En 2020 son propriétaire en fait don à la commune de Saint-Ismier[52].

Les autres bâtiments et sites civils[modifier | modifier le code]

  • La motte castrale des Autarel, du XIe siècle[50].
  • La maison forte de la Bâtie Champrond, du XIIIe siècle, est dite aussi "Bâtie d'en Bas"[53] ou "bâtie de Saint Nazaire"[réf. souhaitée]. Elle est à l'origine de l'appellation du Bois de la Batie et de l'espace naturel sensible homonyme.
  • Le Clos Faure, de la fin du XVe siècle, actuellement mairie[50].
  • Le Clos du XVIe siècle des Saint-Pierre au Servage[50].
  • Les hameaux du Servage et du Millet, des bâtisses à fenêtres à meneaux[50].
  • Le château Randon et son domaine[50] et la Chapelle du Maréchal Randon, labellisée Patrimoine en Isère en 2011[54].
  • Le monument de Taxi, route de Chambéry, près du collège du Grévisaudan.
  • Le souterrain du Servage[55].

Les bâtiments religieux[modifier | modifier le code]

Église Saint-Philibert
Église Saint-Philibert de Saint-Ismier[modifier | modifier le code]

Cet édifice religieux, de style roman, date du XIIe siècle. Il a été réaménagé à plusieurs reprises[56]. Le portail qui est, avec le porche voûté qu'il précède, la seule partie médiévale clairement identifiable de l'église, a été classé au titre des monuments historiques par arrêté du [57]. À l'intérieur de l'église, juste à l'entrée, une copie d'un tableau de Philippe de Champaigne. L'original qui représente saint Jean-Baptiste a été offert par le général Jean Gabriel Marchand[58] au musée de Grenoble en 1811.

a vu l'installation d'un orgue réalisé par le facteur d'orgues Michel Giroud.

En l'église s'est dotée de vitraux d'Arcabas, exécutés par le maître verrier Jean Bessac : une verrière dans le chœur évoque la Pentecôte, cinq autres sous la tribune évoquent la vie de Jésus[59],[60].

Patrimoine naturel[modifier | modifier le code]

Paysage du Bois de la Bâtie

Saint-Ismier est l'une des communes adhérentes du parc naturel régional de Chartreuse. Elle héberge également un espace naturel protégé.

L'Espace naturel sensible du Bois de la Bâtie[61], situé dans un ancien bras de l'Isère et partagé avec la commune voisine du Versoud. Il comprend une forêt alluviale préservée, un plan d’eau ( le Bois Français), un verger conservatoire et des mares pédagogiques. Un sentier aménagé permet d'observer les castors, des cygnes, des foulques, des poules d’eau, des martins-pêcheurs et de nombreuses espèces de libellules.

Espaces verts et fleurissement[modifier | modifier le code]

Le Bois français.

En mars 2017, la commune obtient une fleur au concours des villes et villages fleuris, ce label récompense le fleurissement de la commune[62].

La base de loisirs du Bois Français qui correspond à un ancien bras de l'Isère est située en grande partie sur le territoire de la commune, en limite du territoire de la commune voisine du Versoud. De nombreuses activités y sont proposées : baignade, ski nautique, aviron...

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Jean Gabriel Marchand (1765-1851), général des armées de la République et de l'Empire, est décédé à Saint-Ismier.
  • Joseph Désiré Félix Faure dit Félix-Faure (1780-1859), pair de France, possédait le "Clos Faure", domaine constitué aujourd'hui par la mairie et le lotissement de la Fontaine Amélie. Ami de Stendhal, ce dernier vint l'y visiter à plusieurs reprises[63],[64].
  • Stendhal (1783-1842), outre ses liens d'amitié avec Joseph Désiré Félix Faure, en a eu aussi avec François et Victorine Bigillion, dont le père était propriétaire d'une maison chemin de Ribotière à Saint-Ismier[65],[64]. Il a d'autre part écrit une nouvelle intitulée Le chevalier de Saint-Ismier, dont l'action se situe principalement à Bordeaux au XVIIe siècle[66].
  • Jacques Louis Randon (1795-1871), militaire et homme politique, maréchal de France et gouverneur de l'Algérie, inhumé dans la chapelle Notre-Dame-de-la-Vallée, dite chapelle du Maréchal Randon, a proximité du lycée horticole.
  • René Gosse (1883-1943), mathématicien, doyen d'université et résistant français assassiné à Saint-Ismier, où il est inhumé.
  • Louise Morel (1898-1974), artiste peintre, est décédée à Saint-Ismier où elle s'était retirée dès 1962.
  • Fernand Petzl (1913-2003), spéléologue et entrepreneur, y a passé une grande partie de sa vie[67]
  • Michel Ringeval ancien joueur et entraîneur de rugby à XV réside à Saint-Ismier[68].
  • Coralie Frasse Sombet, skieuse française qui a grandi et réside à Saint-Ismier.
  • Bernard Thévenet, ancien cycliste français et double vainqueur du Tour de France réside à Saint-Ismier dont il a été conseiller municipal.

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Saint-Ismier Blason
Écartelé : au premier d'or à un saint d'argent vétu d'azur et nimbé de gueules, les deux avant-bras tourné vers le haut, adextré de la lettre S et senestré de la lettre I le tout d'argent, au deuxième d'azur à trois monts d'argent rangés en bande et brochant sur le tout trois sapins également d'argent et rangés vaguement en bande, au troisième d'azur à une grappe de raisin fruitée, feuillée et tigée d'argent, au quatrième d'or à un dauphin d'azur, crêté, barbé, loré, peautré et oreillé de gueules[69].
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. Site de la mairie de Saint-Ismier – Vie quotidienne – Nouveaux arrivants, « Page d'accueil du maire », sur saint-ismier.fr (consulté le ).
  2. Site saint-ismier-en-gresivaudan.fr, page "aperçu du territoire", consulté le 21 juillet 2019
  3. Inventaire du patrimoine géologique : résultats, Ministère de l'Environnement, de l'Énergie et de la Mer - DREAL Auvergne-Rhône-Alpes, 24 janvier 2014 (mis à jour le 31 mars 2015), accès le 23 septembre 2016.
  4. « Vue aérienne du torrent du Manival », sur irma-grenoble.com (consulté le ).
  5. « Introduction à la pétrographie et à la stratigraphie », sur geol-alp.com (consulté le ).
  6. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  7. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  8. « Orthodromie entre Saint-Ismier et Le Versoud », sur fr.distance.to (consulté le ).
  9. « Station Météo-France « Grenoble - Lvd », sur la commune du Versoud - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  10. « Station Météo-France « Grenoble - Lvd », sur la commune du Versoud - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  11. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  12. Sandre, « Fiche cours d'eau (W1410500) ».
  13. « Documentaire sur le torrent de Manival ».
  14. Site saint-nazaire-les-eymes.fr, page sur le torrent de Manival, consulté le 21 juillet 2019
  15. Site de la CC du Grésivaudan, page sur les lignes de bus
  16. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  17. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  18. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  19. « Unité urbaine 2020 de Grenoble », sur insee.fr (consulté le ).
  20. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  21. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  22. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  23. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  24. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  25. Site géoportail, page des cartes IGN
  26. Site de la préfecture de l'Isère, carte des zones de sismicité.
  27. Arrêté du 22 octobre 2010 relatif à la classification et aux règles de construction parasismique applicables aux bâtiments de la classe dite « à risque normal » - Légifrance.
  28. Site georisques.gouv.fr carte rapport géorisques pour Saint-Ismier, consulté le 21 juillet 2019.
  29. André Planck, "L'origine du nom des communes du département de l'Isère", (ISBN 2-84424-043-7) édition L'atelier, 2006, page 198
  30. Ulysse Chevalier, « Regeste dauphinois », article 2351, sur gallica.bnf.fr, (consulté le ), p. 404.
  31. Emmanuel Pilot de Thorey, « Dictionnaire topographique de l'Isère », sur gallica.bnf.fr (consulté le ), p. 321.
  32. Roger de Figuères, Les Noms révolutionnaires des Communes de France, Paris, Société de l'histoire de la Révolution Française, (lire en ligne).
  33. Site archéologique d'Aimé Bocquet, page sur le Grésivaudan
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  39. Site Saint-ismier.fr, page information-jumelage, consulté le 21 juillet 2019
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  43. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
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  49. Cahier des charges de l’appellation d’origine « Bois de Chartreuse », homologué par l’arrêté du 23 octobre 2018 publié au JORF du 31 octobre 2018, Bulletin officiel du Ministère de l’agriculture et de l’alimentation, no 2018-46 (.PDF).
  50. a b c d e et f Eric Tasset, Châteaux forts de l'Isère : Grenoble et le Nord de son arrondissement, Grenoble, éditions de Belledonne, , 741 p. (ISBN 2-911148-66-5), p. 455.
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  64. a et b Daniel Dumas, Claude Muller et Georges Salamand, 101 personnages célèbres du Grésivaudan : Félix Faure et les amis de Stendhal en Grésivaudan, CMP, (ISBN 2951453604, présentation en ligne), Fiche N°43.
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  68. « Michel Ringeval : « Il ne faut pas avoir de regrets » », sur ledauphine.com.
  69. Photo des armoiries de Saint-Ismier File:Saint Ismier Blason.jpg