Notre-Dame-de-Commiers — Wikipédia

Notre-Dame-de-Commiers
Notre-Dame-de-Commiers
L'ancienne gare de Notre-Dame-de-Commiers.
Blason de Notre-Dame-de-Commiers
Héraldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Isère
Arrondissement Grenoble
Intercommunalité Grenoble-Alpes Métropole
Maire
Mandat
Patrick Marron
2020-2026
Code postal 38450
Code commune 38277
Démographie
Population
municipale
535 hab. (2021 en augmentation de 11,69 % par rapport à 2015)
Densité 112 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 00′ 35″ nord, 5° 41′ 59″ est
Altitude Min. 317 m
Max. 1 323 m
Superficie 4,79 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Grenoble
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton du Pont-de-Claix
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Notre-Dame-de-Commiers
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Liens
Site web Site officiel

Notre-Dame-de-Commiers est une commune française située dans le département de l'Isère, en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Ses habitants s'appellent les "Commérots" et "Commérottes".

Géographie[modifier | modifier le code]

Situation et description[modifier | modifier le code]

La commune est située dans la partie méridionale du département de l'Isère. Rattachée à la métropole de Grenoble, son territoire est traversé par le 45e parallèle nord, est de ce fait située à égale distance du pôle Nord et de l'équateur terrestre (environ 5 000 km).

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Géologie[modifier | modifier le code]

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Alpes du nord » et « Alpes du sud »[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 18,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 170 mm, avec 9,7 jours de précipitations en janvier et 6,5 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Monestier », sur la commune de Monestier-de-Clermont à 11 km à vol d'oiseau[3], est de 9,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 062,6 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Le territoire communal est bordé par le Drac, un affluent en rive gauche de l'Isère et qui rejoint celle-ci à Grenoble.

Voies de communication et transport[modifier | modifier le code]

La route nationale RN 529, aujourd'hui déclassée au domaine départementale, traverse la commune et relie le Pont de Champ (peu avant la confluence entre la Romanche et le Drac) à La Mure, à 22 km au sud-est. C'est une des voies d'accès au plateau de la Matheysine ; elle est très fréquentée notamment par les poids lourds, puisqu'elle permet d'éviter la dangereuse rampe de Laffrey, sur l'autre versant du Conest, mais conduit à traverser les quatre villages de Saint-Georges, Saint-Pierre, Notre-Dame-de-Commiers et Monteynard. Cette route pittoresque est également prisée des touristes pour les vues spectaculaires qu'elle offre en balcon sur le lac de Notre-Dame-de-Commiers et au-delà les falaises du Vercors et les Deux Sœurs.

On y trouve également une ancienne gare située sur le chemin de fer de la Mure aujourd'hui affectée à un usage privé à la suite de l'abandon de la ligne consécutif à l'éboulement d'.

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Notre-Dame-de-Commiers est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[7],[8],[9].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Grenoble, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 204 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[10],[11].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (66,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (66,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (66,8 %), zones agricoles hétérogènes (16 %), prairies (7,6 %), eaux continentales[Note 3] (5 %), zones urbanisées (4,6 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques naturels et technologiques[modifier | modifier le code]

Risques sismiques[modifier | modifier le code]

L'ensemble du territoire de la commune de Notre-Dame-de-Commiers est situé en zone de sismicité no 4 (sur une échelle de 1 à 5), mais à proximité de la bordure occidentale de la zone no 3[13].

Terminologie des zones sismiques[14]
Type de zone Niveau Définitions (bâtiment à risque normal)
Zone 4 Sismisité moyenne accélération = 1,6 m/s2

Autres risques[modifier | modifier le code]

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le toponyme de « Commiers », qui fait référence à la région située entre la montagne du Conest et le fond de la vallée du Drac, est attesté dès le Haut Moyen Âge : Comario apud Gratianopoiltana au VIIIe siècle, puis Sanctus Georgius Vallis de Comeriis à partir du Moyen Âge central. On trouve aussi Saint-Georges en Graisivaudan au XVe siècle. Commiers pourrait être une altération de cormier, autre nom du sorbier, ou bien venir du latin culmen, le sommet.

Histoire[modifier | modifier le code]

L'entrée du village et l'hôtel en 1908.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Administration locale[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
mars 2001 En cours Patrick Marron DVG Employé
Les données manquantes sont à compléter.

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[15]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[16].

En 2021, la commune comptait 535 habitants[Note 4], en augmentation de 11,69 % par rapport à 2015 (Isère : +2,71 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
171219197238262270258248269
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
262260258272261281278232223
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
210196165137157201132142133
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
483118185216302377452463460
2017 2021 - - - - - - -
518535-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[17] puis Insee à partir de 2006[18].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement[modifier | modifier le code]

La commune de Notre-Dame-de-Commiers est rattachée à l'académie de Grenoble.

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

Médias[modifier | modifier le code]

Historiquement, le quotidien régional Le Dauphiné libéré consacre, chaque jour, y compris le dimanche, dans son édition Grenoble-Sud, un ou plusieurs articles à l'actualité de l'agglomération ainsi que des informations sur les éventuelles manifestations locales.

Cultes[modifier | modifier le code]

Économie[modifier | modifier le code]

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Le lac de Notre-Dame-de-Commiers.
  • L'église Notre-Dame, anciennement intégrée au prieuré de Notre-Dame-de-Commiers, aujourd'hui détruit[19] ; à l'origine du XIe siècle, très remaniée[20]
  • Le barrage, qui correspond à la limite sud de la réserve naturelle régionale des Isles du Drac
  • Ligne du chemin de fer de la Mure
  • Le temple protestant, construit en 1869[21]
  • Vestiges de la maison forte dite de la tour des Alleman, propriété de Guillet de Commiers pour le vouloir de la famille des Alleman, déjà seigneurs de Commiers[20]
  • la maison forte de Guillet de Commiers, cité dans l'inventaire delphinal du 1339, aujourd'hui disparue[20]

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Notre-Dame-de-Commiers porte d'azur à un sautoir d'argent cantonné de quatre roses de gueules.
Ces armes sont héraldiquement fautives : apposer un objet d'une couleur (ici de gueules) sur un champ d'une autre couleur (ici d'azur), est interdit en héraldique.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  3. « Orthodromie entre Notre-Dame-de-Commiers et Monestier-de-Clermont », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Monestier », sur la commune de Monestier-de-Clermont - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  5. « Station Météo-France « Monestier », sur la commune de Monestier-de-Clermont - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  7. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  8. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  9. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  11. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  12. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  13. Site de la préfecture de l'Isère, carte des zones de sismicité
  14. Arrêté du 22 octobre 2010 relatif à la classification et aux règles de construction parasismique applicables aux bâtiments de la classe dite « à risque normal » - Légifrance
  15. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  16. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  17. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  18. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  19. « Eglise de Notre-Dame-de-Commiers », sur Isère Tourisme.
  20. a b et c Eric Tasset, Châteaux forts de l'Isère : Grenoble et le Nord de son arrondissement, Grenoble, éditions de Belledonne, , 741 p. (ISBN 2-911148-66-5), pp. 376-378.
  21. 45,0106, 5,7005.