Domène — Wikipédia

Domène
Domène
Vue générale de Domène.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Isère
Arrondissement Grenoble
Intercommunalité Grenoble-Alpes Métropole
Maire
Mandat
Chrystel Bayon
2020-2026
Code postal 38420
Code commune 38150
Démographie
Gentilé Domenois
Population
municipale
6 720 hab. (2021 en diminution de 0,28 % par rapport à 2015)
Densité 1 270 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 12′ 12″ nord, 5° 50′ 23″ est
Altitude Min. 214 m
Max. 520 m
Superficie 5,29 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Grenoble
(banlieue)
Aire d'attraction Grenoble
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Meylan
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Domène
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Domène
Géolocalisation sur la carte : Isère
Voir sur la carte topographique de l'Isère
Domène
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Voir sur la carte administrative d'Auvergne-Rhône-Alpes
Domène
Liens
Site web ville-domene.fr

Domène est une commune française située dans le département de l'Isère, en région Auvergne-Rhône-Alpes. Elle fait partie de la métropole Grenoble-Alpes Métropole.

Ses habitants sont appelés les Domenoises et les Domenois.

Géographie[modifier | modifier le code]

Situation et description[modifier | modifier le code]

Vue de Domène et le Grésivaudan depuis Venon.

Domène se situe à 10 km au nord de Grenoble, entre cette ville et Chambéry. Cette ville de passage du Grésivaudan est assez urbaine dans le centre, mais présente de nombreux hameaux à l'aspect rural.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Alpes du nord, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 1 200 à 1 500 mm, irrégulièrement répartie en été[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 19,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 191 mm, avec 9,9 jours de précipitations en janvier et 7,5 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Grenoble - Lvd », sur la commune du Versoud à 2 km à vol d'oiseau[3], est de 12,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 981,1 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].

Statistiques 1991-2020 et records GRENOBLE - LVD (38) - alt : 220m, lat : 45°13'01"N, lon : 5°50'54"E
Records établis sur la période du 01-06-1999 au 04-01-2024
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) −1,3 −0,3 2,8 6,4 10,3 14 15,3 14,9 11,7 8 3 −0,5 7
Température moyenne (°C) 2,8 4,6 8,8 12,7 16,4 20,5 21,9 21,4 17,7 13,3 7,2 3,3 12,6
Température maximale moyenne (°C) 6,8 9,5 14,7 19,1 22,5 26,9 28,6 27,8 23,8 18,7 11,5 7,2 18,1
Record de froid (°C)
date du record
−16,6
11.01.10
−12,9
05.02.12
−8,7
01.03.05
−3,4
08.04.21
0,8
07.05.19
3,7
01.06.06
7,6
13.07.00
7,2
31.08.06
2,8
26.09.02
−3,6
26.10.03
−10,7
27.11.05
−14,4
20.12.09
−16,6
2010
Record de chaleur (°C)
date du record
19,2
08.01.11
22,5
07.02.01
27,7
24.03.01
31,1
28.04.12
34,9
24.05.09
37,1
28.06.19
38,8
31.07.20
39,5
13.08.03
33,8
10.09.23
30,9
26.10.06
22,9
14.11.10
21,5
07.12.00
39,5
2003
Précipitations (mm) 77,1 58,9 77,8 70,7 99 81,4 76,8 92,1 75,2 92,3 95,3 84,5 981,1
Source : « Fiche 38538002 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/01/2024 dans l'état de la base


Hydrographie[modifier | modifier le code]

Le ruisseau du Doménon, issu des Lacs du Domènon, traverse la ville, elle-même bordée par l'isère.

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Tramway à Domène vers 1900.

Le territoire de Domène bénéficie d'une bonne desserte de transports en commun avec la ligne de bus 15 vers Grenoble ainsi que la ligne Express 2 du réseau Transisère (qui ne dessert plus le centre de Domène depuis 2015). Elle est desservie depuis fin 2009 par les Transports du Grésivaudan, devenus en 2016 le réseau de bus TouGo.

La gare SNCF est fermée au trafic voyageurs et n'assure plus la vente de billets SNCF depuis 2011 (une halte pourrait desservir la commune à terme). La gare ferroviaire la plus proche est celle de Villard-Bonnot.

L'aérodrome de Grenoble-Le Versoud est situé à proximité de la commune.

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Domène est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[7],[8],[9]. Elle appartient à l'unité urbaine de Grenoble, une agglomération intra-départementale regroupant 38 communes[10] et 450 501 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[11],[12].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Grenoble dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 204 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[13],[14].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (41,4 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (39,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (26,8 %), forêts (21,2 %), terres arables (20,9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (14,6 %), zones agricoles hétérogènes (8,2 %), eaux continentales[Note 3] (4,7 %), prairies (3,5 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Lieux-dits et écarts[modifier | modifier le code]

Les différents grands quartiers de Domène sont Émile-Blanc, les Charmettes, Le Beaulieu et Le Belle-vue créé entre les années 1950-60, les Bayardières créé en 1980, les Chenevières en 1984-86, les Arnauds en 2009 et la Ouatose en 2013. En 2019, Le quartier de la cité Jardin & artisans a été édifié à l'emplacement de l'ancienne usine Matussière & Forest.

Risques naturels et technologiques[modifier | modifier le code]

Risques sismiques[modifier | modifier le code]

L'ensemble du territoire de la commune de Domène est situé en zone de sismicité n°4 (sur une échelle de 1 à 5), comme la plupart des communes de son secteur géographique, mais en limite de la zone n°3[16].

Terminologie des zones sismiques[17]
Type de zone Niveau Définitions (bâtiment à risque normal)
Zone 4 Sismicité moyenne accélération = 1,6 m/s2

Autres risques[modifier | modifier le code]

Toponymie[modifier | modifier le code]

Histoire[modifier | modifier le code]

La scierie actuelle, au lieu des papeteries de la gorge de Domène.

Vers la fin du Xe siècle, la seigneurie entre dans le domaine des Aynard[18],[19]. Selon une charte du Cartulaire de Grenoble, Aynard II, petits-fils de Rodolphe, indique que les donations, dont Domène, qu'auraient faites l'évêque de Grenoble, Isarn[18],[19]. Les Aynard de Domène sont donnés comme ancêtres de la famille de Monteynard[18],[19].

Sur le territoire de la commune s'élevait en 1353 une maison forte décrite comme : Véherie « domum suam fortem de Domena »[20].

Au XIXe siècle et au XXe siècle, les industries papetières ont prospéré à Domène et dans le Grésivaudan en général. Amable Matussière installe la papeterie du Domeynon dans les gorges du Doménon en 1856, à l'origine du groupe papetier Matussière & Forest (M&F)[21]. Les papeteries sont fermées dans les années 2010, et le groupe M&F mis en liquidation en 2008[22].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

La mairie.

Apres la seconde guerre Mondiale (1939-1945) et durant plusieurs décennies, la commune a été gouvernée par des listes d'union de gauche (PCF-PS), avec notamment en chef de file, Émile Blanc et Roger Reynier-Prat entre 1947 et 1977; c'est durant ces mandats que Domene connait un grand développement industriel, d'infrastructures et de logements... Les deux dernières listes de cette union dirigeant la commune ont été menées par Aimé Duhamel (Maire de 1977-1983) et Jean Perron-Bailly (Maire de 1983-1995). Les listes (RPR-UDF) menée par Maurice Savin, leader de l'opposition à l'époque, échoue de peu en 1983 et 1989. Lors du dernier mandat de Jean Perron-Bailly, sa majorité ne veux pas qu'il brigue un troisième mandat, dans un climat de fermeture des usines historiques de la commune (Papeterie et Aciéries), et face à une liste d'union communale (RPR-UDF-DVG), la liste d'union de la gauche d'Aimé Duhamel (ancien Maire et adjoint sortant) perd l’élection de 1995, contre le candidat tête de liste Michel Savin, qui remporte le scrutin avec plus de 60 % des suffrages, les listes qu'il mènera par la suite remporteront les élections de 2001, 2008 et 2014, avec des scores équivalents voir Supérieur, face à des listes d'union de la Gauche, puis Gauche et écologie à partir de 2008, menées par différentes tête de liste, notamment, Jean-Pierre Dominoni et Marie-Dominique Nollet. En 2017, dans le cadre du non-cumul des mandats, Michel Savin laisse la Présidence du Conseil municipal à son adjoint, Chrystel Bayon, qui est élu par la majorité en place, par la suite C.Bayon se présente à sa succession en Mars 2020, l'équipe (Pour Domène, Durablement) qu'il mène remporte le scrutin au premier tour avec presque 58 % des suffrages[23]; malgré la présence d'une troisième liste dissidente à la majorité municipale. C'est dans un climat de pandémie que cette majorité très renouvelé, prends ses fonctions.

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs[24]
Période Identité Étiquette Qualité
1945 1945 Pierre Rougeron    
1945 1947 César Riondet    
1947 1947 Victor Talin   Menuisier
1947 1953 Émile Blanc Gauche  
1953 1977 Roger Reynier-Prat Gauche  
1977 1983 Aimé Duhamel[25] PS-PCF Chef d'entreprise
1983 1995 Jean Perron-Bailly PS-PCF  
1995 2017 Michel Savin UMP

Union Communale

Conseiller général de l'Isere pour le canton de Domène
Sénateur de l'Isère
2017 2017 Claudine Longo (Intérim) DVD

Union Communale

 
2017 En cours Chrystel Bayon SE -

Union Communale

Fonction publique.

Jumelages[modifier | modifier le code]

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[27]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[28].

En 2021, la commune comptait 6 720 habitants[Note 4], en diminution de 0,28 % par rapport à 2015 (Isère : +2,71 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 0381 2311 2361 2041 5841 5891 5541 4781 375
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 3951 3931 6201 4841 7191 9151 9061 9871 878
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 8531 8441 9192 1732 4592 7672 7652 7593 418
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
4 3724 9015 2975 3085 7756 3996 5446 5626 588
2017 2021 - - - - - - -
6 7456 720-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[29] puis Insee à partir de 2006[30].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement[modifier | modifier le code]

La commune est rattachée à l'académie de Grenoble.‌

Sports[modifier | modifier le code]

Rugby[modifier | modifier le code]

L'Union sportive domenoise (USD) est finaliste du championnat de France de 3e division. Le , l'équipe est battue 6 à 3 par le FC Auch au Parc des Sports de Sauclières de Béziers[31].

Basket[modifier | modifier le code]

l'Amicale basket club (ABC Domène) anciennement l’Avenir de Domène dispute un quart de finale de coupe de France à domicile en 1963 face à l'Étoile de Charleville-Mézières[32] (défaite 45-58[33]) après avoir notamment éliminé l'AS Montferrand puis le CSM Auboué[34].

Culte[modifier | modifier le code]

Médias[modifier | modifier le code]

Historiquement, le quotidien à grand tirage Le Dauphiné libéré consacre, chaque jour, y compris le dimanche, dans son édition du Grésivaudan, un ou plusieurs articles à l'actualité de la communauté de communes, ainsi que des informations sur les éventuelles manifestations locales, les travaux routiers, et autres événements divers à caractère local.

Économie[modifier | modifier le code]

La commune fait partie de l'aire géographique de production et transformation du « Bois de Chartreuse », la première AOC de la filière Bois en France[35],[36].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Patrimoine religieux[modifier | modifier le code]

Ruines de l'ancien prieuré.
Prieuré de Domène
Au Xe siècle, Domène ne regroupait que quelques maisons appuyées contre la montagne.
Plus bas, la plaine était couverte de marais et de broussailles jusqu'à ce que les habitants, sous l'impulsion des moines, endiguent l'Isère et défrichent les terres.
De la période agricole et religieuse de l'an mille, Domène a hérité d'un prieuré bénédictin rattaché à l'abbaye de Cluny.
Dédiée aux saints Pierre et Paul, cette église, jadis prieuriale, est un des rares monuments du XIe siècle encore debout en Isère. La visite des ruines permet de découvrir une partie des murs de l'église consacrée en 1054.
La surélévation et le voûtement de la nef, datés du XIIIe siècle, se différencient nettement par l'emploi de la brique, caractéristique d'un mode architectural propre à la région.
Les vestiges du prieuré de Domène sont classés au titre des Monuments Historiques par arrêté du 1er juin 1943[38],[39]. Il est possible de les visiter lors des journées européennes du patrimoine organisées le 3e week-end de septembre.

Patrimoine civil[modifier | modifier le code]

Le buste de Melchior Joseph Marmonnier au-dessus de la fontaine place de l'église.
Fontaine avec buste du Dr Marmonnier
Un buste en l’honneur du Dr Marmonnier fut érigé en 1891, enlevé par les troupes allemandes durant l'occupation il fut replacé en juin 1969 sur la fontaine. Les festivité du centenaire du Dr Marmonnier furent l'occasion d'une restauration[41].
Monument aux morts
La vie des 86 Domenois morts pour la France, âgés de 19 à 47 ans, figurant sur la liste inscrite sur le monument aux Morts de la commune, a fait l'objet d'une étude historique et généalogique détaillée de l'historien local Pierre Bourgeat. La section locale du Souvenir français a ainsi édité en 2014 son ouvrage 14-18 Ceux de Domène inscrits au monument aux morts[42]
Château-Vert
L'ancien château sur motte des Ainard, situé au lieu-dit Château-Vert au Moyen Âge, a disparu, mais exceptionnellement le lieu s'est conservé en très bon état : le fossé[43], les tertres et les emplacements de la tour et des autres bâtiments d'origine sont encore très lisibles[37].
Maison forte d'Arces
De la maison forte d'Arces, du XVe siècle et déjà ruiné au XVIIe siècle, ne restait qu'une tour au XVIIe siècle qu'on retrouve sur la carte de Cassini ; à ne pas confondre avec le château d'Arces[37]. Cette tour, dite la Tour Ronde, surplombe la falaise, le long du chemin balisé qui monte au-dessus de la gorge de la papeterie[43] ;
Château d'Arces
Il s'agit d'un manoir qui fut propriété de la famille de Saint-Geoirs au XIIIe siècle, puis de la famille d'Arces. Il appartint aussi à la famille Arvet-Touvet. Amable Matussière, dans les années 1890, commanda les modifications que donnent l'aspect actuel au château[37].
Véhérie de Domène
La maison forte ou véhérie de Domène, propriété des Saint-Geoirs, se trouvait au centre du bourg actuel. Elle n'est pas arrivée jusqu'à nous, mais elle a joué un rôle au Moyen Âge[43].

Personnages liées à la commune[modifier | modifier le code]

Le buste d'Amable Matussière inauguré le 22 juin 1902 en présence du sculpteur Eustache Bernard.
  • Féraud dit de Domene (vers 970-1044), évêque de Gap.
  • Pierre le Vénérable (vers 1092-1156), fut prieur de Domène de 1120 à 1122 avant d'être nommé abbé de Cluny.
  • Colonel Ennemond Alexis Joachim Molard (1764-1812), né à Domène, commandant le 6e Régiment d'infanterie légère, mortellement blessé à la bataille des Arapiles.
  • Casimir Julhiet (né en 1808), avocat, notaire, maire de Domène de 1878 à 1886, conseiller général de Grenoble-Est (Isère).
  • Docteur Melchior Joseph Marmonnier (1813-1890), médecin, maire de Domène, associé d’Aristide Bergès. Honoré en Isère comme le précurseur de la transfusion sanguine.
  • Charles Lapostolet (1824-1890) peintre paysagiste décédé à Domène dans la maison de famille : le château Chevrant (appelé aujourd'hui Le Beauvoir)[44]
  • Amable Matussière (1828-1901) papetier doménois, à l'origine des Papeteries de la Gorge à Domène, où il est décédé. Il collabora avec Aristide Bergès.
  • Gustave Rivet (1848-1936), né à Domène, auteur, journaliste, député, sénateur de l'Isère, et vice-président de la gauche radicale.
  • Général Joseph Louis Alphonse Baret (1852-1920), né à Domène, commandant le 14e Corps d'Armée en 1914.
  • Tancrède Bastet (1858-1942), peintre né à Domène.
  • Léon Trotski (1879-1940) séjourna 56 route de Savoie, dans la villa de l'instituteur de Domène, Laurent Beau, pendant une année (de juillet 1934 à juin 1935) après son expulsion de l'URSS[45],[46].
  • Georges Gimel (1898-1962) : peintre, graveur, illustrateur et lithographe né à Domène. Est également connu comme sculpteur et émailleur.
  • Michel Savin (né en 1958) : Homme Politique, il devient Conseiller Général du Canton de Domène en 1990, lors de l'élection cantonale partielle, à la suite du décès en cours de mandat de son père Maurice Savin, en 1995 il devient maire de Domène (1995-2017), il sera réélu en 2001, 2008 et 2014, en 2011 il devient Sénateur de l'Isere, en 2020, il est fait Maire honoraire de Domène, par le nouveau Maire de Domène Chrystel Bayon (depuis 2017).

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Domène Blason
De vair au chef de gueules chargé d'un lion issant d'or[47].
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Pierre Bourgeat, 14-18 Ceux de Domène inscrits au monument aux morts, édition du Souvenir Français, 2014, préface par Michel Savin, maire de Domène et sénateur de l'Isère, ouvrage labellisé par la Mission nationale du Centenaire de la 1re guerre mondiale.
  • Élisabeth Sirot, Noble et forte maison : L'habitat seigneurial dans les campagnes médiévales du milieu du XIIe siècle au début du XVIe siècle, Paris, Editions Picard, , 207 p. (ISBN 978-2-7084-0770-1).
  • Aimé Duhamel, 6 ans Maire à Domène, édité à compte d'auteur, .

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  3. « Orthodromie entre Domène et Le Versoud », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Grenoble - Lvd », sur la commune du Versoud - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  5. « Station Météo-France « Grenoble - Lvd », sur la commune du Versoud - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  7. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  8. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  9. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Unité urbaine 2020 de Grenoble », sur insee.fr (consulté le ).
  11. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  12. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  13. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  14. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  15. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  16. Site de la préfecture de l'Isère, carte des zones de sismicité.
  17. Arrêté du 22 octobre 2010 relatif à la classification et aux règles de construction parasismique applicables aux bâtiments de la classe dite « à risque normal » - Légifrance.
  18. a b et c P. Louis Lainé, Généalogie de la maison de Monteynard : dressée d'après le cartulaire du prieuré de Domène, Paris, impr. de Moquet et cie, , 102 p. (lire en ligne), p. 8-.
  19. a b et c Jules Chevalier, Mémoires pour servir à l'histoire des comtés de Valentinois et de Diois. Tome Ier, Les anciens comtes de Die et de Valence, les comtes de Valentinois de la maison de Poitiers, Paris, , 477 p. (lire en ligne), p. 179.
  20. Élisabeth Sirot 2007, p. 61.
  21. Gérard Coste, Grésivaudan, vallée historique de l'industrie du papier (in memoriam), Bulletin de La Cellulose, n. 62, 2011.
  22. « Fin de partie pour Matussière et Forest », sur LEFIGARO (consulté le ).
  23. Ministère de l'Intérieur, « Résultats des élections municipales et communautaires 2020 », sur interieur.gouv.fr (consulté le ).
  24. « Image de la liste des maires de Domène », sur Wikimedia.
  25. (6 ans maire à Domène, 1982).
  26. Annuaire des Villes Jumelées > Pays : _ > Région : RHONE-ALPES> Collectivité : ISERE, sur le site de l'AFCCRE, consulté le 15 novembre 2014.
  27. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  28. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  29. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  30. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  31. « 3e DIVISION PROMOTION 1928-1929 », sur finalesrugby.fr.
  32. « L'Instant Patrimoine Musée du Basket Étoile et Avenir », sur ffbb.com.
  33. « D'UN SPORT À L'AUTRE », sur lemonde.fr.
  34. « Le Basket à Domène de 1932 à 1999 », sur abcdomene.com.
  35. Information Presse du 5 novembre 2018 : Le Bois de Chartreuse obtient la première AOC Bois en France. Une première dans la filière bois !, site officiel du Bois de Chartreuse.
  36. Cahier des charges de l’appellation d’origine « Bois de Chartreuse », homologué par l’arrêté du 23 octobre 2018 publié au JORF du 31 octobre 2018, Bulletin officiel du Ministère de l’agriculture et de l’alimentation, n° 2018-46 (.PDF).
  37. a b c et d Éric Tasset, Châteaux forts de l'Isère : Grenoble et le Nord de son arrondissement, Grenoble, éditions de Belledonne, , 741 p. (ISBN 2-911148-66-5), pp. 268-271.
  38. « Prieuré (ruines de l'ancien) », notice no PA00117176, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  39. « Ancienne église prieurale », sur isere-tourisme.com (consulté le ).
  40. « Église Réformée Baptiste du Grésivaudan ».
  41. Dauphiné Libéré le 12 mai 1992 et le 7 mai 1992.
  42. émission radio France Bleu Isère. Extrait textuel, TF1 Le Journal de 13H reportage de Michel Izard diffusé le 3 novembre (page 8/12) : "Le dernier Domenois mort pour la France était un ouvrier agricole. Il porte un nom tout droit sorti d'un roman de la Belle Époque : Petrus Bonhomme. Il a traversé toute la guerre pour décéder en 1923 des suites de ses blessures. (voix off) C'est la plaque de Petrus Bonhomme. C'est quelqu'un auquel on est attaché.
    Pendant les cinq ans du conflit, Petrus Bonhomme a envoyé des centaines de cartes postales à ceux qu'il appelle "ses chers patrons", sa seule famille. Il demande si le raisin a été comment va le cheval. Depuis 1923, la famille Chapuis fleurit sans discontinuer la tombe de Petrus Bonhomme. Un nom parmi tant d'autres sur le monument de Domène...
  43. a b et c Commune de Domène (Isère), Sauvegarde du Patrimoine Doménois, accès le 6 octobre 2016.
  44. Gérard Coste, Une papeterie oubliée : la Papeterie Tercinet-Chevrant de Domène (1858-1893), extrait du Bulletin de la cellulose, n° 67, 2014.
  45. Isère Magazine No 95, novembre 2008.
  46. Léon Trotski, Lettre à Victor Serge sur différents groupes et personnalités en France à propos de la construction du parti révolutionnaire', www.marxists.org
  47. « 38150 Domène (Isère) », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).