Vizille — Wikipédia

Vizille
Vizille
Vizille vue de Montchaboud.
Blason de Vizille
Blason
Vizille
Logo
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Isère
Arrondissement Grenoble
Intercommunalité Grenoble-Alpes Métropole
Maire
Mandat
Catherine Troton
2020-2026
Code postal 38220
Code commune 38562
Démographie
Gentilé Vizillois
Population
municipale
7 293 hab. (2021 en diminution de 2,34 % par rapport à 2015)
Densité 694 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 04′ 46″ nord, 5° 46′ 09″ est
Altitude Min. 268 m
Max. 1 016 m
Superficie 10,51 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Vizille
(ville-centre)
Aire d'attraction Grenoble
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de l'Oisans-Romanche
(bureau centralisateur)
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Liens
Site web Site officiel

Vizille (prononcer [vi.zil]) est une commune française située, géographiquement dans la vallée de la Romanche, administrativement dans le département de l'Isère et en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Autrefois rattachée à la province du Dauphiné et berceau de la Révolution française et située sur la route Napoléon, Vizille abrite le musée de la Révolution française, hébergé dans le château de François de Bonne (1543-1626), duc de Lesdiguières, dernier connétable de France, gouverneur du Dauphiné, ancien seigneur des lieux.

Lieu de Résistance durant la seconde Guerre mondiale, la commune fut libérée par des combattants locaux. Vizille possède un passé riche en évènements historiques dont témoignent encore aujourd'hui la présence de ce château du XVIIe siècle et de son domaine qui furent, durant plus d'un siècle, une des résidences officielles du président de la République française.

Les habitants de Vizille se dénomment les Vizillois[1].

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Carte de Vizille
Carte de Vizille et de ses environs.

La commune de Vizille est située dans le département de l'Isère et dans la partie sud de l'agglomération grenobloise, à environ 18 km de Grenoble, 100 km de Gap, 107 km de Valence, 130 km de Lyon, 320 km de Marseille, 590 km de Paris et 248 km de Turin (Italie).

Depuis Vizille, dans la direction du sud, après avoir franchi la Romanche qui borde le territoire communal, on accède au plateau matheysin par la rampe de Laffrey, au massif de l'Oisans, par la route de Gap et dans la direction nord, on accède au Grésivaudan, à la station thermale d'Uriage-les-bains et la station de ski de Chamrousse, toutes très proches.

Description[modifier | modifier le code]

La majeure partie du territoire vizillois et la quasi-totalité de la zone urbanisée se situent dans une cuvette formée par la Romanche, rivière qui longe le territoire communal dans sa limite occidentale.

Le bourg central qui s'articule principalement au nord et au nord-ouest du domaine du château (lequel occupe une grande superficie du territoire communal), présente de nombreuses maisons dites « de ville » ainsi que des immeubles peu élevés regroupés en îlots et ayant pour vocation principale d’habitat privé. Ce secteur présente également des bâtiments accueillant des équipements publics et des services de proximité (dont la mairie) situés à proximité d'une rue centrale dénommé rue du Général de Gaulle (ex Grand'rue) et qui comprend de nombreux commerces de proximité. la présence d'une voûte passant sous le domaine permet de relier le bourg central à la partie orientale de la commune (quartiers des Allas et des Corniers)

On peut noter en périphérie immédiate du bourg, notamment au nord de celui-ci, la présence d'immeubles de constructions de type résidentiel plus modernes et de bâtiments de type industriel et commercial.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

Au nord du territoire Vizillois, des collines situées sur le secteur de Montchaboud sont séparées de l'échine de Mont Sec qui est une extrémité méridionale du socle de Belledonne, par la combe de Vizille qui se poursuit vers le nord en direction des thermes d'Uriage. Un ensemble de failles dit « faisceau des failles de Vizille » se dirige dans un axe nord-est - sud-ouest depuis le nord du bourg de Vizille, jusqu'au village des Pelliets pour se diriger, à son tour mais dans un axe différent, vers le massif de Belledonne. Au sud de Vizille, au-delà des gorges de la Romanche, les collines qui marquent l'extrémité septentrionale du chaînon du Conest sont parcourues pas un système de cassures identiques à celles du faisceau de Vizille. À noter qu'une autre faille (celle de Cornage) apparaît dans le même secteur[2].

Le point culminant de Vizille (1 016 mètres) se situe à l'est du territoire communal, au-delà du hameau des Corniers sur le sentier (GR 549) qui conduit au mont Sec, à la limite avec le territoire communal de Séchilienne[3].

Les gisements de gypse avec anhydrite de la commune ont été exploités de façon industrielle, notamment l'anhydrite comme marbre[4].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[5]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Alpes du nord, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 1 200 à 1 500 mm, irrégulièrement répartie en été[6].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 19,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 339 mm, avec 9,8 jours de précipitations en janvier et 7 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Chamrousse », sur la commune de Chamrousse à 9 km à vol d'oiseau[7], est de 5,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 219,3 mm[8],[9]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].

Statistiques 1991-2020 et records CHAMROUSSE (38) - alt : 1730m, lat : 45°07'40"N, lon : 5°52'41"E
Records établis sur la période du 01-09-2002 au 04-01-2024
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) −4,6 −5,3 −2,9 0,9 3,9 8,2 10,1 10,1 6,9 4,1 −0,2 −3,3 2,3
Température moyenne (°C) −1,3 −1,7 0,6 4,3 7,4 11,9 14 13,8 10,2 7,4 3 0,1 5,8
Température maximale moyenne (°C) 2 1,9 4 7,8 10,9 15,5 18 17,4 13,5 10,7 6,1 3,4 9,3
Record de froid (°C)
date du record
−18,5
27.01.05
−23,3
05.02.12
−17,9
01.03.05
−12
07.04.08
−7,7
06.05.19
−3,4
02.06.06
0,8
10.07.07
0,6
10.08.07
−3,9
27.09.20
−9,4
29.10.12
−15,7
27.11.10
−17,7
20.12.09
−23,3
2012
Record de chaleur (°C)
date du record
16,8
13.01.07
16,7
04.02.04
16,4
17.03.04
18,5
28.04.12
24,6
22.05.22
27,7
26.06.19
28,6
18.07.23
28,7
24.08.23
23,9
04.09.23
21,8
07.10.09
19,2
10.11.15
15,2
02.12.15
28,7
2023
Précipitations (mm) 89,4 74,6 95,7 93,7 144,7 99,5 97,5 119,3 87,7 104,6 106,4 106,2 1 219,3
Source : « Fiche 38567002 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/01/2024 dans l'état de la base


Tableau des températures minimales et maximales sur trois années[modifier | modifier le code]

  • 2013
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc.
Température minimale moyenne (°C) −1,4 −2 2,2 6,4 7,7 12,7 16,3 14,9 12 10,5 3 −1,7
Température maximale moyenne (°C) 5,4 5,3 12,1 17,7 18,4 25 29,6 27,8 23,6 19,5 9,1 6,1
Source : Climat de Vizille en 2013 sur linternaute.com, d'après Météo France.
  • 2015
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc.
Température minimale moyenne (°C) −0,3 −0,3 3,5 6,6 10,8 14,6 17,3 14,8 10,9 7,5 2,1 −1,1
Température maximale moyenne (°C) 8 6,8 14,6 20 22,3 28 31,6 28,3 22,6 16 14,2 10,7
Source : Climat de Vizille en 2015 sur linternaute.com, d'après Météo France.
  • 2017
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc.
Température minimale moyenne (°C) −5,8 1,2 4,6 4,9 10,1 15,8 15,3 14,7 9,5 6,2 1,6 −1,2
Température maximale moyenne (°C) 2,7 13,6 17,5 19,1 23,6 29,2 28,8 28,6 21,7 20,5 10,2 5,1
Source : Climat de Vizille en 2017 sur linternaute.com, d'après Météo France.


Hydrographie[modifier | modifier le code]

La Romanche[modifier | modifier le code]

La vallée de la Romanche et Vizille, illustrées par Victor Cassien (1808 - 1893). Vue prise de Cornage.

Le territoire communal se situe sur les bords de la rive droite de la Romanche. Cette rivière, affluent du Drac et sous-affluent de l'Isère, est un torrent alpin qui présente un cours réduit (78,3 km de longueur) mais au débit rapide, sa source se situant dans le parc national des Écrins dans le département des Hautes-Alpes voisin, à environ 2 000 mètres d'altitude.

La Romanche a créé, durant les précédents millénaires, une vallée très encaissée (notamment entre sa source et la plaine du Bourg-d'Oisans, puis entre le site de Rochetaillée et Livet-et-Gavet) jusqu'à son confluent, le Drac, qu'elle rejoint quelques kilomètres après avoir traversé Vizille.

C'est le syndicat mixte des bassins hydrauliques de l'Isère (SYMBHI) qui s'occupe de fédérer les aménagements sur la Romanche[11].

Le risque d'éboulement au niveau des ruines de Séchilienne, en amont de Vizille est connu de longue date et suivi avec une attention particulière des services de l'État depuis 1985. Ce risque affecte surtout le versant sud du mont Sec, en rive droite de la Romanche à l'est de Vizille. Cet éboulement risquerait d'entraîner la coupure la route départementale 1091 mais également le cours de la Romanche, formant alors un barrage naturel entraînant un risque de débâcle et d'inondation en aval.

Depuis 2007, le SYMBHI a repris la maîtrise d'ouvrage des parades hydrauliques des ruines de Séchilienne. Plusieurs études complémentaires ont été lancées et indiquent que le risque semble avoir été surestimé. Ce sont, pour l'instant, un simple renforcement et une légère surélévation des digues de la plaine de Vizille qui ont été retenus par le groupe de suivi piloté par le préfet. À plus long terme, si les conclusions du Collège d’experts devaient évoluer, la construction d’une galerie de dérivation de l’éboulement serait envisagée[12].

Au niveau halieutique, sur le territoire de la commune, le bassin de la Romanche et de ses affluents vizillois sont gérés par l'AAPMA de Vizille[13]

Autres cours d'eau[modifier | modifier le code]

Les autres cours d'eau sont : le Vernon, le ruisseau des Peillets, le canal de Vizille et le canal de la Romanche qui comprend plusieurs bras qui drainent le parc du domaine de Vizille.

Voies de communication[modifier | modifier le code]

Voies routières[modifier | modifier le code]

Déviation de la RN 91 à Vizille
Déviation de la RD 1091.

La route nationale 85 (RN 85), ou route Napoléon est une célèbre route nationale française qui relie Bourgoin-Jallieu à Golfe-Juan sur la Côte d'Azur. Cette route qui passe à Grenoble, atteint Vizille au kilomètre 83 avant de prendre la célèbre rampe de Laffrey et prendre la direction de Gap, Sisteron, Digne-les-Bains et Cannes. Elle doit son nom à L'empereur Napoléon Ier qui après avoir débarqué au Golfe Juan en 1815, avec une petite armée de 1 200 hommes, prit la direction des Alpes par la vallée de la Durance pour regagner son trône à Paris durant la période des Cent-Jours.

La route nationale 91 (RN 91), était une route nationale française reliant Grenoble à Briançon ; elle a été déclassée en route départementale et renommée route départementale 5 (RD 5) dans sa section entre Grenoble et Vizille, puis route départementale 1091 (RD 1091). Cette route, qui passe par Eybens, atteint Vizille au kilomètre 17 avant de prendre la direction de Livet-et-Gavet puis du Bourg-d'Oisans, situé sous la station de sports d'hiver de l'Alpe d'Huez, d'une part, et celle des Deux Alpes, d'autre part, avant de se prolonger jusqu'à Briançon, en passant par le barrage du Chambon, La Grave, le col du Lautaret et Serre-Chevalier, ce qui en fait l'un des passages régulièrement emprunté par les coureurs du Tour de France, selon divers parcours. Cette voie est également un moyen de joindre la région grenobloise au nord des Hautes-Alpes et à l'Italie par le biais du col du Montgenèvre (après Briançon).

La Voûte de Vizille

Le territoire communal est nettement coupé en deux par l'éperon rocheux sur lequel repose une partie du château. Augustin Perier, fils de Claude Perier, négociant et banquier, élu député de l'Isère en 1827 décida, cette même année, du creusement du tunnel sous le rocher de Vizille, permettant ainsi de relier le bourg à la route de Vaulnaveys-le-Haut, passage qui s'effectuait auparavant par la rampe du château et devenu dès lors sans-issue. Cette voûte ne sera mise en service qu'à partir de 1836[14]. Empruntée encore actuellement par la plupart des usagers, cette voûte permet de relier directement le centre principal avec les hameaux des Corniers et des Allas.

Transports publics[modifier | modifier le code]

Transport en commun routier[modifier | modifier le code]

Depuis Grenoble, la commune est desservie par le réseau TAG et les cars du réseau « Cars Région Isère ». La ville étant dans le périmètre des transports urbains du SMTC, les lignes Cars Région sont accessibles avec la tarification TAG.

Autocar du réseau Transisère, ligne Express 2.
Autocar du réseau Transisère.

La commune est desservie par plusieurs lignes de bus :

Transport ferroviaire[modifier | modifier le code]

Station de Vizille-ville au début du XXe siècle. Locomotive 040T Pinguely et motrice à châssis Brill.
Gare de Jarrie-Vizille
Gare de Jarrie - Vizille.

La commune dispose d'une gare à son nom, situé sur le territoire de Jarrie. Elle est desservie par les trains TER Rhône-Alpes et TER PACA de Grenoble à Gap et Briançon, avec correspondances à Veynes pour Sisteron, Aix-en-Provence et Marseille.

Avant la fermeture aux voyageurs de la ligne de Jarrie au Bourg-d'Oisans en 1951, elle était une gare de correspondance entre le réseau du PLM et celui à voie métrique des VFD en direction de Bourg-d'Oisans.

L'ancienne ligne qui traversait Vizille fut fermée à partir de 1946, et des autocars Chausson remplacèrent les rames voyageurs le entre Vizille et Bourg-d'Oisans et le entre Jarrie et Vizille.

En 1951, la ligne Grenoble-Vizille par Uriage-les-Bains est fermée à tout trafic.

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Vizille est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[15],[16],[17].

Elle appartient à l'unité urbaine de Vizille, une agglomération intra-départementale regroupant 7 communes[18] et 20 211 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[19],[20].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Grenoble, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 204 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[21],[22].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (43,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (43 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (43,3 %), zones urbanisées (16,1 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (10,6 %), zones agricoles hétérogènes (10,3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (7,2 %), terres arables (6,7 %), prairies (5,9 %)[23]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Morphologie urbaine[modifier | modifier le code]

Regroupant près d'un quart de la population de son canton composé de seize communes, Vizille, bien qu'implantée en secteur rural, présente, de par son nombre de constructions et de logements, un réel aspect urbain. La commune était membre de la Communauté de communes du Sud Grenoblois, qui avait son siège à Jarrie. Mais, depuis le , elle a fusionné avec la Métro et le Balcon Sud Chartreuse pour former la « nouvelle » communauté d'agglomération Grenoble Alpes Métropole[24].

Dans son cadre de moyenne montagne, de parcs et de jardins dont celui du château, on peut considérer Vizille comme une ville à la campagne et très proche des grands massifs alpins.

Avec cet environnement de qualité et de nombreux équipements commerciaux, sportifs et culturels, Vizille joue un rôle de ville centre avec des pôles de services et d'animations au débouché de la vallée de la Romanche.

À ce jour, le Plan d'occupation des sols (POS) de la commune de Vizille modifié en 1993 subsiste en tant que tel. Une révision a été relancée à l’automne 2001[25].

Logements[modifier | modifier le code]

Le nombre de logements comptabilisé sur le territoire de Vizille a été estimé à 3 765 en 2007. Ces logements se composent de 3 456 habitations en résidence principale, 25 habitations en résidences secondaires ainsi que 284 logements vacants[26].

Selon les chiffres fournis par le site de la mairie, il y avait 693 logements sociaux au , soit 22,5 % de l'ensemble des résidences principales.

Hameaux, quartiers et lieux-dits[modifier | modifier le code]

Voici, ci-dessous, la liste la plus complète possible des divers hameaux, quartiers et lieux-dits résidentiels urbains comme ruraux qui composent le territoire de la commune de Vizille, présentés selon les références toponymiques fournies par le site géoportail de l'Institut géographique national[27]. Les principaux hameaux et lieux-dits sont indiqués en caractères gras.

  • les Rippes (lieu-dit)
  • le Marais (quartier)
  • les Mattons (quartier)
  • le Plan (quartier)
  • les Allas (lieu-dit)
  • les Corniers (lieu-dit)
  • la Gaffe (quartier)
  • le Péage-de-Vizille
  • le Mûrier (lieu-dit)
  • Langevin (quartier)

Le Domaine de Vizille[modifier | modifier le code]

Le château du domaine de Vizille, vu du parc.

Propriété du Département de l'Isère depuis 1973, le Domaine de Vizille, qui comprend le parc de cent hectares, le château Lesdiguières qui abrite depuis 1983 le musée de la Révolution française, occupe une grande partie de la surface du territoire communal (plus de 100 hectares). Son mur d'enceinte s'étend jusqu'au Péage de Vizille, situé au sud du domaine.

Risques naturels et technologiques[modifier | modifier le code]

Risques sismiques[modifier | modifier le code]

L'ensemble du territoire de la commune de Vizille est situé en zone de sismicité n°4, en limite de la zone n°3 qui se situe vers le sud du département de l'Isère[28].

Terminologie des zones sismiques[29]
Type de zone Niveau Définitions (bâtiment à risque normal)
Zone 4 Sismicité moyenne accélération = 1,6 m/s2

Autres risques[modifier | modifier le code]

Toponymie[modifier | modifier le code]

Vizille fut d'abord une ville forte connue sous le nom d’Oppidum Antiquum. Elle deviendra par la suite Castra Vigiliae, une station militaire romaine. Le nom connaîtra une mutation pour devenir l'appellation Vizille.

En arpitan dauphinois, le nom de la ville est Vèsèle [ve.ˈze.li].

Histoire[modifier | modifier le code]

Préhistoire et Antiquité[modifier | modifier le code]

Préhistoire[modifier | modifier le code]

Antiquité[modifier | modifier le code]

carte de l'Allobrogie
Carte de l'Allobrogie.

À l'époque de la soumission des Allobroges aux romains, Vizille fut une ville forte qui se dénommait Oppidum Antiquum. Après l’invasion romaine, une voie y passait, venant de Suze par le col du Lautaret et la vallée de la Romanche et se dirigeait vers Cularo actuelle Grenoble. Plusieurs fois les Romains durent renoncer à ce passage, repoussés par les guerriers Allobroges[30].

Elle est ensuite devenue Castra Vigiliae, station militaire sur la voie romaine. Possession partielle au Xe siècle de l'abbaye de Cluny.

Moyen Âge[modifier | modifier le code]

La période dauphinoise[modifier | modifier le code]

Armoiries des Dauphins de Viennois.

Vers le XIe siècle, Vizille appartient aux comtes d'Albon, qui deviendront les dauphins de Viennois, possédant l'état du Dauphiné de Viennois. Au Moyen Âge, Vizille est chef-lieu de mandement et doit faire face en 1219 à la terrible inondation de Grenoble. L'enquête de 1339, signale 17 « fortalicia », deux maisons fortes sont situées dans l'enclos fortifié (receptum castri). L'une est crénelée (merlatata)[31], et est la possession de Guigues Pelissier est décrite comme : « Item est in eodem recepto ab uno latere quedam domus fortis merlatata guigonis pellicerii Et immédiate adheret predictis doniono castro et receptis burgum et villa dicti loci visilie »[32]. L'autre est pourvue de trois tours. Cette dernière est citée comme « domus » en 1290 et est la possession d'Arthaude Bertrand.

Elle est en 1339 composée de « trois grandes et hautes tours », appartenant à Jacelme Bertrand et décrite comme : « Item ab uno latere dicti recepti est domus fortis de jacelmeti bertrandi domicelli in qua sunt tres magne et alte turres »[32]. En 1417, lors de la visite du rempart, le maître des œuvres demande au propriétaire d'y effectuer des travaux.

Le « Transport » du Dauphiné à la France[modifier | modifier le code]

Le , par le traité de Romans, le dauphin Humbert II de Viennois cède le Dauphiné au royaume de France. En contrepartie, le fils du roi de France doit dorénavant prendre le titre de dauphin et la France reconnaître une certaine autonomie de sa nouvelle province.

En 1427, un nouveau propriétaire est investi de Vizille et le pouvoir royal ordonne la non-séparation des bâtiments avec les revenus qui en dépendent[32].

La Renaissance et le Grand Siècle[modifier | modifier le code]

François de Bonne, duc de Lesdiguières
François de Bonne, duc de Lesdiguières.

Les guerres de Religion[modifier | modifier le code]

La cité de Vizille fut prise par les protestants au XVIe siècle, puis reprise par les catholiques. Lesdiguières, devenu lieutenant-général du Dauphiné, acquit le vieux château et le fit reconstruire.

Le duc de Lesdiguières et son château[modifier | modifier le code]

Gowernemet de Grenoble, par Tassin, vers 1638. La carte est orientée nord vers le lecteur.

François de Bonne, duc de Lesdiguières, dernier connétable de France est né le à Saint-Bonnet (Hautes-Alpes) et mort le à Valence (Drôme), fut un militaire français du XVIe siècle et du début du XVIIe siècle.

Entre 1600 et 1619, il fait construire le château de Vizille tel qu'on peut le voir actuellement.

Il a réorganisé la région après les guerres de Religion, il a construit des ponts, des digues contre les inondations, des routes, des fortifications et a achevé le palais de justice de Grenoble[33].

En 1620, lors des rébellions huguenotes, Lesdiguières, nouvellement converti au catholicisme, répondit de la soumission du Dauphiné, dont il était gouverneur, et reçut en remerciement le collier du Saint-Esprit et l'épée de connétable de France. Il est aux sièges de Montauban.

Une partie des archives de la famille Lesdiguières est conservée aux Archives départementales de l'Isère dans le fonds du château de Vizille[34].

Les Temps Révolutionnaires[modifier | modifier le code]

Vizille, ville de la famille Perier et lieu où débutèrent les revendications de la Révolution française[modifier | modifier le code]

Casimir Périer
Casimir Perier (1777-1832), président du Conseil (France) entre 1831 et 1832, fils de Claude Perier.
Assemblée des trois ordres du dauphine Vizille, 1788, par Alexandre Debelle. Cette assemblée est l'amorce de la Révolution française de 1789.

À la fin du XVIIIe siècle, un riche industriel de la région, Claude Perier, achète le château délaissé aux descendants des Lesdiguières et y installe une manufacture d’impression sur tissu.

Le , il accepte de recevoir, dans la « salle du jeu de paume » du vieux château aristocratique de Vizille, l’assemblée des trois ordres de la province (Réunion des États généraux du Dauphiné), interdite de réunion à Grenoble.

Donc ce jour, faisant suite à la Journée des Tuiles du , des notables de la région de Grenoble (bourgeois et notamment juristes) organisent l'Assemblée de Vizille réunissant 50 prêtres, 165 nobles et 276 représentants du tiers état (et parmi eux Jean-Joseph Mounier et Antoine Barnave). L'assemblée réclame la réunion des États généraux et leur vote par tête (et non par ordre). Annonciatrice des revendications démocratiques de la Révolution française de 1789, l'Assemblée de Vizille est d'abord l'expression de l'opposition aux réformes, notamment fiscales, de Brienne.

Une partie des archives de la famille Perier est conservée aux Archives départementales de l'Isère au sein du fonds du château de Vizille[35]. Le fils de Claude Perier, Casimir Perier (1777-1832), devient régent de la banque de France, puis président du Conseil (France) entre 1831 et 1832 ; en hommage, ses descendants adoptent le patronyme Casimir-Perier et plusieurs d'entre eux sont célèbres, dont Jean Casimir-Perier (1847-1907), 6e président de la République française.

Époque contemporaine[modifier | modifier le code]

Le XIXe siècle[modifier | modifier le code]

Vizille, par Alexandre Debelle, dans Album du Dauphiné (1835).
Jean Casimir-Périer
Jean Casimir-Périer.

Le peintre paysagiste Paul Huet, lors d'un de ses voyages, réalise en 1858 une aquarelle, Porte de la route d'Uriage, à Vizille qui y est conservée au Musée de la Révolution française[36].

La célébration du centenaire de l'assemblée des trois ordres en 1888 dans le château de Vizille permet à Jean Casimir-Perier d'accueillir les plus hauts dignitaires de la IIIe république dont le président de la république Sadi Carnot à qui il succédera. Sadi Carnot inaugurera à cette occasion un monument commémoratif aujourd'hui dénommé la Marianne de Vizille et situé face à l'entrée du domaine.

Malgré des tentatives de la famille Périer pour vendre le château au Conseil général de l'Isère, celui-ci finit par être vendu pour 400 000 francs à Jean Imbert, industriel de Saint-Étienne. En 1901, celui-ci est à nouveau vendu à une société anglaise dénommé "The anglo French Syndicate Limited", avec un bénéfice de 50 000 francs. Cette société désirait transformer le château en "Grand Hôtel Restaurant du Château de Vizille", mais le projet ne put aboutir car la société anglaise fit faillite en 1906 [37]

Le XXe siècle[modifier | modifier le code]

En 1906, le château est acheté par le comte Alberto Marone, gendre de Giovanni Cinzano, propriétaire de la grande marque homonyme de vermouth. Après avoir songé d'utiliser le domaine à des fins industriels, le comte finira par vendre le château et le domaine à l'État, le [38].

Vizille, symbole de la République[modifier | modifier le code]
Albert Lebrun et sa famille
Albert Lebrun et sa famille.

Le premier président de la République à séjourner au château est Gaston Doumergue, qui y séjourne en à l'occasion de l'inauguration de l'exposition de la houille blanche et du tourisme à Grenoble. Albert Lebrun, élu en 1932 y séjourne deux mois avec sa famille, notamment durant les étés 1936 et 1938[39]. Albert Lebrun y présidera d'ailleurs le seul et unique conseil des ministres de l'histoire de la ville le . Plus tard, en 1943 ce sera encore à Vizille, alors qu'il est hébergé chez son gendre Jean Freysselinard et sa fille Marie (et non au château, comme on aurait pu le supposer) que le courageux Albert Lebrun (il avait refusé de quitter la France) sera arrêté par les nazis et déporté dans le Tyrol en Autriche rattachée au IIIe Reich.

La Seconde Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Dès 1942, le territoire de Vizille et ses environs abrite de nombreux groupes de résistance dont les FTP. La répression est menée par les troupes allemandes d'occupation les 17 et une vingtaine de Vizillois seront arrêtés et déportés.

Le de nombreux Vizillois, aidés des membres du Maquis de l'Oisans et des armées alliées libèreront la ville[40].

Le retour de la République à Vizille[modifier | modifier le code]

Vincent Auriol, élu à son tour président de la République en 1947, ne viendra à Vizille qu'une fois au début de son investiture[41].

René Coty, son successeur, élu président de la République en 1954, sera l'hôte le plus fidèle au château, car il s'y rendra six fois, même après la mort de son épouse. À l'époque, de nombreux Vizillois pourront rencontrer cet homme simple, en promenade dans les rues de leur ville[42], sa femme Germaine Coty, Elle offrait des pâtisseries à un groupe d'enfants qui la suivait dans les rues de Vizille.

Le général Charles de Gaulle, successeur de René Coty, élu en 1959, ne viendra qu'une seule nuit à Vizille, celle du 6 au , à l'occasion d'un voyage officiel dans la région[43].

Le « transport » du château et son domaine au conseil général[modifier | modifier le code]

L'Histoire semble se répéter car le domaine de Vizille change encore de propriétaire mais pour le bien de tous. En effet, le domaine et son château furent cédés au Conseil général de l'Isère en 1973.

En 1983, anticipant sur la célébration du Bicentenaire de la Révolution française, le musée de la Révolution française prend place dans les différentes salles du château.

Le XXIe siècle[modifier | modifier le code]

Logo de la Métro (CAGAM de Grenoble)
Logo de la métropole de Grenoble, que Vizille a rejointe en 2014.

Vizille, ville historique, n'est pourtant pas une réelle destination de vacances pour les citadins de France et d'ailleurs. Passage obligé des touristes se rendant dans les stations du sud de l'Isère, et lieu d'intérêt pour les amateurs de l'Histoire révolutionnaire, la ville ne reste généralement qu'une simple étape sur un plus long voyage.

La ville a également investi dans son aménagement urbain : de grands parkings, un office de tourisme bien documenté et des bâtiments civils (notamment l'hôtel de ville), refaits à neuf et ravalés. De plus, en raison des nombreuses activités festives, la ville est devenue, au fil du temps, plus attractive.

Depuis le , Vizille et la communauté de communes du Sud Grenoblois ont rejoint la communauté d'agglomération Grenoble-Alpes Métropole[24], devenue la métropole Grenoble-Alpes Métropole en 2015.

Autres événements ou faits divers[modifier | modifier le code]

Deux accidents de cars parmi les plus meurtriers de France sont appelés accidents de Vizille (1973 et 2007). En fait, ces accidents se sont produits sur le territoire de la commune voisine de Notre-Dame-de-Mésage, sur la RN85, la route Napoléon, en bas de la descente de Laffrey et juste avant le pont franchissant la Romanche et qui marque l'entrée dans la ville de Vizille.

Le dimanche , un car polonais descendant la côte de Laffrey et revenant de Notre-Dame de la Salette rate le dernier virage et s'écrase en contrebas sur les rives de la Romanche. Cet accident fait 27 morts et 24 blessés. Ce n'est pas le premier accident de ce type que la ville connaît, 3 autres similaires se sont produits dans les années 1970.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Administration municipale[modifier | modifier le code]

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

En 2020, la liste d'union DVG-EÉLV-LFI-Gs-PS menée par Catherine Troton obtient la majorité relative avec 44,46 % des voix devant la liste menée par le maire sortant qui obtient 31,75 % des voix. L'abstention atteint un record avec 61,11 % des électeurs inscrits.

Liste des maires[modifier | modifier le code]

La mairie de Vizille.
Liste des maires successifs⁰0p
Période Identité Étiquette Qualité
Octobre 1947 mai 1953 Marius Alfred Poncet dit Alfred Poncet SFIO ?  Industriel
mai 1953 mars 1965 Jacques Fourrier PCF Professeur - Conseiller général du canton de Vizille (1961-1964)
mars 1965 avril 1998 Alfred Gryelec PCF Conseiller général du canton de Vizille (1970-2001)
avril 1998 mars 2008 Alain Berhault PCF  
mars 2008 février 2013 Serge Gros PG Décédé en cours de mandat[44]
février 2013 mars 2014 Lionel Coiffard EELV  
avril 2014 juin 2020 Jean-Claude Bizec MoDem Employé
juillet 2020 En cours Catherine Troton DVG ?
Les données manquantes sont à compléter.

Services publics[modifier | modifier le code]

Voiture de police municipale de Vizille.
Voiture de police municipale de Vizille.

La commune dispose des services suivants :

Eau et assainissement[modifier | modifier le code]

La commune est adhérente au Sierg depuis 1955 (arrêté préfectoral du ) qui dessert 32 communes et alimente en eau potable plus de 200 000 usagers en Isère (région Auvergne-Rhône-Alpes), le SIERG[46]. la qualité de l'eau traitée est excellente et les fontainois à l'instar des grenoblois ont une excellente qualité d’eau directement au robinet.

Jumelages[modifier | modifier le code]

La ville est jumelée avec :

Venaria Reale est une ville italienne de la province de Turin dans la région du Piémont.

Vöhringen est une ville de Bavière (Allemagne), située dans l'arrondissement de Neu-Ulm, dans le district de Souabe.

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[48]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[49].

En 2021, la commune comptait 7 293 habitants[Note 3], en diminution de 2,34 % par rapport à 2015 (Isère : +2,71 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 5931 6551 9272 0232 7503 1052 9073 0043 125
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
3 2913 5463 9283 9033 9223 9044 3104 2524 516
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
4 9514 3284 1024 4614 5125 0535 1605 0435 977
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
6 4936 8826 9867 1627 0947 4657 8687 7817 592
2014 2019 2021 - - - - - -
7 4947 2467 293------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[50] puis Insee à partir de 2006[51].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement[modifier | modifier le code]

Rattachée à l'académie de Grenoble, la commune de Vizille gère quatre écoles primaires, le conseil départemental de l'Isère y gère un collège et le conseil régional d'Auvergne-Rhône-Alpes y gère un lycée.

Enseignement primaire
  • École Jean-Jaurès, place Henri-Barbusse,
  • École Joliot-Curie, avenue de Vénaria,
  • École Paul-Langevin, chemin du Maniguet,
  • École du Château, rue Emile-Cros.
Le Lycée de Vizille.
le Lycée de Vizille.
Enseignement secondaire

Vizille comprend un collège : le collège des Mattons, composé de trois bâtiments scolaires, plus un bâtiment réservé à la restauration et un autre pour le gymnase, le collège accueille 643 élèves répartis en 25 classes

La ville accueille également le lycée des Portes de l'Oisans [52] : lycée des métiers de l'électronique et du numérique à Vizille, il présente la particularité d'accueillir un internat d'une capacité d’accueil de 135 places. Il accueille des élèves issus de la ville et des communes environnantes, mais aussi de communes plus éloignées[53], qui peuvent loger à l'internat.

Équipements culturels[modifier | modifier le code]

Musée
Marie-Antoinette consuite à son exécution, par William Hamilton, 1794. (musée de la Révolution française)

Le musée de la Révolution française a ouvert ses portes en 1984 dans le château de Vizille. D'importantes collections de peintures, de sculptures, d'arts décoratifs d'instruments de musique ou d'objets historiques relatifs à la période de la Révolution française sont regroupées dans les différentes salles du château.

Le musée organise chaque année une exposition temporaire et un centre de documentation-bibliothèque met à la disposition du public un fonds riche d'une vingtaine de milliers d'ouvrages. Installé dans une vingtaine de salles, le musée reçoit environ 60 000 visiteurs par an.

Autres équipements culturels

La commune dispose de la médiathèque Jules-Vallès, d'une ludothèque, du cinéma le Jeu de paume, de la maison des Pratiques artistiques.

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

Les Fêtes Révolutionnaires de Vizille

En juillet, (généralement autour du ), la ville de Vizille, en partenariat avec l’Office de Tourisme de la commune, la Communauté de communes du Sud Grenoblois , le Domaine de Vizille, et le Conseil général de l'Isère, reconduisent chaque année les « Fêtes Révolutionnaires de Vizille ». Cette manifestation autour de la Révolution française est devenue un événement unique en France avec notamment les animations suivantes[54] :

Le Festival du film pour enfants

Ce festival local a généralement lieu durant la période de vacances scolaires de la Toussaint. Le but premier de ce festival est de transmettre aux enfants le plaisir d'aller au cinéma. Une grande partie du public composant le jury chargé de visionner l'ensemble des films sont des enfants. Le programme de ce festival est généralement autour d'un thème (Le thème est « Braver les interdits » pour l'édition 2013). Les projections ont lieu sur 3 salles, entre 10 h et 20 h, pendant 9 jours, ce qui donne un total de 140 séances sur la semaine. La soirée de clôture comprend une remise de prix par le jury d'enfants[55].

Autres festivals
  • Le festival P'tits mots, p'tits mômes, du au
  • Le festival D'ici Danse, les 13 et

Santé[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune héberge sur son territoire un centre médico-psychologique adulte, un centre médico-psychologique infanto juvénile, un centre médico-scolaire, un centre de planification familiale et un service de médecine du travail (MT2I).

Sports[modifier | modifier le code]

Clubs

L'US Vizille Rugby a évolué en première division fédérale au début des années 2000.

Équipements sportifs

La commune dispose du gymnase de l'école du Château, du gymnase de l'école Jean-Jaurès, du gymnase Guy-Môquet, du gymnase des Mattons, de l'espace sportif du Parc avec un gymnase, des terrains de football et rugby, et des courts de tennis.

Événements sportifs

Vizille a souvent vu passer le Tour de France cycliste sur son territoire, notamment pour la fameuse étape de l'Alpe d'Huez.

La ville est le lieu de départ de l'Échappée Belle, un ultra-trail parcourant la chaîne de Belledonne du sud au nord, mais également le lieu d'arrivée de la course Grenoble-Vizille sur route de 22 km ayant son point final dans le parc du château de Vizille.

Médias[modifier | modifier le code]

Historiquement, le quotidien régional Le Dauphiné libéré consacre, chaque jour, y compris le dimanche, dans son édition de Grenoble-Isère Sud, un ou plusieurs articles à l'actualité de la ville ainsi que des informations sur les éventuelles manifestations locales.

Le service communication de la ville de Vizille publie un magazine mensuel dénommé Vivre à Vizille à l'intention de ses concitoyens l'informant de tous les travaux, les projets municipaux ainsi que les principales manifestations et les festivités notables organisées au niveau local[56].

En ce qui concerne la réception de la télévision, les habitants de la commune et de ses environs peuvent recevoir les 22 chaines de la TNT, comprenant l'édition de France 3 : France 3 Alpes - Grenoble ainsi que la chaîne locale TéléGrenoble.

Cultes[modifier | modifier le code]

Culte catholique[modifier | modifier le code]

La communauté catholique et l'église paroissiale (propriété de la commune) dépendent de la paroisse Saint Jean de la Croix, elle-même rattachée au diocèse de Grenoble[57].

Économie[modifier | modifier le code]

Revenus de la population et fiscalité[modifier | modifier le code]

En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 25 708 [58].

Emploi[modifier | modifier le code]

Le territoire de Vizille à l'instar de ses communes voisines, présente des potentiels de développement économique dans de nombreux secteurs[59].

Secteur social et solidaire[modifier | modifier le code]

L’économie sociale et solidaire représente 8,5 % de l’emploi et offre des possibilités de création d’emplois et de maintien d’entreprises locales.

Secteur touristique et hôtelier[modifier | modifier le code]

Secteur commercial et artisanal[modifier | modifier le code]

La commune de Vizille présente sur son territoire une grande surface de grande distribution, de type supermarché avec distribution de carburant, une enseigne Intermarché située sur la route de Grenoble et des commerces de grande distribution plus modestes comme Netto, Lidl et Carrefour Market.

Secteur agricole et forestier[modifier | modifier le code]

L’activité agricole est encore très présente et les systèmes de production et de commercialisation se sont diversifiés en développant des outils collectifs de qualité.

L’activité forestière amorce le développement d’une filière bois-énergie prometteuse.

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Le château de Lesdiguières et l'église Notre-Dame de Vizille sont classés au titre des Monuments historiques[60],[61].

Château et domaine départemental de Vizille[modifier | modifier le code]

Le domaine départemental de Vizille est situé aux portes de Grenoble et du massif de l'Oisans, sur la RN 85 Route Napoléon. Sur le même site, un prestigieux patrimoine représenté par le château de Vizille avec un musée, et le parc du domaine départemental de Vizille composé de jardins et un parc animalier. Le domaine est ouvert au public, l'entrée est libre.

Le château de Vizille, anciennement château du duc de Lesdiguières ayant appartenu par la suite à la famille Casimir-Perier, devient une résidence des Présidents de la République française avant d'être revendu au conseil général de l'Isère.

Les jardins du Parc du domaine départemental de Vizille s'étendent devant le château sur une centaine d'hectares. Ils étaient autrefois territoire privé de chasse du duc de Lesdiguières. Ils comprennent de larges étendues de pelouses bordant un canal, des parterres à la française, une forêt avec des arbres centenaires aux essences multiples, une roseraie et un parc animalier d'une soixantaine d'hectares. De nombreuses espèces d'oiseaux se rencontrent sur les pelouses : canards, cygnes, bernaches, hérons, etc. Les eaux courantes du canal sont peuplées de truites et carpes. Un petit train permet d'en faire le tour par les allées cavalières, d'avril à octobre.

Le Prieuré[modifier | modifier le code]

Portail du prieuré de Vizille.

Situé dans le cimetière, le plus ancien établissement religieux de Vizille, le monastère de Sainte-Marie-de-Visiliae aurait déjà existé en l'an 726. L'abbaye de Cluny en devint propriétaire et fit construire un prieuré à cet emplacement dès 993[62] . De l'église du XIIe siècle, il reste sur la façade le plus remarquable portail roman du Dauphiné, classé monument historique. Le linteau et le tympan sont réalisés en marbre de Notre-Dame de Mésage. Au centre du tympan sculpté trône le Christ entouré des quatre évangélistes, tandis que sur le linteau figure la Cène. Les têtes et les mains ont été enlevées ou mutilées par les protestants durant les guerres de religion.

Le château de paille[modifier | modifier le code]

Le bourg s’est développé au pied de l’éperon rocheux, sur un espace pentu et exigu protégé des inondations de la Romanche. Ce quartier aux toits de chaume dénommé « château de paille », accessible par une ruelle située en face de la mairie, fut en partie détruit par un incendie.

Le château du Roy[modifier | modifier le code]

Le château du Roy, Vizille.

Accessible par le quartier du château de paille ou par la montée située à gauche de l’entrée principale du château, cette antique forteresse, remanié aux XIVe, XVe et XVIe siècles, fut l’un des fiefs des comtes d’Albon. Les Dauphins y séjournèrent fréquemment. En 1349, avec le transfert du Dauphiné à la France, le château devient château royal. Il fut ravagé par un incendie à l’époque de Lesdiguères.

De cet ensemble subsiste la tour reprise dans la construction du XVIe siècle de Lesdiguères et une partie des murs d’enceinte qui entouraient le château. Du jardin on découvre un point de vue sur le massif de Belledonne et la vallée de Vaulnaveys.

L'Hôtel de ville[modifier | modifier le code]

Cet édifice auquel on accède par la rue Général-de-Gaulle, fut édifié Place Stalingrad sur l’emplacement de deux maisons bourgeoises de la fin du XVIIIe siècle, appartenant à la famille de Viennois. La façade de conception symétrique est l’œuvre de l’architecte Alfred Berruyer. Un très bel escalier à balustre en pierre dessert les deux étages.

À proximité, sur la façade du Café de la Paix, on peut remarquer une méridienne du XIXe siècle, indiquant la période de l’année en fonction du soleil.

La « Marianne » de Vizille[modifier | modifier le code]

Cette statue de Marianne est aussi dénommé « statue de la Liberté ». Ce monument est situé sur la place du château, face à l'entrée du Domaine départemental de Vizille.

Elle a été inaugurée le en présence du président Sadi Carnot afin de célébrer le centenaire de l’Assemblée de Vizille. Sur son socle sont gravées quelques phrases de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789 ainsi que des noms de représentants des trois ordres du Dauphiné.

La Commanderie[modifier | modifier le code]

Au sud du bourg de Vizille se trouve le lieu-dit « La Commanderie » qui est l'emplacement d'une ancienne commanderie de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem dont l'existence est attesté dès 1290[63]. On trouve encore cette commanderie en 1374/75[64] puis elle devient membre de la commanderie de Chambéry sous le nom de « Membre de Mésage et Vizille »[65]. Mésage se situant juste en face sur l'autre rive de La Romanche où se trouve la chapelle Saint-Firmin-de-Mésage et également un lieu-dit « La Commanderie ». D'après l'auteur Paul Hamon[Note 4], la commanderie des Hospitaliers a toujours été côté Notre-Dame-de-Mésage[66].

Autres monuments[modifier | modifier le code]

Monuments disparus[modifier | modifier le code]

  • Au lieu-dit Mollard-Rond une fortification en bois a probablement existé au XIe siècle, peut-être une tour de défense des comtes d'Albon selon Eric Tasset. L'implantation d'une carrière a bouleversé le site[67].
  • À l'Aup Morel une autre motte castrale est présumée au Moyen Âge[67].

Patrimoine culinaire[modifier | modifier le code]

Le vizillois est aussi une pâtisserie à base de biscuit à la noix de coco, de chocolat, et de framboise.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Les familles Périer et Casimir-Périer
Les présidents de la République

Liste des présidents de la République qui séjournèrent au château de Vizille :

Autres personnalités
Victor-Eugène Ardouin-Dumazet
Victor-Eugène Ardouin-Dumazet.

Vizille dans les arts et la culture[modifier | modifier le code]

Dans la littérature[modifier | modifier le code]

Dans les films[modifier | modifier le code]

Jean Marais en 1947.

Les extérieurs du film L'Aigle à deux têtes de Jean Cocteau furent tournés en trois semaines, à partir du , au château de Vizille, surtout dans les jardins, puis au bord du grand canal qui servit de décors extérieurs, alors que toutes les scènes en intérieur furent filmées peu après dans les studios d'Épinay, puis au château de Pierrefonds dans l'Oise.

Une exposition a été organisée au Château de Vizille entre le 25 avril et le sur cet évènement artistique qui a réuni dans ce lieu les acteurs Jean Marais et Jean Debucourt, et les actrices Edwige Feuillère et Silvia Monfort.

Le scénario et la réalisation furent assurés par Jean Cocteau, assisté à la régie générale par le futur cinéaste Claude Pinoteau[69].

Ce film, tourné dans la région de Vizille, avec comme actrice principale Isabelle Huppert, présente des scènes tournées autour de Jarrie et Livet-et-Gavet.

Ce film, avec comme acteurs notables Daniel Auteuil, Emmanuelle Devos, Ludivine Sagnier et Jean Yanne, fut tourné dans la région vizilloise et les Alpes dauphinoises. On peut y découvrir, en particulier, de belles images d'Uriage et le site de La Salette.

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Vizille

D'azur à un château, mouvant des deux flancs, flanqué de deux tours, le tout d'argent, maçonnés, ajourés et essorés de sable, et reposant sur une terrasse d'argent.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  4. « Paul Hamon », sur data.bnf.fr.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. Site "habitants.fr", gentilé des habitants des communes de l'Isère
  2. Site géol-alp, page sur Vizille
  3. site de Visorando avec carte IGN de Vizile
  4. M. Berthelot, Hartwig Derenbourg, F.-Camille Dreyfus et al., La grande encyclopédie : inventaire raisonné des sciences, des lettres et des arts, t. 20, H. Lamirault (Paris), 1885-1902 (lire en ligne), p. 990.
  5. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  6. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  7. « Orthodromie entre Vizille et Chamrousse », sur fr.distance.to (consulté le ).
  8. « Station Météo-France « Chamrousse », sur la commune de Chamrousse - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  9. « Station Météo-France « Chamrousse », sur la commune de Chamrousse - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  10. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  11. « La Romanche - 2013-2015 les objectifs du projet Romanche Séchilienne », sur symbhi.fr (consulté le ).
  12. Site du SYMBHI, projet sur la Romanche
  13. Site de l'AAPPMA -gaule vizilloise
  14. site du domaine de Vizille, page sur le tunnel
  15. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  16. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  17. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  18. « Unité urbaine 2020 de Vizille », sur insee.fr (consulté le ).
  19. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  20. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
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  22. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
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  39. Site du CNDP "La république dans ses murs", sur le site cndp.fr
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  46. Site du SIERG
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  51. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  52. Informations gouvernementales sur le Lycée Portes de l'Oisans
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  60. Notice no PA00117357, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
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  63. Pilot de Thorey 1884, p. 445.
  64. Georges Guigue, Inventaire-Sommaire des archives départementales antérieures à 1790 : Rhône - Archives Ecclésiastiques - Série H - H1 à H 702 - Ordre de Malte -Langue d'Auvergne , t. I, (lire en ligne), p. 197 (H. 244.)
    « Visil. » Ce document comptable permet de connaître le nom des principales commanderies de la langue d'Auvergne au XIVe siècle.
    .
  65. Georges Guigue et Claude Faure, Inventaire-sommaire des Archives départementales antérieures à 1790 : Rhône : 48 H 703 à 48 H 2400 : Ordre de Malte, Langue d'Auvergne, Henri Georg, (présentation en ligne), p. 125-127.
  66. Paul Hamon, « La chapelle Saint-Firmin-de-Mésage et son histoire », Bulletin de l'Académie delphinale,‎ , p. 68-75 (présentation en ligne)
    Pour l'auteur, le testament de Béatrice d'Albon en décembre 1228 et des documents datant de 1266 et 1290 attestent formellement de l'appartenance de la chapelle Saint-Firmin aux Hospitaliers dès le XIIIe siècle, cf. p. 71 or ce testament ne mentionne aucunement la chapelle Saint-Firmin, juste un « Hospitali prope Visiliam », littéralement un hospice près de Vizille. Ce n'est qu'à partir de 1540 que l'on trouve, « Aynard Alleman, commandeur de Saint-Firmin de Mésage ».
    .
  67. a b et c Eric Tasset, Châteaux forts de l'Isère : Grenoble et le Nord de son arrondissement, Grenoble, éditions de Belledonne, , 741 p. (ISBN 2-911148-66-5), pp. 633-642.
  68. Centre de recherche d'Histoire de l'Italie et des Pays Alpins, Instruire le peuple : éducation populaire et formation professionnelle dans la France du Sud-Est et l'Italie du Nord, XVIIIe – XXe siècles, Grenoble, Université des sciences sociales de GrenobleUniversité des sciences sociales de Grenoble, .
  69. site de issuu.com sur le film "L'aigle à deux têtes"

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Élisabeth Sirot, Noble et forte maison : L'habitat seigneurial dans les campagnes médiévales du milieu du XIIe siècle au début du XVIe siècle, Paris, Editions Picard, , 207 p. (ISBN 978-2-7084-0770-1).
  • Éric Freysselinard, Journal de guerre de Marguerite Lebrun, épouse du dernier président de la IIIe République (juillet 1040-octobre 1947), Presses universitaires de Grenoble, 2019, 516 p.
  • Éric Freysselinard, Albert Lebrun, le dernier président de la IIIe République, Belin, 2013, 592 p.
  • A. Allix, « Vizille et le bassin de la Romanche. Essai de monographie », Revue de Géographie Alpine,‎ , p. 129-327 (lire en ligne)

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]