Saint-Nazaire-en-Royans — Wikipédia

Saint-Nazaire-en-Royans
Saint-Nazaire-en-Royans
Saint-Nazaire-en-Royans et son aqueduc.
Blason de Saint-Nazaire-en-Royans
Héraldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Drôme
Arrondissement Die
Intercommunalité CC du Royans-Vercors
Maire
Mandat
Rémi Saudax
2020-2026
Code postal 26190
Code commune 26320
Démographie
Gentilé Saint-Nazairois(e)s.
Population
municipale
816 hab. (2021 en augmentation de 2,77 % par rapport à 2015)
Densité 231 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 03′ 36″ nord, 5° 14′ 59″ est
Altitude Min. 157 m
Max. 701 m
Superficie 3,54 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Vercors-Monts du Matin
Législatives 3e circonscription de la Drôme
Localisation
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Liens
Site web https://saint-nazaire-en-royans.com/

Saint-Nazaire-en-Royans est une commune française située dans le département de la Drôme en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Ses habitants sont dénommés les Saint-Nazairois(e)s.

Géographie[modifier | modifier le code]

Situation et description[modifier | modifier le code]

La commune est située dans la région du Royans et fait partie du parc naturel régional du Vercors.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Relief et géologie[modifier | modifier le code]

Le chef-lieu de la commune est implanté en pied des contreforts du Vercors.

Géologie[modifier | modifier le code]

Les terres ferrugineuses entre Isère et Bourne.

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Crépuscule sur la Bourne et le village.

La commune est arrosée par les cours d'eau suivants[1] :

  • la Bourne (et son canal) ;
  • l'Isère ;
  • Ruisseau Mort ;
  • Ruisseau Rouge.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen altéré, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Alpes du nord, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 1 200 à 1 500 mm, irrégulièrement répartie en été[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 997 mm, avec 8,8 jours de précipitations en janvier et 6 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Jean-en-Royans », sur la commune de Saint-Jean-en-Royans à 6 km à vol d'oiseau[4], est de 12,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 136,1 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Saint-Nazaire-en-Royans est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[8],[9],[10].

La commune est dite « hors attraction des villes »[11],[12].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (45,8 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (46,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (45,8 %), zones agricoles hétérogènes (30,8 %), zones urbanisées (13,8 %), eaux continentales[Note 2] (9,7 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Morphologie urbaine[modifier | modifier le code]

Vue aérienne de la commune en 2011.

Saint-Nazaire-en-Royans est un village médiéval comme en témoignent ses ruelles étroites, construit en amphithéâtre du Pont de la Bourne jusqu´aux vestiges de la tour delphinale.

Quartiers, hameaux et lieux-dits[modifier | modifier le code]

Selon le site Géoportail (carte IGN)[1], on note :

  • Barrage de Saint-Hilaire
  • Grands Bois
  • la Calagne
  • la Combe
  • la Madelanière
  • le Mas
  • les Bouveries
  • les Massolières
  • les Triboulières
  • Proposeur
  • Tire-Vire
  • Trois Châteaux
  • Vanille

Habitat et logement[modifier | modifier le code]

En 2019, le nombre total de logements dans la commune était de 475, alors qu'il était de 449 en 2014 et de 418 en 2009[I 1].

Parmi ces logements, 78,4 % étaient des résidences principales, 9,2 % des résidences secondaires et 12,4 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 66,6 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 32,9 % des appartements[I 2].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Saint-Nazaire-en-Royans en 2019 en comparaison avec celle du Drôme et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (9,2 %) supérieure à celle du département (8 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 57,7 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (58,3 % en 2014), contre 61,9 % pour le Drôme et 57,5 pour la France entière[I 3].

Le logement à Saint-Nazaire-en-Royans en 2019.
Typologie Saint-Nazaire-en-Royans[I 1] Drôme[I 4] France entière[I 5]
Résidences principales (en %) 78,4 83,3 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 9,2 8 9,7
Logements vacants (en %) 12,4 8,6 8,2

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

La gare.

La commune est accessible par les RD 76 et RD 532.

la gare de Saint-Hilaire - Saint-Nazaire est située sur la commune de Saint-Hilaire-du-Rosier. La ligne de Valence à Moirans est desservie par les trains TER Auvergne-Rhône-Alpes entre les gares de Chambéry et de Valence-Ville.

Toponymie[modifier | modifier le code]

Attestations[modifier | modifier le code]

Le dictionnaire topographique du département de la Drôme[14] indique :

  • 1225 : apud Sanctum Nazarum (cartulaire de Léoncel, 94).
  • 1227 : mention de l'église : capella Sancti Nazarii (S. de Boissieu, Us. des fiefs, II, 115).
  • 1330 : Sanc Nazario (archives de l'Isère, B 3249).
  • 1333 : apud Sanctum Nazarum in Royanis (choix de documents, 39).
  • XIVe siècle : mention du prieuré : prioratus Sancti Nazarii (pouillé de Valence).
  • 1388 : castrum Sancti Nazarii (choix de documents, 207).
  • 1421 : Saint Nazarre (Duchesne, Comtes de Valentinois, 70).
  • 1449 : Sanctus Nassarius (terrier de Vernaison).
  • 1493 : San Nazari el païs de Daulphinat (Masures de l'Isle-Barbe, II, 197).
  • 1891 : Saint-Nazaire-en-Royans, commune du canton de Bourg-de-Péage.

La légende prétend qu'un religieux du nom de Nazarum, passé dans la région, conféra aux eaux de la Bourne le pouvoir d´écarter les épidémies. Par reconnaissance, les habitants donnèrent à leur cité le nom de Nazarum[15][source insuffisante].

Histoire[modifier | modifier le code]

Préhistoire[modifier | modifier le code]

Les grottes de Thaïs.

Habitat préhistorique[16].

Il y a 15 000 ans, l'homme de Cromagnon a laissé des traces dans la grotte de Thaïs[15][source insuffisante].

Protohistoire[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune fait partie de la tribu gauloise des Voconces[16].

Antiquité[modifier | modifier le code]

Présence gallo-romaine[16]. Un autel dédié à Minerve (an 150 avant notre ère) a été découvert en 1845[15][source insuffisante].

Temps modernes[modifier | modifier le code]

Avant 1790, Saint-Nazaire-en-Royans était une communauté de l'élection et subdélégation de Valence et du bailliage de Saint-Marcellin.

Elle formait une paroisse du diocèse de Valence, dont l'église était celle d'un prieuré de l'ordre de Saint-Augustin (congrégation de Saint-Ruf), dont le titulaire avait la collation de la cure et les dîmes de cette paroisse[14].

Saint-Nazaire-en-Royans était le chef-lieu d'un mandement comprenant, avec la paroisse de son nom, celles de la Motte-Fanjas, Oriol-en-Royans, Saint-Jean-en-Royans, Saint-Martin-le-Colonel et Saint-Thomas, plus une partie de celle de Léoncel et, avant 1317, celle de Rochechinard qui en fut alors distraite[14].

Révolution française et Empire[modifier | modifier le code]

En 1790, la commune est comprise dans le canton d'Hostun. La réorganisation de l'an VIII (1799-1800) la place dans le canton de Bourg-de-Péage[14],[17].

Époque contemporaine[modifier | modifier le code]

La route des Grands Goulets est ouverte en 1851 dans les gorges de la Vernaison reliant la plaine du Royans à la Chapelle-en-Vercors, suivie, en 1872, d'une route dans les gorges de la Bourne (ancien passage muletier) reliant Villard-de-Lans à Pont-en-Royans.

En 1897 est construite la route de Combe-Laval reliant Saint-Jean-en-Royans à la forêt de Lente[18].

Seconde Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Pendant la Seconde Guerre mondiale, le , Saint-Nazaire-en-Royans est bombardée. La commune était un carrefour entre Valence, Grenoble et le maquis du Vercors.

Après l'invasion du Vercors par les troupes allemandes, le QG du Général Karl Pflaum s'y installe. Une cour martiale va fonctionner dans l'école de Saint-Nazaire-en-Royans du 26 juillet au 4 août 1944, dirigée par un officier de la Feldgendarmerie (connu sous le pseudonyme Oberland), assisté par la collaboratrice Mireille Provence[19] : une quarantaine de résistants ont été fusillés dans le parc du château, près de la Bourne, et de nombreux autres ont été déportés en Allemagne[20].

Jeanne Romand accueille et cache de nombreux enfants juifs à Saint-Nazaire-en-Royans, dans son centre pour enfants Les Joyeux Lutins. Elle a été honorée comme « juste parmi les nations » en 1953 par la Knesset (parlement d'Israël)[21],[22].

Histoire récente[modifier | modifier le code]

Dans les années 1950, la construction du barrage EDF sur l'Isère a eu pour conséquence la création d'un lac artificiel sur la Bourne[23].

En 2020, les premières manifestations contre le projet de carrière sur le mont Vanille ont eu lieu, la dernière en date ayant eu lieu le samedi 30 janvier 2021[24].
Le 9 février, la préfecture de la Drôme a refusé l'ouverture du projet pour divers motifs, notamment pour sa localisation sur « un itinéraire touristique majeur » et « l'impact visuel prégnant » du projet[25],[26].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

La mairie.

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

La commune se trouve depuis 1926 dans l'arrondissement de Valence du département de la Drôme.

Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1988 de la troisième circonscription de la Drôme.

Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune fait désormais partie du canton de Vercors-Monts du Matin.

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

Saint-Nazaire faisait partie de la Communauté de communes Le Pays du Royans, créée en 1997[27].

Conformément aux dispositions de la Loi portant nouvelle organisation territoriale de la République de 2015, qui prévoit l'obligation pour les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre de regrouper au moins 15 000 habitants ainsi que de favoriser l'accroissement de la solidarité financière et de la solidarité territoriale des intercommunalités, la CC Le Pays de Royan fusionne avec la petite communauté de communes du Vercors pour former, le , la communauté de communes du Royans-Vercors dont la commune est désormais membre[28].

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
mai 1839   Charles Carra-Dubechat[29]   adjoint de Saint-nazaire
Les données manquantes sont à compléter.
1904 1908 Léon Laurent   conseiller d'arrondissement (Canton de Bourg-de-Péage)
Les données manquantes sont à compléter.
1953 1971 Louis Ferroul SFIO instituteur
1971 1995 Émile Carniel (sans étiquette) industriel
1995 2001 Éric Gresse (sans étiquette) artisan
2001 mars 2015)[30] Yves Jouffrey   éducateur spécialisé

président de la CC Le Pays du Royans(2008 à 2014)
Mort en fonction
2015 (juin)[31] 2020 Christian Charvet SE dessinateur industriel
2020 En cours Rémi Saudax[32][source insuffisante]   Scientifique

Date à jour=6 avril 2021

Équipements et services publics[modifier | modifier le code]

Enseignement[modifier | modifier le code]

L'école publique Le Rif rouge, qui possède un service de cantine depuis 2004, scolarise à la rentrée 2019 95 enfants, répartis quatre classes, et dispose également d'une salle de motricité, une salle multi-activités, un réfectoire(service de cantine depuis 2004), une salle de repos pour les plus jeunes enfants de la maternelle[33].

Postes et télécommunications[modifier | modifier le code]

Le village dispose d'une agence postale communale[34].

Santé[modifier | modifier le code]

Il n'y a pas de médecin généraliste à Saint-Nazaire en Royans[35].

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[36]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[37].

En 2021, la commune comptait 816 habitants[Note 3], en augmentation de 2,77 % par rapport à 2015 (Drôme : +2,94 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
7476588449981 022925856971910
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
9568478797951 024867803700719
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
720659696663752746713582661
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
648590493576531498677703816
2017 2021 - - - - - - -
804816-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[17] puis Insee à partir de 2006[38].)
Histogramme de l'évolution démographique

Sous l'Ancien Régime, on comptait[14] :

  • 1404 : 106 familles (feux).
  • 1688 : 80 chefs de famille.

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

Le bateau à roue.
  • Le , un feu d'artifice est tiré depuis le lac[réf. nécessaire].
  • Fête communale : le dernier dimanche de juillet[16].
  • Chaque année, la plage du village accueille une Virade de l'espoir, l'édition de 2020 ayant permis d'apporter 475 euros à l'association (et ce, malgré la situation sanitaire)[39].

Sports et loisirs[modifier | modifier le code]

  • Nautisme et baignade[16].
  • Pêche et chasse[16].
  • Le bateau à roue « Royans-Vercors »[40]. Inauguré en 1987, le bateau à roue navigue le long de la Bourne et au-delà de sa confluence avec l'Isère. La visite guidée met en valeur le patrimoine naturel : flore et faune (dont Hérons cendrés et Milans noirs). Son parcours permet de joindre le site du lac au site du jardin des fontaines pétrifiantes situé sur le territoire de la commune de La Sône (en Isère)[réf. nécessaire].
  • Randonnées : GRP Tour des Monts du Matin[1].

Le village a accueilli le départ de la première édition du triathlon EDF Vercorsman[41] ayant eu lieu le 29 et et accueille la partie natation de la deuxième édition qui se tient du 26 au 29 août 2021.

Économie[modifier | modifier le code]

Agriculture[modifier | modifier le code]

En 1992 : bovins[16].

  • Foires : les premiers lundis de novembre et de décembre[16].

Le village dispose de commerces et de services : épiceries, boulangeries, pâtisseries, bars, restaurants, hôtel, école, mini-crèche, centre de soins, kinésithérapeute, hammam, pharmacie, bibliothèque[15][source insuffisante].

Industrie[modifier | modifier le code]

  • Présence de carrières[1].

Tourisme[modifier | modifier le code]

  • Station touristique[16].
  • La commune contient un hôtel deux étoiles (dix chambres) ainsi que deux camping non classés (101 emplacements)[42].

Revenus de la population et fiscalité[modifier | modifier le code]

Le revenu médian annuel des habitants de la commune était de 20100 euros en 2018[43].

Emploi[modifier | modifier le code]

Le taux de chômage dans la zone d'emploi de Saint-Nazaire en Royans était de 6% au premier trimestre de 2020[44],[45].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

L'aqueduc de la Bourne[modifier | modifier le code]

  • L'aqueduc a été construit en 1876 (canal de la Bourne). Haut de 35 mètres et long de 235 mètres, il a vue sur le Royans, la vallée de la Bourne et le Vercors. Il est aménagé en voie piétonne et surplombe le village et le lac. Un ascenseur panoramique permet d'y accéder.
L'idée d'un canal captant les eaux de la Bourne a vu le jour au XVIIIe siècle, dans le cadre de la mise en valeur des plaines agricoles de Valence.
En 1811, Lesage, ingénieur du département de la Drôme, définit deux impératifs techniques : la prise d'eau devait être faite juste en dessous de Pont-en-Royans, et un aqueduc de plus de 200 mètres de long et plusieurs dizaines de mètres de haut devait être construit au niveau de Saint-Nazaire-en-Royans pour franchir la Bourne (passage le plus étroit du cours d'eau). Le projet est abandonné faute de moyens suffisants.
En , on crée le syndicat provisoire du Canal de la Bourne afin de réunir les acteurs et les fonds.
Sous la Troisième République, est lancée une enquête d'utilité publique le . La construction et l'exploitation du canal sont confiées à la Société du Canal de la Bourne. les travaux commencent après la signature d'une convention avec l'État (loi du ).
En automne 1876, les trois-quarts des tunnels sont réalisés, ainsi que quatre arches de l'aqueduc de Saint-Nazaire-en-Royans (sur les 17 requis). L'aqueduc est achevé en 1878, mais les travaux du canal durent jusqu'en 1882. Le projet est présenté lors de l'Exposition Universelle de 1878, sous la tutelle du Ministère des Travaux Publics.
L'aqueduc a été rénové par la municipalité en 1999, ce qui lui a permis d'obtenir le prix national du patrimoine pour la remise en valeur de l'ouvrage et le premier prix du concours lumière pour son éclairage en 2001[46].
Au bord du lac, un musée retrace l'historique de cet aqueduc jusqu'en 2010.

Patrimoine culturel[modifier | modifier le code]

  • En 2010, est créé l'Espace R&V (pour Royans-Vercors) lieu abritant le bureau d'information touristique et permettant de découvrir et appréhender toutes les richesses du territoire : faune, flore, patrimoine religieux, routes vertigineuses, produits du terroir. Cet espace muséographique polysensoriel au caractère poétique est une exceptionnelle vitrine attractive du territoire. C'est également par cet espace que l'on accède à la plateforme piétonne de l'aqueduc[réf. nécessaire].
  • Artisanat d'art[16].

Patrimoine naturel[modifier | modifier le code]

  • La grotte de Thaïs (ou Taï) est connue pour abriter une vie cavernicole variée notamment dans sa zone immergée. L'importance de cette zone immergée a par ailleurs permis à Saint-Nazaire-en-Royans d'accueillir le congrès international de plongée souterraine (2006 à 2008)[réf. nécessaire]. Un musée cavernicole y est installé[16].

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Joseph Nicolas Allemand (1768-1814) : colonel français de la Révolution et de l'Empire, officier de la Légion d'honneur, né à Saint-Nazaire-en-Royans, mort lors du siège de Sens en 1814.

Le nom de certains seigneurs nous est parvenu :

  • Au point de vue féodal, la terre était un fief des dauphins[14], puis des évêques de Die[16].
  • Premièrement possédée par les Bérenger[14].
  • Elle passe aux Osassica[14].
  • Vers 1220 : elle passe (par mariage) aux comtes de Valentinois[14].
  • 1376 : passe aux Poitiers-Saint-Vallier[14].
  • 1492 : vendue aux Alleman[14].
  • Elle passe aux Clermont[14].
  • 1648 : passe (par mariage) aux Hostun[14].
  • 1712 : les Hostun font entrer le mandement de Saint-Nazaire-en-Royans dans leur duché d'Hostun[14].

Annexes[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee[modifier | modifier le code]

Autres sources[modifier | modifier le code]

  1. a b c et d « Géoportail », sur geoportail.gouv.fr (consulté le ).
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  4. « Orthodromie entre Saint-Nazaire-en-Royans et Saint-Jean-en-Royans », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Saint-Jean-en-Royans », sur la commune de Saint-Jean-en-Royans - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Station Météo-France « Saint-Jean-en-Royans », sur la commune de Saint-Jean-en-Royans - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  8. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  9. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  10. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  13. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole) », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique (consulté le ).
  14. a b c d e f g h i j k l m et n J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 352 (Saint-Nazaire-en-Royans).
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