McLaren Racing — Wikipédia

McLaren Racing
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Discipline Formule 1
Localisation Drapeau du Royaume-Uni Woking,
Surrey, Angleterre
Dirigeants et pilotes
Président Zak Brown
Directeur Drapeau de l'Italie Andrea Stella
Team Manager Drapeau du Royaume-Uni Paul James
Directeur technique Drapeau de Chypre Peter Prodromou (en) (aérodynamique)
Drapeau du Royaume-Uni Neil Houldey (ingénierie)
Drapeau de l'Italie Andrea Stella (performance, par intérim)
Designer en chef Drapeau du Royaume-Uni Rob Marshall (en)
Pilotes 4. Drapeau du Royaume-Uni Lando Norris
81. Drapeau de l'Australie Oscar Piastri
Pilotes essayeurs Drapeau du Mexique Patricio O'Ward
Drapeau du Royaume-Uni Will Stevens
Drapeau du Royaume-Uni Oliver Turvey
Caractéristiques techniques
Châssis McLaren MCL38
Moteurs Mercedes V6 turbo hybride M13 E Performance
Pneumatiques Pirelli
Résultats
Début GP de Monaco 1966
Courses disputées 880
Points marqués 5550,50
Titres constructeurs 8
Titres pilotes 12
Victoires 183
Podiums 501
Pole positions 155
Meilleurs tours en course 160

McLaren Racing, fondée en 1963 par Bruce McLaren sous le nom Bruce McLaren Motor Racing Ltd (engagée sous la dénomination McLaren F1 Team en compétition), est la branche de McLaren Group chargée de l'engagement en compétition des voitures de la marque automobile britannique McLaren. L'écurie démarre en Formule 1 en 1966 avec son créateur au volant, ce qui en fait aujourd'hui la plus ancienne équipe engagée en continu dans ce championnat après Ferrari.

Autrefois présente en CanAm et endurance, McLaren Racing est aujourd'hui engagée en IndyCar avec l'équipe Arrow McLaren SP en plus de son activité en Formule 1. Respectivement vainqueur et triple-vainqueur des 24 Heures du Mans et des 500 Miles d'Indianapolis, McLaren Racing vit ses plus belles années avec Alain Prost et Ayrton Senna du milieu des années 1980 au début des années 1990, en remportant six titres mondiaux des pilotes (trois chacun) et six titres constructeurs. Elles sont ponctuées par une saison 1988 record où les deux pilotes obtiennent quinze victoires en seize courses avec un moteur Honda. Les cinq autres champions du monde sur McLaren sont Emerson Fittipaldi (1974), James Hunt (1976), Niki Lauda (1984), Mika Häkkinen (1998 et 1999) et Lewis Hamilton (2008).

McLaren Racing est, derrière la Scuderia Ferrari, l'écurie la plus titrée de la Formule 1, et également après l'écurie de Maranello, la plus ancienne encore en activité. Après une association longue de vingt ans avec Mercedes en tant que motoriste, McLaren commence un nouveau partenariat avec Honda à partir de 2015 qui s'achève en 2017 après trois années de mauvais résultats. McLaren s'associe avec le motoriste Renault de 2018 à 2020 puis retrouve le moteur Mercedes à partir de 2021. Par ailleurs, le dirigeant de la plupart des succès de l'écurie Ron Dennis, passe la main en 2017, Zak Brown prend sa place, et les machines de Woking retrouvent leur couleur orange papaye d'origine. Elles doivent attendre neuf années pour renouer avec la victoire avec Daniel Ricciardo vainqueur du Grand Prix d'Italie 2021, et même onze saisons pour réaliser leur 48e doublé, avec la deuxième place de Lando Norris.

Historique[modifier | modifier le code]

1963-1966 : naissance de l'écurie[modifier | modifier le code]

Bruce McLaren, fondateur de l'écurie, en 1966.

Pilote officiel de l'écurie Cooper à partir de 1958 en Formule 2 puis 1959 en Formule 1, le Néo-Zélandais Bruce McLaren devient cette année-là, à 22 ans à Sebring, le plus jeune vainqueur de Grand Prix. Lorsque son coéquipier et mentor Jack Brabham quitte l'écurie Cooper à la fin de l'année 1960 pour bâtir sa propre structure, Bruce McLaren devient le leader de l'équipe mais ne peut empêcher son lent déclin. Inspiré par l'exemple de Jack Brabham, il décide de créer sa propre écurie de course.

Le Bruce McLaren Motor Racing Ltd voit le jour durant l'hiver 1963-1964. Bruce McLaren engage des Cooper dans le championnat de Formule Tasmane, une série hivernale très réputée disputée en Océanie lors de l'inter-saison de Formule 1. Il est rapidement épaulé par Teddy Mayer, un juriste américain passionné de sport automobile qui faisait, à l'origine, office de manager pour son jeune frère Tim Mayer, engagé par Bruce McLaren en tant que deuxième pilote. Malgré la mort de Tim Mayer en , Bruce McLaren et Teddy Mayer décident de poursuivre l'aventure. En 1964, parallèlement à ses engagements en Formule 1, Bruce McLaren élargit les activités de son équipe aux épreuves d'endurance, notamment aux épreuves américaines richement dotées ; pour cela, il prend à nouveau comme base des châssis Cooper.

En 1966, l'équipe McLaren devient un constructeur à part entière en concevant son premier prototype de CanAm ainsi que la M2B, sa première monoplace de Formule 1.

1966-1969 : premiers succès[modifier | modifier le code]

Bruce McLaren en 1969 au Nürburgring.

Si l'équipe de CanAm ne tarde pas à dominer ses rivales, il n'en est pas de même pour l'équipe de Formule 1, essentiellement faute d'une bonne motorisation. Pour sa première saison, McLaren jongle, sans grand succès, entre un V8 Ford de 4 200 cm3 issu des épreuves américaines et à la cylindrée rabaissée aux 3 000 cm3 réglementaires et un V8 Serenissima issu du fiasco A-T-S du comte Volpi.

En 1967, Bruce McLaren passe un accord de fourniture moteur avec British Racing Motors mais les retards de conception du V12 BRM obligent McLaren à se tourner, durant la majeure partie de l'année, vers le V8 BRM de 2 000 cm3 à la puissance insuffisante.

À partir de 1968, les résultats progressent. L'équipe est renforcée par l'arrivée du champion du monde en titre Denny Hulme, déjà équipier de McLaren en Can-Am, et bénéficie, comme Lotus et Matra, du V8 Ford-Cosworth, gage de performance et de fiabilité. Bruce McLaren remporte le premier succès de son équipe en Formule 1. Quelques semaines plus tard, Denny Hulme remporte deux victoires et lutte pour le titre mondial.

Perturbée en 1969 par le développement de deux programmes simultanés en Formule 1 (comme d'autres équipes, McLaren se fourvoie en croyant voir une solution d'avenir dans une monoplace à quatre roues motrices), l'écurie rate sa saison ; Denny Hulme parvient toutefois à gagner en fin d'année, au Mexique.

1970-1973 : mort de Bruce McLaren et stagnation[modifier | modifier le code]

McLaren M8D (1970).

Bien engagée, la saison 1970 tourne au drame lorsque, début mai, Denny Hulme est victime d'un grave accident lors des essais des 500 Miles d'Indianapolis, nouvel objectif de McLaren. Hulme est en effet sévèrement brûlé aux mains.

Le , lors d'une séance d'essais privés sur le circuit de Goodwood, Bruce McLaren, déséquilibré par la perte de son capot moteur, perd le contrôle de son prototype M8D de CanAm et s'écrase sur un poste de commissaires en béton, le tuant instantanément. Teddy Mayer devient le seul dirigeant de l'écurie qui conclut la saison sans victoire.

La saison 1971 s'avère difficile pour l'écurie malgré la présence du fidèle Denny Hulme. La nouvelle M19A n'est pas compétitive et l'équipe ne gagne aucune course. Le Team Penske, qui engage ces mêmes voitures à titre privé sur les deux derniers Grands Prix, obtient le seul podium d'une McLaren, au Grand Prix du Canada.

McLaren remonte la pente en 1972 grâce à la victoire de Denny Hulme en Afrique du Sud. La nouvelle M19C apparaît à Monaco, et les pilotes Hulme et Peter Revson montent à onze reprises sur le podium ; l'écurie prend la troisième place du championnat du monde.

La progression se poursuit en 1973 avec la nouvelle M23 qui permet à Hulme d'obtenir une pole position et une victoire en début de saison puis, à Peter Revson de s'imposer à deux reprises en deuxième moitié du championnat ; McLaren finit à nouveau troisième du championnat.

1974-1976 : premiers titres[modifier | modifier le code]

La Yardley McLaren M19C de 1972.

En 1974, McLaren recrute le Brésilien Emerson Fittipaldi, champion du monde en 1972, aux côtés de Hulme. Le Néo-Zélandais remporte la dernière victoire de sa carrière lors du premier Grand Prix de la saison, puis Fittipaldi s'impose au Brésil, en Belgique et au Canada et remporte son deuxième titre de champion du monde, le premier de McLaren. L'écurie décroche également son premier titre des constructeurs. Une troisième voiture est engagée sous les couleurs de Yardley avec Mike Hailwood au volant. Le Britannique signe un podium en Afrique du Sud mais, après une blessure en Allemagne, il quitte la Formule 1 et est remplacé par David Hobbs, puis Jochen Mass. Denny Hulme met un terme à sa carrière à la fin de la saison.

En 1975, McLaren n'est pas en mesure de conserver ses titres malgré les deux victoires de Fittipaldi et celle de Mass qui a remplacé Hulme ; l'écurie finit troisième du championnat, battue par Ferrari et Brabham. Fittipaldi, qui quitte l'équipe à la fin de la saison pour rejoindre Copersucar, est remplacé par James Hunt.

Dominés par Ferrari et Niki Lauda, champions du monde en titre, au début de la saison 1976, McLaren et Hunt reviennent aux avant-postes en milieu d'année puis profitent du grave accident de Lauda en Allemagne et de son absence pour se relancer. Hunt s'impose à six reprises et remporte le titre au dernier Grand Prix, après le retrait volontaire de Lauda sous une pluie diluvienne. La saison de Mass est plus décevante, avec deux podiums. McLaren finit vice-champion des constructeurs, derrière Ferrari.

1977-1980 : lent déclin[modifier | modifier le code]

1981-1983 : rachat par Ron Dennis et lent retour aux avant-postes[modifier | modifier le code]

Niki Lauda, double champion du monde rejoint Mclaren en 1982.

La fin de l'année 1980 marque un grand tournant pour McLaren car Ron Dennis, le nouveau patron de l'équipe, recrute l'ingénieur John Barnard qui conçoit, pour la saison 1981, la première monoplace de Formule 1 en matériaux composites, qui offrent une plus grande légèreté et une meilleure rigidité. Les châssis changent de dénomination et sont désormais baptisés MP4, pour Marlboro Project 4. La MP4/1 fait ses débuts en Argentine, troisième Grand Prix de la saison. Après deux podiums successifs en Espagne puis en France, John Watson obtient, au Grand Prix de Grande-Bretagne, la première victoire d'une McLaren depuis quatre ans ; il obtient un quatrième podium au canada en fin de saison tandis qu'Andrea De Cesaris, au volant de la vieille M29F, ne marque qu'un point en début de saison. Ron Dennis le limoge en fin d'année, l'Italien se distinguant par ses nombreux accidents.

Pour la saison 1982, Ron Dennis convainc le double champion du monde Niki Lauda, retraité depuis 1979, de reprendre la compétition. Alors que certains émettent des doutes sur sa motivation, le vétéran autrichien remporte deux courses, tout comme son coéquipier Watson ; McLaren finit vice-champion chez les constructeurs à cinq points de Ferrari.

1983 commence idéalement pour McLaren, avec une victoire pour Watson et deux podiums pour Lauda lors des deux premiers Grands Prix. La suite est plus décevante car le moteur Cosworth atmosphérique est dépassé par les puissants moteurs turbocompressés de Renault, Ferrari et BMW tandis que le châssis MP4/1C accuse le poids des ans. Bien que les performances et la fiabilité se dégradent, Watson parvient à monter à deux reprises sur le podium tandis que Lauda, qui multiplie les abandons, ne marque que deux points en treize courses. Les voitures ne se qualifiant pas à Monaco, Ron Dennis, grâce au financement de TAG, convainc Porsche de fournir un V6 turbo. La MP4/1E, équipée du nouveau moteur TAG Porsche, fait son apparition aux Pays-Bas mais sa fiabilité désastreuse l'empêche de finir les Grand Prix qu'elle dispute. McLaren se classe cinquième du championnat des constructeurs.

À l'issue de la saison, Ron Dennis engage le Français Alain Prost, qui quitte Renault après une difficile fin de saison ayant entraîné de vives tensions au sein de l'équipe française, à la place de Watson.

1984-1993 : l'ère Prost-Senna[modifier | modifier le code]

Alain Prost sur sa McLaren durant le Grand Prix d'Allemagne 1985

Nanti de cette équipe de rêve, et du tout nouveau moteur TAG Porsche, McLaren effectue une saison sans précédent en remportant douze Grands Prix (sept pour Prost et cinq pour Lauda) sur seize, s'adjugeant le titre de champion des constructeurs à trois courses de la fin. Lauda coiffe la couronne mondiale avec un demi-point d'avance sur Prost.

1985 est l'année du triomphe pour Prost et de la confirmation pour McLaren tandis que Niki Lauda prend sa retraite après une saison en demi-teinte marquée par une victoire au Grand Prix des Pays-Bas.

En 1986, malgré la domination des Williams équipées d'un moteur turbo Honda arrivé à maturité, Prost profite de la rivalité entre Mansell et Piquet, pour remporter son second titre à l'issue de la dernière course, grâce à sa maîtrise tactique et son pilotage très fin.

1987 est, sans surprise, dominée par les Williams mais l'ambiance de lutte intestine entre Mansell et Piquet convainc Honda de répondre à l'appel de Ron Dennis pour 1988. À cette même époque Ayrton Senna rejoint l'équipe McLaren formant, avec Alain Prost, la dream team. Le Mexicain Jo Ramírez, coordinateur sportif de McLaren, est chargé de gérer la relation explosive entre les deux pilotes tandis que le designer sud-africain Gordon Murray, ancien directeur technique de Brabham, met au point la monoplace pour 1988.

Le résultat ne se fait pas attendre. McLaren, qui remporte quinze des seize courses du championnat, est titrée à cinq épreuves de la fin, réalisant dix doublés et quinze pole positions. La MP4-4 s'avère la meilleure monoplace, bien aidée par le bloc Honda et Ayrton Senna voit son talent récompensé par le titre des pilotes.

1989 s'annonce sous les mêmes auspices, mais c'est l'année où les relations entre Alain Prost et Ayrton Senna se dégradent à cause d'un pacte de non-agression non respecté par le Brésilien à Imola pour le Grand Prix de St-Marin. La fureur de Prost, l'intervention de la presse enveniment les choses et aboutissent à une situation explosive trouvant son dénouement à Suzuka au Japon avec le fameux accrochage entre les deux pilotes McLaren. Prost devient champion du monde et quitte McLaren tandis que Senna est disqualifié de la course pour « aide extérieure ».

Au milieu de tout ceci, Ron Dennis peut néanmoins être content car il accroche un nouveau doublé pilote-constructeur au palmarès de son écurie.

Ayrton Senna, vainqueur à Monaco en 1992.

En 1990, Prost part chez Ferrari et est remplacé par l'Autrichien Gerhard Berger. Senna et Prost luttent pour le titre toute la saison, mais le Brésilien est sacré après un nouvel accrochage à Suzuka, volontairement provoqué comme il l'avouera quelque temps après. Le début de saison 1991 est parfait pour Senna : quatre victoires sur quatre courses et 29 points d'avance sur Prost, alors son plus proche rival. La suite sera plus difficile, avec l'émergence des Williams-Renault qui dominent la suite de la saison. Toutefois, plusieurs erreurs les empêchent de rattraper Senna qui remporte son troisième titre mondial tandis que McLaren l'emporte pour la quatrième année consécutives. En 1992, les Williams sont encore plus fortes, et Senna et McLaren ne peuvent lutter. Senna finit même derrière le jeune allemand Michael Schumacher, à la quatrième place. Cette cuisante défaite pousse Honda à quitter la F1, et Senna hésite à poursuivre l'aventure. Il est pourtant bien au départ de la saison 1993, avec un moteur Cosworth et un nouvel équipier : l'Américain Michael Andretti. Senna résiste magnifiquement à l'association Prost-Williams pourtant supérieure, remportant cinq victoires. Andretti déçoit énormément, et est remplacé en fin de saison par le jeune finlandais Mika Häkkinen, qui parviendra à signer son premier podium au Grand Prix du Japon.

1994-2001 : l'ère Häkkinen[modifier | modifier le code]

McLaren-Peugeot MP4/9 de 1994 au Musée Peugeot de Sochaux.

En 1994, McLaren perd Senna, parti chez Williams, et se lie au motoriste et constructeur automobile Peugeot. L'expérimenté Martin Brundle remplace Senna mais la saison est décevante, puisque McLaren ne remporte aucune course et doit se contenter de huit podiums. Le V10 français souffre d'une fiabilité désastreuse et les pilotes doivent abandonner à vingt reprises en seize courses. L'équipe anglaise se sépare d'ailleurs de Peugeot pour s'associer avec Mercedes.

Toutefois, la saison 1995 est extrêmement difficile, l'écurie pointant un temps à la sixième place au championnat. L'association avec Nigel Mansell est un échec absolu, le pilote ne rentre pas dans la voiture et manque les deux premiers Grand Prix, où il est remplacé par Mark Blundell. Après deux prestations calamiteuses, le champion du monde 1992 quitte l'écurie, et la Formule 1, et est remplacé par Blundell pour le reste de la saison. Mika Häkkinen signe les deux seuls podiums de l'écurie en Italie et au Japon, mais est victime d'un terrible accident durant les essais du Grand Prix d'Australie : sa voiture, déséquilibrée par une crevaison, heurte un mur en béton à plus de 200 km/h. Le pilote doit subir une trachéotomie à même la piste pour avoir la vie sauve.

David Coulthard et sa McLaren en lutte avec Michael Schumacher lors du Grand Prix de Grande-Bretagne 1998.

En 1996, Ron Dennis recrute le jeune espoir écossais David Coulthard. Le début de saison est à nouveau difficile, la MP4/11 n'est pas fiable et en retrait des Williams, Ferrari et Benetton en matière de performances. La situation s'améliore par la suite et les pilotes signent six podiums. En fin de saison, McLaren perd le sponsoring de Marlboro et s'allie au cigarettier allemand West.

En 1997, les MP4-12 arborent une nouvelle livrée grise et noire. David Coulthard remporte le Grand Prix d'ouverture en Australie, signant la première victoire de l'écurie depuis 1993 puis récidive en Italie. Mika Häkkinen signe la première victoire de sa carrière lors du dernier Grand Prix de la saison à Jerez. Ces succès confirment le redressement de l'écurie, dont l'avenir s'annonce radieux à la suite du recrutement d'Adrian Newey, ingénieur très réputé et concepteur des Williams dominatrices les années précédentes.

En 1998, la MP4-13 conçue par Adrian Newey s'avère être la voiture la plus rapide du plateau, bien aidée par des pneumatiques Bridgestone plus performants que les Goodyear. Häkkinen et Coulthard signent le doublé en Australie, avec un tour d'avance sur Heinz-Harald Frentzen, troisième. Le Finlandais remporte la moitié des courses de la saison, soit huit victoires, et est sacré champion du monde lors du dernier Grand Prix, à Suzuka. McLaren renoue avec le titre des constructeurs. Les derniers titres de l'écurie remontaient à 1991. Les Flèches d'Argent ont toutefois été handicapées tout au long de la saison par une fiabilité médiocre, qui a permis à Michael Schumacher et Ferrari de rester dans la lutte pour les titres.

En 1999, plusieurs erreurs et problèmes de fiabilité coûtent de nombreux points et le titre constructeurs à McLaren, mais Häkkinen parvient à conserver son titre, de deux points face à Eddie Irvine.

En 2000, Häkkinen et Schumacher luttent de nouveau pour le titre, mais l'Allemand profite de la meilleure fiabilité de sa voiture pour être sacré.

En 2001, les Ferrari sont encore plus fortes, les Williams sont de retour au sommet avec BMW et Michelin. Tandis que Coulthard est le seul à pouvoir lutter avec Schumacher en début de saison (avec deux victoires notamment), Häkkinen est victime d'une terrible malchance, abandonnant à sept reprises. Malgré deux victoires, à Silverstone et Indianapolis, le Finlandais ne termine que cinquième et décide de prendre sa retraite. Il est remplacé par son jeune compatriote Kimi Räikkönen.

2002-2006 : l'ère Räikkönen[modifier | modifier le code]

Kimi Räikkönen au Grand Prix des États-Unis 2006

En 2002, Ferrari écrase le championnat et McLaren doit se contenter d'une victoire de David Coulthard à Monaco et d'une troisième place finale au championnat du monde avec seulement 65 points, quasiment quatre fois moins que Ferrari.

En 2003, McLaren utilise une évolution de la voiture de 2002, remplaçant la MP4-18 qui ne sera finalement jamais prête. L'équipe anglaise reste troisième, s'impose à deux reprises (Coulthard en Australie et Kimi Räikkönen en Malaisie) et réduit considérablement l'écart qui la sépare de Ferrari. Räikkönen lutte jusqu'au bout pour le titre mondial face à Schumacher, grâce à de nombreuses places d'honneur, et à la première victoire de sa carrière, en Malaisie. Il échoue à deux points de l'Allemand. En fin de saison, McLaren recrute le Colombien Juan Pablo Montoya pour 2005.

En 2004, McLaren utilise la MP4-19, dérivée de la MP4-18 ; elle n'est ni performante, ni fiable et il faut attendre une version B, à la mi-saison, pour voir des progrès et une victoire de Räikkönen à Spa. McLaren termine au cinquième rang, son pire classement depuis 21 ans.

En 2005, la McLaren MP4-20, plus performante mais moins fiable, empêche Räikkönen de lutter pour le titre malgré sept victoires ; il est toutefois vice-champion, comme McLaren. Fin 2005, McLaren recrute le nouveau champion du monde Fernando Alonso pour 2007.

En 2006, la MP4-21 est plus fiable que son ainée mais moins performante. Il n'y a pas de victoire pour la première fois depuis 1996, et Montoya est renvoyé après une première moitié de saison décevante et un accrochage avec Räikkönen au départ à Indianapolis. Pedro de la Rosa, qui avait déjà roulé pour McLaren à l'occasion du Grand Prix de Bahreïn 2005, assure l'intérim jusqu'à la fin de la saison, terminant notamment deuxième en Hongrie.

2007-2012 : l'ère Hamilton[modifier | modifier le code]

Lewis Hamilton au Grand Prix de France 2007

En 2007, McLaren accueille le double champion du monde Fernando Alonso et le jeune britannique Lewis Hamilton, champion en titre de GP2. La McLaren MP4-22 est très performante et les deux hommes vont se concurrencer toute la saison. Toutefois, la révélation de l'affaire d'espionnage de Ferrari à mi-saison va créer de nombreuses tensions et aboutir à l'exclusion de l'équipe britannique du championnat. Le duel entre Alonso et Hamilton va provoquer plusieurs erreurs (pénalité pour Alonso à Budapest, sortie de piste d'Alonso à Fuji, de Hamilton en Chine, problème électronique pour Hamilton au Brésil) dont va profiter Räikkönen, passé chez Ferrari, pour devenir champion du monde.

En 2008, Heikki Kovalainen remplace Alonso, et Hamilton devient le leader de l'équipe. Malgré une voiture moins performante au début de saison, Hamilton remporte les courses difficiles (Melbourne, Monaco, Silverstone) puis fait jeu égal avec Felipe Massa pour être sacré au dernier virage à Interlagos. Kovalainen, quant à lui, remporte une course, le Grand Prix de Hongrie, après l'abandon de Massa, réalise sa première pole position à Silverstone et monte sur le podium à trois reprises. McLaren termine à la seconde place du championnat.

En 2009, McLaren réalise un début de saison désastreux, avec une MP4-24 peu performante, elle n'inscrit ainsi que quatorze points en neuf courses et est provisoirement sixième. Elle relève peu à peu la tête avec deux victoires (à Budapest et Singapour), quatre pole positions (Europe, Italie, Singapour et Abou Dabi) et plusieurs podiums pour Hamilton en fin de saison, et une troisième place finale au championnat du monde, devant Ferrari.

Lewis Hamilton teste la McLaren MP4-25 à Jerez

Le , Mercedes-Benz annonce le rachat de 75,1 % de l'écurie Brawn GP Formula One Team qui devient l'écurie officielle du constructeur sous le nom de Mercedes Grand Prix. Le contrat moteur avec McLaren est toutefois prolongé jusqu'en 2015 mais l'équipe britannique doit racheter sous deux ans les 40 % du capital encore détenus par Mercedes et se passer de tout ou partie de l'aide financière du constructeur allemand. Pour épauler Lewis Hamilton, Jenson Button, champion du monde en titre, signe un contrat de trois ans et remplace Heikki Kovalainen. Le champion du monde réalise un excellent début de saison, avec deux victoires sous la pluie en Australie et en Chine, puis Hamilton prend le relais en Turquie, au Canada et en Belgique. Il est alors en lutte pour le titre, mais divers problèmes dans la dernière ligne droite le relèguent en quatrième position devant Button. McLaren termine à la seconde place du championnat tandis qu'Hamilton termine quatrième et Button cinquième.

Le duo rempile en 2011 et est le principal concurrent de Red Bull Racing, remportant six des sept épreuves non remportées par une Red Bull cette année-là. Button termine second avec trois victoires (Canada, Hongrie, Japon) et Hamilton cinquième avec trois victoires également (Chine, Allemagne, Abou Dabi). Pour la deuxième année consécutive, McLaren termine second du championnat des constructeurs.

En 2012, Jenson Button gagne la manche inaugurale en Australie. La MP4-27 n'est pourtant ni constante, ni fiable et les pilotes abandonnent assez régulièrement pour des causes techniques. À la mi-saison, Hamilton remporte le Grand Prix de Hongrie et le Grand Prix d'Italie et Button le Grand Prix de Belgique. Lors de ce Grand Prix, des tensions entre les deux pilotes apparaissent quand Hamilton critique le fait qu'on ne lui ait pas mis à disposition un nouvel aileron plus performant, ce qui le relègue à une seconde de Button en qualifications[1]. Le , Hamilton annonce son départ pour Mercedes Grand Prix[2]. En fin de saison, Hamilton gagne le Grand Prix des États-Unis et Button remporte la dernière course, au Brésil. Ferrari, avec une voiture plus fiable, prend néanmoins la deuxième place du championnat des constructeurs[3].

2013-2014 : dernières années avec Mercedes-Benz[modifier | modifier le code]

Sergio Pérez au Grand Prix de Malaisie 2013.

En 2013, pour remplacer Lewis Hamilton, McLaren promeut Sergio Pérez, auteur de trois podiums chez Sauber en 2012. Contrairement aux autres écuries, McLaren décide de partir d'une feuille blanche pour concevoir sa McLaren MP4-28 alors que la réglementation technique n'a pas beaucoup évoluée durant l'intersaison. Martin Whitmarsh est inquiet du rythme de sa McLaren envisage même un temps de revenir à la voiture de la saison précédente mise aux normes 2013[4],[5].

Dès le Grand Prix d'Australie, McLaren est dominé par les Red Bull Racing, Ferrari, Mercedes et même les Lotus. Jenson Button et Sergio Pérez se qualifient dixième et quinzième et terminent neuvième et onzième. En Malaisie, les voitures sont en Q3 mais seul Pérez inscrit les points de la neuvième place ; McLaren est repoussée au septième rang avec quatre points. Les choses s'améliorent avec la cinquième place de Button en Chine et la sixième de Pérez à Bahreïn où les coéquipiers se livrent à une lutte sans merci et le Mexicain touche la roue arrière de Button[6]. Si Button se classe sixième à Monaco, faisant remonter l'équipe au contact de Force India, les deux courses suivantes se soldent par des scores vierges ; la série record de 64 Grands Prix consécutifs dans les points pour McLaren depuis le Grand Prix de Bahreïn 2010 est stoppée au Canada. À Silverstone, Pérez est une des victimes des nombreuses explosions de pneus ayant émaillé l'épreuve. Après huit Grands Prix, McLaren occupe le sixième rang du championnat avec 37 points et a 22 points de retard sur Force India. À partir du Grand Prix d'Allemagne, elle place à plusieurs reprises ses voitures dans les points, notamment au Brésil où Button, quatrième, réalise le meilleur résultat de la saison, Pérez finissant sixième. McLaren termine la saison 2013 à la cinquième place avec 122 points, son plus mauvais classement depuis 2004. Il s'agit de sa première saison sans victoire depuis 2006, sa première saison sans pole position depuis 2002 et sa première saison sans podium depuis 1980.

Deux annonces importantes sont faites au cours de l'année. Le , le commanditaire principal Vodafone, présent depuis 2007, ne reconduit pas son contrat à l'issue de la saison[7]. Le , Honda annonce un partenariat avec l'équipe en 2015[8].

Jenson Button au Grand Prix de Chine 2014.

Après une saison décevante, Sergio Pérez est remplacé par le novice Kevin Magnussen[9]. Peter Prodromou, adjoint d'Adrian Newey chez Red Bull Racing, est recruté en vue de la saison 2015 et du retour de Honda. Le , Éric Boullier, en provenance de Lotus F1 Team, devient directeur de la compétition[10]. L'écurie reste sans partenaire commercial principal. Lors des quatre premières courses, McLaren signe des accords ponctuels avec ses partenaires techniques. Mobil 1, Esso, Gulf Air et SAP se succèdent ainsi sur les pontons de la McLaren MP4-29. En Australie, Kevin Magnussen obtient son premier podium en Formule 1 en se classant deuxième, juste devant son coéquipier Jenson Button ; ce podium, le premier depuis le Grand Prix du Brésil 2012, permet à l'équipe de pointer en tête du championnat du monde pour la première fois depuis le Grand Prix de Chine 2012.

La MP4-29 manque toutefois de performances et de fiabilité et l'équipe commet plusieurs erreurs stratégiques. Si Button et Magnussen terminent sixième et neuvième en Malaisie, les trois Grands Prix suivants ne voient aucune McLaren inscrire de points, repoussant l'écurie britannique à la sixième place après le Grand Prix d'Espagne. Les pilotes marquent ensuite lors de toutes les autres manches de la saison, avec notamment une sixième place de Jenson Button à Monaco, une quatrième au Canada et en Grande-Bretagne. Après la onzième manche de la saison, le Grand Prix de Hongrie, McLaren est sixième du classement des constructeurs avec 97 points, la dernière des quatre équipes motorisées par Mercedes.

McLaren remonte à la cinquième position et, en fin de saison, occupe régulièrement les cinq premières places. Jenson Button s'y classe quatre fois sur les cinq derniers Grands Prix et Kevin Magnussen est cinquième en Russie. Elle conclut sa vingtième et dernière saison avec Mercedes à la cinquième place avec 181 points.

2015-2017 : retour de Honda en tant que motoriste et trois saisons difficiles[modifier | modifier le code]

Fernando Alonso au Grand Prix du Canada 2015

En 2015, Jenson Button reste dans l'équipe et Fernando Alonso fait son retour après son départ à l'issue de la saison 2007. Le duo de champions du monde pilote une McLaren MP4-30 motorisée par un bloc V6 Honda qui manque nettement de performance et de fiabilité.

Fernando Alonso, victime d'une violente sortie de piste lors des tests hivernaux à Barcelone déclare forfait au Grand Prix d'Australie et est remplacé par Kevin Magnussen qui se qualifie en dernière ligne, aux côtés de son coéquipier qui concède plus de cinq secondes sur la pole position de Lewis Hamilton. Magnussen ne prend pas le départ à cause d'un problème moteur et Button termine onzième et dernier à deux tours du vainqueur Lewis Hamilton. Durant la première moitié de saison, les McLaren, en fond de grille, ne devancent régulièrement que la modeste écurie Manor Marussia. En Malaisie, Alonso et Button se qualifient en neuvième ligne et abandonnent tous deux. Les deux monoplaces terminent la course en Chine. À Bahreïn, seul Fernando Alonso prend le départ car Jenson Button connaît un problème d'électricité dans le tour de formation ; il termine à la porte des points.

À partir du Grand Prix d'Espagne, McLaren progresse en qualifications et devance les Sauber mais, après cinq Grands Prix, n'a pas inscrit le moindre point. À Monaco, alors qu'Alonso abandonne, Button inscrit les premiers points de son équipe en terminant huitième. Les Grands Prix du Canada et d'Autriche se soldent par un nouveau double abandon. En Grande-Bretagne, Fernando Alonso profite de la pluie pour marquer son premier point en terminant dixième. Au Grand Prix de Hongrie, marqué par de nombreux incidents de course, Alonso termine cinquième et Button neuvième, réalisant sa meilleure performance de la saison ; c'est la seule fois de l'année où les deux voitures terminent dans les points. Malgré cette progression, McLaren ne marque que dix points supplémentaires sur le reste de la saison (avec Jenson Button neuvième en Russie et sixième aux États-Unis). Sans la moindre victoire, la moindre pole position, le moindre podium, le moindre meilleur tour, le moindre tour en tête, et avec 27 points, McLaren Racing obtient son pire résultat depuis 1980 en se classant neuvième du classement des constructeurs. Button (seizième) et Alonso (dix-septième) réalisent leurs pires résultats depuis 2008 et 2001.

Fernando Alonso au Grand Prix de Grande-Bretagne 2016

Pour l'ouverture de la saison 2016, en Australie, les deux voitures sont en sixième ligne ; Jenson Button termine quatorzième tandis que Fernando Alonso est victime d'un spectaculaire accident consécutif à un accrochage avec Esteban Gutiérrez : la MP4-31 part en tonneaux et atterrit sur le toit. Il déclare forfait pour le Grand Prix de Bahreïn et est remplacé par Stoffel Vandoorne qui inscrit le premier point de l'équipe tandis que Button abandonne sur casse moteur. En Chine, aucun pilote ne marque de point.

Alonso se classe sixième en Russie et cinquième à Monaco et Button s'élance depuis la troisième place et à termine sixième en Autriche. Les McLaren se retrouvent souvent dans aux alentours de la septième place, avec l'un ou l'autre de ses pilotes. En Italie, Alonso réalise le premier meilleur tour de McLaren depuis le Grand Prix de Malaisie 2013, le premier d'un moteur Honda depuis le Grand Prix du Portugal 1992. Fernando Alonso se classe dixième et Jenson Button quinzième du championnat tandis qu'avec 76 points récoltés, mais toujours sans podium, grâce à un moteur Honda plus fiable quoi que toujours en net déficit de puissance par rapport à ses concurrents, McLaren remonte à la sixième place.

Stoffel Vandoorne au Grand Prix d'Australie 2017

En 2017, le Belge Stoffel Vandoorne devient titulaire et prend la place de Button, parti à la retraite. McLaren ne marque aucun point dans les sept premiers Grand Prix, son pire début de saison. Lors des quatre premiers Grands Prix, seul Vandoorne reçoit le drapeau à damier, à deux reprises, en raison des nombreuses défaillances du moteur japonais. Certaines casses moteurs contraignent même le Belge à ne pas prendre le départ à Bahreïn et Alonso à Sotchi. En Azerbaïdjan, McLaren inscrit ses premiers points grâce à la neuvième place d'Alonso. Le Grand Prix de Hongrie voit la meilleure performance de la saison pour les McLaren, Alonso terminant sixième et réalisant le meilleur tour quand Vandoorne termine neuvième. Lors de la reprise, à Spa-Francorchamps, tout comme à Monza, Alonso et Vandoorne, en proie à des soucis mécaniques, peinent à décoller du milieu du peloton. Les McLaren-Honda accumulent les pénalités mécaniques et s'élancent souvent du fond de grille, tant sont nécessaires des changements d'éléments du groupe propulseur japonais, si ce n'est le moteur dans son entier. L'écurie termine le championnat 2017 à la neuvième et avant-dernière place du classement constructeurs, avec 30 points, dont 17 marqués par Alonso, au mieux sixième en Hongrie, alors que Vandoorne compte deux septièmes places, à Singapour et à Sepang.

2018 : nouveau partenariat avec Renault[modifier | modifier le code]

Fernando Alonso avec la McLaren MCL33 lors des essais libres 3 du Grand Prix de Chine 2018.

Le , l'écurie annonce la fin de son partenariat avec Honda à l'issue de la saison et la signature d'un contrat avec Renault jusqu'en 2020[11]. 2018 commence bien pour l'écurie, Fernando Alonso terminant dans les points lors des cinq premières courses. Après deux abandons, à Monaco et au Canada (boîte de vitesses puis échappement) l'Espagnol obtient trois huitièmes places en cinq courses. Stoffel Vandoorne marque quelques points en première partie de saison mais est largement dominé par son coéquipier.

Le , Fernando Alonso annonce qu'il se retire de la discipline à l'issue de la saison[12]. Le , McLaren annonce son remplacement par son compatriote Carlos Sainz Jr. pour 2019[13],[14]. Le , l'écurie annonce la titularisation de Lando Norris pour remplacer Stoffel Vandoorne, qui n'aura fait que deux saisons dans la catégorie-reine[15],[16]

À la reprise, l'Espagnol abandonne deux fois (carambolage au départ et problème d'électricité) et Vandoorne ne marque aucun point. À Singapour, Alonso termine septième et Vandoorne douzième. En Russie et au Japon, les pilotes terminent hors des points. Alonso abandonne aux États-Unis et au Mexique (accrochage puis surchauffe) ; Vandoorne se classe huitième au Mexique. Les pilotes ne marquant plus lors des dernières courses de la saison, McLaren se classe sixième du championnat, avec 62 points.

2019 : meilleure saison de l'ère hybride[modifier | modifier le code]

Lando Norris, avec la McLaren MCL34, lors du Grand Prix de Chine 2019.

À Melbourne, Carlos Sainz Jr. part dix-huitième et son coéquipier Lando Norris huitième ; Norris termine hors des points et Sainz abandonne sur casse moteur. À Bahreïn, le Britannique termine sixième et marque ses premiers points tandis que Sainz abandonne sur un problème de boîte de vitesses. En Chine, Sainz et Norris se qualifient en fond de grille. Lors du premier tour de la course, les deux ont un accrochage avec Daniil Kvyat : Norris abandonne et Sainz termine quatorzième. En Azerbaïdjan, les deux pilotes terminent septième et huitième.

En Espagne, Norris et Sainz profitent d'une pénalité de Daniel Ricciardo pour partir dixième et douzième ; Sainz termine huitième et Norris abandonne après un accrochage avec Lance Stroll. À Monaco, partis neuvième et douzième, ils terminent sixième et onzième. Au Canada, le pilote espagnol est pénalisé de trois places pour avoir gêné Alexander Albon lors la deuxième partie des qualifications et part onzième ; aucun pilote ne marque, Norris abandonnant sur bris de suspension et Sainz terminant onzième. En France et en Autriche, Sainz et Norris terminent sixième et neuvième puis huitième et sixième.

Le 9 juillet 2019, l'écurie britannique reconduit ses pilotes pour la saison 2020[17].

Pour son Grand Prix national, à Silverstone, les pilotes terminent sixième et onzième. En Allemagne, Sainz se qualifie septième mais Norris, pénalisé après le changement de trois éléments de son unité de puissance, part dix-neuvième et abandonne à cause d'une perte de puissance quand Sainz termine cinquième. En Hongrie, partis septième et huitième, les pilotes terminent cinquième et neuvième. En Belgique, ils abandonnent à cause d'une nouvelle perte de puissance. En Italie, Sainz abandonne à cause d'une roue mal fixée tandis que Norris marque le point de la dixième place. Sainz et Norris partis septième et neuvième à Singapour, terminent septième et douzième.

Le 28 septembre 2019, McLaren annonce un contrat de motorisation par Mercedes dès la saison 2021, jusqu'à la fin de la saison 2024[18].

En Russie, partis cinquième et septième, les pilotes terminent sixième et huitième. Au Japon, Sainz et Norris terminent en cinquième et onzième positions. Au Mexique, ils terminent hors des points, Norris abandonnant volontairement et Sainz terminant treizième. Aux États-Unis, Norris et Sainz terminent septième et huitième. Au Brésil, Norris se qualifie onzième tandis que Sainz est victime d'une perte de puissance ; Sainz, quatrième sous le drapeau à damier, obtient son premier podium grâce à la pénalisation de Lewis Hamilton ; c'est le 486e podium de McLaren après une absence de 5 ans et 8 mois. Norris, termine huitième. Pour la dernière course de la saison, à Abou Dabi, Norris et Sainz terminent huitième et dixième.

McLaren se classe quatrième du championnat des constructeurs avec 145 points, sa meilleure position depuis le début de l'ère hybride. Carlos Sainz Jr. termine sixième avec 96 points (1 podium) et Lando Norris termine onzième avec 49 points.

Début 2021, pour se réserver le droit de posséder une des douze entrées en Formule E (comme en 2021 avec sa filiale McLaren Applied dont le contrat s'achève en 2022), McLaren signe une option d'engagement en Formule E à partir de 2022[19].

2020-2021 : retour vers les sommets[modifier | modifier le code]

Daniel Ricciardo, lors du Grand Prix d'Autriche 2021, à bord de la McLaren MCL35M.

Norris obtient le premier podium et le premier meilleur tour en course de sa carrière dès la course inaugurale de la saison 2020, en Autriche[20]. Les deux pilotes marquent chacun des points dans douze des dix-sept Grands Prix de la saison. Sainz se classe deuxième du Grand Prix d'Italie dans les échappements de Pierre Gasly. Lors de la dernière course de l'année à Abou Dabi McLaren conquiert la troisième place du championnat des constructeurs grâce aux 18 points marqués par Lando Norris et Carlos Sainz Jr.[21].

Pour 2021, McLaren troque son moteur Renault contre une unité de puissance Mercedes, son partenaire des saisons 1995 à 2014, alors que Daniel Ricciardo remplace Carlos Sainz (parti chez Ferrari), aux côtés de Norris[22],[23]. Après trois troisièmes places de Lando Norris à Imola, Monaco et Spielberg, les voitures orange papaye obtiennent leur premier doublé depuis le Grand Prix du Canada 2010 et leur première victoire depuis celui du Brésil 2012 quand Daniel Ricciardo s'impose devant Lando Norris à Monza, le 12 septembre 2021[24],[25],[26].

2022[modifier | modifier le code]

Lando Norris, lors du Grand Prix d'Autriche 2022, à bord de la McLaren MCL36.

L'équipe se classe cinquième du championnat du monde, avec 159 points. Daniel Ricciardo est remplacé par Oscar Piastri pour l'année suivante.

Résultats en championnat du monde de Formule 1[modifier | modifier le code]

Depuis ses débuts en 1966, McLaren a remporté le championnat du monde des constructeurs à huit reprises et douze fois celui des pilotes, le plus récent en 2008, remporté par Lewis Hamilton.

Par ailleurs, si Graham Hill est le seul pilote de l'histoire à avoir un jour remporté les trois grandes compétitions automobiles que sont les 500 Miles d'Indianapolis, les 24 Heures du Mans et le Grand Prix de Monaco, McLaren est la seule écurie à avoir réalisé ce triplé (bien de Mercedes-Benz, en tant que constructeur, y soit également parvenu).

Résultats de l'écurie McLaren Racing en championnat du monde de Formule 1
Saison Écurie Châssis Moteur Pneus Pilotes Grands Prix disputés Points inscrits Classement
1966 Bruce McLaren Motor Racing McLaren M2B Ford V8
Serenissima V8
Firestone Drapeau de la Nouvelle-Zélande Bruce McLaren 6 2
1
9e
12e
1967 Bruce McLaren Motor Racing McLaren M4B
McLaren M5A
BRM V8
BRM V12
Goodyear Drapeau de la Nouvelle-Zélande Bruce McLaren 6 3 8e
1968 Bruce McLaren Motor Racing McLaren M5A
McLaren M7A
BRM V12
Ford-Cosworth V8
Goodyear Drapeau de la Nouvelle-Zélande Denny Hulme
Drapeau de la Nouvelle-Zélande Bruce McLaren
12 3
49
10e
2e
1969 Bruce McLaren Motor Racing McLaren M7A
McLaren M7C
McLaren M9A
Ford-Cosworth V8 Goodyear
Dunlop
Drapeau de la Nouvelle-Zélande Denny Hulme
Drapeau de la Nouvelle-Zélande Bruce McLaren
Drapeau du Royaume-Uni Derek Bell
11 38 4e
1970 Bruce McLaren Motor Racing McLaren M7C
McLaren M7D
McLaren M14A
McLaren M14D
Ford-Cosworth V8
Alfa Romeo V8
Goodyear
Firestone
Drapeau de la Nouvelle-Zélande Denny Hulme
Drapeau de la Nouvelle-Zélande Bruce McLaren
Drapeau de l'Italie Andrea De Adamich
Drapeau du Royaume-Uni Peter Gethin
Drapeau des États-Unis Dan Gurney
Drapeau de l'Italie Nanni Galli
13 34
0
4e
9e
1971 Bruce McLaren Motor Racing McLaren M7C
McLaren M14A
McLaren M19A
Ford-Cosworth V8 Goodyear Drapeau de la Nouvelle-Zélande Denny Hulme
Drapeau du Royaume-Uni Peter Gethin
Drapeau du Royaume-Uni Jackie Oliver
11 10 6e
1972 Yardley Team McLaren McLaren M19A
McLaren M19C
Ford-Cosworth V8 Goodyear Drapeau de la Nouvelle-Zélande Denny Hulme
Drapeau des États-Unis Peter Revson
Drapeau du Royaume-Uni Brian Redman
Drapeau d'Afrique du Sud Jody Scheckter
12 47 3e
1973 Yardley Team McLaren McLaren M19A
McLaren M19C
McLaren M23
Ford-Cosworth V8 Goodyear Drapeau d'Afrique du Sud Jody Scheckter
Drapeau de la Nouvelle-Zélande Denny Hulme
Drapeau des États-Unis Peter Revson
Drapeau de la Belgique Jacky Ickx
15 58 3e
1974 Marlboro Team Texaco
Yardley Team McLaren
McLaren M23 Ford-Cosworth V8 Goodyear Drapeau du Brésil Emerson Fittipaldi
Drapeau de la Nouvelle-Zélande Denny Hulme
Drapeau du Royaume-Uni Mike Hailwood
Drapeau du Royaume-Uni David Hobbs
Drapeau de l'Allemagne Jochen Mass
15 73 Champion
1975 Marlboro Team Texaco McLaren M23 Ford-Cosworth V8 Goodyear Drapeau du Brésil Emerson Fittipaldi
Drapeau de l'Allemagne Jochen Mass
14 63 3e
1976 Marlboro Team McLaren McLaren M23 Ford-Cosworth V8 Goodyear Drapeau du Royaume-Uni James Hunt
Drapeau de l'Allemagne Jochen Mass
16 75 2e
1977 Marlboro Team McLaren McLaren M23
McLaren M26
Ford-Cosworth V8 Goodyear Drapeau du Royaume-Uni James Hunt
Drapeau de l'Allemagne Jochen Mass
Drapeau de l'Italie Bruno Giacomelli
Drapeau du Canada Gilles Villeneuve
17 60 3e
1978 Marlboro Team McLaren
Löwenbräu Team McLaren
McLaren M23
McLaren M26
Ford-Cosworth V8 Goodyear Drapeau du Royaume-Uni James Hunt
Drapeau de la France Patrick Tambay
Drapeau de l'Italie Bruno Giacomelli
16 15 8e
1979 Marlboro Team McLaren
Löwenbräu Team McLaren
McLaren M26
McLaren M28
McLaren M29
Ford-Cosworth V8 Goodyear Drapeau du Royaume-Uni John Watson
Drapeau de la France Patrick Tambay
15 15 7e
1980 Marlboro Team McLaren McLaren M29
McLaren M30
Ford-Cosworth V8 Goodyear Drapeau du Royaume-Uni John Watson
Drapeau de la France Alain Prost
Drapeau du Royaume-Uni Stephen South
14 11 9e
1981 Marlboro McLaren International McLaren M29F
McLaren MP4/1
Ford-Cosworth V8 Michelin Drapeau du Royaume-Uni John Watson
Drapeau de l'Italie Andrea De Cesaris
15 28 6e
1982 Marlboro McLaren International McLaren MP4/1
McLaren MP4/1B
Ford-Cosworth V8 Michelin Drapeau du Royaume-Uni John Watson
Drapeau de l'Autriche Niki Lauda
15 69 2e
1983 Marlboro McLaren International McLaren MP4/1C
McLaren MP4/1E
Ford-Cosworth V8
TAG V6 turbo
Michelin Drapeau du Royaume-Uni John Watson
Drapeau de l'Autriche Niki Lauda
15 34
0
5e
18e
1984 Marlboro McLaren International McLaren MP4/2 TAG V6 turbo Michelin Drapeau de la France Alain Prost
Drapeau de l'Autriche Niki Lauda
16 143,5 Champion
1985 Marlboro McLaren International McLaren MP4/2B TAG V6 turbo Goodyear Drapeau de l'Autriche Niki Lauda
Drapeau du Royaume-Uni John Watson
Drapeau de la France Alain Prost
16 90 Champion
1986 Marlboro McLaren International McLaren MP4/2C TAG V6 turbo Goodyear Drapeau de la France Alain Prost
Drapeau de la Finlande Keke Rosberg
16 96 2e
1987 Marlboro McLaren International McLaren MP4/3 TAG V6 turbo Goodyear Drapeau de la France Alain Prost
Drapeau de la Suède Stefan Johansson
16 76 2e
1988 Honda Marlboro McLaren McLaren MP4/4 Honda V6 turbo Goodyear Drapeau de la France Alain Prost
Drapeau du Brésil Ayrton Senna
16 199 Champion
1989 Honda Marlboro McLaren McLaren MP4/5 Honda V10 Goodyear Drapeau du Brésil Ayrton Senna
Drapeau de la France Alain Prost
16 141 Champion
1990 Honda Marlboro McLaren McLaren MP4/5B Honda V10 Goodyear Drapeau du Brésil Ayrton Senna
Drapeau de l'Autriche Gerhard Berger
16 121 Champion
1991 Honda Marlboro McLaren McLaren MP4/6 Honda V12 Goodyear Drapeau du Brésil Ayrton Senna
Drapeau de l'Autriche Gerhard Berger
16 139 Champion
1992 Honda Marlboro McLaren McLaren MP4/6B
McLaren MP4/7A
Honda V12 Goodyear Drapeau du Brésil Ayrton Senna
Drapeau de l'Autriche Gerhard Berger
16 99 2e
1993 Marlboro McLaren McLaren MP4/8 Ford-Cosworth V8 Goodyear Drapeau des États-Unis Michael Andretti
Drapeau de la Finlande Mika Häkkinen
Drapeau du Brésil Ayrton Senna
16 84 2e
1994 Marlboro McLaren Peugeot McLaren MP4/9 Peugeot V10 Goodyear Drapeau de la Finlande Mika Häkkinen
Drapeau de la France Philippe Alliot
Drapeau du Royaume-Uni Martin Brundle
16 42 4e
1995 Marlboro McLaren Mercedes McLaren MP4/10
McLaren MP4/10B
McLaren MP4/10C
Mercedes V10 Goodyear Drapeau du Royaume-Uni Mark Blundell
Drapeau du Royaume-Uni Nigel Mansell
Drapeau de la Finlande Mika Häkkinen
Drapeau du Danemark Jan Magnussen
17 30 4e
1996 Marlboro McLaren Mercedes McLaren MP4/11
McLaren MP4/11B
Mercedes V10 Goodyear Drapeau de la Finlande Mika Häkkinen
Drapeau du Royaume-Uni David Coulthard
16 49 4e
1997 West McLaren Mercedes McLaren MP4-12 Mercedes V10 Goodyear Drapeau de la Finlande Mika Häkkinen
Drapeau du Royaume-Uni David Coulthard
17 63 4e
1998 West McLaren Mercedes McLaren MP4-13 Mercedes V10 Bridgestone Drapeau de la Finlande Mika Häkkinen
Drapeau du Royaume-Uni David Coulthard
16 156 Champion
1999 West McLaren Mercedes McLaren MP4-14 Mercedes V10 Bridgestone Drapeau de la Finlande Mika Häkkinen
Drapeau du Royaume-Uni David Coulthard
16 124 2e
2000 West McLaren Mercedes McLaren MP4-15 Mercedes V10 Bridgestone Drapeau de la Finlande Mika Häkkinen
Drapeau du Royaume-Uni David Coulthard
17 152 2e
2001 West McLaren Mercedes McLaren MP4-16 Mercedes V10 Bridgestone Drapeau de la Finlande Mika Häkkinen
Drapeau du Royaume-Uni David Coulthard
17 102 2e
2002 West McLaren Mercedes McLaren MP4-17 Mercedes V10 Michelin Drapeau du Royaume-Uni David Coulthard
Drapeau de la Finlande Kimi Räikkönen
17 65 3e
2003 West McLaren Mercedes McLaren MP4-17D Mercedes V10 Michelin Drapeau du Royaume-Uni David Coulthard
Drapeau de la Finlande Kimi Räikkönen
16 142 3e
2004 West McLaren Mercedes McLaren MP4-19
McLaren MP4-19B
Mercedes V10 Michelin Drapeau du Royaume-Uni David Coulthard
Drapeau de la Finlande Kimi Räikkönen
18 69 5e
2005 Team McLaren Mercedes McLaren MP4-20 Mercedes V10 Michelin Drapeau de la Finlande Kimi Räikkönen
Drapeau de la Colombie Juan Pablo Montoya
Drapeau de l'Espagne Pedro de la Rosa
Drapeau de l'Autriche Alexander Wurz
19 182 2e
2006 Team McLaren Mercedes McLaren MP4-21 Mercedes V8 Michelin Drapeau de la Finlande Kimi Räikkönen
Drapeau de la Colombie Juan Pablo Montoya
Drapeau de l'Espagne Pedro de la Rosa
18 110 3e
2007 Vodafone McLaren Mercedes McLaren MP4-22 Mercedes V8 Bridgestone Drapeau de l'Espagne Fernando Alonso
Drapeau du Royaume-Uni Lewis Hamilton
17 0 (218) Exclue
2008 Vodafone McLaren Mercedes McLaren MP4-23 Mercedes V8 Bridgestone Drapeau du Royaume-Uni Lewis Hamilton
Drapeau de la Finlande Heikki Kovalainen
18 151 2e
2009 Vodafone McLaren Mercedes McLaren MP4-24 Mercedes V8 Bridgestone Drapeau du Royaume-Uni Lewis Hamilton
Drapeau de la Finlande Heikki Kovalainen
17 71 3e
2010 Vodafone McLaren Mercedes McLaren MP4-25 Mercedes V8 Bridgestone Drapeau du Royaume-Uni Jenson Button
Drapeau du Royaume-Uni Lewis Hamilton
19 454 2e
2011 Vodafone McLaren Mercedes McLaren MP4-26 Mercedes V8 Pirelli Drapeau du Royaume-Uni Jenson Button
Drapeau du Royaume-Uni Lewis Hamilton
19 497 2e
2012 Vodafone McLaren Mercedes McLaren MP4-27 Mercedes V8 Pirelli Drapeau du Royaume-Uni Jenson Button
Drapeau du Royaume-Uni Lewis Hamilton
20 378 3e
2013 Vodafone McLaren Mercedes McLaren MP4-28 Mercedes V8 Pirelli Drapeau du Royaume-Uni Jenson Button
Drapeau du Mexique Sergio Pérez
19 122 5e
2014 McLaren Mercedes McLaren MP4-29 Mercedes V6 turbo hybride Pirelli Drapeau du Royaume-Uni Jenson Button
Drapeau du Danemark Kevin Magnussen
19 181 5e
2015 Drapeau du Royaume-Uni McLaren Honda McLaren MP4-30 Honda V6 turbo hybride Pirelli Drapeau du Royaume-Uni Jenson Button
Drapeau de l'Espagne Fernando Alonso
Drapeau du Danemark Kevin Magnussen
19 27 9e
2016 McLaren-Honda Formula 1 Team McLaren MP4-31 Honda V6 turbo hybride Pirelli Drapeau du Royaume-Uni Jenson Button
Drapeau de l'Espagne Fernando Alonso
Drapeau de la Belgique Stoffel Vandoorne
21 76 6e
2017 McLaren-Honda Formula 1 Team McLaren MCL32 Honda V6 turbo hybride Pirelli Drapeau de l'Espagne Fernando Alonso
Drapeau de la Belgique Stoffel Vandoorne
Drapeau du Royaume-Uni Jenson Button
20 30 9e
2018 Drapeau du Royaume-Uni McLaren Formula 1 Team McLaren MCL33 Renault V6 turbo hybride Pirelli Drapeau de l'Espagne Fernando Alonso
Drapeau de la Belgique Stoffel Vandoorne
21 62 6e
2019 Drapeau du Royaume-Uni McLaren Formula 1 Team McLaren MCL34 Renault V6 turbo hybride Pirelli Drapeau de l'Espagne Carlos Sainz Jr.
Drapeau du Royaume-Uni Lando Norris
21 145 4e
2020 Drapeau du Royaume-Uni McLaren Formula 1 Team McLaren MCL35 Renault V6 turbo hybride Pirelli Drapeau de l'Espagne Carlos Sainz Jr.
Drapeau du Royaume-Uni Lando Norris
17 202 3e
2021 Drapeau du Royaume-Uni McLaren Formula 1 Team McLaren MCL35M Mercedes V6 turbo hybride Pirelli Drapeau de l'Australie Daniel Ricciardo
Drapeau du Royaume-Uni Lando Norris
22 275 4e
2022 Drapeau du Royaume-Uni McLaren Formula 1 Team McLaren MCL36 Mercedes V6 turbo hybride Pirelli Drapeau de l'Australie Daniel Ricciardo
Drapeau du Royaume-Uni Lando Norris
22 159 5e
2023 Drapeau du Royaume-Uni McLaren Formula 1 Team McLaren MCL60 Mercedes V6 turbo hybride Pirelli Drapeau du Royaume-Uni Lando Norris
Drapeau de l'Australie Oscar Piastri
22 302 4e
2024 Drapeau du Royaume-Uni McLaren Formula 1 Team McLaren MCL38 Mercedes V6 turbo hybride Pirelli Drapeau du Royaume-Uni Lando Norris
Drapeau de l'Australie Oscar Piastri
e
Tableau synthétique des résultats de McLaren Racing en Formule 1
Saison Écurie Châssis Moteur Pneumatiques Pilotes Courses Points
inscrits
Classement
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24
1966 Bruce McLaren Motor Racing McLaren M2B Ford V8 406 3.0
Serenissima V8
F MON BEL FRA GBR P-B ALL ITA USA MEX 2
1
9e
11e
Bruce McLaren Abd. Np. Forf 6e Np. 5e Abd.
1967 Bruce McLaren Motor Racing McLaren M4B
McLaren M5A
BRM V8 P56
BRM V12 P142
G AFS MON P-B BEL FRA GBR ALL CAN ITA USA MEX 3 8e
Bruce McLaren 4e Abd. 7e Abd. Abd. Abd.
1968 Bruce McLaren Motor Racing McLaren M5A
McLaren M7A
BRM V12 P142
Ford Cosworth V8 DFV
G AFS ESP MON BEL P-B FRA GBR ALL ITA CAN USA MEX 3
49
10e
2e
Denny Hulme 5e 2e 5e Abd. Abd. 5e 4e 7e 1er 1er Abd. Abd.
Bruce McLaren Abd. Abd. 1er Abd. 8e 7e 13e Abd. 2e 6e 2e
1969 Bruce McLaren Motor Racing McLaren M7A
McLaren M7C
McLaren M9A
Ford Cosworth V8 DFV G AFS ESP MON P-B FRA GBR ALL ITA CAN USA MEX 38 4e
Denny Hulme 3e 4e 6e 4e 8e Abd. Abd. 7e Abd. Abd. 1er
Bruce McLaren 5e 2e 5e Abd. 4e 3e 3e 4e 5e Np. Np.
Derek Bell Abd.
1970 Bruce McLaren Motor Racing McLaren M14A
McLaren M7D
McLaren M14D
Ford Cosworth V8 DFV
Alfa Romeo V8 T33
G AFS ESP MON BEL P-B FRA GBR ALL AUT ITA CAN USA MEX 34
0
4e
9e
Denny Hulme 2e Abd. 4e 4e 3e 3e Abd. 4e Abd. 7e 3e
Bruce McLaren Abd. 2e Abd.
Andrea De Adamich Nq. Nq. Nq. Nc. Np. Nq. 12e 8e Abd. Nq.
Peter Gethin Abd. Abd. 10e Nc. 6e 14e Abd.
Dan Gurney Abd. 6e Abd.
Nanni Galli Nq.
1971 Bruce McLaren Motor Racing McLaren M19A
McLaren M14A
Ford Cosworth V8 DFV G AFS ESP MON P-B FRA GBR ALL AUT ITA CAN USA 10 6e
Denny Hulme 6e 5e 4e 12e Abd. Abd. Abd. Abd. 4e Abd.
Peter Gethin Abd. 8e Abd. Nc. 9e Abd. Abd.
Jackie Oliver Abd. 9e 7e
1972 Yardley Team McLaren McLaren M19A
McLaren M19C
Ford Cosworth V8 DFV G ARG AFS ESP MON BEL FRA GBR ALL AUT ITA CAN USA 47 3e
Denny Hulme 2e 1er Abd. 15e 3e 7e 5e Abd. 2e 3e 3e 3e
Peter Revson Abd. 3e 5e 7e 3e 3e 4e 2e 18e
Brian Redman 5e 9e 5e
Jody Scheckter 9e
1973 Yardley Team McLaren McLaren M19A
McLaren M19C
McLaren M23
Ford Cosworth V8 DFV G ARG BRE AFS ESP BEL MON SUE FRA GBR P-B ALL AUT ITA CAN USA 58 3e
Jody Scheckter 9e Abd. Abd. Abd. Abd.
Denny Hulme 5e 3e 5e 6e 7e 6e 1er 8e 3e Abd. 12e 8e 15e 12e 4e
Peter Revson 8e Abd. 2e 4e Abd. 5e 7e 1er 4e 9e Abd. 3e 1er 5e
Jacky Ickx 3e
1974 Marlboro Team Texaco
Yardley Team McLaren
McLaren M23 Ford Cosworth V8 DFV G ARG BRE AFS ESP BEL MON SUE P-B FRA GBR ALL AUT ITA CAN USA 73 Champion
Emerson Fittipaldi 10e 1er 7e 3e 1er 5e 4e 3e Abd. 2e Abd. Abd. 2e 1er 4e
Denny Hulme 1er 12e 9e 6e 6e Abd. Abd. Abd. 6e 7e Dsq. 2e 6e 6e Abd.
Mike Hailwood 4e 5e 3e 9e 7e Abd. Abd. 4e 7e Abd. 15e
David Hobbs 7e 9e
Jochen Mass 16e 7e
1975 Marlboro Team Texaco McLaren M23 Ford Cosworth V8 DFV G ARG BRE AFS ESP MON BEL SUE P-B FRA GBR ALL AUT ITA USA 63 3e
Emerson Fittipaldi 1er 2e Nc. Np. 2e 7e 8e Abd. 4e 1er Abd. 9e 2e 2e
Jochen Mass 14e 3e 6e 1er 6e Abd. Abd. Abd. 3e 7e Abd. 4e Abd. 3e
1976 Marlboro Team McLaren McLaren M23
McLaren M26
Ford Cosworth V8 DFV G BRE AFS USO ESP BEL MON SUE FRA GBR ALL AUT P-B ITA CAN USE JAP 75 2e
James Hunt Abd. 2e Abd. 1er Abd. Abd. 5e 1er Dsq. 1er 4e 1er Abd. 1er 1er 3e
Jochen Mass 6e 3e 5e Abd. 6e 5e 11e 15e Abd. 3e 7e 9e Abd. 5e 4e Abd.
1977 Marlboro Team McLaren McLaren M23
McLaren M26
Ford Cosworth V8 DFV G ARG BRE AFS USO ESP MON BEL SUE FRA GBR ALL AUT P-B ITA USE CAN JAP 60 3e
James Hunt Abd. 2e 4e 7e Abd. Abd. 7e 12e 3e 1er Abd. Abd. Abd. Abd. 1er Abd. 1er
Jochen Mass Abd. Abd. 5e Abd. 4e 4e Abd. 2e 9e 4e Abd. 6e Abd. 4e Abd. 3e Abd.
Bruno Giacomelli Abd.
Gilles Villeneuve 11e
1978 Marlboro Team McLaren
Löwenbräu Team McLaren
McLaren M26 Ford Cosworth V8 DFV G ARG BRE AFS USO MON BEL ESP SUE FRA GBR ALL AUT P-B ITA USE CAN 15 8e
James Hunt 4e Abd. Abd. Abd. Abd. Abd. 6e 8e 3e Abd. Dsq. Abd. 10e Abd. 7e Abd.
Patrick Tambay 6e Abd. Abd. 12e 7e Abd. 4e 9e 6e Abd. Abd. 9e 5e 6e 8e
Bruno Giacomelli 8e Abd. 7e Abd. 14e
1979 Marlboro Team McLaren
Löwenbräu Team McLaren
McLaren M26
McLaren M28
McLaren M29
Ford Cosworth V8 DFV G ARG BRE AFS USO ESP BEL MON FRA GBR ALL AUT P-B ITA CAN USE 15 7e
John Watson 3e 8e Abd. Abd. Abd. 6e 4e 11e 4e 5e 9e Abd. Abd. 6e 6e
Patrick Tambay Abd. Abd. 10e Abd. 13e Nq. Nq. 10e 7e Abd. 10e Abd. Abd. Abd. Abd.
1980 Marlboro Team McLaren McLaren M29
McLaren M30
Ford Cosworth V8 DFV G ARG BRE ADS USO BEL MON FRA GBR ALL AUT P-B ITA CAN USE 11 9e
John Watson Abd. 11e 11e 4e Nc. Nq. 7e 8e Abd. Abd. Abd. Abd. 4e Nc.
Alain Prost 6e 5e Np. Abd. Abd. Abd. 6e 11e 7e 6e 7e Np.
Stephen South Nq.
1981 Marlboro McLaren International McLaren M29F
McLaren MP4/1
Ford Cosworth V8 DFV M USO BRE ARG SMR BEL MON ESP FRA GBR ALL AUT P-B ITA CAN LSV 28 6e
John Watson Abd. 8e Abd. 10e 7e Abd. 3e 2e 1er 6e 6e Abd. Abd. 2e 7e
Andrea de Cesaris Abd. Abd. 11e 6e Abd. Abd. Abd. 11e Abd. Abd. 8e Np. 7e Abd. 12e
1982 Marlboro McLaren International McLaren MP4/1
McLaren MP4/1B
Ford Cosworth V8 DFV M ADS BRE USO SMR BEL MON USE CAN P-B GBR FRA ALL AUT SUI ITA LSV 69 2e
John Watson 6e 2e 6e 1er Abd. 1er 3e 9e Abd. Abd. Abd. Abd. 13e 4e 2e
Niki Lauda 4e Abd. 1er Dsq. Abd. Abd. Abd. 4e 1er 8e Np. 5e 3e Abd. Abd.
1983 Marlboro McLaren International McLaren MP4/1C
McLaren MP4/1E
Ford Cosworth V8 DFV
Ford Cosworth V8 DFY
TAG Porsche V6 turbo TTE PO1
M BRE EUO FRA SMR BEL MON EUE CAN GBR ALL AUT P-B ITA EUR ADS 34
0
5e
18e
John Watson Abd. 1er Abd. 5e Abd. Nq. 3e 6e 9e 5e 9e 3e Abd. Abd. Dsq.
Niki Lauda 3e 2e Abd. Abd. Abd. Nq. Abd. Abd. 6e Dsq. 6e Abd. Abd. Abd. Abd.
1984 Marlboro McLaren International McLaren MP4/2 TAG Porsche V6 turbo TTE PO1 M BRE ADS BEL SMR FRA MON** CAN DET DAL GBR ALL AUT P-B ITA EUR POR 143,5 Champion
Alain Prost 1er 2e Abd. 1er 7e 1er 3e 4e Abd. Abd. 1er Abd. 1er Abd. 1er 1er
Niki Lauda Abd. 1er Abd. Abd. 1er Abd. 2e Abd. Abd. 1er 2e 1er 2e 1er 4e 2e
1985 Marlboro McLaren International McLaren MP4/2B TAG Porsche V6 turbo TTE PO1 G BRE POR SMR MON CAN DET FRA GBR ALL AUT P-B ITA BEL EUR ADS AUS 90 Champion
Niki Lauda Abd. Abd. 4e Abd. Abd. Abd. Abd. Abd. 5e Abd. 1er Abd. Np. Abd. Abd.
John Watson 7e
Alain Prost 1er Abd. Dsq. 1er 3e Abd. 3e 1er 2e 1er 2e 1er 3e 4e 3e Abd.
1986 Marlboro McLaren International McLaren MP4/2C TAG Porsche V6 turbo TTE PO1 G BRE ESP SMR MON BEL CAN DET FRA GBR ALL HON AUT ITA POR MEX AUS 96 2e
Alain Prost Abd. 3e 1er 1er 6e 2e 3e 2e 3e 6e Abd. 1er Dsq. 2e 2e 1er
Keke Rosberg Abd. 4e 5e 2e Abd. 4e Abd. 4e Abd. 5e Abd. 9e 4e Abd. Abd. Abd.
1987 Marlboro McLaren International McLaren MP4/3 TAG Porsche V6 turbo TTE PO1 G BRE SMR BEL MON DET FRA GBR ALL HON AUT ITA POR ESP MEX JAP AUS 76 2e
Alain Prost 1er Abd. 1er 9e 3e 3e Abd. 7e 3e 6e 15e 1er 2e Abd. 7e Abd.
Stefan Johansson 3e 4e 2e Abd. 7e 8e Abd. 2e Abd. 7e 6e 5e 3e Abd. 3e Abd.
1988 Honda Marlboro McLaren McLaren MP4/4 Honda V6 turbo RA168E G BRE SMR MON MEX CAN DET FRA GBR ALL HON BEL ITA POR ESP JAP AUS 199 Champion
Alain Prost 1er 2e 1er 1er 2e 2e 1er Abd. 2e 2e 2e Abd. 1er 1er 2e 1er
Ayrton Senna Dsq. 1er Abd. 2e 1er 1er 2e 1er 1er 1er 1er 10e 6e 4e 1er 2e
1989 Honda Marlboro McLaren McLaren MP4/5 Honda V10 RA109A G BRE SMR MON MEX CAN DET FRA GBR ALL HON BEL ITA POR ESP JAP AUS 141 Champion
Ayrton Senna 11e 1er 1er 1er Abd. 7e Abd. Abd. 1er 2e 1er Abd. Abd. 1er Dsq. Abd.
Alain Prost 2e 2e 2e 5e 1er Abd. 1er 1er 2e 4e 2e 1er 2e 3e Abd. Abd.
1990 Honda Marlboro McLaren McLaren MP4/5B Honda V10 RA109E G USA BRE SMR MON CAN MEX FRA GBR ALL HON BEL ITA POR ESP JAP AUS 121 Champion
Ayrton Senna 1er 3e Abd. 1er 1er 20e* 3e 3e 1er 2e 1er 1er 2e Abd. Abd. Abd.
Gerhard Berger Abd. 2e 2e 3e 4e 3e 5e 14e* 3e 16e* 3e 3e 4e Abd. Abd. 4e
1991 Honda Marlboro McLaren McLaren MP4/6 Honda V12 RA121E G USA BRE SMR MON CAN MEX FRA GBR ALL HON BEL ITA POR ESP JAP AUS 139 Champion
Ayrton Senna 1er 1er 1er 1er Abd. 3e 3e 4e 7e 1er 1er 2e 2e 5e 2e 1er
Gerhard Berger Abd. 3e 2e Abd. Abd. Abd. Abd. 2e 4e 4e 2e 4e Abd. Abd. 1er 3e
1992 Honda Marlboro McLaren McLaren MP4/6B
McLaren MP4/7A
Honda V12 RA121E
Honda V12 RA122E/B
G ADS MEX BRE ESP SMR MON CAN FRA GBR ALL HON BEL ITA POR JAP AUS 99 2e
Ayrton Senna 3e Abd. Abd. 9e* 3e 1er Abd. Abd. Abd. 2e 1er 5e 1er 3e Abd. Abd.
Gerhard Berger 5e 4e Abd. 4e Abd. Abd. 1er Abd. 5e Abd. 3e Abd. 4e 2e 2e 1er
1993 Marlboro McLaren McLaren MP4/8 Ford-Cosworth V8 HBD7
Ford-Cosworth V8 HBA8
G ADS BRE EUR SMR ESP MON CAN FRA GBR ALL HON BEL ITA POR JAP AUS 84 2e
Michael Andretti Abd. Abd. Abd. Abd. 5e 8e 14e 6e Abd. Abd. Abd. 8e 3e
Mika Häkkinen Abd. 3e Abd.
Ayrton Senna 2e 1er 1er Abd. 2e 1er 18e 4e 5e 4e Abd. 4e Abd. Abd. 1er 1er
1994 Marlboro McLaren Peugeot McLaren MP4/9 Peugeot V10 A4
Peugeot V10 A6
G BRE PAC SMR MON ESP CAN FRA GBR ALL HON BEL ITA POR EUR JAP AUS 42 4e
Mika Häkkinen Abd. Abd. 3e Abd. Abd. Abd. Abd. 3e Abd. 2e 3e 3e 3e 7e Abd.
Philippe Alliot Abd.
Martin Brundle Abd. Abd. 8e 2e Abd. Abd. Abd. Abd. Abd. Abd. Abd. 5e 6e Abd. Abd. 3e
1995 Marlboro McLaren Mercedes McLaren MP4/10
McLaren MP4/10B
McLaren MP4/10C
Mercedes V10 FO 110 G BRE ARG SMR ESP MON CAN FRA GBR ALL HON BEL ITA POR EUR PAC JAP AUS 30 4e
Mark Blundell 6e Abd. 5e Abd. 11e 5e Abd. Abd. 5e 4e 9e Abd. 9e 7e 4e
Nigel Mansell 10e Abd.
Mika Häkkinen 4e Abd. 5e Abd. Abd. Abd. 7e Abd. Abd. Abd. Abd. 2e Abd. 8e 2e Np.
Jan Magnussen 10e
1996 Marlboro McLaren Mercedes McLaren MP4/11
McLaren MP4/11B
Mercedes V10 FO 110/3 G AUS BRE ARG EUR SMR MON ESP CAN FRA GBR ALL HON BEL ITA POR JAP 49 4e
Mika Häkkinen 5e 4e Abd. 8e 8e 6e 5e 5e 5e 3e Abd. 4e 3e 3e Abd. 3e
David Coulthard Abd. Abd. 7e 3e Abd. 2e Abd. 4e 6e 5e 5e Abd. Abd. Abd. 13e 8e
1997 West McLaren Mercedes McLaren MP4-12 Mercedes V10 F0 110E
Mercedes V10 FO 110F
G AUS BRE ARG SMR MON ESP CAN FRA GBR ALL HON BEL ITA AUT LUX JAP EUR 63 4e
Mika Häkkinen 3e 4e 5e 6e Abd. 7e Abd. Abd. Abd. 3e Abd. Dsq. 9e Abd. Abd. 4e 1er
David Coulthard 1er 10e Abd. Abd. Abd. 6e 7e 7e 4e Abd. Abd. Abd. 1er 2e Abd. 10e 2e
1998 West McLaren Mercedes McLaren MP4-13 Mercedes V10 FO 110G B AUS BRE ARG SMR ESP MON CAN FRA GBR AUT ALL HON BEL ITA LUX JAP 156 Champion
Mika Häkkinen 1er 1er 2e Abd. 1er 1er Abd. 3e 2e 1er 1er 6e Abd. 4e 1er 1er
David Coulthard 2e 2e 6e 1er 2e Abd. Abd. 6e Abd. 2e 2e 2e 7e Abd. 3e 3e
1999 West McLaren Mercedes McLaren MP4-14 Mercedes V10 FO 110H B AUS BRE SMR MON ESP CAN FRA GBR AUT ALL HON BEL ITA EUR MAL JAP 124 2e
Mika Häkkinen Abd. 1er Abd. 3e 1er 1er 2e Abd. 3e Abd. 1er 2e Abd. 5e 3e 1er
David Coulthard Abd. Abd. 2e Abd. 2e 7e Abd. 1er 2e 5e 2e 1er 5e Abd. Abd. Abd.
2000 West McLaren Mercedes McLaren MP4-15 Mercedes V10 FO 110J