Mandres-les-Roses — Wikipédia

Mandres-les-Roses
Mandres-les-Roses
La Ferme de Monsieur, inscrite aux monuments historiques.
Blason de Mandres-les-Roses
Blason
Mandres-les-Roses
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Île-de-France
Département Val-de-Marne
Arrondissement Créteil
Intercommunalité Métropole du Grand Paris
EPT Grand Paris Sud Est Avenir
Maire
Mandat
Yves Thoreau
2020-2026
Code postal 94520
Code commune 94047
Démographie
Gentilé Mandrions
Population
municipale
4 825 hab. (2021 en augmentation de 7,72 % par rapport à 2015)
Densité 1 462 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 42′ 08″ nord, 2° 32′ 40″ est
Altitude Min. 39 m
Max. 97 m
Superficie 3,3 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Paris
(banlieue)
Aire d'attraction Paris
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Canton du Plateau briard
Législatives 3e circonscription du Val-de-Marne
Localisation
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Mandres-les-Roses
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Mandres-les-Roses
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Mandres-les-Roses
Liens
Site web http://www.ville-mandres-les-roses.fr

Mandres-les-Roses est une commune française située dans le département du Val-de-Marne en région Île-de-France.

Géographie[modifier | modifier le code]

Situation[modifier | modifier le code]

Localisation de Mandres-les-Roses dans le Val-de-Marne
Localisation de Mandres-les-Roses dans le Val-de-Marne

Mandres-les-Roses est distante de Paris d'environ 25 km, au sud-est de la capitale. Géographiquement, elle appartient au plateau de Brie, vaste plateau bordé par la Marne et la Seine, la côte d'Île-de-France entre Reims et Nogent-sur-Seine, et le rebord oriental du bassin de Paris. C'est une commune dont le territoire est encore aux deux tiers rural. L'altitude moyenne au centre du village est de 90 m et varie entre environ 39 m au niveau de l'Yerres et jusqu'à 97 m en limite avec Santeny. Elle constitue une zone de transition entre la banlieue parisienne urbanisée (Yerres, Brunoy dans l'Essonne ; Boissy-Saint-Léger dans le Val-de-Marne) et les plaines agricoles de Seine-et-Marne.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Transports[modifier | modifier le code]

Mandres-les-Roses est desservie par la ligne 23 du réseau de bus Pays Briard depuis Créteil et Boissy-Saint-Léger, et les lignes C, M et S du réseau de bus Val d'Yerres Val de Seine depuis Brunoy.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Sud-ouest du bassin Parisien, caractérisée par une faible pluviométrie, notamment au printemps (120 à 150 mm) et un hiver froid (3,5 °C)[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 660 mm, avec 10,6 jours de précipitations en janvier et 7,9 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 11,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 698,3 mm[3],[4]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[5].

Statistiques 1991-2020 et records MANDRES (94) - alt : 93m, lat : 48°42'33"N, lon : 2°32'59"E
Records établis sur la période du 01-01-1988 au 31-12-2021
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 1,8 1,6 3,8 5,8 9,6 12,7 14,5 14 10,8 8,2 4,7 2,4 7,5
Température moyenne (°C) 4,5 5 8,2 11 14,8 18,1 20,2 20 16,3 12,4 7,8 5 11,9
Température maximale moyenne (°C) 7,2 8,6 12,7 16,4 19,9 23,5 25,9 26,1 21,8 16,6 10,9 7,5 16,4
Record de froid (°C)
date du record
−16
08.01.10
−13
07.02.1991
−10,5
01.03.05
−3
07.04.21
0,5
07.05.1997
1,8
04.06.1991
6,1
04.07.1990
6
28.08.1998
1
30.09.12
−3,8
30.10.1997
−10,4
24.11.1998
−10,3
29.12.1996
−16
2010
Record de chaleur (°C)
date du record
16,1
27.01.03
22
27.02.19
25
31.03.21
29
20.04.18
33
28.05.17
38
22.06.17
39,5
31.07.20
40,1
06.08.03
35
15.09.20
29,5
01.10.11
23
08.11.15
17,3
16.12.1989
40,1
2003
Précipitations (mm) 57,2 50,9 49,8 50,6 67,4 58,6 60 61,1 52,4 58 61,8 70,5 698,3
Source : « Fiche 94047001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/12/2023 dans l'état de la base


Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Mandres-les-Roses est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[6],[7],[8]. Elle appartient à l'unité urbaine de Paris, une agglomération inter-départementale regroupant 411 communes[9] et 10 785 092 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[10],[11].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pôle principal[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[12],[13].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Histoire[modifier | modifier le code]

Préhistoire[modifier | modifier le code]

Deux menhirs, désormais détruits, sont attestés sur le territoire de la commune. Le premier, dénommé La Pierre est « dessiné sur le plan Mignon (XVIIIe siècle) à cent mètres environ au nord-ouest de l'église, en bordure du chemin qui s'appelait anciennement chemin du Cailloux »[14]. Le second, appelé le Gros Grès, se dressait anciennement sur la place du monument aux morts de 1914, elle-même appelée Carrefour du Gros Grès[14].

Moyen Âge[modifier | modifier le code]

Mandres apparaît dans un cartulaire de l'abbaye Saint-Martin-des-Champs de Paris en 1117[15]. La donation de l'archidiacre de Brie (chapitre cathédral de Notre-dame de Paris) à l'abbaye de Saint-Martin-des-Champs se situe près du Bois d'Auteuil en limite de Villecresnes. Il semble que le village n'était pas encore constitué, mais se présentait sous forme de deux hameaux de colonisation agricole. Selon Pierre Nicol[16] des ermites installés près de l'église actuelle (cour 1, des Thibault) auraient mis en valeur le coteau de l'Yerres et la plaine des Vinots. Robert de Dreux (fils du roi Louis VI) seigneur de Brie-Comte-Robert, fit édifier la ferme des Tours Grises-les-Roses vers 1145, La conquête des terroirs humides vers Santeny, Servon et Périgny a attiré une population nouvelle installée dans des cours dont les travées regroupaient les maisons des colons et étaient bordées de jardins cultivés.

Le village fut dévasté par la chevauchée anglo-bourguignonne de 1419 (guerre civile entre Armagnacs et Bourguignons), et pratiquement dépeuplé. La reprise économique vers 1450-1460 a redonné vie au village de Mandres-en-Brie. Il est constitué en paroisse vers 1475 en réunissant le Bout-d'en-Bas (possession de la famille Budé) qui était desservi par le curé de Boussy-Saint-Antoine, et le Bout-d'en-Haut (ferme des Tours Grises) qui était desservi par le curé de Villecresnes. Cette création provoqua plusieurs incidents. D'autre part Dreux Budé avait vendu sa seigneurie aux Chartreux, tandis que la ferme des Tours Grises passait dans les mains d'une famille de négociants italiens : les Cenesme.

Époque moderne[modifier | modifier le code]

Mandres eut à souffrir des troubles des guerres de religion et de la Fronde. Ravagée et partiellement incendiée en 1652 par les troupes de Charles de Lorraine, quand les troupes royales de Turenne et les Frondeurs du grand Condé « jouaient à cache-cache » entre Villeneuve-Saint-Georges et Meaux, Mandres put rapidement se relever. Les vignerons et la ferme des Tours Grises assuraient l'essentiel de l'activité. De nouveaux commerçants ouvrirent leurs étals dans la grande rue de Monsieur-Saint-Thibault (actuelle rue du Maréchal-Leclerc) auprès du boucher installé là depuis la fin du XVe siècle. Une première activité horticole s'y implanta au XVIIIe siècle.

Le , Monsieur, comte de Provence, frère du roi Louis XVI, futur Louis XVIII, acquit la ferme des Tours Grises. Il l'intégra dans le vaste domaine qu'il avait constitué autour du château de Brunoy et du château de Grosbois (Boissy-Saint-Léger et Villecresnes) pour les plaisirs de la chasse notamment en forêt de Sénart. Monsieur ne mit jamais les pieds à Mandres mais son nom fut retenu pour nommer l'ensemble des bâtiments quand la municipalité s'y installa. L'activité chasseresse de cet aristocrate était vivement contestée par les mandrions. Le premier article du cahier de doléances rédigé en 1789 à l'occasion des États généraux, demande que cesse cette activité et que les pigeons soient enfermés pendant la saison des récoltes.

La ferme et les terres qui y étaient exploitées furent déclarées « bien national » en 1791.

XIXe – XXe siècles[modifier | modifier le code]

Dans les années 1860, des descendants de vignerons (les vignes n'occupaient plus qu'1/5 des superficies couvertes avant 1789) adoptent la culture de la rose en plein champ. Les fleurs coupées sont alors vendues sur le Carreau des Halles de Paris. Un train spécial acheminait marchandises et vendeuses en fin d'après-midi sur la ligne dite de la Bastille. Cette ligne avait été prolongée jusqu'à Brie-Comte-Robert en 1875. Cette culture gagnera en extension jusqu'après la Première guerre mondiale.

Pendant la Première Guerre mondiale, le château de madame Jarcy accueille l'Hôpital auxiliaire de la société de secours aux blessés militaires (HASSBM) n°85[17].

Dans les années 1930 sont implantées les premières serres vitrées et chauffées qui permettent de produire des fleurs sur une saison plus longue. L'activité des rosiéristes sera durement touchée par le renchérissement du fioul en 1974, la concurrence tant interne que hollandaise.

La commune a complété son nom par la fleur cultivée sur ses terres. Un décret du lui confère le nom qui consacre sa réputation : Mandres-les-Roses.

En 1962, la ferme des Tours Grises est achetée par la SCIC, filiale immobilière de la Caisse des Dépôts et Consignations. Un projet d'urbanisation est conçu pour densifier la plaine de Mandres. Les bâtiments de la ferme sont abandonnés et se dégradent (ainsi fut détruite la ferme d'Épinay-sous-Sénart et furent perdus les plafonds peints par Le Vau au château Lambert de Sucy-en-Brie). En 1975, l'association des Amis de Mandres lance une campagne d'information pour sauver cette ferme briarde typique. Dans un premier temps, les toitures sont réparées. La ferme est définitivement sauvée grâce à l'énergique intervention de Lucien Lanier, ancien préfet du Val-de-Marne, ancien préfet de la région Île-de-France et directeur du cabinet du président de la République : elle est inscrite sur la liste des opérations financées dans le cadre de l'année du Patrimoine en 1980. Sur les terres de culture sont créées deux lotissements à vocation horticole et maraîchère : Rosebrie et Roseval.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Bâtiment de la mairie.

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs

Antérieurement à la loi du 10 juillet 1964[18], la commune faisait partie du département de Seine-et-Oise. La réorganisation de la région parisienne en 1964 fit que la commune appartient désormais au département du Val-de-Marne et à son arrondissement de Créteil après un transfert administratif effectif au .

Elle faisait partie depuis 1801 du canton de Boissy-Saint-Léger de Seine-et-Oise. Lors de la mise en place des Yvelines, elle intègre en 1967 le canton de Villecresnes[19]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

Rattachements électoraux

Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton du Plateau briard

Pour l'élection des députés, elle fait partie de la troisième circonscription du Val-de-Marne.

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

La commune était membre de la communauté de communes du Plateau briard, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé fin 2002.

Dans le cadre de la mise en œuvre de la volonté gouvernementale de favoriser le développement du centre de l'agglomération parisienne comme pôle mondial est créée, le , la métropole du Grand Paris (MGP), dont la commune est membre[20].

La loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du prévoit également la création de nouvelles structures administratives regroupant les communes membres de la métropole, constituées d'ensembles de plus de 300 000 habitants, et dotées de nombreuses compétences, les établissements publics territoriaux (EPT).

La commune a donc également été intégrée le à l'établissement public territorial Grand Paris Sud Est Avenir, qui succède notamment à la CCPB[21].

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Lors du premier tour des élections municipales de 2020 dans le Val-de-Marne, la liste conduite par Yves Thoreau (SE) — Premier adjoint du précédent maire Jean-Claude Perrault, qui ne se représentait pas — remporte le scrutin avec 22 voix d'avance sur celle menée par Nathalie Guesdon (SE), avec 639 voix (50,88 % des suffrages exprimés) pour la première, contre 612 voix (49,12 %) pour la seconde, l'abstention s'étant élevée à 58,11 %[22]. Le recours formé par Mme. Gesdon a été rejeté par le tribunal administratif malgré le faible écart des voix obtenues par les deux listes[23]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1952 mars 1971 André Ravier    
mars 1971 mars 1983 Marcel Boureau DVD  
mars 1983 mars 2001 Alain Traonouez RPR  
mars 2001 mars 2008 Jean-Brice de Bary UDF puis MoDem Médecin généraliste
mars 2008 mai 2020[24] Jean-Claude Perrault SE puis UMPLR  
mai 2020[25] ,[26] En cours
(au 6 juillet 2020)
Yves Thoreau DVD Ancien cadre dirigeant en banque et assurance

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[27]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[28].

En 2021, la commune comptait 4 825 habitants[Note 3], en augmentation de 7,72 % par rapport à 2015 (Val-de-Marne : +3,13 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
501597572593625586609558621
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
653705793785793767762762838
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
8788088188559601 1211 1171 0931 276
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
1 4031 4961 8962 3863 7034 1174 2814 2854 413
2015 2020 2021 - - - - - -
4 4794 7884 825------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[19] puis Insee à partir de 2006[29].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement[modifier | modifier le code]

Les élèves de Mandres-les-Roses sont rattachés à l'académie de Créteil. La commune possède trois établissements scolaires : l'école maternelle de la Ferme-de-Monsieur, l'école élémentaire Les Charmilles, et le collège Simone Veil.

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

Du 25 au , la ville a accueilli le congrès français d'espéranto.

Économie[modifier | modifier le code]

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

La commune est connue pour sa production de roses. Un train qui ne circule plus aujourd'hui les emmenait jusqu'à Paris où elles étaient vendues. Raymond Radiguet évoque ce « train des roses » dans Le diable au corps.

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • Mûrier quadricentenaire planté par Vincent Meurdrac et église Saint-Thibault de Mandres-les-Roses
    Ferme des Tours Grises dite de Monsieur ;
  • Église Saint-Thibault;
  • Mûrier du parc des Charmilles planté en 1606 par monsieur de Meurdracq, père de madame de la Guette ;
  • Pavillon de l'ancien manoir du Paradis, (Les Charmilles) ;
  • Mascaron sculpté (rue Paul-Doumer près Les Charmilles).

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Madame de La Guette, née Catherine de Meurdracq, est née à Mandres-les-Roses en 1613 et s'y est mariée ; sa sœur Marie Meurdrac y est aussi née.
  • Hippolyte Cazeaux (affaire Solar où il fut défendu par l'avocat Tronson du Coudray, plus connu comme défenseur de Marie-Antoinette).
  • François Coppée, écrivain, académicien (Académie française), qui y eut sa maison de campagne (La Fraizière).
  • Robert Marichal ancien élève de l'École des Chartes, académicien (Académie des Inscriptions et des Belles Lettres).
  • Joël Lautier, champion d'échecs.

Héraldique, logotype et devise[modifier | modifier le code]

Armes

Les armes de Mandres-les-Roses se blasonnent ainsi :

D'argent aux trois roses de gueules, au chef d'azur chargé d'un monde cerclé et croisé d'or entouré de sept étoiles du même.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  3. « Station Météo-France « Mandres » (commune de Joinville-le-Pont) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  4. « Station Météo-France « Mandres » (commune de Mandres-les-Roses) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  5. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  6. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  7. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  8. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  9. « Unité urbaine 2020 de Paris », sur insee.fr (consulté le ).
  10. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  11. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  12. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Paris », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
  13. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  14. a et b Jean-Pierre Savary, « Mégalithes du bassin de l'Yerres (S.-et-O., S.-et-M.) », Bulletin de la Société préhistorique de France, vol. 54, nos 11-12,‎ , p. 750-756 (lire en ligne).
  15. J. Depoin, Recueil des chartes de Saint-Martin-des-Champs (Ligué 1912-1921). La charte est citée dans le Glossarium mediae et infimae latinitatis de Charles Du Cange, sous l'article mandra.
  16. Pierre Nicol, À l'ombre des Thibault : Histoire de Mandres et de ses habitants, Les Amis de Mandres, .
  17. Marie-Claire Roux, En arrière toutes ! Des villes de banlieue dans la Grande Guerre, Athis-Mons, Maison de Banlieue et de l’Architecture, , 96 p. (ISBN 978-2-9538890-8-6), p. 35.
  18. Loi no 64-707 du 10 juillet 1964 portant réorganisation de la région parisienne, JORF no 162 du 12 juillet 1964, p. 6204–6209, fac-similé sur Légifrance.
  19. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  20. Décret n° 2015-1212 du 30 septembre 2015 constatant le périmètre, fixant le siège et désignant le comptable public de la métropole du Grand Paris, sur Légifrance
  21. Décret n° 2015-1664 du 11 décembre 2015 relatif à la métropole du Grand Paris et fixant le périmètre de l'établissement public territorial dont le siège est à Créteil sur Légifrance.
  22. « https://www.lemonde.fr/resultats-elections/mandres-les-roses-94047/ », Résultats aux municipales 2020, sur lemonde.fr (consulté le ).
  23. Marine Legrand, « Val-de-Marne : le tribunal confirme l’élection du maire de Mandres-les-Roses et se penche sur celle de Rungis : Le tribunal administratif étudie ce jeudi le recours en annulation formulé à Rungis par Béatrice Willem. Il a déjà tranché pour Mandres-les-Roses : Yves Thoreau reste le nouveau maire malgré les 22 voix d’écart avec son opposante », Le Parisien, édition du Val-de-Marne,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  24. Marine Legrand, « Municipales à Mandres-les-Roses : qui pour succéder à Jean-Claude Perrault ? : Les électeurs auront le choix entre Yves Thoreau, adoubé par le maire sortant, et Nathalie Guesdon, l’opposante active », Le Parisien, édition du Val-de-Marne,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Il est prêt à tourner la page sans trop de nostalgie, juste heureux du devoir accompli. Jean-Claude Perrault (LR) vit ses dernières semaines comme maire de Mandres-les-Roses, après deux mandats successifs ».
  25. Marine Legrand, « Municipales dans le Val-de-Marne : un vent de dégagisme souffle sur le Plateau briard : Guille perd la mairie à Villecresnes, Gerinte est distancée à Marolles ; Perrault, Urlacher et Gendronneau passent la main à leurs poulains parfois avec difficulté », Le Parisien, édition du Val-de-Marne,‎ (lire en ligne, consulté le ) « À Mandres-les-Roses, cela s'est joué à 22 voix près pour Yves Thoreau (DVD), élu au premier tour ce dimanche soir. Le premier adjoint avait été adoubé par Jean-Claude Perrault (LR), le maire sortant, pour prendre sa suite. Mais c'était sans compter sur la candidature de l'élue d'opposition Nathalie Guesdon (DVD) qui a fait une campagne très active sur le terrain. Elle a récolté 617 voix, Yves Thoreau 639 ».
  26. Marine Legrand, « Val-de-Marne : voici les cinq nouveaux maires du plateau briard : Mandres-les-Roses, Marolles-en-Brie, Périgny-sur-Yerres, Santeny et Villecresnes ont élu de nouveaux maires. Mais le plateau briard conserve son ancrage de centre droit. Portraits de ces élus aux parcours parfois étonnants », Le Parisien, édition de l'Essonne,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  27. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  28. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  29. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.