Bondy — Wikipédia

Bondy
Bondy
La mairie.
Blason de Bondy
Blason
Bondy
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Île-de-France
Département Seine-Saint-Denis
Arrondissement Bobigny
Intercommunalité Métropole du Grand Paris
EPT Est Ensemble
Maire
Mandat
Stephen Hervé (LR)
2022-2026
Code postal 93140
Code commune 93010
Démographie
Gentilé Bondynois, Bondynoise(s)
Population
municipale
52 905 hab. (2021 en diminution de 1 % par rapport à 2015)
Densité 9 672 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 54′ 08″ nord, 2° 28′ 58″ est
Altitude 52 m
Min. 37 m
Max. 65 m
Superficie 5,47 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Paris
(banlieue)
Aire d'attraction Paris
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Canton de Bondy
(bureau centralisateur)
Législatives 9e circonscription et 10e circonscription
Localisation
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Bondy
Liens
Site web https://www.ville-bondy.fr/

Bondy est une commune française du département de la Seine-Saint-Denis, en région Île-de-France.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Bondy dans la Petite couronne parisienne.

Bondy est une ville de la banlieue parisienne, située au nord-est de Paris, à 6 km de la porte de Pantin.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Les communes limitrophes sont Aulnay-sous-Bois, Le Blanc-Mesnil, Bobigny, Drancy, Noisy-le-Sec, Les Pavillons-sous-Bois, Rosny-sous-Bois et Villemomble.

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Le canal de l'Ourcq au niveau du pont de la Forêt.
La Molette au début du XXe siècle. C'est un ancien ruisseau, aujourd'hui busé, qui traversait Bondy avant de se jeter dans le Rouillon à Dugny.

Le canal de l'Ourcq traverse le territoire de la commune de Bondy d'est en ouest.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Sud-ouest du bassin Parisien, caractérisée par une faible pluviométrie, notamment au printemps (120 à 150 mm) et un hiver froid (3,5 °C)[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 656 mm, avec 10,3 jours de précipitations en janvier et 7,8 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Neuilly-sur-Marne à 6 km à vol d'oiseau[3], est de 12,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 721,2 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].

Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

À l'image de nombreuses communes de la proche banlieue parisienne, la ville de Bondy est particulièrement dense et les espaces verts y sont relativement limités. La ville, comme nombre de ses voisines, a longtemps été recouverte par la forêt de Bondy, jusqu'au début du XIXe siècle. Elle ne subsiste plus aujourd'hui qu'aux marges orientales du département, sur les communes de Clichy-sous-Bois, de Montfermeil et de Coubron.

Le plus grand espace vert communal a été inauguré en 2005. C'est le bois de Bondy, tout au nord de la ville, qui s'étend sur 10 hectares pour 1 250 arbres[7].

Parmi les autres espaces verts figurent le parc de la Mare à la Veuve, au sud, le square François-Mitterrand à proximité de la mairie, le square Boris-Bernstein, le square Anne-Frank, le square Jean-Lebas et le square Maurice-Benhamou.

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Carte des quartiers.

Typologie[modifier | modifier le code]

Bondy est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[8],[9],[10]. Elle appartient à l'unité urbaine de Paris, une agglomération inter-départementale regroupant 411 communes[11] et 10 785 092 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[12],[13].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pôle principal[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[14],[15].

Habitat et logement[modifier | modifier le code]

En 2020, le nombre total de logements dans la commune était de 21 802, alors qu'il était de 20 404 en 2015 et de 20 145 en 2010[I 1].

Parmi ces logements, 92,2 % étaient des résidences principales, 0,7 % des résidences secondaires et 7 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 28,1 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 70,1 % des appartements[I 2].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Bondy en 2020 en comparaison avec celle de la Seine-Saint-Denis et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (0,7 %) inférieure à celle du département (1,2 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 41,1 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (43,1 % en 2015), contre 38,2 % pour la Seine-Saint-Denis et 57,5 pour la France entière[I 3].

Le logement à Bondy en 2020.
Typologie Bondy[I 1] Seine-Saint-Denis[I 4] France entière[I 5]
Résidences principales (en %) 92,2 92,7 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 0,7 1,2 9,7
Logements vacants (en %) 7 6,1 8,2

La ville respecte l'obligation faire par l'article 55 de la loi SRU de disposer au moins 25 % de son parc de résidences principales comme logements sociaux[16].

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

La zone commerciale, située le long de la RN 3.
La gare de Bondy.

Voies routières[modifier | modifier le code]

Bondy est traversée d'ouest en est par la route nationale 3. Le nœud autoroutier A3-A86 dessert la ville et la rend aisément accessible en voiture.

Transport en commun[modifier | modifier le code]

Transport ferroviaire[modifier | modifier le code]

Dans sa partie sud, le territoire est traversé par les lignes de Paris-Est à Strasbourg-Ville et de Bondy à Aulnay-sous-Bois (ligne dite des « Coquetiers »).

La gare de Bondy est desservie par les trains du RER E en direction de Paris et de Chelles-Gournay. Les trains s'y arrêtent avec une fréquence d'un train toutes les sept minutes en heure de pointe et d'un train toutes les quinze minutes en heure creuse. La gare a aussi longtemps été l'un des terminus de la ligne de Bondy à Aulnay-sous-Bois jusqu'à son remplacement, en 2006, par un tram-train qui constitue le T4. Celui-ci s'arrête aussi à La Remise à Jorelle.

La ville de Bondy doit être desservie par la ligne 15 dans le cadre du Grand Paris Express à l'horizon 2025. Une station sera construite à la gare de Bondy ainsi qu'au Pont de Bondy, situé à proximité directe de la bordure occidentale de la ville de Bondy qui est déjà desservi par le T1.

Bus[modifier | modifier le code]

Plusieurs lignes de bus desservent la commune :

Les lignes RATP :

Les lignes des réseaux Terres d'Envol et Roissy Est desservent également Bondy

Terres d'Envol

  • 615 (Bobigny Pablo Picasso – Gare de Villepinte)
  • 616 (Gare de Bondy – Centre Commercial O'Parinor)

Roissy Est

  • 8 (Gare de Bondy – Mairie de Claye-Souily)

Certaines de ces lignes relient la commune à des pôles de transports en commun multimodaux comme la station de métro Bobigny - Pablo Picasso, la station de tramway et future de station de métro Pont de Bondy.

Toponymie[modifier | modifier le code]

Attesté en Bonisiacus en 700, Bungeyas en 1060, d'après Albert Dauzat et Charles Rostaing, ce toponyme provient du nom d'homme latin *Bondius ou *Bonitius, et du suffixe -acum[17].

Histoire[modifier | modifier le code]

Anciennement, la ville était recouverte par la forêt de Bondy – encore subsistante actuellement mais hors du territoire communal bondynois –, située sur les communes de Montfermeil, Clichy-sous-Bois et Coubron en raison de sa forte diminution au cours des siècles.

Antiquité[modifier | modifier le code]

Ce village, au VIIe siècle, était connu sous le nom de Bonisiaca. Le plus ancien document connu mentionnant Bondy est le « testament d'Ermentrude », datant du VIIe siècle par lequel cette dame chrétienne donnait quelques terres à l'Église[18].

Fin 2005, lors de fouilles préventives, une nécropole d'un millier de sépultures (toutes époques confondues, allant du Bas-Empire au XIVe siècle) a été découverte au centre même de Bondy, près de l'église. Il s'agit d'une des plus importantes nécropoles mérovingiennes (VIe et VIIe siècles) et carolingiennes jamais mises au jour en France. Dans ces tombes, seuls quelques objets ont été trouvés, dont huit scramasaxes (sabres courts), une belle plaque-boucle en os et une autre en métal, ce qui étonna les archéologues, car usuellement, les tombes mérovingiennes contiennent de nombreux bijoux de verre, des armes, des restes de vêtements et diverses offrandes. Ce n'est qu'à l'époque carolingienne que les offrandes furent interdites par l'Église, en tant que pratique païenne. De façon générale, les études montrent que les gens étaient durant ces périodes en bonne santé, n'avaient aucune carence alimentaire, et qu'aucun d'entre eux n'est décédé de mort violente. Dans les couches les plus profondes de la nécropole, des tombes des IIIe et IVe siècles ont été mises au jour. Ces tombes sont orientées dans tous les sens, ce qui démontre un mélange de religions et de croyances. Ces tombes ne contiennent aucun objet. Une autre curiosité est l'absence de sépulture d'enfant.

Moyen Âge[modifier | modifier le code]

Au XIe siècle, Bondy devient possession de la collégiale parisienne de l'abbaye de Saint-Martin-des-Champs. En 1079, la collégiale devient, par volonté royale, partie intégrante de l'ordre régulier de Cluny. Le territoire est alors une terre agricole exploitée par plusieurs fermes dirigées par un prieur. Ce dernier est remplacé à partir de 1250 par un maire achetant sa charge.

Au XIIIe siècle, il y avait une léproserie qui passait pour être ancienne. À cette même époque, un poisson (non-identifié) de Bondy était crié a Paris[19].

Des fouilles archéologiques réalisées par l'INRAP et le département de la Seine-Saint-Denis en 2007 ont permis de mettre au jour trois sépultures multiples de sujets décédés de la peste noire de 1348. Les onze sujets concernent des enfants, des femmes et des hommes. C'est le seul cas de charniers de cette pandémie découvert en Île-de-France.

Temps modernes[modifier | modifier le code]

La forêt de Bondy au XVIIIe siècle sur la carte de Cassini.

La forêt de Bondy était autrefois célèbre par les voleurs auxquels elle servait de repaire. C'est dans cette forêt, qu'avant la Révolution française, la basoche du palais de Paris se transportait tous les ans, au mois de mai, en grande cérémonie.

Les XVe et XVIe siècles voient l’essoufflement du clergé et de la noblesse féodale, dont les terres et fermes sont peu à peu rachetées par de riches propriétaires bourgeois ou notables. La seigneurie de Bondy connait une succession de propriétaires haut placés (notaire royal, intendant des finances) ou issus de la cour.
A partir de 1690, la famille Triboulleau, secrétaire des Finances du roi, regroupe des terres et fait construire le château de Bondy, terminé entre 1702 et 1710. Érigé perpendiculairement à la route entre Paris et Meaux, il se présente sous la forme d’un château classique, avec une cour d’honneur et des jardins à la française.
Un relais de poste est également implanté à l’entrée du village en 1615. L'église Saint-Pierre est rebâtie en 1750-1752.

Le nord du territoire communal, par-delà la route de Paris à Meaux, n’est pas occupé. Il s’agit en effet d’une zone de marais et de prés irrigués par des ruisseaux. Le chemin d’Aulnay traverse cette zone du nord au sud.

Le recensement de 1709 indique que Bondy comptait 73 feux pour environ 260 habitants. Le village compte ensuite entre 300 et 400 habitants avant la Révolution.

Révolution française et Empire[modifier | modifier le code]

Le Canal de l’Ourcq est aménagé le long de la route entre Paris et Meaux de 1804 à 1822. Trois ponts permettent d’enjamber le canal au niveau de Bondy : le pont de Bondy, qui s’ouvre en patte d’oie avec les routes de Rueil, Saints et Groslay, le pont d'Aulnay et le pont de la forêt. Le parc du Château est scindé en deux par le tracé du canal.

Le , le corps d'armée du général prussien Ludwig Yorck von Wartenburg vainc, dans la forêt de Bondy, les corps français qui, accablés par le nombre, se replient sur Paris. Le 28, le général russe Rayefski occupe le village, et le quitte le 29 pour se rendre sous les murs de Paris. Le 30 mars, l'empereur Alexandre Ier de Russie et le roi Frédéric-Guillaume III de Prusse établissent à Bondy leur quartier général. Le 31 mars, les deux monarques quittent Bondy pour faire leur entrée à Paris. Le 10 avril, des détachements des six premières légions de la garde nationale de Paris se rendent à Bondy pour y recevoir Son Altesse Royale Monsieur, frère du roi Louis XVIII.

Époque contemporaine[modifier | modifier le code]

XIXe siècle[modifier | modifier le code]

Lors de l’aménagement de la ligne de Paris à Strasbourg, une halte est construite à Bondy à la demande de ses habitants. Inaugurée en 1849, sa fréquentation est supérieure à celle de Noisy-le-Sec et encourage la compagnie à maintenir cette halte et à en faire en véritable gare, tandis que celle de Noisy est transformée comme une gare de bifurcation lors de l'ouverture de l'embranchement vers Mulhouse.
La gare de Bondy accueille ainsi de nombreux Parisiens qui viennent se promener dans la forêt de Bondy. Des omnibus desservent la station depuis le village.
Enfin, près de la station est construit un dépotoir avec « d'immenses réservoirs », où des trains circulant de nuit viennent déverser quotidiennement le produit des fosses d'aisances parisiennes.

Le château de Bondy est démoli vers 1850.

Lors du siège de Paris durant la guerre franco-allemande de 1870, Bondy est occupée par les troupes prussiennes qui installent leur artillerie aux abords du plateau de l'ancien parc du Raincy puis y établissent un ouvrage fortifié et des observatoires.
Le 30 septembre 1870, un peloton de cavalerie accompagné de 4 compagnies des 3e et 4e bataillon des éclaireurs de la Seine[20] chasse l’ennemi de Bondy puis effectue une reconnaissance sur la Maison Blanche où ils débusquent une batterie avant de rentrer sur Romainville.
Plusieurs autres reconnaissances et coups de main seront effectués sur le village, particulièrement en octobre, novembre et le 21 décembre où le général Ducrot fait occuper et fortifier le village. Bondy est alors régulièrement bombardée par l'artillerie prussienne.

XXe siècle[modifier | modifier le code]

En 1905, la commune des Pavillons-sous-Bois est créée par démembrement celle de Bondy[21].

Longtemps restée peu urbanisée par rapport au Raincy ou aux Pavillons-sous-Bois par exemple, Bondy connaît de vastes aménagements dans la première moitié du XXe siècle. Les axes anciens sont densifiés, principalement par des logements individuels, mais aussi par des immeubles. Une cité d’Habitation à bon marché est ainsi construite avenue de la République en 1933 par l’Organisme d'habitations à loyer modéré de Bondy, créé en 1929. Organisée autour de deux places centrales, elle reprend exactement la typologie des cités HBM parisiennes.

Quelques petits immeubles privés sont érigés le long des grandes voies, mais les principales zones aménagées sont pavillonnaires, avec des maisons de qualité, construites en brique ou meulière. Ces lotissements pavillonnaires sont assez éloignés du centre-bourg, qui ne constitue pas un pôle d’attraction fort, mais en lien avec la gare, les activités liées au canal ou les communes limitrophes

Au début des années 1960, Bondy a vu sa population plus que doubler avec l'extension des cités et des HLM principalement dans les quartiers Nord. De nombreuses familles modestes sont venues s'installer, suivies plus tard par des familles immigrées d'Afrique du Nord et sub-saharienne.

Les équipements publics sont construits au sein de chaque quartier ou grand ensemble pour suivre cette explosion démographique, comme des groupes scolaires (Henri Sellier en 1956-1957, Pierre Curie en 1965-1973, Pierre Brossolette en 1956, Jean Renoir en 1956-1975, Jean Zay en 1950, puis 1978) ou des crèches (La Régale en 1957, Dolet en 1952, Lattre de Tassigny en 1957, Dunant en 1960, Renaud en 1963).

Un nouvel Hôtel de ville est érigé à partir de 1964 dans le centre-bourg, tandis que l’ancienne mairie est reconvertie en conservatoire de musique.
L’église du Christ Ressuscité est construite en 1965 au sein de la cité Léon Blum.
Une piscine Tournesol est également érigée en 1974-1976, à proximité de la gare.

Entrée de l'hopital Jean Verdier, Bondy

Enfin, sur la rive droite du canal, l’hôpital Jean-Verdier commence à être construit à partir de 1975, sous l’égide de l’architecte Henri Colboc.

L’autoroute A3 est mise en chantier sur la limite ouest de la ville à partir de 1973. Construite en hauteur, sur des piles en béton, elle constitue une seconde rupture spatiale en plus des voies de chemin de fer.

XXIe siècle[modifier | modifier le code]

Le , l'explosion d'une conduite de gaz rue Roger-Salengro provoque la mort d'une personne et en blesse plus de 50 (dont dix dans un état très critique)[22],[23].

En 2021 , la ville est violemment touchée par la pandémie de Covid-19[24].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Ancienne mairie, aujourd'hui conservatoire de musique.

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

Jusqu’à la loi du 10 juillet 1964, la commune faisait partie du département de la Seine. Le redécoupage des anciens départements de la Seine et de Seine-et-Oise fait que la commune appartient désormais à la Seine-Saint-Denis à la suite d'un transfert administratif effectif le .

De 1976 à 2015, la commune était divisée entre le canton de Bondy-Nord-Ouest et le canton de Bondy-Sud-Est. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, elle est désormais le bureau centralisateur du nouveau canton de Bondy.

Pour les élections législatives, la ville est répartie entre deux circonscriptions. Ainsi, le territoire de l'ancien canton Nord-Ouest appartient à la neuvième circonscription et ainsi est représenté par Aurélie Trouvé tandis que le territoire de l'ancien canton Sud-Est appartient à la dixième circonscription et est ainsi représenté par Nadège Abomangoli.

Les deux anciens cantons (et donc les deux circonscriptions) sont limités par l'axe suivant : avenue du Général-Gallieni (jusqu'à la rue A.-Polissard), rue A.-Polissard, place de la Division-Leclerc, rue Jules-Guesde (jusqu'à l'avenue Carnot), avenue Carnot, place de la Gare (jusqu'à la voie ferrée), voie ferrée (jusqu'à' l'avenue de Nancy), avenue de Nancy, avenue de l'Est (jusqu'à la rue Étienne-Dolet), rue Étienne-Dolet jusqu'à la limite communale avec Rosny-sous-Bois[25].

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

À la suite des élections municipales de 2008, les villes de Bagnolet, Bobigny, Bondy, Les Lilas, Montreuil, Noisy-le-Sec, Le Pré-Saint-Gervais, Pantin et Romainville ont entamé des réflexions en vue de la création d'une communauté d'agglomération. Celle-ci, dénommée communauté d'agglomération Est Ensemble a été créée au

Dans le cadre de la mise en œuvre de la volonté gouvernementale de favoriser le développement du centre de l'agglomération parisienne comme pôle mondial est créée, le , la métropole du Grand Paris (MGP), à laquelle la commune a été intégrée[26].

La loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du (Loi NOTRe) prévoit également la création le d'établissements publics territoriaux (EPT), qui regroupent l'ensemble des communes de la métropole à l'exception de Paris, et assurent des fonctions de proximité en matière de politique de la ville, d'équipements culturels, socioculturels, socio-éducatifs et sportifs, d'eau et assainissement, de gestion des déchets ménagers et d'action sociale, et exerçant également les compétences que les communes avaient transférées aux intercommunalités supprimées

La commune fait donc partie depuis le de l'établissement public territorial Est Ensemble, créé par un décret du 11 décembre 2016[27] et qui regroupe l'ensemble des communes qui faisaient partie de l'ancienne communauté d'agglomération..

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

La ville de Bondy est résolument ancrée à gauche, cependant le 28 juin 2020 avec la victoire du conseiller départemental (Les Républicains) Stephen Hervé la ville bascule à droite[28]. Ce basculement est confirmé lors d'une élection partielle en janvier 2022[29].

Toutefois, à la différence d'un grand nombre de villes de la Seine-Saint-Denis qui ont fait partie de la Ceinture Rouge de Paris, Bondy n'a connu qu'une courte période où elle fut dirigée par un maire PCF, en l'occurrence Henry Varagnat entre 1935 et 1939 (son mandat fut interrompu par la révocation de l'ensemble des élus communistes au moment du déclenchement de la Seconde Guerre mondiale).

Depuis 1945, cinq maires se sont succédé à la tête de la commune. Lors des élections municipales de 2008, Gilbert Roger qui conduisait une liste d'union de la gauche a été réélu dès le premier tour avec 56,37 % des voix contre moins de 25 % pour la liste union de la droite[30].

En 2014, Sylvine Thomassin (qui a succédé à Gilbert Roger en 2011 à la suite de l'élection de celui-ci comme sénateur) est réélue mais doit concéder un deuxième tour dont le résultat est le suivant : 47,38 % contre 41,88 % pour la liste union de la droite et 10,72 % pour une liste divers gauche)[31].

Au niveau national, la ville de Bondy confirme son ancrage à gauche. Ainsi lors de l'élection présidentielle française de 2012, François Hollande recueille plus de 44 % des suffrages tandis que Nicolas Sarkozy n'obtient que 17 % des voix et Jean-Luc Mélenchon 15,22 % des voix. Au deuxième tour, François Hollande devance largement Nicolas Sarkozy avec plus de 66 % des suffrages[32].

Au niveau cantonal, la commune de Bondy a été divisée en deux cantons de 1976 à 2015, le canton de Bondy-Sud-Est et le canton de Bondy-Nord-Ouest, qui ont toujours été remportés par le parti socialiste. Avec le redécoupage cantonal de 2014 en France, les deux cantons sont fusionnés en un canton unique auquel s'ajoutent la commune des Pavillons-sous-Bois et une partie de la commune de Bobigny. Si les électeurs de Bondy votent majoritairement pour le binôme socialiste composé de Sylvine Thomassin et de Gilbert Roger, c'est le binôme de droite composé de Katia Coppi et de Stephen Hervé qui remporte ce nouveau canton.

Au second tour des élections municipales de 2020 dans la Seine-Saint-Denis, la liste menée par le conseiller départemental (LR) Stephen Hervé (alliance LR-Divers Droite-Modem-UDI-LREM-Divers Gauche) a remporté le scrutin avec 64 suffrages exprimés de plus que la liste de la maire (PS) sortante Sylvine Thomassin — Soutenue EELV et PC —, avec 4 464 voix et 50,36 % des suffrages exprimés contre 4 400 voix et 49,64 %, l'abstention s'étant élevée à 63,71 %[28].

Politique locale[modifier | modifier le code]

Au terme des élections municipales de 2020 où elle a été battue, Sylvine Thomassin a immédiatement annoncé qu'elle contestait devant le tribunal administratif les résultats du scrutin, estimant que « nous avons fait face à des méthodes jamais vues ici, on nous a clairement volé cette élection : presque 500 habitants m'ont déjà écrit pour me faire part de leur dégoût[33] ». Sylvine Thomassin impute également sa défaite à l’attitude de son prédécesseur, le sénateur Gilbert Roger, qui a soutenu au premier tour la liste (LREM-Divers Gauche) menée par Laurent Cotte, qui a obtenu 12,95 % au premier tour et s'est rallié à Stephen Hervé au second[34],[35].

Le tribunal administratif de Montreuil a annulé ces élections, jugeant irréguliers 19 votes pour lesquels les émargements au premier et au second tour ne correspondaient pas, et prenant en compte la diffusion tardive d'un tract, ce qui, compte tenu du faible écart de voix entre les listes menées par le vainqueur et la maire sortante, a porté atteinte à la sincérité du scrutin. Stephen Hervé a immédiatement annoncé faire appel, et est resté donc maire de Bondy jusqu'en novembre 2021, date où le Conseil d'État a rejeté son recours. De nouvelles élections sont donc organisées début 2022[36],[37].

Les nouvelles élections, organisées les 23 et , voient le succès au second tour de la liste (LR-Divers Droite-Horizons-Modem-LREM-Divers Gauche) du maire sortant Stephen Hervé. Avec 61,39 % des suffrages exprimés, soit 6 111 voix et 37 conseillers municipaux élus , elle devance très largement celle menée par la candidate PS Sylvine Thomassin (38,61 %, 3 843 voix et 8 conseillers municipaux élus). Lors du 2d tour de ce scrutin, la candidate du PS a échoué à obtenir le soutien des autres listes de gauche du premier tour, celles-ci ne souhaitant pas être associées aux méthodes de gestion douteuses voire illégales de Mme Thomassin lorsqu’elle était maire de 2012 à 2020 (une enquête contre elle pour prise illégale d’intérêts est d’ailleurs en cours depuis 2021 (cf article du Parisien)); 59,11 % des électeurs se sont abstenus (taux en baisse par rapport au premier tour, où ce taux s'établissait à 62,87 %)[38],[39].

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs de Bondy[40]
Période Identité Étiquette Qualité
1790 1791 François Martin    
1791 1793 Toussaint Bureau    
1793 1794 Joseph Dalleux    
1794 1800 Landon    
1800 1809 J.L. Roussel    
1809 1815 Pierre Augustin Fremin    
1815 1823 Gassot    
1823 1830 Hyacinthe Gatine    
1830 1860 Ambroise Gatine    
1860 1873 Augustin Claude Étienne Polissard    
1873 1876 Pierre Henri Guillyn    
1876 1892 Marie-Philéas Collardeau-Duheaume
(1838-1916)
  Clerc de notaire, propriétaire
1892 1896 Auguste Arbey    
1896 1908 Marie-Philéas Collardeau-Duheaume
(1838-1916)
Rad. Clerc de notaire, propriétaire
Conseiller général de Noisy-le-Sec (1893 → 1916)
1908 décembre 1919 Edmond Alphonse Fauquet    
décembre 1919 mai 1935 Isidore Pontchy[41] SFIO[42] Professeur de dessin et représentant de commerce
Conseiller général de la 2e circonscription de Noisy-le-Sec (1919 → 1935)
mai 1935 octobre 1939[43] Henri Varagnat[44],[45] PCF Tourneur sur métaux
Révoqué par le décret du [Note 3]
octobre 1939 juillet 1940 Émile Masson   Nommé président de la délégation spéciale par le Gouvernement Daladier
juillet 1940[46] 1944 Louis Aimé Hanauer   Nommé président de la délégation spéciale puis maire[47] par le gouvernement de Vichy
novembre 1944 mai 1945 Georges Kieffer PCF Résistant
Président de la délégation spéciale après la libération de la commune
mai 1945 mars 1977 Maurice Coutrot SFIO
puis PS
Employé de commerce
Sénateur de la Seine (1958 → 1977)
Conseiller général de Bondy (1945 → 1976)
mars 1977 juin 1995 Claude Fuzier PS Ancien cadre administratif aux NMPP et journaliste
Sénateur de la Seine-Saint-Denis (1977 → 1986 et 1991 → 1995)
Député de Seine-Saint-Denis (1988 → 1991)
juin 1995 octobre 2011[48],[49] Gilbert Roger[50] PS Maître-nageur sauveteur
Sénateur de la Seine-Saint-Denis (2011 → )
Conseiller général de Bondy-Sud-Est (1988 → 2015)
1er vice-président du conseil général (2004 → 2011)
Démissionnaire à la suite de son élection comme sénateur
octobre 2011[51] juillet 2020[52] Sylvine Thomassin[53] PS Sage-femme
Conseillère générale de Bondy-Nord-Ouest (2001 → 2015)
Vice-présidente d'Est Ensemble (2010 → 2014)
juillet 2020[54] En cours
(au 5 février 2022)
Stephen Hervé LR Docteur en science, directeur technique d'un groupe cimentier
Conseiller départemental de Bondy (2015 → 2021)
Conseiller régional d'Île-de-France (2021 → )
Réélu maire le 5 février 2022 à la suite des élections municipales
partielles de 2022.

Distinctions et labels[modifier | modifier le code]

Bondy a obtenu en 2004 sa seconde fleur par le Conseil national des Villes et villages fleuris de France[55].

Jumelages[modifier | modifier le code]

La ville de Bondy est jumelée avec :

Équipements et services publics[modifier | modifier le code]

Enseignement[modifier | modifier le code]

École maternelle Jules Ferry.

Les listes d'établissements scolaires du 1er et du 2d degrés sont disponibles sur les sites des inspections académiques des départements[56]. La ville comprend le collège et le lycée général et technologique Jean-Renoir, le groupe scolaire de l'Assomption qui comprend des classes de primaire, de collège ainsi que de lycée technologique et professionnel, le lycée polyvalent Madeleine-Vionnet qui comprend des filières professionnelles et BTS et le lycée professionnel Léo-Lagrange.

Depuis 2009, une université populaire (l'université Averroès) a été mise en place. Des cours sont organisés durant l'année par différents professeurs universitaires et sont accessibles gratuitement[57].

Équipements culturels[modifier | modifier le code]

Bondy possède une chorale reconnue : Les petits écoliers chantants de Bondy. Créée en 1945 par Roger Tribouilloy, alors instituteur au groupe scolaire du Mainguy, elle est composée de soixante filles et garçons de 9 à 16 ans qui se produisent depuis des années dans toute la France, et participe parfois à des enregistrements avec des professionnels de la chanson. Bondy possède également une association sportive, l'Association sportive de Bondy (ASB) qui regroupe plusieurs disciplines : natation, football, handball, escrime, basketball, tir à l'arc, etc. La ville étant par ailleurs plutôt bien classée dans plusieurs de ces sports au niveau départemental, régional mais aussi national et international avec l'escrime et ses deux sœurs vice-championnes du monde en 2006 et 2010, Joséphine Jacques André Coquin et Lauren Rembi[58].

Depuis septembre 2007, la Maîtrise de Radio France a ouvert un premier site hors de Paris, à l'école Olympe-de-Gouges. Le très haut niveau musical de cet ensemble musical permet aux jeunes enfants de pouvoir acquérir une formation musicale complète[59].

La ville possède également une colonie de vacances dans le Berry à Saint-Benoît-du-Sault dans l'Indre.

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[60],[Note 4].

En 2021, la commune comptait 52 905 habitants[Note 5], en diminution de 1 % par rapport à 2015 (Seine-Saint-Denis : +4,77 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
650618653605650673719782815
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 1891 4581 6231 6772 0182 2803 0043 6384 457
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
6 3535 1957 49610 10415 28219 45220 53919 48722 411
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
38 03951 65248 33344 30146 67646 82653 31153 05153 193
2021 - - - - - - - -
52 905--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[21] puis Insee à partir de 2006[61].)
Histogramme de l'évolution démographique

Santé[modifier | modifier le code]

La ville possède un important centre hospitalier universitaire, l'hôpital Jean-Verdier. Celui-ci possède six pôles d'excellence : femmes et enfants (maternité, unité d’hospitalisation pour les grossesses à haut risque, service de néonatologie, centre d’assistance médicale à la procréation, CECOS, préservation de la fertilité, onco-fertilité, pédiatrie et gynécologie-obstétrique), activités cancérologiques spécialisées, activités interventionnelles, ambulatoires et nutritionnelles (spécialité en obésité), médecine spécialisée et vieillissement, accueil urgences, biologie et produits de santé[62]. L'hôpital comprend 1 087 lits pour un effectif de près de 5 000 personnels dont 3 781 professionnels soignants médicaux et paramédicaux[63]. À cet hôpital s'ajoute le centre de soins de suite Ambroise-Paré d'une capacité de 90 adultes, chargé de favoriser la réadaptation de patients sortant d'une hospitalisation. En outre, deux centres médico-psychologiques sont implantés dans la ville, en plus d'un établissement public de santé spécialisé en santé mentale[64].

La ville entretient un centre municipal de santé qui fournit des soins médicaux, dentaires et paramédicaux. Elle comprend aussi un service infirmer de maintien à domicile qui s'occupe des personnes dépendantes et à mobilité limitée (personnes âgées ou handicapées), un centre local d'information et de coordination qui fournit des conseils en matière médicale, un service communal d'hygiène et de santé chargé de faire appliquer et respecter la réglementation en matière d’hygiène et de santé publique, un service prévention santé et un atelier santé ville[65].

Sports et loisirs[modifier | modifier le code]

L'association sportive de Bondy est un club omnisports créée en 1978. Elle gère la plupart des activités sportives pratiquées sur la commune, regroupant une vingtaine d'équipes pour un peu moins de trois mille pratiquants. La section de handball a évolué plusieurs saisons en première division du championnat de France féminin dans les années 1990 et 2000. La section de basket-ball masculin a été champion de Nationale 1 en 1998 avant de passer une saison en Pro B (deuxième division nationale) en 1999-2000, entraîné par Savo Vučević.

La ville comprend deux stades principaux de football, le stade Léo-Lagrange et le stade Robert-Gazi, un complexe de tennis ainsi que deux piscines, la piscine Michel-Beaufort et la piscine Tournesol. Cinq gymnases sont aussi disponibles (Gérard-Aiache, Léo-Lagrange, Pierre-Curie, Roger-Salengro ainsi qu'un palais des sports).

Médias[modifier | modifier le code]

La ville de Bondy est liée au Bondy Blog, un site internet mis en place au moment des émeutes de 2005 dans les banlieues françaises. Créé par des journalistes suisses, il a pour objectif de mettre en avant les conditions de vie dans les zones urbaines sensibles, notamment au sein de la Seine-Saint-Denis[66]. Il a été repris par des personnes locales et a eu plusieurs partenariats avec divers médias français. Actuellement, il est lié à la chaîne LCP et est hébergé par Libération[67]. En outre, le Bondy Blog s'est associé en 2009 avec l'école supérieure de journalisme de Lille pour fonder une classe préparatoire égalité des chances aux écoles de journalisme, pour permettre aux étudiants issus de familles aux revenus modestes d'intégrer ces établissements[68].

Cultes[modifier | modifier le code]

Église Saint-Louis.

Les Bondynois disposent de lieux de culte catholique, orthodoxe, israélite, musulman et protestant :

En 2005, Bondy a été le lieu d'ouverture de la première grande mosquée de Seine-Saint-Denis, entièrement financée par des dons de fidèles[72]. En outre, un centre culturel musulman, le centre culturel Averroès, est aussi présent dans la ville[73].

Économie[modifier | modifier le code]

La ville possède un important centre hospitalier universitaire, l'hôpital Jean-Verdier.

Sur la route nationale 3 qui traverse Bondy, de nombreux magasins de meubles, électroménager, bricolage etc. sont implantés. C'est là que Darty ouvre le la première grande surface française spécialisée dans l'électroménager[74].

La ville entreprend depuis 2006 de nombreux projets de rénovation urbaine dans le cadre l'ANRU. De plus, des projets de construction de nouvelles résidences ont vu le jour notamment en centre-ville avec de nombreux commerces de proximité. Le centre-ville dit «Cœur de Ville» fait l'objet en 2007/2008 d'importants travaux de réaménagement. En 2007, les prix immobiliers ont continué de grimper, Bondy est l'une des villes qui a le plus augmenté en petite couronne parisienne (+ 10,6 %) selon les notaires de France[75].

Revenus de la population et fiscalité[modifier | modifier le code]

En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 25 540  ce qui plaçait Bondy au 22 169e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 ménages en métropole[76].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Kylian Mbappé.
Randal Kolo Muani.
Jonathan Ikoné.

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Bondy Blason
D'argent à la forêt terrassée de sinople, au chef d'azur chargé de trois quintefeuilles aussi d'argent[81]
Devise
Heureux sous son ombre
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. À la suite de la révocation de l'ensemble des élus du Parti communiste français en vertu de ce décret pris en réaction au pacte germano-soviétique, les maires communistes sont remplacés par une délégation spéciale.
  4. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Références[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee[modifier | modifier le code]

  1. a et b « Chiffres clés - Logement en 2020 à Bondy » (consulté le ).
  2. « Chiffres-clés - Logement en 2020 à Bondy - Section LOG T2 » (consulté le ).
  3. « Chiffres-clés - Logement en 2020 à Bondy - Section LOG T7 » (consulté le ).
  4. « Chiffres clés - Logement en 2020 dans la Seine-Saint-Denis » (consulté le ).
  5. « Chiffres clés - Logement en 2020 dans la France entière » (consulté le ).

Autres sources[modifier | modifier le code]

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  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  3. « Orthodromie entre Bondy et Neuilly-sur-Marne », sur fr.distance.to (consulté le ).
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  6. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  7. « Le retour des moutons au bois de Bondy », Est Ensemble (consulté le ).
  8. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  9. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  10. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Unité urbaine 2020 de Paris », sur insee.fr (consulté le ).
  12. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
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  15. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
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  24. « « Il n’y a plus de ressort, les gens sont tétanisés, comme en léthargie » : à Bondy, un engrenage de catastrophes sociales et humaines », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
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  27. Décret n° 2015-1661 du 11 décembre 2015 relatif à la métropole du Grand Paris et fixant le périmètre de l'établissement public territorial dont le siège est à Romainville sur Légifrance.
  28. a et b Hélène Haus, « Municipales à Bondy : « On savait que si on l’emportait, la victoire serait serrée » : L’élu d’opposition Stephen Hervé (LR) a remporté le scrutin de justesse face à la maire socialiste sortante Sylvine Thomassin, dans une ville détenue par la gauche depuis 1945 », Le Parisien, édition de la Seine-Saint-Denis,‎ (lire en ligne, consulté le ) « La victoire s'est jouée à 64 voix près. Dimanche soir, Stephen Hervé, élu d'opposition (LR) a ravi la ville de Bondy à la maire Sylvine Thomassin (PS), en poste depuis 2011. En emportant 50,36 % des suffrages au second tour des élections municipales, ce quadragénaire a fait tomber ce fief socialiste de 53 000 habitants, détenu sans discontinuité par la gauche depuis 1945 ».
  29. Dorine Goth, « Élections municipales à Bondy : Stéphen Hervé élu maire avec une large majorité », sur actu.fr, (consulté le ).
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  32. « Bondy, élections présidentielles 2012 »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), Le Parisien (consulté le ).
  33. Thomas Poupeau, « Municipales en Seine-Saint-Denis : ces perdants qui tentent un troisième tour… à coups de recours : Bondy, Bagnolet, peut-être Le Bourget et Neuilly-sur-Marne… Estimant que l’élection leur a été volée, certains candidats malheureux déposent un recours, ou réfléchissent à le faire, pour faire annuler le scrutin », Le Parisien,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  34. Maëlys Dolbois, « Municipales 2020 à Bondy : un élu décrédibilise la liste de la maire sortante, son équipe s’insurge : La campagne des élections municipales 2020 bat son plein à Bondy (Seine-Saint-Denis). Un élu s'en prends directement à la liste de la maire sortante Sylvine Thomassin. », Actu Seine-Saint-Denis,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  35. Thomas Poupeau, « Défaite aux municipales, l’ex-maire PS de Bondy veut la peau du sénateur Gilbert Roger : Dans un courrier au président du groupe de gauche au Sénat, Sylvine Thomassin pointe son ancien mentor (DVG) comme le « principal artisan » de la victoire de la droite aux dernières municipales à Bondy. Et réclame son exclusion du groupe « Socialistes et républicains » », Le Parisien, édition de la Seine-Saint-Denis,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  36. C.G., « Bondy : le tribunal annule les élections municipales : La décision a été officialisée ce vendredi par le tribunal administratif de Montreuil. Les élections remportées par Stephen Hervé (LR) avec un écart de 64 voix ont été annulées. Ce dernier a indiqué qu’il fera appel. », Le Parisien,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  37. Cindy Bonnaud, « Bondy : le Conseil d’Etat confirme l’annulation des élections : Les Bondynois vont devoir retourner aux urnes pour désigner leur maire, au début de l’année prochaine. Le Conseil d’État a rejeté la requête du maire et confirmé, ce lundi, la décision du tribunal administratif d’annuler les dernières élections municipales », Le Parisien,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Le Conseil d’État a validé les irrégularités pointées déjà par le tribunal administratif de Montreuil, à savoir les problèmes de signatures sur les listes d’émargements sans procuration et la « distribution massive » de tracts, « mettant en cause la probité » de la maire sortante et candidate, « à une date ne lui permettant pas de répondre à cet élément nouveau de la polémique électorale ».
  38. Hélène Haus, « Municipales à Bondy : à gauche, les candidats battus n’appellent pas à voter pour la socialiste Sylvine Thomassin : Partie divisée lors de ces élections municipales partielles, la gauche ne jouera pas la carte de l’union au second tour ce dimanche. Une situation qui devrait profiter à Stephen Hervé (LR), l’ancien maire, arrivé largement en tête le 23 janvier », Le Parisien,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  39. Cindy Bonnaud, « Bondy : le maire LR sortant Stephen Hervé sort vainqueur de la municipale partielle : Arrivé largement en tête la semaine dernière, l’ancien maire Stephen Hervé a confirmé ce dimanche lors du second tour de l’élection municipale partielle. Il reprend les clefs de la ville, face à une gauche dispersée et la candidate (PS) Sylvine Thomassin », Le Parisien,‎ (lire en ligne, consulté le ).
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