Villemomble — Wikipédia

Villemomble
Villemomble
Le château de Villemomble.
Blason de Villemomble
Blason
Villemomble
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Île-de-France
Département Seine-Saint-Denis
Arrondissement Le Raincy
Intercommunalité Métropole du Grand Paris
EPT Grand Paris - Grand Est
Maire
Mandat
Jean-Michel Bluteau (DVD)
2020-2026
Code postal 93250
Code commune 93077
Démographie
Gentilé Villemomblois
Population
municipale
30 332 hab. (2021 en augmentation de 1,62 % par rapport à 2015)
Densité 7 508 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 53′ 25″ nord, 2° 30′ 40″ est
Altitude 58 m
Min. 47 m
Max. 110 m
Superficie 4,04 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Paris
(banlieue)
Aire d'attraction Paris
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Canton de Villemomble
(bureau centralisateur)
Législatives 8e circonscription de la Seine-Saint-Denis
Localisation
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Liens
Site web villemomble.fr

Villemomble est une commune française située dans le département de la Seine-Saint-Denis, en région Île-de-France. Ses habitants sont appelés les Villemomblois.

Géographie[modifier | modifier le code]

Situation[modifier | modifier le code]

Villemomble est située à 14 km à l'est de Paris, et recouvre, entre autres, le flanc nord du plateau d'Avron.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Villemomble est limitrophe des 7 communes suivantes :

Voies de communication[modifier | modifier le code]

Villemomble est desservie sur le plan routier par l'autoroute A103 et la route nationale 302.

Pour les transports en commun, Villemonble est desservie par la ligne E du RER aux gares de Le Raincy - Villemomble - Montfermeil et Gagny et par la ligne de tram-train T4 aux stations des Coquetiers et Allée de la Tour - Rendez-Vous.

La commune est aussi desservie par de nombreuses lignes du réseau de bus RATP, par les navettes municipales gratuites (circuits Bleu et Jaune) et la nuit par le réseau Noctilien.

Une piste cyclable a été créée le long de la ligne du tram-train. Villemomble est traversée par la ligne de Bobigny à Sucy - Bonneuil (ou Grande Ceinture complémentaire), une ligne de transport de fret sur laquelle se trouvait jusqu'aux années 1980 une importante gare de marchandises, Villemomble-Escale.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Sud-ouest du bassin Parisien, caractérisée par une faible pluviométrie, notamment au printemps (120 à 150 mm) et un hiver froid (3,5 °C)[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 666 mm, avec 10,5 jours de précipitations en janvier et 7,7 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Neuilly-sur-Marne à 4 km à vol d'oiseau[3], est de 12,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 721,2 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].

Statistiques 1991-2020 et records NEUILLY-SUR-M. (93) - alt : 45m, lat : 48°51'37"N, lon : 2°32'58"E
Records établis sur la période du 01-01-1981 au 03-12-2023
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 2,1 1,9 4 6,2 9,8 13,1 15,1 14,7 11,2 8,5 5 2,6 7,8
Température moyenne (°C) 4,9 5,4 8,5 11,5 15,1 18,4 20,7 20,4 16,6 12,7 8,1 5,4 12,3
Température maximale moyenne (°C) 7,7 9 13,1 16,8 20,4 23,8 26,2 26,2 22 16,9 11,3 8,1 16,8
Record de froid (°C)
date du record
−17
17.01.1985
−12,5
08.02.1991
−9,5
13.03.13
−4,3
06.04.21
−0,6
06.05.19
4
04.06.01
7,5
31.07.15
5
30.08.1986
1,5
30.09.18
−4,5
30.10.1997
−8,7
24.11.1998
−8,9
29.12.1996
−17
1985
Record de chaleur (°C)
date du record
16,6
28.01.02
21,4
27.02.19
26,9
31.03.21
29,9
20.04.18
33,1
27.05.05
38,3
27.06.11
42,5
25.07.19
40,5
12.08.03
36,3
08.09.23
29,7
03.10.11
22,5
08.11.15
18
07.12.00
42,5
2019
Précipitations (mm) 57,7 50,6 51,5 50,2 72,4 62,4 64,4 60,4 52,2 60,5 62,8 76,1 721,2
Source : « Fiche 93050001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/12/2023 dans l'état de la base


Urbanisme[modifier | modifier le code]

Villemomble est une ville résidentielle constituée de zones pavillonnaires et d'immeubles. 23,7 % (en 1999[7]) de son parc de logements est constitué de logements sociaux comme l'exige la loi SRU.

Typologie[modifier | modifier le code]

Villemomble est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[8],[9],[10]. Elle appartient à l'unité urbaine de Paris, une agglomération inter-départementale regroupant 411 communes[11] et 10 785 092 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[12],[13].

Par ailleurs, la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pôle principal[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[14],[15].

Quartiers de la ville[modifier | modifier le code]

On peut distinguer différents quartiers, dans Villemomble :

  • au centre-nord : centre-ville - Orangerie
  • au nord-ouest : Les Coquetiers
  • au nord-est : Parc Carette
  • à l'est : Église
  • au sud-est : Époque - Saint-Exupéry
  • au sud : Plateau d'Avron - Mairie
  • à l'ouest : Les Marnaudes - La Fosse aux Bergers

Toponymie[modifier | modifier le code]

D'après Guy Martignon, la version de l'abbé Lebeuf selon laquelle un des compagnons du roi Childebert IV à qui il a distribué en bénéfices des terres entre Paris et Lagny, se nomme Mummole et que son domaine de Mummole ou villa mommuli en latin, aurait donné « villemomble » est plus probable que de l'attribuer à Saint Momble[16].

L'ouvrage État des communes à la fin du XIXe siècle indique la même étymologie villa mommuli mais argue que le nom de Mummole est simplement d'usage à l'époque carolingienne[17].

Histoire[modifier | modifier le code]

Source bibliographique : Le Grand Livre de Villemomble, des origines à nos jours, Guy Martignon, Éditions SIDES, 2006.

Le site primitif de Villemomble prend ses racines dans une vallée marécageuse, formée par un ancien bras de la Marne et délimitée par la « Montagne d'Avron ». Non loin du hameau antique s'étend la forêt de Bondy. Très tôt la voie située en bordure du plateau d'Avron, l'actuelle Grande-Rue, tient lieu de chemin royal et c'est à partir de cet axe que se constitue, peu à peu, le hameau.

La première villa se met en place à l'époque de Dagobert Ier et appartient au comte de Paris, Mummolus. Village essentiellement agricole il dépend, à partir du VIIe siècle et jusqu'à la Révolution française, de l'abbaye Notre-Dame de Livry.

La seigneurie de Villemomble apparaît au début de la dynastie capétienne comme étant entre les mains de la famille Le Riche de Paris. Vers 1055, est cité comme seigneur de Villemomble Lisiard Le Riche de Paris, sous-chambrier du roi. Josselin de Beaumont-Gâtinais, chambrier de Philippe Ier, est seigneur de Villemomble de 1075 à 1120. Suit Josselin II de Beaumont-Gâtinais de 1120 à 1145.

Villemomble sur la Carte des Chasses du Roi (XVIIIe et XIXe siècles.

Dans un chassé croisé d'alliance la seigneurie est détenue par la famille Mauvoisin. Vers 1215, Jean Ier de Beaumont-Gâtinais (1190-1256), grand chambrier de Louis VIII et Louis IX, devient seigneur des terres de Villemomble et autres lieux. Ses droits et charges de seigneur de Villemomble par son premier mariage avec Alix Mauvoisin, passent à son fils aîné Guillaume IV de Beaumont, dit « Pied de Rat » (1214-1269), comte de Caserte. De 1357 à 1529 par l'intermédiaire de sa fille Isabelle de Beaumont-Gâtinais, comtesse de Caserte, le domaine appartient à la maison de Montmorency-Laval puis à Olivier V de Clisson, Connétable de France (1361-1407) - Alain VIII et Alain IX de Rohan lieutenant général de Bretagne - Gaspard Bureau, grand maître de l'artillerie, puis Antoine de Chabannes, Grand maître de France (1473-1448) conseiller de Louis XI, et enfin Florimond Robertet, Trésorier de France et conseiller de Louis XII et François Ier (1507-1527). De 1529 à 1700, les terres de Villemomble seront successivement possédées par Tristan de Rostaing (sa femme Françoise Robertet était la petite-fille de Florimond), chevalier des Ordres du Roi, baron de la Guerche, Grand-maître des eaux et forêts de France (cf. l'article Sury), puis de 1652 à 1765 par la fastueuse famille des Le Ragois de Bretonvilliers.

Au début du XVIIIe siècle, les Le Ragois de Bretonvilliers la possèderont encore avec moins de faste, jusqu'à la vente des terres de Villemomble, Noisy-le-Sec et Avron par Charlotte Le Ragois à Jean-Baptiste, Paulin d'Aguesseau de Fresnes, maître des requêtes, en 1765.

Louis-Philippe d'Orléans (1725-1785), premier prince du sang, achète en 1767 le domaine de Villemomble, Noisy-le-Sec, Avron et autres lieux, pour sa favorite Étiennette Le Marquis (1737-1806), dite « Madame de Villemomble » mais encore par dérision « Marquise ». Il fera les beaux jours de Villemomble à partir de 1767 jusqu'à 1800 et fera édifier le château actuel par l'architecte Alexandre-Théodore Brongniart (ancienne mairie).

La première école de Villemomble est ouverte vers 1720 au sein de la paroisse[18].

Plusieurs châteaux attestent de l'importance de la seigneurie du XIIe au XVIIIe siècle : le château seigneurial durant près de 600 ans, actuellement disparu, puis le château seigneurial d'Avron et le château actuel sur l'emplacement du chateau seignerial depuis 1769 ; le château de Launay (1840)[19] ; le château de la Garenne (1518)[20].

L'exploitation du gypse des flancs du plateau d'Avron pour produire du plâtre a duré du XVIIIe au début du XXe siècle. Les ouvriers logeaient dans habitations troglodytes, représentées sur des cartes postales anciennes de la commune. Le Parc de la Garenne a été réalisé sur ces carrières, dont les rues avoisinantes rappellent ce passé industriel de la commune : rue de la Carrière, rue de la Plâtrière[18].

En 1822, la municipalité ouvre une école, et en 1824 est mis en place le premier service régulier de voitures publiques pour Paris. La route pour Pantin est créée en 1832[21].

En 1848, la municipalité construit la première mairie, devenue depuis l’école maternelle Pasteur[21].

En 1856 est mise en service la gare du Raincy - Villemomble - Montfermeil sur la ligne de Paris-Est à Strasbourg-Ville, qui avait été mise en service de Paris à Meaux en 1849[21]. Cela facilite le déplacement des habitants et le transport des marchandises, tout en favorisant le développement le Villemomble comme lieu de villégiatures. Le bourg devient un lieu de résidence recherché qui maintient sa vocation agricole tout en s'enrichissant de nombreux corps de métier[22]. En 1859 est mis en service le premier bureau de poste de la commune, desservant également Le Raincy et Rosny[21].

Lors de la guerre franco-allemande de 1870, les habitants de la commune sont évacués à Paris et la commune occupée par les Allemands[18].

Vingt ans avant les lois Jules Ferry, la ville instaure la gratuité de l'enseignement primaire en 1872[21]. En 1875, le château de Villemomble est donné à la commune qui y installe la mairie en 1880. En 1879 est installée une usine à gaz, qui permet l'éclairage des habitations[21].

L'urbanisation et le développement de la commune se poursuivent à la fin du XIXe siècle, avec en 1882 l'ouverture d’un bureau télégraphique et la création du marché du centre, l'installation des premières plaques de rue. En 1890 est construit un groupe scolaire rue des Écoles (les actuels collège Pasteur et école primaire Leclerc)[21].

La nouvelle église est construite en 1901, année où est mise en service la ligne de tramway électrique à impériale reliant la porte de Vincennes à la gare de Villemomble, exploitée par une compagnie privée, les Chemins de fer nogentais[21].

En 1903 et 1904 sont inaugurées la salle des fêtes (actuel théâtre Georges-Brassens) et une bibliothèque municipale[21].

En 1914, le passage à niveau de la gare est supprimé, et, en 1920 l'éclairage au gaz est remplacé par l'éclairage électrique dans les rues[21].

Pendant la Première Guerre mondiale, 400 soldats de la commune sont tués[18].

En 1925, l'hôtel des postes est mis en service, et, en 1927, l'église Saint-Louis est dotée de son campanile, et, en 1928 la municipalité construit des bains-douches, et commence à réaliser l'assainissement des rues de la commune[18].

En 1930 est créé, à la demande du conseil municipal, un office municipal d'habitation à bon marché[23]. L'église Notre-Dame-d’Espérance. est construite la même année, suivie, en 1932 de l'inauguration du groupe scolaire Foch et en 1933 du centre d’hygiène et d’assistance sociale[18].

Le stade Claude-Ripert est inauguré en 1938[18].

La Seconde Guerre mondiale est une époque difficile et troublée, pendant laquelle 26 Villemomblois sont tués. Une partie de la population résiste contre l'occupant[18].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Hôtel de ville.

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

La commune faisait partie en 1793 du département de la Seine, et en 1801 du canton de Vincennes au sein de l'arrondissement de Sceaux. En 1893, la commune intègre le canton de Noisy-le-Sec et l'arrondissement de Saint-Denis.

À partir de la loi du 10 juillet 1964[24], la réorganisation de la région parisienne en 1964 fit que la commune appartient depuis au département de la Seine-Saint-Denis après un transfert administratif effectif au . Lors de cette mise en place, elle devient le chef-lieu du canton de Villemomble[25]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, elle devient le bureau centralisateur de ce canton, qui est modifié, passant de une à trois communes.

Lors de la création du département, elle était rattachée à l'arrondissement de Bobigny, mais, afin de faire coïncider les limites d'arrondissement et celles des intercommunalités, elle intègre le l'arrondissement du Raincy[26].

Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1988 de la huitième circonscription de la Seine-Saint-Denis.

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

Dans le cadre de la mise en œuvre de la volonté gouvernementale de favoriser le développement du centre de l'agglomération parisienne comme pôle mondial est créée, le , la métropole du Grand Paris (MGP), à laquelle la commune, qui n'était membre d'aucune intercommunalité, a été intégrée[27].

Dans le cadre de la mise en place de la métropole du Grand Paris, la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du (loi NOTRe) prévoit la création d'établissements publics territoriaux (EPT), qui regroupent l'ensemble des communes de la métropole à l'exception de Paris, et assurent des fonctions de proximité en matière de politique de la ville, d'équipements culturels, socioculturels, socio-éducatifs et sportifs, d'eau et assainissement, de gestion des déchets ménagers et d'action sociale.

La commune a donc également été intégrée le à l'établissement public territorial Grand Paris - Grand Est[28].

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Robert Calméjane est maire de 1964 à 1977 puis de 1983 à 2001. Déjà battu aux élections législatives de 1973 par le maire PCF de Noisy-le-Sec, Roger Gouhier, avec 54,32 % des voix, il doit céder son siège au socialiste Jean-Paul Maitrias, qui conduit la liste d'union de la gauche aux élections municipales de 1977 et qui avait devancé le PCF dans la ville (22,33 % contre 19,34 %) au premier tour des élections cantonales de 1976[29].

Son fils, Patrice Calméjane, lui succède en cours de mandat, en 2001. Il est réélu en 2008, sa liste ayant obtenu la majorité dès le premier tour. De même, le 23 mars 2014, la liste qu'il conduit arrive en tête avec 65,75 % des voix au premier tour des élections municipales et il est réélu maire à la suite de celles-ci.

À partir du printemps 2018, la vie municipale subit une crise marquée et la majorité du conseil municipal se déchire[30] ; certains élus menés par l'ex-maire-adjoint Jean-Michel Bluteau, se plaignant d'un manque d'écoute du maire Patrice Calméjane, démissionnent après le retrait des délégations de trois maires-adjoints par le maire[31], entraînant l'organisation de nouvelles élections municipales organisées fin 2018[32].

Celles-ci voient le succès de la liste menée par Patrice Calmejane, qui dépasse au second tour de 238 voix cette de Jean-Michel Bluteau (DVD) et largement celle d'union de la gauche menée par Marc Daydie[33],[34]. Le conseil municipal du réélit donc le maire sortant[35]. Toutefois, le Tribunal administratif de Montreuil, en mai 2019[36], puis en appel, le Conseil d'État, déclare Patrice Calméjane inéligible pour quatre mois, pour ne pas avoir respecté les délais dans lesquels il aurait dû rendre les comptes de cette campagne électorale. Patrice Calméjane est ainsi déclaré démissionnaire d'office d'élu municipal en septembre 2019[37]. En conséquence, le conseil municipal du élit maire Pierre-Étienne Mage, ancien premier adjoint (LR), pour la fin de la mandature 2014-2020[38].

Au second tour des élections municipales de 2020 dans la Seine-Saint-Denis , la liste DVD - UDI - menée par Jean-Michel Bluteau obtient la majorité des suffrages exprimés, avec 3 175 voix (44,83 %, 26 conseillers municipaux élus dont 1 métropolitain), devançant les listes menées respectivement par[39] :
- l'ancien maire Patrice Calméjane, dont la période d'inéligibilité avait pris fin (LR - SL, 2 480 voix, 35,02 %, 6 conseillers municipaux élus ;
- Jean-Marc Minetto (PS - EÉLV - PCF - PP - GRS - G·s - RDG, 1 426 voix, 20,13 %, 3 conseillers municipaux élus).
Lors de ce scrutin, marqué par la pandémie de Covid-19 en France, 54,39 % des électeurs se sont abstenus.

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs de Villemomble[40]
Période Identité Étiquette Qualité
1790 VIII Jacques Aimé Delepine   Maçon
VIII 1815 Louis Balthazard Girardot (De)   Propriétaire foncier
1815 1816 François Feno   Couvreur
1816 1826 Louis Balthazard Girardot (De)    
1826 1831 François Charles Gabriel Joseph Lewal   Conseiller à la Cour des comptes
1831 1831 Jean-Pierre Lecornet    
1831 1833 Jean-François Martin    
1833 1836 Jean-Pierre Lecornet    
1836 1844 René François Papin   Négociant en soieries
1844 1851 René Christophe Chevre   Négociant en laines
1851 1852 Emmanuel Marius Mangin    
1852 1871 Henri Ensminger   Négociant en cuirs
1871 1879 Louis-Constantin Detouche   Horloger bijoutier
1879 1884 Louis Marie Alfred Giboury   Marchand tailleur
1884 1887 Isaac Gabriel Levy   Commerçant
1887 1888 Alphonse Guilbert   Industriel
1888 1902 Gustave Louis Rodet   Administrateur de l’Opéra-comique
1902 1911 Louis Huraut   Négociant en mercerie
1911 1914 Émile Ducatte[Note 3]   Pharmacien
1914 1918 Henri Cosnier    
1918 1919 Xavier Buissonnier   Entrepreneur en serrurerie
1919 1929 Eugène Aubry   Industriel
1929 1934 Henri Jousseaume   Industriel
1934 1940 Louis Marie Badet PSF[41] Clerc de notaire
1940 1944 Claude Ripert   Administrateur de sociétés
1944 1944 Marcel Hanra   Ingénieur Arts et Métiers
1944 1945 Jacques Zuili PCF Représentant de commerce
1945 1947 René Eberlé   Professeur honoraire
1947 1948 Alfred Touze   Employé de commerce
1948 1953 Marcel Chaillot RPF Directeur commercial
mai 1953 1964 Victor Larcher RPF, puis UNR Chef de personnel d’entreprise
Conseiller général de la Seine (32e secteur) (1959 → 1964)
1964 mars 1977 Robert Calméjane[42]. UNR,
puis UDR,
puis RPR
Conseil en relations publiques
Député de la Seine (43e circ.) (1958 → 1967)
Député de la Seine-Saint-Denis (5e circ.) (1968 → 1973)
mars 1977 mars 1983 Jean-Paul Maitrias PS Cadre de banque
mars 1983 mars 2001 Robert Calméjane[42],[43] RPR Conseil en relations publiques
Sénateur de la Seine-Saint-Denis (1986 → 2002)
Conseiller général de Villemomble (1967 → 1988)
Démissionnaire
mars 2001[44] septembre 2019[37] Patrice Calméjane[45],[35] RPR
puis
UMPLR
Fils du précédent
Ingénieur des bâtiments publics
Conseiller général de Villemomble (1988 → 2007)
Vice-président de l'EPT Grand Paris - Grand Est (2016 → 2019)
Déclaré inéligible par le Conseil d'État
septembre 2019[38] juillet 2020[46] Pierre-Étienne Mage LR Ingénieur des bâtiments publics
Vice-président du SEDIF (2014 → 2020)
Vice-président de l'EPT Grand Paris - Grand Est (2019 → 2020)
juillet 2020[47],[48] En cours
(au 24 novembre 2021)
Jean-Michel Bluteau DVD Conseiller en vente chez Orange

Distinctions et labels[modifier | modifier le code]

En juin 2009, Villemomble obtient le prix régional des rubans du patrimoine attribué par la Fondation du patrimoine, à la suite des dossiers présentés par la commune concernant la restauration du château[49].

La ville de Villemomble a obtenu en 2007[50] trois fleurs au concours des villes et villages fleuris[51].

  • L'église Saint-Louis de Villemomble (campanile construit en 1926 par l'architecte Paul Tournon avec la collaboration de Carlo Sarrabezolles), a été choisie en 2022 par la Fondation du Patrimoine pour figurer dans les 18 sites du Loto du Patrimoine.

Jumelages[modifier | modifier le code]

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[52],[Note 4].

En 2021, la commune comptait 30 332 habitants[Note 5], en augmentation de 1,62 % par rapport à 2015 (Seine-Saint-Denis : +4,77 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
417433440516668647614670684
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
7648609831 1801 3322 0333 1413 7254 901
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
6 1048 1918 95910 87213 65017 19918 52318 64121 522
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
24 54028 75628 72727 57126 86326 99528 33928 36830 051
2021 - - - - - - - -
30 332--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[25] puis Insee à partir de 2006[53].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement[modifier | modifier le code]

École privée Blanche de Castille

Culture[modifier | modifier le code]

Sports[modifier | modifier le code]

Source : Les associations de Villemomble et des environs, Guy Martignon, Éditions Sides (2000).

La plus vieille association sportive, toujours en activité est la 1re Compagnie d'Arc de Villemomble, recréée en 1821. Il y a aussi dans les années 1850 deux sociétés de "Chevaliers d'Arc" qui forment 2 compagnies distinctes, ainsi qu'une "Compagnie d'Arbalétriers" comptant chacune une vingtaine de membres. D'autres sociétés se constituent dans la deuxième moitié de ce siècle afin de pratiquer le tir comme "Le Rigodon", la gymnastique comme les sociétés "L'Amitié" et "L’Étoile de Villemomble", constituée en 1885. La "Société Sportive du Raincy-Villemomble"", est fondée en juin 1894, elle est constituée de marcheurs et de cyclistes tandis que "La Stella du Raincy-Villemomble" est une société d'éducation physique, 7, bd du Nord, au Raincy. Dès la création en 1921 de "Villemomble-Sports (Société municipale d'éducation physique, de préparation militaire et de Sports) des disciplines sportives vont se développer au sein de cette association telles que l'athlétisme, le football, le Cross-country, le basket-ball, la natation, la lutte, la boxe et l'éducation physique. La section de football est la première à voir le jour en 1922. À la suite de la disparition du club raincéen, nombre de joueurs viennent rejoindre la section villemombloise. L'équipe de football du Raincy, "La Raincéenne" avait été fondée en 1910, l'une des grandes équipes française. Une section de basket-ball est créée en 1933 et les 47 joueurs s'entrainent dans la nouvelle salle d'éducation physique construite sur le stade municipal, rue de Neuilly. En 1937, le capitaine de l'équipe est Raymond Hoinant, futur promoteur du handball en France. Dans l'entre-deux-guerres, Villemomble-Sports-Athlétisme, figure en bonne place parmi les grands clubs parisiens. Dans les années 1930, la direction technique de cette section est confiée au professeur G. Coulon. C'est Raymond Hoinant, athlète et professeur d'éducation physique, qui lui succède en 1940. La section tennis de Villemomble-Sports voit le jour en 1938 sous la présidence de de M. Claude Ripert. Les joueurs du TCV évoluent au plus haut niveau national. L'équipe première sera championne de France et tiendra sa place en 1re division pendant de longues années avec les joueurs Pestre et Renoult sous la direction de M. Hermann Saladin.

Le 5 décembre 1915, dans le cadre du patronage paroissial est fondée "La Jeanne d'Arc de Villemomble", société de gymnastique qui s'est peu à peu transformée pour ne rester, en 1955, qu'un club essentiellement tourné vers le handball[54], dans l'ombre des voisins de "La Villemomble Sports".

Alors que le handball se jouait encore à onze joueurs sur un terrain de football, la Villemomble Sports était alors le meilleur club français, remportant sept Coupes de France entre 1945 et 1953 et trois Championnats de France dont le premier Championnat à sept joueurs en 1953. À cette époque, Villemomble est véritablement « La Mecque du Handball » et va marquer de son empreinte le Handball à 11 et à 7 et faire connaître notre commune à travers l'Europe. Au début de la Seconde Guerre mondiale, Raymond Hoinant, responsable de l'athlétisme à Villemomble-sports propose à M. Ripert, maire de Villemomble, la création d'une section de handball. Cette proposition est adoptée lors de la réunion du Comité directeur de Villemomble-Sports en date du 17 janvier 1942. M. Ripert suggère que les matchs soient joués au stade moderne "Claude Ripert", 103 rue de Neuilly que ce dernier a fait édifier en 1938 à ses frais personnels. Raymond Hoinant débauche un certain nombre de joueurs des sections d'athlétisme et de basket-ball et les initie au jeu avec pour partenaires, dans les premiers mois, des joueurs allemands qui s'entraient sur la pelouse du stade Ripert. Raymond Hoinant sera l'entraineur et par la suite celui de l'équipe de France. Les deux premiers capitaines de l'équipe villemombloise, Robert Hébert et Henri Girard seront tués avant la fin de la guerre. Villemomble-sports apporte à l'équipe de France de nombreux internationaux dont les plus connus sont le gardien de but, Rochepierre, le 1er capitaine de l'équipe de France, Marcel Gaudion, J.C. Hoinant, A Sannier et "Le Grand Chasta", capitaine de l'équipe de France, considéré encore aujourd'hui comme l'un des meilleurs joueurs de tous les temps.

Si la commune est appelée "La Mecque du Handball", elle a été avec le Judo-Club du Raincy-Villemomble, le creuset du judo en Ile-de-France, des années 50 aux années 1970. M. et Mme Jean Bergounioux fondent ce club prestigieux en 1948, l'une fut la première femme ceinture noire en France, l'autre ex-champion d'Europe. Le Dojo est logé dans un ancien garde-meuble situé 10-12 avenue Gallieni. L'Oscar des professeurs est décerné à Jean Bergounioux. Il forme dans le cadre du Judo-Club plus de 400 ceintures noires et plusieurs champions internationaux : Cuissard, Miclo, J.J. Mounier, Decherchi, Drux; Gautier et Armand Desmet, champion d'Europe, plus de 30 fois sélectionné en équipe de France et qui aujourd'hui a été nommé l'un des rares judokas mondiaux, 8e Dan.

Cultes[modifier | modifier le code]

Église Notre-Dame d’Espérance.

Ne disposant pas de lieu de culte :

Économie[modifier | modifier le code]

{{Autrefois le siège de la société BéBé Confort, actuellement il n'y a plus d'usine à Villemomble}}

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Le clocher moderne de l'église Saint-Louis domine la ville.
  • L'église Saint-Louis :
    L'abbé Jean Lebeuf attribue la fondation de la première église de Villemomble à un dépôt de reliques de saint Genès d'Arles, fait par le conseiller Genès de Lyon, vers l'an 660[59]. L'église est détruite pendant la Fronde en 1649. Une autre église est construite en 1699 ; elle est détruite en 1933.
    La nouvelle église Saint-Louis, inaugurée en 1901, est inscrite en totalité dans l'inventaire supplémentaire des monuments historiques par arrêté no 96.2.154 du 22 octobre 1996[60]. Il lui est accolée la chapelle Saint-Genest, construite en 1958 à l’initiative de l'Œuvre des Chantiers du Cardinal par l’architecte Sorin[55].
  • Le château de Villemomble :
    En 1767, Louis-Philippe d'Orléans acheta les terres de Villemomble pour sa maîtresse Étiennette-Marie-Périne Le Marquis, Dame de Villemomble. Elle fait raser ce qui reste du château renaissance construit pour Florimond Robertet et fait construire son château par Alexandre Brongniart. Baronne et seigneur de Villemomble, elle y séjourne jusqu'à la fin du siècle pour le vendre à M. Nicolas Bourelle de Sivry, payeur général de la guerre. En 1875, Julie Outrebon (née Papin) en est la dernière propriétaire. Lors de la séance du Conseil Municipal de la même année, le maire, M. Detouche annonce qu'étant devenu acquéreur en société avec Madame Outrebon, née Papin, du château de Villemomble, ils l'offraient afin d'y installer la mairie et des écoles de garçons et de filles ; qu'ils ajoutaient à ce don, un espace environnant afin de faire une vaste place publique, autour de la mairie.
    Réalisés dans le respect des prescriptions de l'architecte des bâtiments de France, des travaux de rénovation du château sont achevés début 2007.
    Actuellement, le château seigneurial, restauré, est utilisé pour des activités culturelles[61] et est le siège de l'Association des amis du château seigneurial de Villemomble.
  • L'ancienne gare désaffectée de la ligne des Coquetiers (à côté de l'actuelle station des Coquetiers, qui témoigne de l'importance de cette voie ferrée à l'époque de sa création (1900).
  • Le théâtre Georges Brassens date de 1903 construit par l'architecte Abel Simonet et a été rénové en 1982 et en 2013.
  • Le stade Claude-Ripert, du nom du maire de l'époque, a été inauguré en 1939, en présence du maréchal Pétain[62].
  • Les parcs-promenades :
    • parc de la Garenne (rue de la Carrière) ;
    • parc Jean-Mermoz (118, Grande-Rue, rue Denfert-Rochereau, rue Beausire) ;
    • parc René-Martin (rue Marcelin-Berthelot).
  • Les squares :
    • square de Gaulle, angle rue Pasteur, avenue de la République ;
    • square de Verdun, place de la République ;
    • hôtel de ville, place Émile-Ducatte ;
    • square François-Mauriac, angle des rues François-Mauriac et Nicolas-Becker ;
    • square Jean-Moulin, avenue Galliéni.
  • Un espace animalier : rue du Plateau, un canidrome.

Mémoriaux[modifier | modifier le code]

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Onze rues de la ville portent le nom de résistants de Villemomble pendant la Seconde Guerre mondiale, dont celle du Capitaine Louys, Marc Viéville, Robert Jumel et Léo Desjardins[18].

Sont nés à Villemomble :

Ont étudié à Villemomble :

Émile Train devant son monoplan lors de la course Paris-Madrid, 21 mai 1911.

Sont morts à Villemomble :

Ont habité à Villemomble :

Habitent à Villemomble :

  • Joël Favreau, compositeur, guitariste, accompagnateur de Georges Brassens.

S'entraînent à Villemomble :

Héraldique[modifier | modifier le code]

Armes de Villemomble

Les armes de la commune de Villemomble se blasonnent ainsi :
Parti : au premier d'argent au lion de gueules chargé d'une escarboucle d'or, au second de gueules semé de châteaux d'or ouverts du champ

Devise : villa non una sed mille (ce n'est pas une maison, mais mille)

Sources[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Tué au front en 1917 (source : Les années difficiles : les guerres, sur le site municipal).
  4. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  3. « Orthodromie entre Villemomble et Neuilly-sur-Marne », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Neuilly-sur-M. » (commune de Neuilly-sur-Marne) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Neuilly-sur-M. » (commune de Neuilly-sur-Marne) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  7. INSEE et DIV
  8. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  9. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  10. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Unité urbaine 2020 de Paris », sur insee.fr (consulté le ).
  12. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  14. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Paris », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
  15. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  16. Martignon 2006, p. 15-16
  17. Montévrain 1898, p. 8
  18. a b c d e f g h et i « Les guerres à Villemomble », Histoire, mémoire et patrimoine, sur villemomble.fr (consulté le ).
  19. « Château de Launay », Époque moderne, Département de la Seine-Saint-Denis -Atlas de l’architecture et du patrimoine (consulté le ).
  20. « Château de la Garenne », Époque moderne, Département de la Seine-Saint-Denis - Atlas de l’architecture et du patrimoine (consulté le ).
  21. a b c d e f g h i et j « L’histoire de la ville au fil des dates », sur villemomble.fr (consulté le ).
  22. Source de la section Histoire : Le grand livre de Villemomble, [[#GrandLivre|op. cit. en bibliographie]].
  23. « Arrêté du préfet de la Seine portant constitution du conseil d'administration de l'office public d'habitations à bon marché de la commune de Villemomble », Bulletin municipal officiel de la Ville de Paris, no 244,‎ , p. 4592-4593 (lire en ligne, consulté le ), lire en ligne sur Gallica.
  24. Loi no 64-707 du 10 juillet 1964 portant réorganisation de la région parisienne, JORF no 162 du 12 juillet 1964, p. 6204–6209, fac-similé sur Légifrance.
  25. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  26. « Arrêté du 30 décembre 2016 du préfet de la région d'Île-de-France portant modification des limites territoriales des arrondissements du département de Seine-Saint-Denis », Recueil des actes administratifs de la préfecture d'Île-de-France, no spécial IDF-001-2017-01,‎ , p. 25-27 (lire en ligne [PDF], consulté le ).
  27. Décret n° 2015-1212 du 30 septembre 2015 constatant le périmètre, fixant le siège et désignant le comptable public de la métropole du Grand Paris, sur Légifrance
  28. Décret n° 2015-1662 du 11 décembre 2015 relatif à la métropole du Grand Paris et fixant le périmètre de l'établissement public territorial dont le siège est à Noisy-le-Grand sur Légifrance.
  29. Christine Cottin, Frédérique de Gravelaine, « Jean-Paul Maitrias, un jeune maire dans le bastion du P.C. », Parti socialiste, (consulté le ).
  30. Victor Tassel, « Villemomble : rien ne va plus dans la majorité municipale : L’annulation du conseil municipal ce jeudi, faute de quorum, traduit les divisions au sein de la majorité municipale. Et les possibles ambitions de certains élus. », Le Parisien, édition de Seine-Saint-Denis,‎ (lire en ligne, consulté le ) « La fracture n’a jamais été aussi proche. Et la pression sur Patrice Calméjane, maire depuis 19 ans, aussi forte. « Parfois, il faut montrer les muscles, lance Jean-Michel Bluteau, conseiller municipal et patron du groupe Les Républicains au conseil départemental ».
  31. S. T., « Villemomble : crise dans la majorité municipale : Quatre membres de la majorité, dont trois adjoints, ont perdu leur délégation après avoir contesté, en conseil municipal, deux décisions du maire LR Patrice Calméjane. », Le Parisien, édition de Seine-Saint-Denis,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  32. Sébastien Thomas et V.T., « Villemomble : les démissions en masse d’élus de la majorité précipitent les élections : Plus de la moitié des élus ont démissionné. Des élections anticipées vont avoir lieu dans les trois mois. », Le Parisien, édition de Seine-Saint-Denis,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Une décision qui fait hurler Philippe Dallier, le sénateur et patron des LR dans le département. « C’est d’une irresponsabilité absolue, s’emporte-t-il. La ville n’a pas de dette, ne connaît pas d’augmentation d’impôts depuis des années, a de nombreux équipements, bref, tout cela n’a aucun sens. » Et de promettre à Jean-Michel Bluteau et ses soutiens une exclusion des LR s’ils allaient au bout de leur démarche ».
  33. Résultats du 1er tour de 2018 : G.B., « Elections municipales anticipées à Villemomble : le maire sortant largement en tête : Patrice Calméjane (LR) a obtenu ce dimanche 40,81 % des suffrages, devançant de 10 points le candidat DVD Jean-Michel Bluteau. », Le Parisien, édition de Seine-Saint-Denis,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  34. Résultats du 2d tour de 2018 ; Elsa Marnette, « Villemomble : le maire sortant réélu d’une courte tête : Patrice Calméjane (LR) garde la mairie, ce dimanche soir, avec 238 voix d’avance sur son adjoint devenu rival Jean-Michel Bluteau (DVD). La gauche « résiste » », Le Parisien, édition de Seine-Saint-Denis,‎ .
  35. a et b Réélu pour le mandat 2018-2020 : Hélène Haus, « Villemomble : après la bataille électorale, le maire retrouve son fauteuil : Patrice Calméjane (LR) a été réélu officiellement dimanche au cours d’un conseil municipal d’installation particulièrement calme, après la campagne de ces deux derniers mois », Le Parisien, édition de Seine-Saint-Denis,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  36. Hélène Haus, « Villemomble : le maire condamné à 4 mois d’inéligibilité : Le tribunal administratif de Montreuil a condamné Patrice Calméjane (LR) à quatre mois d’inéligibilité pour n’avoir pas envoyé à temps ses comptes de campagne lors des élections partielles de décembre dernier », Le Parisien,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Le 2 décembre dernier, Patrice Calméjane avait été réélu lors d'un scrutin anticipé faisant suite à la démission de 17 élus du conseil municipal en septembre. Mais il a envoyé avec quelques jours de retard un des documents justifiant ses comptes à la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques (CNCCFP) ».
  37. a et b Hélène Haus, « Villemomble : le maire Patrice Calméjane démis de ses fonctions : Le Conseil d’Etat a confirmé ce jeudi la condamnation à quatre mois d’inéligibilité du maire (LR) de Villemomble. L’obligeant à quitter son fauteuil à six mois des élections municipales », Le Parisien,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  38. a et b Olivia Villamy, « Villemomble : Le premier adjoint Pierre-Etienne Mage élu maire : Alors que Patrice Calméjane (LR) est frappé d’inéligibilité, son premier adjoint a été nommé ce lundi soir au terme d’un conseil municipal exceptionnel », Le Parisien, édition de Seine-Saint-Denis,‎ (lire en ligne, consulté le )« Il obtient 25 voix - toutes celles de sa majorité, - face à sept voix pour son opposant divers droite Jean-Michel Bluteau. Les trois élus d'opposition socialistes n'ont pas participé au vote ».
  39. « Seine-Saint-Denis (93) - Villemomble », Résultats des élections municipales et communautaires 2020, Ministère de l'intérieur (consulté le ).
  40. « Les Maires de Villemomble . . », Histoire mémoire et patrimoine, sur villemomble.fr (consulté le ).
  41. « Le complot fasciste : L'arsenal de Villemomble », Le Populaire, no 5394,‎ , p. 2 (lire en ligne, consulté le ), lire en ligne sur Gallica « le maire, de la commune, M. Badet, membre du P. S. F., et le secrétaire général de la mairie, ont été immédiatement convoqués au commissariat de Noisy-le-Sec, dont dépend la commune de Villemomble ».
  42. a et b « Calméjane Robert », Anciens sénateurs Ve République, sur senat.fr (consulté le ).
  43. Renaud Saint-Cricq (avec Marie-Pierre Bologna), « Le « taureau de Villemomble » meurt au Sénat », Le Parisien, édition de Seine-Saint-Denis,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  44. « Municipales : Patrice Calméjane (UMP) se dit serein à Villemomble : Le maire UMP de Villemomble, élu depuis 2001, à la suite de son père, a bon espoir de l'emporter pour un troisième mandat. Face à lui, deux candidats, un socialiste et un sans étiquette, tentent la carte du renouveau. », Le Parisien, édition Seine-Saint-Denis,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  45. Réélu pour le mandat 2014-2020 :« 18 maires réélus ce week-end », Le Parisien, édition Seine-Saint-Denis,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  46. Nathalie Revenu, « Municipales à Villemomble : Calméjane face à son ancien adjoint frondeur : Après une inéligibilité de 4 mois, Patrice Calméjane (LR) espère reconquérir son fauteuil. Il trouve sur sa route son ancien adjoint frondeur, Jean-Michel Bluteau. », Le Parisien, édition de Seine-Saint-Denis,‎ (lire en ligne, consulté le ) « De nouveau en selle — il est redevenu éligible depuis le 17 janvier — Patrice Calméjane est bien décidé à récupérer son fauteuil. Il est vrai qu'à Villemomble chez les Calméjane la politique est une affaire de famille. En 1964, Robert, le père de Patrice, devenait premier magistrat de cette commune huppée du 93. Puis en 1999, il passe l'écharpe à son fils en cours de mandat. L'héritier est depuis réélu sans discontinuer (...) Têtes de liste : Patrice Calméjane (LR) ; Jean-Philippe Bluteau (DVD) ; Jean-Marc Minetto (DVG). ».
  47. « Conseil municipal - compte-rendu » [PDF], Comptes-rendus et dates des séances, sur villemomble.fr, (consulté le ).
  48. Alexandre Arlot, « Villemomble : le Conseil d’État confirme l’élection du maire Jean-Michel Bluteau : La plus haute juridiction administrative a rejeté ce lundi le recours déposé par Patrice Calméjane (LR). L’ex-député, maire de la ville de 2001 à 2019, avait été battu aux municipales de 2020 par son ancien adjoint, qui lui avait succédé un an plus tôt », Le Parisien,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  49. « Seine-Saint-Denis »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), Les prix des Rubans du Patrimoine récompensent votre mobilisation, sur rubansdupatrimoine.ffbatiment.fr (consulté le ).
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  53. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
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  55. a et b Chapelle du Saint-Esprit
  56. Les paroisses catholiques Saint-Louis et Notre-Dame d'Espérance
  57. Observatoire du patrimoine religieux: Chapelle Saint-André
  58. sur patrimoine-religieux.fr
  59. Atlas du patrimoine de la Seine-Saint-Denis: église Saint-Genest (Villemomble)
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  62. Le stade Claude Ripert sur Villemomble Sports

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Histoire de la ville et de tout le diocèse de Paris, Abbé Lebeuf - XVIIIe siècle.
  • État des communes à la fin du XIXe siècle : Villemomble, Montévrain, , 56 p. (lire en ligne).
  • Espaullard Hector, Notes historiques sur le plateau d’Avron : la seigneurie d’Avron, le château d’Avron. Bauregard, le fief de la Montagne, la seigneurie de la Garenne de Villemomble, Paris, Honoré Champion, , 104 p. (présentation en ligne).
  • Paul Faure, Villemomble 1000 ans d'histoire, L'argus, .
  • Villemomble au fil des ans, Grandjean - Ed de la doc municipale - 1968.
  • A.S.C.S.V., Villemomble : Dictionnaire des rues – histoire – anecdotes, Pacy-sur-Eure, 237 p. (ISBN 2-905891-17-3).
  • Les Amis du Château, La gazette du château (lire en ligne).
  • Guy Martignon :
    • Guy Martignon (préf. Patrice Calmejane), Le grand livre de Villemomble des origines à nos jours : histoire, seigneuries, les châteaux et la paroisse au XVIIIe siècle, les temps modernes et contemporains, le château seigneurial, Fontenay-sous-Bois, La Lampe de mémoire, , 411 p. Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article.
    • C'était Villemomble et ses environs dans les années 1900 (album de plus de 1000 cartes postales d'hier et d'aujourd'hui), Guy Martignon - 2010.
    • C'était Villemomble et ses environs dans les années 1950, Guy Martignon - Les amis du Château - 2004.
    • Le Patrimoine de Villemomble, des siècles d'Histoire, préfaces de Patrice Calméjane et de Roger Carel - Guy Martignon - Les Amis du Château - 2019
    • Guy Martignon, Les Associations de Villemomble et des environs, Les amis du château, . Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article.
  • Fernand Bournon : Notice historique et renseignements administratifs de Villemomble

Annexes[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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  • « Village de Villemomble », Département de la Seine-Saint-Denis -Atlas de l’architecture et du patrimoine (consulté le )