Bezons — Wikipédia

Bezons
Bezons
Le nouvel hôtel de ville
inauguré en 2015.
Blason de Bezons
Blason
Bezons
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Île-de-France
Département Val-d'Oise
Arrondissement Argenteuil
Intercommunalité Communauté d'agglomération Saint Germain Boucles de Seine
Maire
Mandat
Nessrine Menhaouara (PS)
2020-2026
Code postal 95870
Code commune 95063
Démographie
Gentilé Bezonnais
Population
municipale
32 017 hab. (2021 en augmentation de 11,66 % par rapport à 2015)
Densité 7 696 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 56′ 00″ nord, 2° 13′ 00″ est
Altitude 41 m
Min. 22 m
Max. 52 m
Superficie 4,16 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Paris
(banlieue)
Aire d'attraction Paris
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Canton d'Argenteuil-3
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
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Bezons
Liens
Site web https://www.ville-bezons.fr/

Bezons est une commune du département du Val-d'Oise, en région Île-de-France. Ses habitants sont appelés les Bezonnais. Cette commune est située sur la rive droite de la Seine.

Bezons a la particularité d'être limitrophe de deux départements : les Hauts-de-Seine et les Yvelines. C'est la 312e ville la plus peuplée de France[1].

Selon le schéma régional de coopération intercommunale, Bezons doit intégrer une communauté d'agglomération du département des Yvelines, tout en restant dans le département du Val-d'Oise, au [2]. Elle intègre finalement la communauté d'agglomération Saint-Germain Boucles de Seine.

Géographie[modifier | modifier le code]

Situation[modifier | modifier le code]

Bezons se situe sur la rive droite de la Seine, à dix kilomètres au Nord-Ouest des portes de Paris. La commune est la plus méridionale des communes du département du Val-d'Oise.

Située aux limites de trois départements, Val-d'Oise, Hauts-de-Seine et Yvelines, Bezons se trouve à proximité des pôles de La Défense (à 3,5 km) et de Cergy-Pontoise.

Comme toute la région Île-de-France, Bezons fait partie du Bassin parisien.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Le territoire communal est limitrophe d'une seule commune du Val-d'Oise, Argenteuil et de deux autres départements :

Communes limitrophes de Bezons[3]
               Sartrouville (78) Argenteuil
Houilles (78) Bezons
Carrières-sur-Seine (78) Nanterre (92) Colombes (92)

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Panorama de la Z.I des Bords de Seine coté Nord/Est, depuis le pont au début du XXe siècle.

Le territoire communal est longé sur toute sa longueur méridionale par la Seine, qui constitue également sa limite communale avec Colombes et Nanterre. La ville n'est traversée par aucun autre cours d'eau notable[4]. Le bras de Marly, de la Seine, prend naissance à l'Est sur le territoire de Bezons[5].

Bezons est alimentée en eau potable par la station de traitement de Méry-sur-Oise, gérée par la société Veolia Environnement. L'eau est de très bonne qualité bactériologique, contenant peu de nitrates, étant peu fluorée et devenue relativement peu calcaire, depuis la mise en place de la nanofiltration en 1999 à l'usine de distribution[6]. L'eau distribuée est d'origine fluviale, provenant de la filtration des eaux de l'Oise[7],[8].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[9]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat océanique et le climat océanique altéré et est dans la région climatique Sud-ouest du bassin Parisien, caractérisée par une faible pluviométrie, notamment au printemps (120 à 150 mm) et un hiver froid (3,5 °C)[10].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 633 mm, avec 9,8 jours de précipitations en janvier et 7,8 jours en juillet[9]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Bonneuil-en-France à 16 km à vol d'oiseau[11], est de 12,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 616,3 mm[12],[13]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[14].

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Voies routières[modifier | modifier le code]

Bezons est traversée par un tronçon de la RD 392 depuis le pont de Bezons jusqu'au carrefour du Val-Notre-Dame. Un réseau de voies communales forme un maillage de la ville.

Bezons bénéficie d’une desserte routière importante et de la proximité des autoroutes A15, A86 et A14.

Transports en commun[modifier | modifier le code]

Le tramway (depuis 2012)[modifier | modifier le code]
Un tramway arrive à son terminus de la tête de pont à Bezons.

Les travaux du prolongement de la ligne de tramway T2, de La Défense vers le pont de Bezons, ont démarré en 2008. Le démontage de l'autopont a été effectué en [15].

Mis en service le , le T2 met la ville à douze minutes de la gare de la Défense, et de ses correspondances avec le métro 1, la RER A, la ligne SNCF vers Gare de Versailles-Rive-Droite, Gare de Saint-Nom-la-Bretèche, Versailles-Chantiers et La Verrière (Saint-Quentin-en-Yvelines). Le tramway a pour terminus la station Porte de Versailles au Sud de Paris, qu'il atteint après avoir traversé la majeure partie du département des Hauts-de-Seine.

À La Garenne-Colombes (station Charlebourg), le tramway est en correspondance avec la ligne L du Transilien pour aller à Saint-Lazare (métros 3, 9, 12, 13, 14 et RER E) dans le 8e arrondissement de Paris ou à Cergy-le Haut.

La commune de Bezons est desservie par de nombreuses lignes du réseau d'autobus Argenteuil - Boucles de Seine et du réseau d'autobus RATP.

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Bezons est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[16],[17],[18]. Elle appartient à l'unité urbaine de Paris, une agglomération inter-départementale regroupant 411 communes[19] et 10 785 092 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[20],[21].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pôle principal[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[22],[23].

Morphologie urbaine[modifier | modifier le code]

Bezons est composée de quartiers aux caractères bien distincts :

  • Quartier du centre, vieux Bezons ;
  • Quartier de l'Agriculture, à l'Est anciens champs urbanisés ;
  • Quartier du Nouveau Bezons au Sud de la ville, sur les bords de Seine ;
  • Quartier des Chênes-Val-Notre-Dame à l'Ouest sur le plateau ;
  • la zone industrielle Ouest vers Carrières-sur-Seine ;
  • la zone industrielle Est vers Argenteuil.

Logement[modifier | modifier le code]

Les 4 364 logements sociaux type HLM font 37,2 % des 11 718 résidences principales à Bezons[24]. L'Office public intercommunal d'Argenteuil-Bezons gère environ 2 000 logements sociaux.

Toponymie[modifier | modifier le code]

Bisunciae, Bezons XVe siècle, Bezunz[25].

Sous les Mérovingiens, on battait monnaie à Bezons, et peut-être son nom en dérive-t-il[26]. [pas clair]

Histoire[modifier | modifier le code]

Le maréchal de Bezons (1646-1733).

Du Haut Moyen Âge à la Renaissance[modifier | modifier le code]

En 1470, Bezons compte douze maisons[27] habitées par des paysans, comme en témoigne la consécration en 1507 de l'église dédiée à saint Fiacre, saint protecteur des jardiniers.

En 1580, Marie Chanterel, dame de Bezons, épouse Claude Bazin, un médecin champenois. Le couple, est à l'origine de la famille Bazin de Bezons anoblie par la régente Marie de Médicis en 1611.

XVIIe siècle[modifier | modifier le code]

Sous Louis XIV, Bezons était la propriété de la famille Bazin, les personnages les plus célèbres de cette famille furent l'académicien Claude Bazin de Bezons (1643) et son fils Jacques Bazin de Bezons, maréchal de France en 1709 qui prit part aux dernières campagnes de Louis XIV. Son frère, Armand Bazin de Bezons, archevêque de Rouen, fit partie du conseil de régence, et autorisa l'ordination de l'abbé Dubois.

La ville avait une foire très réputée au XVIIe siècle, qui a d'ailleurs inspiré deux pièces de théâtre au cours de la seule année 1695 : La foire de Bezons, par Dancourt[28], qui fut jouée devant Louis XIV, et Retour de la foire de Bezons, d'Évariste Gherardi, créé par les comédiens italiens du roi à l'Hôtel de Bourgogne.
Même si elle est moins réputée à présent, la foire de Bezons a toujours lieu, tous les ans en septembre.

XVIIIe siècle[modifier | modifier le code]

En 1740, une inondation de la Seine détruit la quasi-totalité du village. Puis, en 1791, ont lieu les premières élections municipales.

Durant la Révolution française, Bezons, village de 468 habitants, ne fut pas très touché.

Sous le Premier Empire[modifier | modifier le code]

Napoléon inaugura le premier pont de Bezons en 1811.

Outre ce « joli pont de pierre » que Bezons possédait, il y avait un pont de bois qui fut brûlé le par les troupes françaises pour empêcher l'ennemi d'approcher de la capitale.

XIXe siècle : la naissance d'une ville industrielle[modifier | modifier le code]

L'ancien dépôt de tramways du Grand Cerf à Bezons, au début du XXe siècle.

Bezons attire les artistes : Guy de Maupassant y séjourne souvent dans un hôtel des bords de Seine vers le Sud, et mentionne fréquemment le village dans ses écrits ; Charles-François Daubigny y peint des toiles.

L’urbanisation de Bezons commence avec son industrialisation sur les bords de Seine : d'abord à l'Est à la limite d'Argenteuil avec Rattier, une première usine de fabrication de caoutchouc en 1863 remplacée et devenue en 1877 la Société industrielle des téléphones. Un chantier naval à la limite d'Argenteuil de 200 à 300 ouvriers, une usine de moteurs, les ascenseurs Otis-Pifre, les Câbles de Lyon. À l'Ouest de la ville, La Bakélite, La Cellophane, Le Joint français, Rhône-Poulenc, la Viscose en 1914.

Entre 1871 et 1891, la population s’accroît de 60 %. Bezons connaît alors la construction d’une école et d’une mairie, l’installation du gaz ainsi que d’un bureau de poste et de télégraphe. Bezons devient une ville.

La première moitié du XXe siècle[modifier | modifier le code]

Vue du monument aux morts de la guerre 1914-1918 dans l'ancien cimetière rue de La Paix.
Bezons, sortie de l'usine des Câbles télégraphiques.

En 1919, Bezons élit une municipalité socialiste, composée aux trois quarts d’ouvriers, qui refuse l’édification d’un monument aux morts. Il est finalement édifié selon des initiatives privées dans le cimetière. Au congrès de Tours, Bezons rejoint l’Internationale communiste et la ville devient municipalité communiste. Elle l'est restée jusqu'en 2020.

En 1930, la ville accueillit ainsi la première Fête de l'Humanité[29] au square Sacco-et-Vanzetti. Aux élections de 1935, elle publie une brochure bilan de son activité, préfacée par Marcel Cachin sous le titre de Salut, Bezons la Rouge.

Durant la Seconde Guerre mondiale, la ville, ardemment anti-fasciste, supporte mal l’occupation allemande. Très vite, au lendemain de la défaite, elle connaît la répression, mais aussi la lutte contre l’occupant : ce sont distributions de tracts, prises de parole au cinéma, sabotages, etc.

Le député de la circonscription Gabriel Péri est arrêté et fusillé au Mont Valérien. Un collège de Bezons porte son nom. Dix résistants bezonnais sont exécutés de 1940 à 1944. Parmi eux, Louis Champion[30] qui avait combattu dans les Brigades internationales en Espagne, Maurice Wagner[31], Daniel Baron[32], Georges Gentil dit Kléber[33], imprimeur rue Kléber à Bezons. Quatre rues de Bezons portent les noms de ces résistants fusillés.

Gabriel Péri, député fusillé en 1941.

En 1944, beaucoup de jeunes, dans les rangs des FFI, combattent l’armée d'occupation dans les localités voisines, quelques-uns s’enrôlent pour la durée de la guerre dans l’armée.

L’épuration menée dans l’administration par l’occupant nazi, amène également son lot de personnalités rendues tristement célèbres par leur collaboration : le nouveau médecin du dispensaire, le docteur "Destouches", plus connu sous son nom de plume de Louis-Ferdinand Céline, « assure le régime de Vichy de sa fidélité au nom de la lutte antijuive », des habitants seront même déportés, parce que juifs, arrêtés à Bezons par la police française (des jeunes filles à l'école Louise-Michel notamment).

La Libération, le , est vécue dans un immense enthousiasme[34].

Aujourd'hui : un territoire en mutation[modifier | modifier le code]

La mise en circulation du tramway T2 le a créé un effet de stimulation de l'immobilier à proximité du terminus actuel, en particulier l'immobilier de bureaux. Un centre d'affaires « Les Rives de Seine » a été construit à l'Est sur des anciens terrains industriels à proximité du pont de Bezons, en bordure de la Seine.

La mise en œuvre d'une zone d'aménagement concertée à partir de 2018 permettra de doter la commune d'un réel centre-ville, avec la création de 130 000 m2 répartis en 60 % de logements, 30 % de commerces et 10 % d’équipements publics[35],[36].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Nouvel hôtel de ville de Bezons en 2015.

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

Antérieurement à la loi du [37], la commune faisait partie du département de Seine-et-Oise. La réorganisation de la région parisienne en 1964 fit que la commune appartient désormais au département du Val-d'Oise et à son arrondissement d'Argenteuil, après un transfert administratif effectif au .

La commune faisait partie de 1793 à 1964 du canton d'Argenteuil, année où celui-ci est scindé et Bezons rattaché au canton d'Argenteuil-Sud de la Seine-et-Oise. Lors de la mise en place du Val-d'Oise, elle  devient en 1967 le chef-lieu du canton de Bezons. En 1976, elle intègre le canton d'Argenteuil-Bezons, puis redevient en 1985 le chef-lieu du canton de Bezons[38]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune fait désormais partie du canton d'Argenteuil-3.

La commune fait partie de la juridiction d’instance de Sannois, et de grande instance ainsi que de commerce de Pontoise[39],[40].

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

La commune avait créé en 2006 avec Argenteuil la communauté d'agglomération Argenteuil-Bezons. À la suite notamment d'un désaccord entre les communes lors de l'élection du président de l'intercommunalité à la suite des élections municipales de 2014 dans le Val-d'Oise, qui ont vu le basculement politique d'Argenteuil, son nouveau maire, Georges Mothron a annoncé en 2014 sa volonté de quitter la communauté d'agglomération[41],[42]. De ce fait, Argenteuil a adhéré à la métropole du Grand Paris et à l'établissement public territorial Boucle Nord de Seine[43], entrainant la dissolution de la communauté d'agglomération Argenteuil-Bezons le .

La commune, ne pouvant légalement demeurer isolée, a été rattachée à la communauté d'agglomération Saint-Germain Boucles de Seine le [44], conformément au schéma régional de coopération intercommunale approuvé par le préfet de la région d'Île-de-France le [45].

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Bezons a été une municipalité communiste pendant un siècle, de la création du PCF[46] en 1920 jusqu'à 2020.

De 2001 à 2020, le maire de Bezons était Dominique Lesparre (PCF). Devenu maire à la suite de la démission du précédent édile Jacques Leser (PCF) [47], il a été réélu en 2008[48] puis en 2014, avec une équipe composée également de Républicains, centristes, socialistes, verts et écologistes.

Lors du premier tour des élections municipales de 2014 dans le Val-d'Oise, la liste FG-PS-PRG menée par le maire sortant Dominique Lesparre a obtenu la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 3 969 voix (53,23 %, 27 conseillers municipaux élus dont 19 communautaires), devançant nettement les listes menées respectivement par[49] :

  • Olivier Régis (UMP-UDI, 2 990 voix, 40,10 %, 7 conseillers municipaux élus dont 5 communautaires) ;
  • Michel Campagnac (LO, 497 voix, 6,66 %, 1 conseiller municipal élu).

Lors de ce scrutin, 47,11 % des électeurs se sont abstenus.

Dominique Lespare a été battu lors des municipales de 2020[50],[51] de 106 voix par son ancienne adjointe socialiste Nessrine Menhaouara : au second tour de ces élections caractérisées par une quadrangulaire, les résultats ont été les suivants, pour les listes menées respectivement par[52],[53] :

  • Nessrine Menhaouara — qui bénéficiait du report de la liste LREM du premier tour menée par Sophie Stenström — (PS, 1 897 voix, 35,63 %, 24 conseillers municipaux élus, dont 6 communautaires) ;
  • Dominique Lesparre, maire sortant (PCF-G.s-GRS, 1 791 voix, 33,64 %, 6 conseillers municipaux élus dont 1 communautaire) ;
  • Marc Roullier (LR, 1 033 voix, 19,40 %, 3 conseillers municipaux dont 1 communautaire) ;
  • Marjorie Noël[54] (DVG, 602 voix, 11,30 %, 2 conseillers municipaux élus).

Lors de ce scrutin, marqué par la crise de la pandémie de Covid-19 en France, 65,47 % des électeurs se sont abstenus.

Dominique Lesparre (PCF) et Marjorie Noël (DVG) ont contesté ces résultats, alléguant de nombreuses irrégularités[55]. Ces griefs ont été rejetés par le Tribunal administratif de Cergy, qui a confirmé la régularité de ces élections[56].

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs[57],[58]
Période Identité Étiquette Qualité
1791 1807 Jean Baptiste Jacques Robineau   Premier maire de Bezons
1807 1808 Henry Chevallier    
1808 1811 Gabriel Thomas Lemoine de Nanteuil    
1811 1821 Jean Marie Vital Ramey   Comte de Sugny
1821 1824 Henry Chevallier    
1824 1831 M. Fouquet    
1831 1834 M. Bodin    
1834 1843 M. Borde    
1843 1849 Achille Nicolas Lemaire    
1849 1850 Honoré Marie Dappe    
1850 1865 Pierre François Borde    
1865 1870 Thomas Nicolas Catherine    
1870 1878 Auguste Antoine Forest    
1878 1882 Henri Foulard    
1882 1889 Édouard Napoléon Sainte    
1889 1901 Auguste Antoine Forest    
1901 1915 Ambroise Octave Delille    
1915 1919 Georges Lavinay    
1919 1921 Henri Luziau[Note 3] PCF Première municipalité ouvrière
1922 1926 Eugène Branchard[59] PCF Suspendu un mois après sa réélection en 1925, pour avoir participé à une manifestation de grévistes ceint de son écharpe tricolore
1926 1940 Louis Peronnet[60] PCF Tailleur de pierre
Déchu de ses mandats de maire en 1939 et de conseiller général en février 1940
1940 1944     Délégation spéciale nommée par le gouvernement de Vichy
août 1944 1945 Henri Barrau PCF Reprise de la mairie avec le Comité de Libération
1945 1961 Louis Péronnet[60] PCF Tailleur de pierre
Conseiller général d'Argenteuil (1945 → 1955)
Président du conseil général de Seine-et-Oise (1945 → 1948)
1961 1979 Albert Bettencourt[61] PCF Tourneur
Conseiller général de Bezons (1964 → 1976)
1979 octobre 2001 Jacques Leser[62] PCF Instituteur
Conseiller général de Bezons (1982 → 2001)
octobre 2001 juin 2020 Dominique Lesparre[63] PCF Chaudronnier
Conseiller général de Bezons (2008 → 2015)
Vice-président de la CA SGBS (2016[44] → 2020)
juillet 2020[64] En cours
(au 28 janvier 2021[65])
Nessrine Menhaouara PS Attachée au ministère de la Transition écologique et solidaire
Conseillère départementale d'Argenteuil-3 (2015 → )
Vice-présidente de la CA SGBS (2020 → )
Louis Péronnet et son épouse, 1934, colonie de la Luzière.
Il fut maire de 1926 à 1940 et de 1945 à 1961.

Politique de développement durable[modifier | modifier le code]

La ville a engagé une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21 en 2007[66].

Jumelages[modifier | modifier le code]

La ville de Bezons est jumelée avec[67] :

Depuis , le conseil municipal a décidé de renforcer les liens d'amitié et de solidarité avec la ville de Drapeau du Nicaragua Chaguitillo (Nicaragua).

Ville fleurie[modifier | modifier le code]

En 2018, la commune a reçu sa première fleur au label « Villes et villages fleuris »[70].

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[71],[Note 4].

En 2021, la commune comptait 32 017 habitants[Note 5], en augmentation de 11,66 % par rapport à 2015 (Val-d'Oise : +3,39 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
468459482554584608643667629
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
6268341 2371 3501 5801 8632 0012 4062 766
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
3 5213 6164 9807 73510 71514 31013 96412 68416 993
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
22 06124 47525 19324 01925 68026 26327 65228 33028 976
2021 - - - - - - - -
32 017--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[38] puis Insee à partir de 2006[72].)
Histogramme de l'évolution démographique

En 2008, la population de Bezons est estimée à 28 023 habitants, ce qui en fait la 312e commune de France la plus peuplée. Elle est ainsi l'une des villes les plus habitées du Val-d'Oise[73].

Enseignement[modifier | modifier le code]

L'enseignement à Bezons n'est que public.

Lycées[modifier | modifier le code]

Il existe actuellement deux lycées à Bezons :

  • lycée polyvalent Eugène Ronceray : il propose les trois séries générales du baccalauréat (L, ES, S) ;
  • lycée professionnel du Grand-Cerf : il offre les formations professionnelles suivantes : des CAP ECMS[C'est-à-dire ?] et EVSB[C'est-à-dire ?] et des baccalauréats professionnels de gestion-administration, de vente, de commerce, et de ARCU[C'est-à-dire ?].

Collèges[modifier | modifier le code]

Groupe scolaire Gabriel-Péri (1958), bâtiment des primaires, filles à droite et garçons à gauche, dans son ancienne configuration.

Deux collèges existent actuellement à Bezons, gérés par le département :

  • le collège Henri-Wallon ;
  • le collège Gabriel-Péri (inauguré le comme école primaire de filles et de garçons).

Élémentaires et Maternelles[modifier | modifier le code]

La ville est dotée en 2018 de 8 écoles maternelles, de 8 écoles élémentaires et d'une école primaire[74].

Les écoles maternelles : Gabriel-Péri, Jacques-Prévert, Paul-Langevin, Karl-Marx, Louise-Michel, Paul-Vaillant-Couturier, Marcel-Cachin, Victor-Hugo.

Les écoles élémentaires : Paul-Langevin, Karl-Marx, Louise-Michel 1, Louise-Michel 2, Marie-Claude et Paul-Vaillant-Couturier, Marcel-Cachin, Victor-Hugo 1, Victor-Hugo 2.

L'école primaire : Angela-Davis.

Équipements culturels[modifier | modifier le code]

Le théâtre Paul-Éluard (TPE) rénové et agrandi, a rouvert en 1995. Équipement culturel phare de la ville, c’est également la première scène, en Île-de-France, à avoir obtenu le conventionnement pour l'apprentissage de la danse, en 1995[réf. nécessaire]. En plus d'être un théâtre, le TPE possède également une salle de cinéma « Les écrans Éluard ».

L'École de musique et de danse propose divers cours[réf. nécessaire] : de la danse contemporaine et classique, éveil pluridisciplinaire dès 3 ans, apprentissage musical et des cours de chorale.

La médiathèque Guy-de-Maupassant[75] a été rénovée en 2013. Elle possède une collection variée de livres, documentaires, DVD, CD, partitions, un espace informatique ouvert à tous, ainsi qu'une ludothèque et une artothèque.

Sports[modifier | modifier le code]

Bezons dispose en 2018 de deux complexes sportifs[76] : la Maison des Sports inaugurée en 2017, avec tribunes et un terrain de football synthétique, des salles de boxe, taekwondo, karaté, judo, 5 terrains de tennis, et le complexe sportif Jean-Moulin avec une piscine couverte, un gymnase, des courts de tennis couverts, et un terrain de football en stabilisé.

Santé[modifier | modifier le code]

Bezons dispose en 2018 d'un Centre municipal de santé[77].

Les deux cliniques de Bezons sont[Quand ?] :

  • la polyclinique du Plateau : toutes spécialités, chirurgie de la main et dialyse ;
  • la clinique Newco : maison de convalescence et suites opératoires.

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

Tous les deux ans, Bezons propose une exposition gratuite d'art contemporain « REV'Arts ». Ceci dans le but de « démocratiser la culture à Bezons »[réf. nécessaire].

Cultes[modifier | modifier le code]

Eglise Saint-Martin.

L'église catholique Saint-Martin, construite en 1937-1938, située rue Édouard-Vaillant, 16 chemin de la Pelouse[78], en face de l'arrêt d'autobus Grâce de Dieu, est l'église paroissiale de Bezons, dépendant du doyenné d'Argenteuil. Elle remplace une église du XVIe siècle qui était dans le vieux village sur les bords de Seine et qui a été fermée dans les années 1930, puis démolie en 1965 pour insalubrité. L'église actuelle Saint-Martin a eu son intérieur rénové en 2011 par des bénévoles, et est desservie par les Fils de la charité.

Il existe aussi un petit oratoire, dit chapelle du Val-Notre-Dame, avec une petite tour octogonale[79], rue de La Berthie, rue Alphonse-Cornaille, inscrit aux monuments historiques en 1984.

La communauté musulmane ne dispose plus d'aucun lieu de culte depuis la fermeture[Quand ?] de l'unique mosquée située auparavant rue Édouard-Vaillant[réf. nécessaire].

Économie[modifier | modifier le code]

Revenus de la population et fiscalité[modifier | modifier le code]

En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 28 712 , ce qui plaçait Bezons au 16 392e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 ménages en métropole[80].

Emploi[modifier | modifier le code]

Le taux de chômage, en 2014, pour la commune s'élève à 16 %, un chiffre nettement supérieur à la moyenne nationale (10,4 %)[81].

Entreprises et commerces[modifier | modifier le code]

La commune est au cœur d'un bassin d'activités comptant et ayant compté des entreprises industrielles et de services : Rhône-Poulenc, TenCate Bidim, Alès Groupe jusqu'à son rachat en 2020 par la holding Impala qui met fin à l'activité et ferme l'usine en 2023[82], SFR, Eratome (fermée en janvier 2024[83]), Darty, Hispano-Suiza, Activision, Atos, Atos WorldGrid, EMC[84].

Fondé en 1907 à Bezons, Le Joint français est racheté en 2015 par l'entreprise PPG qui annonce en 2020 la fermeture de son site. Le plan de sauvegarde de l'emploi, d'abord refusé, est validé par le Conseil d'Etat en décembre 2023[85],[86],[87].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Buste de la République (1905), détruit sous l'Occupation.

Le , le député de Seine-et-Oise, Maurice Berteaux (1852-1911), inaugure le buste de la République. Cette statue est enlevée par l'armée allemande sous l'Occupation aux fins de récupération de métal.

Dans l'entrée de l'ancienne mairie démolie, il y avait un panneau commémoratif des morts à la guerre qui était un des seuls de France à posséder l'inscription « Guerre à la guerre et haine à la haine ».

Le vieux cimetière de Bezons possède un monument aux morts de la guerre de 1914-1918.

Les espaces verts[88][modifier | modifier le code]

Panorama de Bezons côté Nord/Est avec, au fond, les tours du Val-d'Argenteuil et la butte de Cormeilles.
  • Le parc Bettencourt, rue Francis-de-Pressensé et rue des Barentins (dans le cadre de la ZAC cœur de ville le parc sera réaménagé)
  • Le parc Sacco-et-Vanzetti, rue de la Berthie et rue Prudence
  • Le square de la République, avenue Gabriel-Péri
  • Le square Cécile-Duparc, angle des rues Cécile-Duparc et Rouget-de-l'Isle  
  • Le square de la Grenouillère, place des Impressionnistes
  • Le chemin de Halage (berges de la Seine), rue de la Pâture et rue des Carrossiers  
  • Le parc Nelson-Mandela, rue Jean-Carasso
  • Le square Camille-Desmoulin, rue Camille-Desmoulin
  • Le square Julian-Grimau, rue Claude-Bernard
  • Le mail et square Marcel-Langlois, rue Émile-Zola et rue Jean-Carasso
  • Le square du Colombier, rue Jean-Jaurès (près du tram)

Bezons et la littérature[modifier | modifier le code]

La ville connaît un certain renom littéraire : Guy de Maupassant, qui a régulièrement séjourné dans un hôtel en bords de Seine aujourd'hui disparu, a situé à Bezons l'action de sa nouvelle Une partie de campagne.
La médiathèque de Bezons, qui porte d'ailleurs son nom, dispose de 60 000 livres et de 5 000 disques à louer[89].

Louis-Ferdinand Céline a vécu à Bezons de 1940 à 1944. Durant cette période, il est mis en contact avec le bibliothécaire de la ville, Albert Sérouille. Ce dernier obtient de l'écrivain une préface pour son livre, Bezons à travers les âges (1944). Cette préface commence par la phrase célèbre : « Pauvre banlieue parisienne, paillasson devant la ville où chacun s'essuie les pieds, crache un bon coup, passe, qui songe à elle ? Personne ». Un livre intitulé "Céline à Bezons,1940-1944" revient sur sa période dans la commune[90].

La présence de Bezons dans la littérature est mise en évidence dans le livre de Daniel Renard, Ils ont chanté Bezons (2012) ainsi que dans le livre de Jean Rolin, Le pont de Bezons (2020)[91],[92].

Bezons au cinéma et à la télévision[modifier | modifier le code]

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Maison de Gabrielle d'Estrées.


Héraldique, devise et logotype[modifier | modifier le code]

Blason de Bezons Blason
Parti : de gueules à la roue d'engrenage d'or enfermant une fontaine fascée ondée d'argent et d'azur de six pièces, ladite roue tenue par deux dextrochères et un senestrochère nus d'argent posés en pairle mouvant de la pointe et des angles supérieurs de l'écu ; au chef cousu d'azur chargé de trois couronnes ducales d'or.
Devise
La ville pour tous (devise inscrite sur le logo de Bezons réalisé en 2004).
Détails

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Collectif d’historiens, Le Patrimoine des Communes du Val-d'Oise - tome 1, Paris, Éditions Flohic, , 1054 p. (ISBN 2-84234-056-6), « Bezons », p. 113–121
  • Albert Serouille (bibliothécaire de la ville de Bezons), Bezons à travers les âges, préface de Louis-Ferdinand Céline, éd. Denoël, Paris, 1944[94].
  • Gérard Arthus, Jean-Pierre Barlier, Émile Breton, Pierre Petremann, Daniel Renard, Bezons, du village à la ville, éd. du Valhermeil, 1994[95].
  • Daniel Renard, Bezons et la guerre 1914-1918, éd. du Valhermeil, 1999.
  • Daniel Renard, Bezons, coll. « Mémoire en images », éd. Alan Sutton, 2001.
  • Daniel Renard, Ils ont chanté Bezons. Bezons et ses écrivains, éd. Le Temps des cerises, 2012.
  • Daniel Alliot et Daniel Renard, Céline à Bezons, 1940-1944, éd. du Rocher, 2008.
  • Jean Rolin, Le pont de Bezons, éd. P.O.L., 2020.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. L'orthographe est bien "Luziau" et non "Luzau" ni "Luzeau".
  4. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Annuaire 2023 des Maisons de Retraite et EHPAD en France », sur capretraite.fr (consulté le ).
  2. Le Parisien : Argenteuil-Bezons, le casse-tête de la dissolution d'une agglomération
  3. Bezons sur Géoportail, consulté le 30 mars 2018.
  4. SANDRE - Fleuve : la Seine
  5. SANDRE - Bras de Marly
  6. Site de la DDASS95
  7. Voir l'Atlas de l'eau en Val-d'Oise
  8. SEDIF - Méry-sur-Oise
  9. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  10. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
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  12. « Station Météo-France « Le Bourget » (commune de Bonneuil-en-France) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  13. « Station Météo-France « Le Bourget » (commune de Bonneuil-en-France) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  14. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
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  17. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  18. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
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  26. Dictionnaire historique des environs de Paris du docteur Ermete Pierotti
  27. ville-bezons.fr
  28. « La Foire de Besons », sur théâtre-classique.fr.
  29. Alexandre Courban, « Presse. 1930, la Fête de l’Humanité à Bezons », sur l'Humanité, .
  30. Son nom complet est Étienne Louis René Champion Voir sa biographie dans "Le Maitron" https://fusilles-40-44.maitron.fr/spip.php?article19353
  31. Voir sa biographie dans "Le Maitron" https://fusilles-40-44.maitron.fr/spip.php?article142710
  32. Inhumé au carré des fusillés du cimetière de Bezons.Voir sa biographie dans "Le Maitron" https://fusilles-40-44.maitron.fr/spip.php?article136221
  33. Voir sa biographie dans "Le Maitron" https://fusilles-40-44.maitron.fr/spip.php?article50693
  34. Source : Site officiel de la ville
  35. Laurence Boccara, « Bezons reconfigure son centre-ville », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  36. « Altarea Cogedim et Imestia créent un nouveau centre-ville à Bezons », Le journal du Grand Paris,‎ (lire en ligne).
  37. Loi no 64-707 du 10 juillet 1964 portant réorganisation de la région parisienne, JORF no 162 du 12 juillet 1964, p. 6204–6209, fac-similé sur Légifrance.
  38. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  39. Site du Conseil général - Administration du Val-d'Oise
  40. Ministère de la justice - Conseil Départemental de l'Accès au Droit du Val-d'Oise
  41. Daniel Chollet, « Vers quelle agglo Argenteuil va-t-elle se tourner ? : Écarté du poste de président, bien qu'élu maire de la plus importante commune de cette agglomération, Georges Mothron se dit prêt à quitter et donc à dissoudre la Caab », La gazette du Val-d'Oise,‎ (lire en ligne).
  42. Alain Auffray, « Le retour par l’agglo des virés par les urnes », Libération,‎ (lire en ligne).
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  48. « Elections municipales - Ile-de-France Val-d'Oise », Le Monde,‎ (lire en ligne)« Le Parti communiste conserve ses positions dans le Val d'Oise. Bezons, communiste depuis les années 1920, reste aux mains de Dominique Lesparre réélu au premier tour ».
  49. Résultats officiels pour la commune Bezons
  50. Antoine Guitteny et Thibault Chaffotte, « A Bezons, les anciens alliés du maire communiste font bande à part pour les municipales : Le maire (PCF) sortant, Dominique Lesparre, reste serein et confiant malgré les candidatures de membres ou ex-membres de sa majorité », Le Parisien,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  51. Thibault Chaffotte, « Municipales à Bezons : les 3800 logements en construction attisent les crispations : De nombreux chantiers sont en cours dans la ville. C’est trop pour les adversaires du maire communiste, Dominique Lesparre. Ce dernier compte notamment face à lui deux anciens membres de sa majorité. », Le Parisien, édition du Val-d'Oise,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Le candidat sortant, Dominique Lesparre (PCF), fait face à cinq autres listes, dont deux issues de la majorité. Presque toutes ont fait de l'urbanisme un thème majeur de leur campagne ».
  52. Julien Ducouret, « Val-d'Oise. Elections municipales : Nessrine Menhaouara met fin à un siècle de règne communiste à Bezons : La socialiste Nessrine Menhaouara l'a emporté lors du second tour de l'élection municipale à Bezons (Val-d'Oise) face au maire sortant (Pcf) Dominique Lesparre », La Gazette du Val-d'Oise,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  53. Thibault Chaffotte, « Municipales à Bezons : Nessrine Menhaouara met fin à un siècle de règne communiste : La candidate socialiste a arraché la ville à Dominique Lesparre (PCF), élu depuis 2001. La mairie était PCF depuis 1920 », Le Parisien, édition du Val-d'Oise,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  54. Marjorie Lenhardt, « Bezons : la majorité communiste se fissure : Deux adjoints (PCF) se sont vus retirer leur délégation et indemnités par manque de « loyauté » envers le groupe majoritaire du maire », Le Parisien, édition du Val-d'Oise,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Deux adjoints ont en effet été évincés lors du conseil municipal de mercredi soir, à la demande du maire (PCF), Dominique Lesparre. Philippe Noël, adjoint au quartier de l'Agriculture et sa fille, Marjorie Noël, à la jeunesse et aux sports, se sont vus retirer leur délégation et leurs indemnités ».
  55. Thibault Chaffotte, « Bezons : les deux groupes d’opposition de gauche font cause commune face à la maire : Les ennemis d’hier, qui ont contesté le résultat des élections municipales, concentrent leurs critiques sur Nessrine Menhaouara, la nouvelle maire en vue d’une éventuelle invalidation des élections », Le Parisien,‎ (lire en ligne, consulté le ).
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