Bois-Colombes — Wikipédia

Bois-Colombes
Bois-Colombes
L'hôtel de ville.
Blason de Bois-Colombes
Blason
Bois-Colombes
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Île-de-France
Département Hauts-de-Seine
Arrondissement Nanterre
Intercommunalité Métropole du Grand Paris
EPT Boucle Nord de Seine
Maire
Mandat
Yves Révillon (LR)
2020-2026
Code postal 92270
Code commune 92009
Démographie
Gentilé Bois-Colombiens
Population
municipale
29 765 hab. (2021 en augmentation de 6,14 % par rapport à 2015)
Densité 15 503 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 55′ 03″ nord, 2° 16′ 06″ est
Altitude Min. 28 m
Max. 43 m
Superficie 1,92 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Paris
(banlieue)
Aire d'attraction Paris
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Canton de Colombes-2
Législatives 3e circonscription des Hauts-de-Seine
Localisation
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Bois-Colombes
Liens
Site web bois-colombes.com

Bois-Colombes est une commune française située dans le département des Hauts-de-Seine, au nord-ouest de Paris, en région Île-de-France.

Ville principalement pavillonnaire, située près du quartier de La Défense, c'est par sa date de création (1896) une des communes les plus récentes du département des Hauts-de-Seine.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

La commune de Bois-Colombes est située au nord du département des Hauts-de-Seine, dans un méandre de la Seine (presqu’île de Gennevilliers). Les communes limitrophes de la ville sont : Asnières-sur-Seine (à l'est et au nord), Colombes (au nord et à l'ouest), La Garenne-Colombes (au sud-ouest) et Courbevoie (au sud).

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

La superficie de la commune est de 190 hectares (1,9 km2)[1] ; l'altitude est relativement faible et le relief assez plat : celle-ci varie de 28 à 43 mètres[2].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Sud-ouest du bassin Parisien, caractérisée par une faible pluviométrie, notamment au printemps (120 à 150 mm) et un hiver froid (3,5 °C)[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 639 mm, avec 10,3 jours de précipitations en janvier et 7,7 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Paris à 9 km à vol d'oiseau[5], est de 13,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 667,4 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Voies routières[modifier | modifier le code]

Bois-Colombes est à l'écart des grands axes routiers du nord des Hauts-de-Seine, mis à part l'ancienne Route nationale 309 qui à la suite de la réforme de 1972, a été déclassée en RD 909.

On peut rejoindre Paris facilement en une vingtaine de minutes par la porte d'Asnières et par la porte de Champerret, ou également par la porte de Clichy, et l'on peut aussi aisément joindre La Défense et Argenteuil ainsi que le grand axe autoroutier francilien qu'est l'A86 par laquelle on accède rapidement à l'A14 et l'A15.

La commune est délimitée par quelques axes départementaux : l'avenue de l'Agent-Sarre (D 986) et l'avenue d'Argenteuil (RD 909) au nord, la rue des Bourguignons (D 11) à l'est prolongée vers le sud-ouest par l'avenue Faidherbe. Elle est également traversée par la rue du Général-Leclerc (D 13), la rue Victor-Hugo (D 13 bis) ou l'avenue Charles-de-Gaulle. Les nombreux feux tricolores et sens uniques limitent le flux de circulation de transit dans la commune.

Transports en commun[modifier | modifier le code]

Train[modifier | modifier le code]

Bois-Colombes est desservie par trois gares du réseau Transilien Paris Saint-Lazare, toutes situées en limite du territoire communal :

La ville est à dix minutes de Paris-Saint-Lazare et des Grands Boulevards par la ligne J et sept minutes de La Défense depuis la gare de Bécon-les-Bruyères, par la ligne L.

Tramway[modifier | modifier le code]

Ligne 1 du tramway d'Île-de-France depuis à son terminus ouest, qui est implanté au carrefour des Quatre-Routes, à la limite avec Asnières et Colombes.

Métro[modifier | modifier le code]

Dans le cadre du Grand Paris Express, deux stations de la ligne 15 sont prévues sur la commune : Bois-Colombes en correspondance avec la ligne J[9], et Bécon-les-Bruyères, située sur la limite communale avec Courbevoie, en correspondance avec la ligne L[10].

À l'heure actuelle les stations les plus proches sont Pont de Levallois - Bécon, terminus de la ligne 3 du métro est à vingt minutes à pied de l'entrée sud de la commune ainsi que les stations Les Agnettes et Les Courtilles sur la ligne 13 qui sont à environ dix minutes à pied respectivement du carrefour des Bourguignons et du carrefour des Quatre-Routes.

Un projet de prolongement de la ligne 3 du métro à la gare de Bécon-les-Bruyères est soutenu par la RATP et la ville de Levallois-Perret, mais la région n'y a cependant pas donné suite[11].

Bus[modifier | modifier le code]

La ville est desservie par le réseau de bus RATP dont les lignes mènent principalement aux gares (Transilien, RER) et stations (bus, métro, tramway) des environs, qui se situent essentiellement à Colombes, Pont de Levallois, La Défense, Porte de Champerret, Argenteuil, Les Courtilles etc...

Vélo en libre service[modifier | modifier le code]

Le réseau Vélib' est implanté à Bois-Colombes. Cinq stations sont implantées sur la commune ou en limite communale.

  • Station no 26008 : Henri-Barbusse - Bourguignons, devant la gare de Bois-Colombes ;
  • Station no 22506 : Gare des Vallées ;
  • Station no 26003 : Argenteuil - Voltaire, au carrefour des Bourguignons ;
  • Station no 22703 : Place Jean-Mermoz ;
  • Station no 22701 : Hispano-Suiza - Parc des Bruyères, rue du Général-Leclerc ;
  • Station no 26011 : Ménil - Argenteuil, avenue d'Argenteuil, à proximité du carrefour des Quatre-Routes.

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Bois-Colombes est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[12],[13],[14]. Elle appartient à l'unité urbaine de Paris, une agglomération inter-départementale regroupant 411 communes[15] et 10 785 092 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[16],[17].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pôle principal[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[18],[19].

Morphologie urbaine[modifier | modifier le code]

L’Insee découpe la commune en douze îlots regroupés pour l'information statistique soit Lépine-Binet, Glatz-Mivière, Guyot-De Gaulle, Chefson-De Gaulle, Paix-Estienne d'Orves, Hugo-Bel Air, Verdun-Leconte, Déroulède-Leclerc-Albert, Duflos-Geraldy, Jaurès-Vaudreuil, Jaurès-Litolff, Faidherbe-Pasteur[20].

Occupation des sols en 2003
Type d'occupation Pourcentage Superficie
(en hectares)
Espace urbain construit 95,89 % 168,06
Espace urbain non construit 4,11 % 7,93
Espace rural 0,00 % 0,00
Source : Iaurif[21]

Bois-Colombes est divisée en quartiers :

  • les Chambards, au nord, près de l'avenue d'Argenteuil (ancienne RN 309) reliant le carrefour des Bourguignons aux Quatre-Routes de Colombes. Proche des Hauts d'Asnières (anciennement quartiers nord) d'Asnières-sur-Seine, il est le moins huppé. L'habitat est fait de petits pavillons et d'immeubles ;
  • le centre avec les services (hôtel de ville, poste principale, école Paul-Bert, marché du centre, bibliothèque, église Notre-Dame-de-Bon-Secours, gare de Bois-Colombes...). Si le centre est bien placé sur l'axe nord-sud, il est décalé sur l'axe est-ouest étant limitrophe d'Asnières-sur-Seine. L'urbanisation ayant commencé près de la gare, l'habitat y est plus dense avec des immeubles ;
  • les Vallées, au sud-ouest du centre, en limite de Colombes et de La Garenne-Colombes, est résidentiel avec un habitat majoritairement constitué de pavillons avec de petits immeubles en coin des rues ; le quartier comporte une gare ;
  • la côte Saint-Thibaut, au sud-est du centre, est le pendant un peu plus dense côté Asnières-sur-Seine. S'y trouve le centre nautique qui a remplacé la piscine municipale après la privatisation de cette dernière ;
  • les Bruyères, au sud, (qui a donné son nom à la gare de Bécon-les-Bruyères), quartier industriel en limite de Courbevoie et de La Garenne-Colombes de la fin du XIXe siècle à la fin du XXe siècle, après un complet réaménagement au début du XXIe siècle, il est constituée en 2022 d'immeubles de bureaux et de logements neufs entourant le parc des Bruyères. C'est là que se trouve, juste à la limite sud du quartier des Vallées, la cité scolaire Albert-Camus (collège et lycée avec un centre sportif comportant piscine, gymnase et pistes d'athlétisme en tartan), qui scolarise aussi des élèves de communes voisines. En 2022 cette cité scolaire est en grand chantier de rénovation.

Logement[modifier | modifier le code]

Principalement des maisons bourgeoises, de grands pavillons et des appartements luxueux d'immeubles haussmanniens. Ont été construits des quartiers, après la guerre des appartements plus modestes.

La politique, depuis des décennies n'est pas de construire du logement social mais de construire depuis plus de vingt ans des résidences de qualité pour gens modestes[réf. nécessaire]. L'attribution des logements s'effectue par tirage au sort pour éviter le favoritisme.

Projets d'aménagements[modifier | modifier le code]

Sans projet d'extension car très urbanisée la ville soutient les rénovations (particuliers et copropriétés) afin d'embellir et de garder le caractère historique.

Si la politique d'embellissement de l'équipe municipale est surtout axée sur le quartier des Bruyères pour requalifier une importante zone de friches industrielles et sur le centre-ville, une action de réhabilitation du quartier Nord est entreprise depuis quelques années : travaux place Jean-Mermoz, création d'un nouveau collège, opérations immobilières "renouvellement de l'avenue d'Argenteuil" et "Pompidou - Le Mignon". Cette dernière opération est entrée dans sa phase active mi-2011 avec le début des démolitions de maisons autour de la rue Gramme. Néanmoins certains propriétaires refusent de quitter leurs maisons. Plusieurs associations (Mon Toit Mon Droit[22], ADN-BC[23]) se sont constituées pour dénoncer les conditions d'attribution de cette opération à Bouygues Immobilier et les pressions qui seraient exercées sur les propriétaires des maisons se trouvant dans la zone. De même, l'association Changeons d'èRe[24] milite contre ce projet et intervient régulièrement par l'intermédiaire des conseillers municipaux de la liste du même nom, pour dénoncer officiellement la situation difficile que vivent les familles.

Toponymie[modifier | modifier le code]

En 1851, le recensement de Colombes fait état de 17 habitants au lieu-dit Bois de Colombes. Le territoire communal était auparavant une zone boisée (voir la carte de Cassini) située à mi-chemin entre les villages d'Asnières-sur-Seine et de Colombes. La toponymie de la ville viendrait donc de cette époque et de l'ancien emplacement de ce bois, près de Colombes, nom ensuite donné à la ville à sa création.

Chronologie historique[modifier | modifier le code]

Le passage à niveau sur la ligne de Saint-Germain. La commune doit son existence à l'arrivée du chemin de fer.
La rue des Bourguignons marque la limite entre Asnières-sur-Seine et Bois-Colombes.
  • Quartier boisé jusqu'au milieu du XIXe siècle il fait partie du territoire de la commune de Colombes, et sera occupée, après la chute du Premier Empire (1815), par les Cosaques qui y établissent un campement. Les premières habitations sont des guinguettes construites pour accueillir les promeneurs du dimanche, de plus en plus nombreux en raison de l'expansion de la ville voisine d'Asnières-sur-Seine[25].
  •  : Ouverture de la ligne de chemin de fer de Paris à Argenteuil.
  • 1857 - L'écart de Bois-de-Colombes nait sous le Second Empire grâce au chemin de fer.
  • 1880 - (vers cette date) Premier projet d'indépendance de la commune pour se détacher de Colombes.
  • 1891 - Inauguration du marché sous les auspices de la ville de Colombes.
  • 1896 - C'est finalement sous la présidence de Félix Faure et après vingt ans de palabres épiques que la commune est enfin créée à partir de la section du "Bois de Colombes" distraite de la commune de Colombes, par la loi du [26]. Les limites de son territoire sont déterminées aux dépens de Colombes, le maire d'Asnières, M. Hector-Gonsalve Fontaine, ayant déclaré avec véhémence « qu'il ne voulait pas céder ni un pouce de terrain, ni un moellon des maisons de sa ville ! ». La commune est rattachée au canton de Courbevoie (arrondissement de Saint-Denis). L'îlot boisé situé près du village de Colombes, anciennement consacré à la chasse puis à la promenade devient un village, déjà relié à Paris par trois lignes de chemin de fer. La proximité de la capitale favorise le développement de l'agglomération et devient rapidement un important village habité par des artistes, des savants, des commerçants et des employés. Au jour de son indépendance elle est déjà dotée d'une église, d'une école (Paul-Bert) et du plus grand marché des environs.
  • 1896 - La commune nouvellement créée fait l'acquisition de l'ancienne redoute de Gennevilliers, située sur le territoire d'Asnières, pour y établir son cimetière, qui comporte un carré militaire pour les morts de la Première Guerre mondiale.
  • 1897 - Le , une partie du territoire, en particulier la rue Jean-Jaurès et la gare des Carbonnets, est touchée par une tornade.
  • 1901 - Décès de Zénobe Gramme inventeur de la dynamo, le conseil municipal décide de donner le nom de l'électricien au chemin de la Révolution allant de l'avenue d'Argenteuil à l'avenue de Gennevilliers (future avenue de l'Agent-Sarre).
  • 1908 - Rattachement de la ville au canton de Colombes.
  • 1909 - Création de la Ligue de la sécurité publique qui installe son siège villa des Aubépines[27],[28]
  • 1910 - À l'instar des communes avoisinantes, Bois-Colombes connaît les inondations liées à la crue de la Seine. Pendant cette crue les sinistrés du quartier des Quatre-Routes trouvent refuge dans le marché de Bois-Colombes.
  • 1914 : L'entreprise Hispano-Suiza s'installe rue du Capitaine-Guynemer[28],[29]
  • 1935 - Construction de l'actuelle gare dessinée par Urbain Cassan.
  • 1935-1937 - Construction de la nouvelle mairie.
  • 1937 : - Construction de la soufflerie Hispano-Suiza, rue du Moulin-Bailly[30]
  • 1943
    • Le 9 septembre, la ville et le quartier des Vallées sont bombardées par les Alliés. L'usine Hispano-Suiza, sous contrôle de l'occupant, est très certainement visée mais elle ne sera pas touchée. Les dégâts sont importants, une trentaine de bombes explosent, elles feront 13 victimes et en blesseront trente autres. Elles détruiront ou endommageront plus de 70 immeubles d'habitations.
    • Le 15 septembre, la ville sera de nouveau bombardée. Plus de 230 bombes exploseront et feront 41 morts et 93 blessés. Elles détruiront ou endommageront près de 800 immeubles.
    • Le 31 décembre, la ville connaîtra la dernière vague de bombardement de son histoire. Près de 200 bombes exploseront et feront 19 morts et 22 blessés. Elles détruiront ou endommageront près de 400 immeubles.
  • 1957 - La vétusté de l'ancien marché, créé en 1891, justifiera une complète reconstruction, et un élargissement des rues formant accès.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

La commune a été créée en 1896, par détachement de la commune de Colombes.

Antérieurement à la loi du , la commune faisait partie du département de la Seine. La réorganisation de la région parisienne en 1964 fit que la commune appartient désormais au département des Hauts-de-Seine et son arrondissement de Nanterre après un transfert administratif effectif au . Pour l'élection des députés, la commune fait partie depuis 1968 de la Troisième circonscription des Hauts-de-Seine.

La ville était historiquement le chef-lieu du canton de Bois-Colombes. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune fait désormais partie du canton de Colombes-2.

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

La ville n'était membre d'aucune intercommunalité à fiscalité propre jusqu'en 2016.

Dans le cadre de la mise en œuvre de la volonté gouvernementale de favoriser le développement du centre de l'agglomération parisienne comme pôle mondial est créée, le , la métropole du Grand Paris (MGP), dont la commune est membre[31].

La loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du prévoit également la création de nouvelles structures administratives regroupant les communes membres de la métropole, constituées d'ensembles de plus de 300 000 habitants, et dotées de nombreuses compétences, les établissements publics territoriaux (EPT).

La commune a donc également été intégrée le à l'établissement public territorial Boucle Nord de Seine[32].

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

La mairie.

Pour les échéances électorales de 2007 Bois-Colombes fait partie des 82 communes[33],[34] de plus de 3 500 habitants ayant utilisé les machines à voter. La ville est totalement équipée de ces machines lors des élections de 2007. Mais trois d'entre-elles tombent en panne le jour des élections du et les temps d'attente atteignent des records, jusqu'à parfois plus de deux heures[35],[36]. En 2014, la liste des communes de plus de 3500 habitants publiée par le Sénat pour le vote par machines à voter est réduite à 64 et Bois-colombes n'en fait plus partie[37].

Bois-Colombes se donne des maires de droite avec une grande régularité, malgré des querelles internes à ce camp, qui peuvent parfois tourner au règlement de comptes. Émile Tricon, maire pendant 33 ans de mai 1953 à novembre 1986, laisse en son siège en cours de mandat à son adjoint Jean-François Probst après son accession au siège de sénateur des Hauts-de-Seine, qu'il a en réalité brigué pour permettre à Charles Pasqua de reprendre ce siège en 1988 après son passage au gouvernement comme ministre de l'Intérieur et après la défaite de la droite aux législatives[38]. Les ambitions nationales de M. Tricon, qui finit conseiller de Jacques Chirac[référence ?], conduisent les Bois-Colombiens, peu enthousiasmés d'une part en raison de son grand âge (81 ans) et d'autre part par des projets qui semblent pouvoir nuire à l'atmosphère provinciale de la ville[référence ?], à l'éconduire lors des élections suivantes en 1989. Roger Blinière, qui lui succède, perd lui aussi son siège à la fin de son mandat en 1995 au profit d'Yves Révillon, constamment réélu depuis et la dernière fois en 2020.

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Depuis la Libération, sept maires se sont succédé à Bois-Colombes :

Liste des maires successifs depuis la Libération de la France[39]
Période Identité Étiquette Qualité
aout 1944 mai 1945 Hubert Muelle   Commerçant
mai 1945 octobre 1947 Marcel Boucheny   Directeur de société
octobre 1947 mai 1953 Jacques de Meyer   Commerçant
mai 1953 novembre 1986 Émile Tricon[40] RPF
puis UNR
puis UDR
puis RPR
Agent de change
Sénateur des Hauts-de-Seine (1986 → 1988)
Député de la Seine puis des Hauts-de-Seine (1963 → 1973)
Conseiller général de Bois-Colombes (1967 → 1994)
Conseiller régional (1967 → 1982)
Démissionnaire
novembre 1986 mars 1989[41] Jean-François Probst[42] RPR Fonctionnaire, conseiller à la mairie de Paris.
mars 1989 juin 1995[43] Roger Blinière DVD
puis
RPR puis MPF
Agent d'assurances
Conseiller général de Bois-Colombes (1994 → 2001).
juin 1995[44] En cours
(au 26 mai 2020)
Yves Révillon DVD
puis
UMPLR
Pharmacien
Conseiller général de Bois-Colombes (2001 → 2015)
Conseiller départemental de Colombes-2 (2015 → )
Vice-président du conseil départemental des Hauts-de-Seine (2015 → )
Réélu pour le mandat 2020-2026,[45],[46]

Instances judiciaires et administratives[modifier | modifier le code]

La ville dispose d'un commissariat de Police nationale dès les années 1960, situé en sous-sous-sol de la mairie, rue Auguste-Moreau puis déménage dans un pavillon, au 29 rue Charles-Duflos. La Police nationale de Bois-Colombes accueille alors en son sein une des douze premières femmes agent de police de France : Mme Simone BIETTE, bien connue des Bois-colombiens puisqu'elle office à la sécurité des sorties de l'école Paul-Bert, au carrefour de la rue Paul-Déroulède et de la rue Heynen.

Puis, le commissariat a successivement été installé dans deux autres postes, près de la place Jean Mermoz. Un commissariat de Police nationale installé dans des locaux neufs a ouvert en 2011 au 75 ter rue Adolphe Guyot.

La commune de Bois-Colombes s'est dotée d'une police municipale à la fin des années 1990, les effectifs présents de nos jours sont d'une vingtaine d'agents assurant le maintient de l'ordre et de la prospérité dans cette ville.

La commune dépend pénalement du tribunal d'Instance de Colombes pour toutes les affaires judiciaires ordinaires, et du tribunal de grande instance de Nanterre pour tout le reste.

Politique environnementale[modifier | modifier le code]

La commune effectue le tri sélectif depuis plusieurs années, mais parfois mal appliqué dans certains quartiers.

En 1995, l'adjointe au maire, Catherine Brigand, avait institué et mis en place des parkings vélos aux alentours de la gare, mais cela n'a duré qu'un printemps la municipalité n'ayant pas persévéré.

Jumelages[modifier | modifier le code]

Au , Bois-Colombes est jumelée avec :

En , la ville a reçu une délégation du conseil municipal de Neu-Ulm[48].

En 1965, le docteur Lang (1918-2007), maire de Neu-Ulm (commune de Bavière), membre de l'Union internationale des maires, propose à Émile Tricon le jumelage de leurs deux communes, cela se fait officiellement en . Le Dr Lang a compris, au sortir de la guerre, que les générations doivent apprendre à se connaître pour s’estimer et se respecter. Pour ce faire, les deux municipalités n’hésitent pas à mettre en place les moyens matériels et humains pour que l’aventure du rapprochement franco-allemand initiée par le général de Gaulle et le chancelier Adenauer aboutisse. Progressivement les échanges se font plus forts, près de 600 personnes se rencontrent chaque année en France ou en Allemagne. Toutes les générations et catégories socio-culturelles sont concernées au travers des associations des deux communes. À chaque réception à Neu-Ulm, le Dr Lang est présent, se faisant un devoir de perfectionner son français afin de mieux comprendre et se faire comprendre. À l’initiative de M. Émile Tricon, le Dr Lang est fait citoyen d’honneur de Bois-Colombes. Sa venue lors des festivités du 40e anniversaire du jumelage des deux communes en 2006 est sa dernière apparition à Bois-Colombes, quelques mois avant son décès[49].

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1896. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[50],[Note 3].

En 2021, la commune comptait 29 765 habitants[Note 4], en augmentation de 6,14 % par rapport à 2015 (Hauts-de-Seine : +2,11 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1896 1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946
10 50112 72614 69517 24119 88821 92425 89226 56225 754
1954 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011
27 89929 93828 93426 65723 78024 41523 88527 15128 927
2016 2021 - - - - - - -
28 32329 765-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[51] puis Insee à partir de 2006[52].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 38,3 %, soit proche de la moyenne départementale (38,4 %). De même, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 18,8 % la même année, alors qu'il est de 20 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 13 351 hommes pour 15 117 femmes, soit un taux de 53,10 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (52,41 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[53]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,8 
90 ou +
2,2 
4,6 
75-89 ans
6,9 
11,0 
60-74 ans
12,0 
21,3 
45-59 ans
21,1 
21,6 
30-44 ans
21,7 
19,9 
15-29 ans
18,1 
21,0 
0-14 ans
18,0 
Pyramide des âges du département des Hauts-de-Seine en 2020 en pourcentage[54]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,6 
90 ou +
1,6 
5,2 
75-89 ans
7,2 
12,1 
60-74 ans
13,4 
19,3 
45-59 ans
19,4 
22,6 
30-44 ans
21,9 
20,1 
15-29 ans
18,8 
20,1 
0-14 ans
17,5 

Enseignement et établissements[modifier | modifier le code]

Bois-Colombes dépend de l'académie de Versailles et dispose d'une structure scolaire assez importante pour une commune moyenne :

  • Écoles maternelles
  • Écoles élémentaires
    • Paul-Bert 62 rue Paul-Déroulède
    • Pierre-Joigneaux, 110 rue Pierre-Joigneaux
    • Jules-Ferry, 67 rue Charles-Chefson
    • Saint-Exupéry, 89 rue Adolphe-Guyot
    • Françoise-Dolto, 104 rue Henry-Litolff
    • Gramme, 29 rue Gramme
    • La Cigogne, 11 rue du Moulin-Bailly
  • Collèges et lycées
  • Opus Dei
    • Collège privé garçon Hautefeuille, 63-65, rue Armand-Silvestre.
    • Lycée privé garçon Hautefeuille, 26 rue Pierre-Joigneaux.

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

Chaque année, la fête nationale est célébrée par un feu d'artifice sur la place de l'Hôtel-de-Ville, le .

Le samedi après la rentrée, la ville célèbre son quartier nord en organisant une fête place Mermoz suivie d'un feu d'artifice.

Sports[modifier | modifier le code]

La commune est dotée de trois gymnases, l'un au nord de son territoire, le complexe sportif Albert-Smirlian (couplé au gymnase La Sauvegarde), le second au sud de celui-ci : le complexe sportif Jean Jaures, qui accueille aussi le concessionnaire de la piscine municipale, et le dernier dans le quartier de la place Mermoz qui accueille les différentes équipes de la section handball. L'équipe senior évolue dans le championnat de France national 3 et a vu passer de nombreux internationaux.

La cité scolaire Albert Camus accueille également un complexe sportif réservé aux élèves, comprenant notamment un stade, une piscine, une salle d'escalade et une salle de gymnastique équipée de trampolines.

Les équipes bois colombiennes s'illustrent principalement en trampoline, discipline où des ressortissants de la commune remportent régulièrement des titres de champion de France[58].

La commune possède également un centre aquatique de qualité[59] (bassin de 25 m, centre de bien-être, centre de cardio-training et spa).

Médias[modifier | modifier le code]

La municipalité publie à 16 000 exemplaires et distribue gratuitement le Journal de Bois-Colombes, un bimestriel relatant la vie de la commune et faisant des reportages sur certains commerces, associations, événements ou disciplines sportives.

On y trouve également les informations utiles (passage des encombrants, programme de la salle de spectacles, etc.), la liste des naissances, mariages et décès, des petites annonces et une tribune réservée aux listes d'opposition du conseil municipal. Certains articles détaillent également les projets et réalisations de la municipalité concernant des rénovations ou des constructions. Le directeur de publication est le maire.

Cultes[modifier | modifier le code]

Les Bois-Colombiens disposent de lieux de culte catholique et protestant.

Culte catholique[modifier | modifier le code]

Depuis , la commune de Bois-Colombes fait partie du doyenné des Trois-Colombes, l'un des neuf doyennés du diocèse de Nanterre[60].

Au sein de ce doyenné, le lieu de culte catholique est l'église Notre-Dame-de-Bon-Secours[61] qui relève de la paroisse Notre-Dame du Bon Secours[62].

Culte protestant[modifier | modifier le code]

Le « centre 72 » est le lieu de culte de la communauté rattachée à l'Église protestante unie de France[63].

Économie[modifier | modifier le code]

Revenus de la population et fiscalité[modifier | modifier le code]

En 2002, la part des ménages dont le revenu net mensuel excédait 3 511  était de 17,8 % contre 21,1 % pour le département.

Si Bois-Colombes se situe donc parmi les villes dont le revenu par habitant reste relativement peu élevé, ce chiffre de 17,8 % est un des plus forts au nord du département. De plus, la population de Bois-Colombes est l'une des plus âgées du nord des Hauts-de-Seine.

Au sein même de la commune on peut distinguer deux zones géographiques assez distinctes dont la séparation, même si elle ne peut être clairement établie, pourrait être la rue Victor-Hugo. Ainsi la population du sud de Bois-Colombes, où se situent la mairie et le centre nautique, est constituée de ménages aux revenus plus importants qu'au nord. On remarquera d'ailleurs que le sud de la ville côtoie des villes plutôt aisées telles que Courbevoie ou La Garenne-Colombes tandis que le nord est très proche des Hauts-d'Asnières (anciennement quartiers nord) d'Asnières-sur-Seine où résident des ménages aux revenus plus modestes.

En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 36 166 , ce qui plaçait Bois-Colombes au 5 336e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 ménages en métropole[64].

Entreprises et commerces[modifier | modifier le code]

Située dans le nord des Hauts-de-Seine, Bois-Colombes est une ville essentiellement résidentielle. La rue des Bourguignons, l'ancienne RN 309a limitrophe d'Asnières-sur-Seine, est la plus importante rue commerçante du nord de la presqu’île de Gennevilliers.

La ville comptait plusieurs entreprises notables dans les cosmétiques (Laboratoires Payot), les roulements à bille (SKF) et principalement dans l'aéronautique (Hispano-Suiza). L'impossibilité pour les entreprises de s'étendre et la valeur des terrains ont conduit à une désindustrialisation de la commune.

Le départ d'Hispano-Suiza en 1999[65], qui fournissait le quart des recettes de la ville, a été vécu comme une catastrophe par les habitants. Cependant le site des Bruyères qu'occupait cette entreprise a vu progressivement s'implanter des sièges sociaux qui apportent un nouveau souffle à Bois-Colombes depuis 2004. Les sociétés IBM France, Aviva, GRTgaz, Storengy, Elengy (trois entreprises du groupe ENGIE), Coface, ainsi que Colgate-Palmolive, s'y sont notamment installées.

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

L'ancienne soufflerie de l'usine Hispano-Suiza, aux Bruyères, est classée. Elle a été transformée en école lors de la désindustrialisation du site.
En dehors de la soufflerie, le monument le plus notable est l'hôtel de ville construit en 1937. Son beffroi vert-de-gris, visible à plusieurs kilomètres à la ronde, sert souvent de point de repère aux Bois-Colombiens.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Bois-Colombes dans les arts et la culture[modifier | modifier le code]

L'hôtel de ville a été utilisé pour des tournages de films et de séries :

Plusieurs scènes du film Le thé au harem d'Archimède, de Mehdi Charef, ont été tournées dans les rues de Bois-colombes.

Un épisode de Joséphine, ange gardien, et de Sœur Thérèse.com, deux séries de TF1, ont également été tournés en partie à Bois-Colombes. Une scène du film Les Gamins a également été tournée à Bois-Colombes, dans le quartier des Bruyères.

Héraldique, logotype et devise[modifier | modifier le code]

Blason de Bois-Colombes Blason
De gueules au chêne arraché d'or, au chef cousu d'azur chargé de trois colombes essorantes d'argent.
Détails
Armes parlantes.
Le chêne d'or évoque le souvenir des bois disparus. En chef, les colombes établissent une filiation avec la ville voisine de Colombes, qui en porte sur son blason.
Les armes de Bois-Colombes ont été adoptées par arrêté du préfet de la Seine, en date du , sur proposition de la commission d'héraldique du département.

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Léon Quénéhen, Histoire de Bois-Colombes, Jouve & Cie Éditeurs, 1946
  • Lucienne Jouan, Asnières et Bois-Colombes à la Belle Époque, UNAL Asnières, 1980
  • Daniel Legros, Colombes, Éditions Alan Sutton, 1995
  • Le patrimoine des communes des Hauts-de-Seine, Flohic Éditions, 1994

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Références[modifier | modifier le code]

  1. Référence INSEE 2018 https://www.insee.fr/fr/statistiques/1405599?geo=COM-92009 Consulté le 30 mai 2022
  2. Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, [lire en ligne].
  3. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  4. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  5. « Orthodromie entre Bois-Colombes et Paris », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Luxembourg » (commune de Paris) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Station Météo-France « Luxembourg » (commune de Paris) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  9. « La gare Bois-Colombes », sur www.grandparisexpress.fr (consulté le )
  10. « La gare Bécon-les-Bruyères », sur www.grandparisexpress.fr (consulté le )
  11. « La saga de la ligne 3 du métro », sur web.archive.org, (consulté le ).
  12. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  13. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  14. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  15. « Unité urbaine 2020 de Paris », sur insee.fr (consulté le ).
  16. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  17. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  18. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Paris », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
  19. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  20. « Plan d'assemblage Grands Quartiers - IRIS 2000 - Bois-Colombes », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  21. « Fiche communale d'occupation des sols », sur site de l'Institut d'aménagement et d'urbanisme de l'Île-de-France, (consulté le ).
  22. [1] Association Mon Toit Mon Droit
  23. [2] ADN-BC
  24. [3] Changeons d'èRe
  25. [PDF] Site municipal - Histoire de Bois-Colombes
  26. « Loi du 13 mars 1896 distrayant de la commune de Colombes (canton de Courbevoie, arrondissement de Saint-Denis, département de la Seine) la section de Bois-Colombes pour l'ériger en municipalité distincte », Journal officiel de la République Française, vol. 1896, no 76,‎ , p. 1530 (lire en ligne).
  27. Associations Ligue de la sécurité publique de Bois-Colombes
  28. a et b Bois-Colombes : à peine 114 ans d'histoire
  29. Usine de construction aéronautique et automobile Hispano Suiza, puis Hispano Suiza SNECMA
  30. Hispano Suiza : Patrimoine industriel à Bois-Colombes
  31. Décret n° 2015-1212 du 30 septembre 2015 constatant le périmètre, fixant le siège et désignant le comptable public de la métropole du Grand Paris, sur Légifrance
  32. Décret n° 2015-1658 du 11 décembre 2015 relatif à la métropole du Grand Paris et fixant le périmètre de l'établissement public territorial dont le siège est à Gennevilliers sur Légifrance.
  33. La liste des 82 communes équipées de machines à voter sur le site de ZDNet.fr
  34. Liste des communes équipée de machines de vote électronique dans le 92
  35. [4] Le vote électronique peu convaincant sur le site de liberation.fr consulté le 23 septembre 2013
  36. L'urne électronique passe mal auprès des électeurs sur le site du parisien.fr consulté le 23 septembre 2013
  37. « Vote électronique - préserver la confiance des électeurs », sur wikiwix.com (consulté le ).
  38. « TRICON Emile », sur senat.fr (consulté le ).
  39. « Les maires de Bois-Colombes », sur francegenweb.org (consulté le ).
  40. « Nécrologie : Émile Tricon, ancien député (UNR, puis UDR), puis sénateur (RPR) des Hauts- de-Seine », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  41. « NOMINATION : Premier ministre », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le ) « En décembre, il devient directeur du cabinet du secrétaire général du RPR, Jérôme Monod, jusqu'en mars 1978, avant de s'occuper, à partir de l'année suivante, des relations avec le Parlement au cabinet du ministre des affaires étrangères. De 1981 à 1983, Jean-François Probst est chargé de mission à la Lyonnaise des eaux, puis il exerce la fonction de secrétaire général du groupe RPR du Sénat jusqu'en 1992. Elu conseiller municipal de Bois-Colombes (Hauts-de-Seine) en 1983, il en devient maire en 1986 mais il est battu aux municipales de 1989 ».
  42. AFP, « Le chiraquien Jean-François Probst, commentateur acerbe, est mort : Connu pour ses portraits au vitriol de ses amis, ce proche collaborateur de Jacques Chirac au RPR et à la mairie de Paris est mort d'un infarctus à l'âge de 65 ans », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  43. Philippe Lançon, « 92. Les revanchards de 89 attaquent tous azimuts le maire de Bois-Colombes », Libération,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Ceux qu'on appelle en mairie les «revanchards de 89», autrement dit les militants RPR qui n'ont jamais pardonné au maire son élection en 1989 contre son prédécesseur, le RPR Jean-François Probst, et encore moins son passage de l'étiquette divers droite au RPR, ont décidé de tout faire pour l'abattre ».
  44. Anne-Sophie Damecour, « Yves Révillon, le maire de Bois-Colombes, brigue un cinquième mandat : Maire (LR) depuis 1995, mais également vice-président du conseil départemental des Hauts-de-Seine, Yves Révillon annonce qu’il sera candidat en mars prochain », Le Parisien, édition des Hauts-de-Seine,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Malgré les bons scores de LREM dans la commune ( 35,26 % aux dernières européennes, 63,24 % au deuxième tour des législatives 2017 face à un candidat LR), le sortant semble peu inquiet à la perspective de voir se monter une liste macroniste ».
  45. : Maxime Gil, « Municipales 2020. Bois-Colombes : Yves Révillon réélu pour un cinquième mandat : Dimanche 15 mars 2020, le maire sortant de Bois-Colombes (Hauts-de-Seine), Yves Révillon, a été réélu comme maire pour un cinquième mandat consécutif. Les résultats en détails », Actu Hauts de Seine,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Yves Révillon repart pour un cinquième mandat à la tête de Bois-Colombes (Hauts-de-Seine). Élu depuis 1995, le maire sortant a obtenu 56,08% des voix ».
  46. « Les élections municipales & communautaires (15 mars 2020) »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur bois-colombes.com (consulté le ) « Le 26 mai 2020, Yves Révillon a été réélu maire pour un cinquième mandat lors du conseil d'installation. 13 maires adjoints ont été élus ».
  47. « Atlas français de la coopération décentralisée et des autres actions extérieures », sur Ministère des affaires étrangères (consulté le ).
  48. https://www.bois-colombes.fr/participer-a-la-vie-locale/jumelage-avec-neu-ulm/ |consulté le= 23 mai 2022
  49. Bulletin municipal n° 72 d'octobre 2007
  50. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  51. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  52. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  53. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Bois-Colombes (92009) », (consulté le ).
  54. Insee, « Évolution et structure de la population en 2020 - Département des Hauts-de-Seine (92) », (consulté le ).
  55. après la fermeture du site d'Hispano-Suiza, la soufflerie a été classé aux monuments historiques, l'école a pu voir le jour et s'intégrer dans l'ensemble
  56. L'établissent possède une piscine et sept gymnases, il a vu éclore de nombreux champions de France de trampoline
  57. Auparavant, l'établissement ne portait pas de nom propre, il était désigné par le nom de la rue qui l'hébergeait, le nom de Daniel Balavoine donné au lycée a été voté en conseil municipal par l'ensemble des élus, à noter que c'est le premier établissement qui porte le nom de l'artiste disparu en 1986.
  58. https://archive.is/20120604/http://www.bois-colombes-sports-acro.fr/pages/resultats.html
  59. [5]
  60. « Carte des doyennés janvier 2010 », sur le site du diocèse de Nanterre (consulté le ).
  61. « Liste des paroisses des Hauts-de-Seine », sur le site du diocèse de Nanterre (consulté le ).
  62. « Page d'accueil », sur le site des paroisses de Bois-Colombes et Saint-Marc des Bruyères d'Asnières-sur-Seine (consulté le ).
  63. « Plan d'accès », sur le site du centre 72 (consulté le ).
  64. « Fichier RFDM2010COM : Revenus fiscaux localisés des ménages - Année 2010 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  65. HISTOIRE DE BOIS-COLOMBES