Champigny-sur-Marne — Wikipédia

Champigny-sur-Marne
Champigny-sur-Marne
L'hôtel de ville.
Blason de Champigny-sur-Marne
Blason
Champigny-sur-Marne
Logo
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Île-de-France
Département Val-de-Marne
Arrondissement Nogent-sur-Marne
Intercommunalité Métropole du Grand Paris
EPT Paris-Est-Marne et Bois
Maire
Mandat
Laurent Jeanne (LR)
2020-2026
Code postal 94500
Code commune 94017
Démographie
Gentilé Campinois
Population
municipale
77 724 hab. (2021 en augmentation de 1,59 % par rapport à 2015)
Densité 6 878 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 49′ 02″ nord, 2° 30′ 56″ est
Altitude Min. 32 m
Max. 106 m
Superficie 11,3 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Paris
(banlieue)
Aire d'attraction Paris
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Bureau centralisateur de 2 cantons : Champigny-sur-Marne-1 et Champigny-sur-Marne-2
Législatives 1re circonscription du Val-de-Marne, 5e circonscription du Val-de-Marne
Localisation
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Champigny-sur-Marne
Liens
Site web https://www.champigny94.fr/

Champigny-sur-Marne est une commune d'Île-de-France, située dans le Val-de-Marne, au sein de la banlieue sud-est de Paris, bordée de deux côtés par la Marne.

Ses habitants sont appelés les Campinois.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Carte de la petite couronne parisienne, avec le territoire de Champigny-sur-Marne en rouge.
Localisation de Champigny-sur-Marne dans la petite couronne parisienne.

La commune se situe au nord-est du Val-de-Marne.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

Hydrographie[modifier | modifier le code]

La Marne coule le long du territoire de la ville et marque une délimitation avec Nogent-sur-Marne et Le Perreux-sur-Marne au nord, ainsi que Saint-Maur-des-Fossés au sud.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Sud-ouest du bassin Parisien, caractérisée par une faible pluviométrie, notamment au printemps (120 à 150 mm) et un hiver froid (3,5 °C)[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 665 mm, avec 10,6 jours de précipitations en janvier et 7,8 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Joinville-le-Pont à 3 km à vol d'oiseau[3], est de 12,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 654,0 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].

Statistiques 1991-2020 et records JOINVILLE (94) - alt : 37m, lat : 48°48'49"N, lon : 2°27'45"E
Records établis sur la période du 01-01-1981 au 03-12-2023
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 2,5 2,5 4,7 7,1 10,6 13,9 15,8 15,6 12,4 9,3 5,6 3,1 8,6
Température moyenne (°C) 5,2 6 9,2 12,4 15,8 19,1 21,3 21,1 17,4 13,3 8,7 5,6 12,9
Température maximale moyenne (°C) 7,9 9,5 13,7 17,6 21 24,3 26,8 26,5 22,5 17,4 11,7 8,1 17,3
Record de froid (°C)
date du record
−15,6
17.01.1985
−12,1
07.02.1991
−6,6
01.03.05
−2,5
12.04.1986
1
08.05.1997
4,8
04.06.1991
7,5
14.07.08
6,8
29.08.1986
4
18.09.10
−1
28.10.03
−6,8
24.11.1998
−9,5
29.12.1996
−15,6
1985
Record de chaleur (°C)
date du record
17,3
27.01.03
22,5
27.02.19
27,5
31.03.21
31
20.04.18
33,4
27.05.05
38,9
21.06.17
42,5
25.07.19
41
12.08.03
35,9
08.09.23
31
03.10.11
22,5
08.11.15
17,2
17.12.15
42,5
2019
Précipitations (mm) 52 47,1 46,3 45,4 62,9 54,2 59,1 55,9 49,9 56,2 59,2 65,8 654
Source : « Fiche 94042001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/12/2023 dans l'état de la base


Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

La ville est traversée par la Grande Ceinture, une ligne de chemin de fer qui contourne Paris, et qui accueillait les voyageurs jusqu'à la Seconde Guerre mondiale et dont on voit ici la gare de Plant-Champigny.
La ligne n'a plus, aujourd'hui, qu'un trafic marchandises.

Voies routières[modifier | modifier le code]

Quatre ponts routiers franchissant la Boucle de la Marne entourent Champigny, le pont de Nogent, le pont du petit Parc, le pont de Champigny et le pont de Joinville sur la commune du même nom. Ce dernier est emprunté par la Route nationale 4 (France métropolitaine) devenue route départementale reliant Paris à Strasbourg via Nancy et traversant en longueur la ville.

Au niveau du pont de Nogent, la commune a un accès à l'autoroute A4 ainsi qu'à l'autoroute A86. Un second accès à l'autoroute A4 se situe sur la commune.

Pistes cyclables[modifier | modifier le code]

Champigny a été la première ville de la boucle de la Marne à avoir mis en place des pistes communales cyclables sur les bords de Marne, la première et le plus remarquable , isolée de la circulation routière, elle connecte le parc du Tremblay, aux guinguettes de Joinville le pont. La ville est la plus en avance dans le secteur en matière de mobilité douce, incluant à chaque nouveaux aménagements de nouvelles pistes Cyclables seule ou en concertation avec Le département du Val-de-Marne[7] :

Elle est équipée de Vélib : [4].

Transports en commun[modifier | modifier le code]

Les gares de Plant - Champigny (aujourd'hui détruite) et de Champigny se situent sur la ligne de Grande Ceinture, où un service de voyageurs est assuré du , avec l'ouverture de la section de Noisy-le-Sec à Juvisy, jusqu'au , quand cesse le trafic sur la section comprise entre Nogent - Le Perreux et Champigny[8].

Aujourd'hui, la ville de Champigny-sur-Marne est desservie par plusieurs moyens de transport en commun :

Elle sera desservie par le futur métro du Grand Paris Express :

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Champigny-sur-Marne est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[11],[12],[13]. Elle appartient à l'unité urbaine de Paris, une agglomération inter-départementale regroupant 411 communes[14] et 10 785 092 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[15],[16].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pôle principal[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[17],[18].

Quartiers[modifier | modifier le code]

Quartiers de Champigny-sur-Marne.

Depuis 1996, l'administration municipale a mis en place des conseils de quartier. Depuis 2015, ils sont au nombre de 10[19] :

  • Tremblay / Polangis[20] ;
  • Le Plant[21] ;
  • Le Maroc (le mot « Maroc » viendrait des Maraîchers qui occupaient l'espace auparavant)[22] ;
  • Centre-Ville / Musselburgh[23] ;
  • Quatre-Cité / Simonettes[24] ;
  • Plateau / VDO[25] ;
  • Village Parisien[26] ;
  • Cœuilly[27] ;
  • Les Mordacs[28] ;
  • Le Bois-l'Abbé / Salvador-Allende[29].

Habitat et logement[modifier | modifier le code]

La Tour Rodin (à gauche) dans le quartier du Bois-l'Abbé.

En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 32 442, alors qu'il était de 31 313 en 2013 et de 30 849 en 2008[I 1].

Parmi ces logements, 93,6 % étaient des résidences principales, 0,9 % des résidences secondaires et 5,5 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 30,9 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 67,8 % des appartements[I 2].

En 2008, le nombre de logements sociaux était de 10 997, soit 37,8 % du parc des résidences principales. En 2018, il était en légère baisse relative (11 241 logements soit 37,0 % des résidences principales), et la commune respecte largement le pourcentage minimum prévu à l'article 55 de la Loi SRU de 2000.

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Champigny-sur-Marne en 2018 en comparaison avec celle du Val-de-Marne et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (0,9 %) inférieure à celle du département (1,8 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 44,9 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (46,5 % en 2013), contre 45 % pour le Val-de-Marne et 57,5 pour la France entière[I 3].

Le logement à Champigny-sur-Marne en 2018.
Typologie Champigny-sur-Marne[I 1] Val-de-Marne[I 4] France entière[I 5]
Résidences principales (en %) 93,6 92,5 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 0,9 1,8 9,7
Logements vacants (en %) 5,5 5,7 8,2

La Tour Rodin, construite en 1968, est au centre du quartier Bois-L'Abbé.

Projets d'aménagements[modifier | modifier le code]

Toponymie[modifier | modifier le code]

Panneau d'entrée dans la commune.

Étymologiquement, le nom de Champigny viendrait de « champagne », vaste plaine de craie, couverte de vignoble. D'après le latiniste Gaffiot, il s'agit de la traduction du mot latin Campiniacum. La ville a été appelée Champigny-devant-Paris, notamment pour parler de la bataille[30].

Histoire[modifier | modifier le code]

Préhistoire[modifier | modifier le code]

De nombreuses traces humaines datant du Néolithique ont été découvertes dès 1867 à Champigny[31] (lance en silex , lames , hache polie, flèches ...). Des fouilles effectuées en 2018 ont mis au jour une sépulture datant de l'époque néolithique/bronze (3000-2000 av. J.-C.)[32]

Des sépultures de l'âge du bronze (1400-800 av. J.-C.) ont été découvertes en 1999[32].

Moyen Âge[modifier | modifier le code]

Une nécropole mérovingienne de onze sépultures en sarcophages de pierre et de plâtre, faisant partie d’une nécropole s’étendant sous le théâtre de la Nature. Un « sabre d’une forme remarquable » a été mis à nu en 1909[33], d'autres sépultures de même époque auraient été découvertes au nord-est de la commune, en limite de Bry-sur-Marne.

Au Moyen Âge : la première mention écrite évoquant Champigny date approximativement de 1060 lors du règne de Philippe 1er alors que sa paroisse n'est évoquée qu'au début du XIIe siècle ; le hameau de Cœuilly n'est attesté qu'au début du XIIIe siècle[34].

Lors de la guerre de Cent Ans, en 1490, les Armagnacs exterminent l'ensemble de la population, bétail compris, et brûlent le château fort de Champigny[35].

Révolution française et Empire[modifier | modifier le code]

À la suite de la Révolution française, Champigny-sur-Marne est rattaché au District de Bourg de l'Égalité par la Convention nationale.

Époque contemporaine[modifier | modifier le code]

Lors de la guerre franco-allemande de 1870, alors que Paris est encerclé par les troupes Prussiennes depuis le 18 septembre, plusieurs tentatives pour briser l'étau ennemi sont menées. L'une d'elles, la plus importante, a lieu entre le 30 novembre et le 2 décembre lors de la bataille de Champigny. La population, qui avait été évacuée vers Paris début septembre, revient après l'armistice (en février) pour trouver un village complètement ravagé. La commune est d'ailleurs souvent nommée Champigny-la-Bataille jusqu'au conflit suivant[36].

La modernisation de la ville intervient réellement avec Albert Thomas comme maire de Champigny le . Ami proche de Jean Jaurès, il est ministre pendant la première guerre mondiale, fondateur du Bureau international du travail à Genève. Campinois de naissance, il engage une période de développement des services publics à tous les niveaux : bibliothèque municipale, régie, musée, postes et télégraphes, écoles, services techniques, voirie, ramassage des ordures, électricité…

Dans l'entre deux guerres, la population communale triple pour atteindre 30 000 habitants, dynamisée par l'exode rural et l'immigration parfois en lien avec la guerre 14-18 comme l'immigration portugaise[37]

C'est la période de construction des cités-jardins, mélange d'habitats individuels et collectifs à vocation sociale, agrémentés de jardins et ornements, ainsi que de commerces, théâtre et écoles.

Dès 1936, le maire de la ville, Gaston Alphonse Chardin, sollicite la solidarité de Campinois avec la jeune république espagnole. Une vingtaine d'habitants de Champigny[38] rejoignent même les Brigades internationales lors de la Guerre d'Espagne. Une stèle en mémoire des Brigades internationales, conçue par Oscar Niemeyer et réalisée par le sculpteur Denis Monfleur, est inaugurée dans la commune en 1999[39].

En 1945, la ville reste très hétérogène avec des quartiers encore ruraux (bords de Marne avec les maraîchers, coteaux avec les vignerons, le Plateau zone de culture céréalière), d'autres « marécageux » (Mordacs) et les quartiers urbanisés de longue date ou très partiellement comme Coeuilly. Le Bois l'abbé, utilisé pendant l'Occupation pour se chauffer, lui, n'existe quasiment plus[40].

Entre 1960 et 1972, environ 10 000 Portugais fuyant la dictature de Salazar et Marcelo Caetano, les guerres coloniales et la misère, arrivent à Champigny et s'installent dans un bidonville, au point de constituer une ville dans la ville. Le maire de l'époque, Louis Talamoni (PCF), les accueille et travaille à leur intégration dans la société française (installation de l'eau, accès aux bains-douches, papiers pour les travailleurs, logements, etc.). En 2016, pour lui rendre hommage, l'association issue de la communauté portugaise, Les amis du Plateau, réalise un monument en mémoire de l'ancien édile et organise une grande fête, où sont notamment présents le président portugais Marcelo Rebelo de Sousa, le Premier ministre António Costa et de nombreux artistes de l'immigration portugaise, comme Linda de Suza — qui avait habité au bidonville[41] — et Lio[42].

En mars 2022, Champigny-sur-Marne lance sa police municipale[43].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

Antérieurement à la loi du 10 juillet 1964[44], la commune faisait partie du département de Seine-et-Oise. La réorganisation de la région parisienne en 1964 fit que la commune appartient désormais au département du Val-de-Marne et à son arrondissement de Nogent-sur-Marne après un transfert administratif effectif au .

La ville était rattachée de 1793 à 1893 au canton de Charenton-le-Pont, année où elle intègre le canton de Nogent-sur-Marne. Dans le cadre de la mise en place du Val-de-Marne, elle devient en 1967 le chef-lieu du Canton de Champigny-sur-Marne. Accompagnant la croissance démographique de la banlieue parisienne, celui-ci est scindé en 1976, créant les cantons de Champigny-sur-Marne-Est et de Champigny-sur-Marne-Ouest[45].

Un nouveau découpage intervient en 1984, où Champigny-sur-Marne était divisée en quatre cantons, mais n'était chef-lieu que de trois d'entre eux[45] :
- le canton de Champigny-sur-Marne-Centre ;
- le canton de Champigny-sur-Marne-Est ;
- le canton de Champigny-sur-Marne-Ouest.
La quatrième partie de la commune appartenait au canton de Bry-sur-Marne.

Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

Rattachements électoraux[modifier | modifier le code]

Pour les élections départementales, la commune est depuis 2014 le bureau centralisateur des cantons de Champigny-sur-Marne-1 et de Champigny-sur-Marne-2

Pour l'élection des députés, son territoire est réparti entre la première et la cinquième circonscription du Val-de-Marne[46].

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

La commune n'était membre, jusque 2015, d'aucune intercommunalité à fiscalité propre.

Dans le cadre de la mise en œuvre de la volonté gouvernementale de favoriser le développement du centre de l'agglomération parisienne comme pôle mondial est créée, le , la métropole du Grand Paris (MGP), dont la commune est membre[47].

La loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du prévoit également la création de nouvelles structures administratives regroupant les communes membres de la métropole, constituées d'ensembles de plus de 300 000 habitants, et dotées de nombreuses compétences, les établissements publics territoriaux (EPT).

La commune a donc également été intégrée le à l'établissement public territorial Paris-Est-Marne et Bois[48].

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Élections présidentielles

Résultats des seconds tours dans la commune :

Élections européennes

Meilleurs scores :

Référendums

Élections municipales

Depuis l’élection d'Albert Thomas en 1912 jusqu'aux élections municipales de 2020, la ville est dirigée par des municipalités de gauche à l'exception des années d'occupation. Après guerre, à partir de 1950, la municipalité animée par des maires communistes a accompagné l'essor de la ville, et des années 1980 aux municipales de 2020, la majorité municipale se compose d'une union de gauche (communistes, socialistes, écologistes et citoyens non affiliés à des partis politiques.

Lors du second tour des élections municipales de 2014, la liste PCF-PS-EELV menée par le maire sortant, Dominique Adenot obtient la majorité des suffrages exprimés, avec 10 825 voix (47,73, 36 conseillers municipaux élus), devançant celles respectivement menées par[60] :
- Laurent Jeanne (UMP-UDI 10 012 voix, 44,15 %, 11 conseillers municipaux élus) ;
- Jean-Marie Rougier (FN, 1 839 voix, 8,10 %, 2 conseillers municipaux élus).
Lors de ce scrutin, 45,93 % des électeurs se sont abstenus.

Au second tour des élections municipales de 2020[61], la liste SL-UDI-MR-MEI-LGM-MODEM-AGR-CE-LREM-LR menée par le candidat malheureux de 2008 et 2014, Laurent Jeanne , obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 9 126 voix (54,03 %, 38 conseillers municipaux élus dont 2 métropolitains) devançant largement celle PCF-PS-EÉLV-LFI-G.s-Ensemble ! menée par le maire sortant Christian Fautré — bénéficiant de la fusion de la liste SE du premier tour menée par Mamadou Sy  — qui a recueilli 7 762 voix, 45,96 %, 11 conseillers municipaix élus).
Lors de ce scrutin marqué par la pandémie de Covid-19 en France, 60,59 % des électeurs se sont abstenus[62],[63].

Administration municipale[modifier | modifier le code]

Compte tenu de l'importance de sa population, le conseil municipal est composé de 49 membres, dont le maire et ses adjoints[64].

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs depuis la Libération de la France[65]
Période Identité Étiquette Qualité
octobre 1944 octobre 1947 Louis Merlane[66] SFIO Comptable, Résistant
Président de la délégation spéciale installée par arrêté préfectoral, faisant fonction de maire puis élu maire en mai 1945
octobre 1947 juillet 1950 René Émile Desvilettes[Note 3],[67] PCF Agent EDF, Résistant
Mort en fonction
1950 avril 1975[68] Louis Talamoni[Note 4],[69],[70] PCF Comptable, Résistant.
Sénateur de la Seine (1958 → 1959 et 1963 → 1968)
Sénateur du Val-de-Marne (1968 → 1975)
Décédé en fonction
mai 1975 novembre 2004[71] Jean-Louis Bargero[72],[73] PCF Instituteur
Conseiller général de Champigny-sur-Marne-Est (1976 → 2001)
Démissionnaire
novembre 2004[74],[75] avril 2018[76] Dominique Adenot[77],[78],[79] PCF Président de l'ANECR (2010 → 2016)
Décédé en fonction
avril 2018[80] juillet 2020[81] Christian Fautré PCF Postier retraité
juillet 2020[82] En cours
(au 25 janvier 2023)
Laurent Jeanne SL Directeur commercial
Conseiller régional d'Ile-de-France (2017→)
Vice-président de l'ETP Paris-Est-Marne et Bois (2020 → )

Politique de développement durable[modifier | modifier le code]

  • La commune gère 270 000 m2 d’espaces verts dont 49 000 m2 dans les écoles et un peu plus de 3 000 m2 dans les cimetières, espace qui comprennent 7 945 arbres dont 549 dans les écoles[Quand ?]. À ces espaces verts public s'ajoutent deux parcs départementaux ainsi que les îles préservées Natura 2000[83]. La commune s'est inscrite dans une gestion « zéro-phyto »[réf. nécessaire] (pas d’insecticide ou de désherbant) dans l’entretien des espaces verts) avant que celle-ci devienne obligatoire
  • Ville précurseur de la géothermie dès les années 1980, énergie 100 % renouvelable et de faible coût, en 1984 un premier puits dessert le quartier des Mordacs et du Bois-Labbé, un deuxième puits géothermique sera disponible en 2022 sur la commune et desservira les quartiers Plant, Quatre-Cités et le centre-ville[84]
  • La ville promeut la mobilité douce depuis de nombreuses années notamment sur les bords de Marne et développe à chaque aménagement urbain de nouvelles pistes cyclables. Le déploiement de stations de vélo en libre-service "Velib" permet par ailleurs de rejoindre le bois de Vincennes et Paris[réf. nécessaire].
  • Mise en place de permis de végétaliser l'espace public en 2018[85]
  • La commune s'est engagée depuis de nombreuses années[Quand ?] dans la gestion des déchets et le tri sélectif. Elle possède par ailleurs sur son territoire une déchetterie.

Distinctions et labels[modifier | modifier le code]

En 2022, la ville bénéficie d'une première fleur au concours des villes et villages fleuris[86].

Jumelages[modifier | modifier le code]

Les 11 et 12 novembre 2022, à l'occasion des 60 ans des jumelages avec Musselburgh, Bernau beu Berlin et Rosignano Marittimo, le maire Laurent Jeanne a reçu ses homologues pour marquer cet anniversaire et signer un nouveau traité d'amitié symbolique avec Champigny[87].

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[88],[Note 5].

En 2021, la commune comptait 77 724 habitants[Note 6], en augmentation de 1,59 % par rapport à 2015 (Val-de-Marne : +3,13 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 4341 2861 2101 2631 4341 4591 5331 6191 610
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
2 0301 9442 3532 1902 8133 0843 8964 6245 302
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
6 6558 55510 42613 57120 28927 45028 88330 23936 903
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
57 87670 41980 29176 17679 48674 23774 86375 80077 409
2021 - - - - - - - -
77 724--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[45] puis Insee à partir de 2006[89].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement[modifier | modifier le code]

Groupe scolaire Maurice Denis.

Enseignement primaire[modifier | modifier le code]

La commune comporte de nombreux établissements primaires avec 20 écoles maternelles et 17 écoles élémentaires[90] :

Écoles maternelles
  • Albert-Thomas
  • Marcel-Cachin
  • Danielle-Casanova
  • Jeanne-Vacher
  • Léon-Frapié
  • Georges-Politzer
  • Irène-Joliot-Curie
  • Maurice-Denis
  • Jacques-Decour
  • Henri-Bassis
  • Eugénie-Cotton
  • Simone-Veil
  • Maurice-Thorez 1
  • Maurice-Thorez 2
  • Anatole-France 1
  • Anatole-France 2
  • Jacques-Solomon 1
  • Jacques-Solomon 2
  • Romain-Rolland
  • Paul-Vaillant-Couturier
Écoles élémentaires
  • Albert-Thomas
  • Marcel-Cachin
  • Jean-Jaurès
  • Georges-Politzer
  • Irène-Joliot-Curie
  • Maurice-Denis
  • Jacques-Decour
  • Simone-Veil
  • Henri-Bassis
  • Eugénie-Cotton
  • Maurice-Thorez A
  • Maurice-Thorez B
  • Anatole-France A
  • Anatole-France B
  • Jacques-Solomon
  • Romain-Rolland A
  • Romain-Rolland B

Enseignement secondaire[modifier | modifier le code]

Six collèges :

Trois lycées polyvalents :

  • Langevin-Wallon : 1746e/2301 (National) - 42e/47 (Départemental)[91]
  • Louise-Michel : 1362e/2301 (National) - 31e/47 (Départemental)[92]
  • Marx-Dormoy : 1258e/2301 (National) - 30e/47 (Départemental)[93]

Un lycée professionnel :

Santé[modifier | modifier le code]

  • un hôpital à Champigny : l'hôpital privé Paul d'Égine[94].
  • une clinique privée de Champigny Ramsay Santé[95]
  • deux centres de santé gérés par la ville de Champigny-sur-Marne. CMS Maurice-Ténine et CMS Pierre-Rouquès
  • un centre d'accueil initial (SAMI) rue Charles Fourier[96]
  • un Centre de Planification et d’Education Familiale (PMI)[97]

Sports[modifier | modifier le code]

  • 5 complexes sportifs : parc du Tremblay (omnisports), René-Rousseau (football-athlétisme-tennis), Auguste-Delaune (football-dojo-gymnase-piscine), Nelson-Mandela (rugby-tennis) et Jean-Guimier (piscine-gymnase).
  • 6 stades : René-Rousseau (football), Auguste-Delaune (football), Charles-Solignat (football), Léon-Duprat (football) Nelson-Mandela (rugby) et parc interdépartemental des sports du Tremblay (omnisports).
  • 9 gymnases : Delaune et Guimier, Daniel-Féry, Paul-Émile-Victor, Pascal-Tabanelli, Maurice-Baquet, Léo-Lagrange, Simone-Jaffray, Jesses-Owens.
  • 3 salles de sport : tennis de table, boxe-haltérophilie-musculation, escrime.
  • 2 piscines : Auguste-Delaune (dotée d'un bassin séparé à plongeon et 3 plongeoirs tremplins et plate-forme de hauteurs 1 m, 3 m, 5 m)[98], et Jean-Guimier.
  • 1 patinoire : club de hockey sur glace « Champigny Hockey Club » évoluant en Division 3.
  • 1 base nautique, ancienne baignade des années 1930, avec ses galeries, cabines et balcons, accueillant des activités de canoë-kayak et d'aviron.
  • 1 boulodrome : Pétanque et Lyonnaise.

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

  • Champigny Plage : Chaque année, la ville propose le festival Champigny Plage. Il a lieu une bonne partie du mois de juillet.
  • Festival Cour et Jardin : Le festival Cour et Jardin est né d'une initiative d'habitants du quartier du Maroc et du Centre Jean-Vilar de Champigny-sur-Marne. Durant tout un après-midi fin septembre, les habitants ouvrent leur jardin, leur cour ou leur garage, pour accueillir un artiste, une compagnie de spectacle vivant, ou une projection de courts-métrages. L'événement est désormais bisannuel. La dernière édition s'est tenue en septembre 2019.
  • La foire aux cochons (début novembre) réhabilitée dans les années 1970, sa tradition remonte à 1563.

Médias[modifier | modifier le code]

Champigny Notre Ville - Magazine Municipal mensuel [5]

Sortir à Champigny - Magazine Municipal mensuel des sorties culturelles

Cultes[modifier | modifier le code]

Synagogue.

La ville possède plusieurs lieux de culte[99]

Culte Catholique
Culte Protestant
  • Église Protestante Unie de Champigny / Marne
  • Église baptiste
  • Église adventiste du 7e jour
Culte Musulman
Culte Israélite
  • Synagogue
Culte Bouddhiste
  • Pagode Bouddhiste

Économie[modifier | modifier le code]

Revenus de la population et fiscalité[modifier | modifier le code]

Les habitants de Champigny-sur-Marne gagnent en moyenne 2 419  nets par mois, soit 29 026  nets par an en 2019 d'après l'INSEE

Données 2020 Champigny-sur-Marne Moyenne France
Revenu mensuel moyen par foyer fiscal 2 067  / par mois 2 303  / par mois
Nombre de foyers fiscaux 45 474 foyers 1 054 foyers
Nombre moyen d'habitant(s) par foyer 1,7 personne(s) 1,8 personne(s)

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Églises[modifier | modifier le code]

L'église paroissiale Saint-Saturnin.

Château de Cœuilly[modifier | modifier le code]

Le château de Cœuilly, propriété de la famille Bochart, par dot de Jeanne Simon à Jean II Bochart (1593), et ce jusqu'à Jean-Baptiste-Gaspard Bochart (né en 1730), premier président au Parlement de Paris, mathématicien, astronome, avocat, membre de l'Académie des sciences en 1781. Il fut dénoncé comme anti-révolutionnaire, arrêté le 18 décembre 1793 et guillotiné le 20 avril 1794.

Pendant la guerre de 1870, la Kommandantur prussienne s'y installa.

Le château actuel a été construit au début du XVIIe siècle, il est inscrit au titre des Monuments historiques depuis 1977.

Le pont de Champigny en 2010.

Cité-jardin[modifier | modifier le code]

La cité-jardin de Champigny-sur-Marne[100] est une réalisation de 1931 à 1936 par les architectes Paul Pelletier[101] et Godefroy Teisseire avec théâtre et école sur commande du sénateur Henri Sellier.

Pont de Champigny[modifier | modifier le code]

Le pont de Champigny fut reconstruit en 1842 avec 5 arches en charpente. Il est détruit en partie sur ordre de l'armée française lors du siège de Paris durant la guerre de 1870. Le pont était, en effet, un enjeu formidable pour les armées allemandes dans leur avancée vers Paris. Le pont saute le 12 septembre 1870. Avec la destruction des autres ponts situés sur la Marne (Bry, Joinville), la Marne redevient une barrière naturelle stoppant l'avance allemande.

Le pont est reconstruit avec tablier métallique en 1872. Le pont actuel date de 1934 (inauguré par Pierre Laval)[102].

Le pont de Champigny-sur-Marne après sa destruction le 12 septembre 1870.
  • Le Moulin flottant de 1880

Une aquarelle d'Albert Capaul (AD du Val-de-Marne 9FI) montre ce moulin flottant sur la Marne avec une transmission de l'énergie rotative par courroie vers les bâtiments sur le quai. Ce système est tout à fait exceptionnel et il a été oublié car le moulin de Champigny a continué à fonctionner bien après la disparition du moteur flottant[103].

Fort de Champigny[modifier | modifier le code]

Le fort de Champigny, (situé rue A. Briand à Chennevières), construit après la guerre 1870-71, était destiné à la défense de la capitale. Ce fort est inscrit à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques (16/05/1979).

Maisons remarquables[modifier | modifier le code]

  • Maison, rue du Four, lieu où se réinstalla en 1871 la municipalité, après son évacuation à Paris. Cette maison est, par sa façade marquée d'éclats d'obus, la seule trace restante de Champigny-la-Bataille.
  • La maison scandinave, construite à la fin du XIXe siècle. À l’arrière de la maison se trouve le pavillon scandinave conçu par Charles Garnier (architecte) pour l'Exposition universelle de 1889, maison toute de bois sur socle de pierre. L'ensemble est inscrit au titre des Monuments historiques depuis 1995.

Patrimoine naturel[modifier | modifier le code]

  • Le parc du Tremblay[104], parc départemental de loisirs créé en 1976 à la demande du député Roland Nungesser et géré par le département et la ville de Paris. Sur une étendue de 73 hectares, ce lieu propose aux petits et aux grands espaces verts, parcours sportifs, jeux, terrains de sports… Il est implanté sur l'ancien champ de courses du Tremblay, réalisé en 1906, fermé en 1967. Auparavant cet espace était un territoire agricole nommé la Ferme du Tremblay.
  • Le parc départemental du Plateau, situé entre les rues de Bernaü et l'avenue Marx-Dormoy, s'étend sur 19 hectares. C'est un espace diversifié, avec esplanades, allées de détente, terrasse et belvédère sur la vallée de la Marne et Paris. Ces jardins thématiques, jardin des plantes, bambouseraie, érablière, verger, vignoble et prairies fleuries en font un lieu de découvertes horticoles. Le sport y trouve naturellement sa place avec des aires spécifiques et de pique-nique. Également lieu d'histoire et de culture. Le site a été marqué par de violents combats en 1870 et il abrita le plus grand bidonville de France dans les années 1960.
  • Quatre îles qui sont classées réserves naturelles régionales (anciennement Réserves naturelles volontaires) depuis 1999.
    • L'Île de l'Abreuvoir (0,20 ha) réserve naturelle départementale. Lors de visites (en groupe uniquement), on peut y découvrir l'étonnante biodiversité de ce milieu préservé.
    • L'île Pissevinaigre (0,40 ha) grandement boisée et colonisée par une végétation typique des bancs de vase dont la cuscute d'Europe. Elle tient son nom du vin qui provenait des vignes des coteaux de Champigny
    • Les Îles des Gords, deux îles de 0,43 ha, où l'on trouve une végétation de type forestier. La présence de vase favorise le développement de plantes rares comme la moutarde noire et le souchet brun. Sur ces réserves naturelles départementales, la faune y croît avec des espèces remarquables : la vespertilion de Daubenton (chauve-souris), le martin-pêcheur d'Europe, la grande æschne (libellule). Elles tiennent leurs noms d'un filet de pêche que l'on tendait autrefois entre l'île et la rive.

Des œuvres d'artistes contemporains y sont exposées :

  1. Conditions 6 de Jean Clareboudt
  2. Cascade de Irmgard Sigg
  3. Table d'orientation de Sylvie Sandjian
  4. Systèmes de pliage d'Éric Solé.

Autres curiosités[modifier | modifier le code]

Monument aux morts.
  • Fresque la vie de Saint-Joseph -1943- (église Saint-Joseph du Tremblay)
  • Jésus tombe pour la seconde fois -1938- (église Sainte-Bernadette)
  • Fonts baptismaux -1934- (église Sainte-Bernadette)
  • Vitraux -1956- (église Sainte-Libératrice-du-Plant)
  • Repas pantagruélique des Marmousets (hall de la mairie)
  • Œuvre de Gérard Vincent (école Anatole-France)
  • Formes mathématiques (lycée Langevin-Wallon) bas-relief en cuivre de Francis Burette -1967-
  • Œuvre de Jean-Michel Dalbin -1974- pour le lycée Marx-Dormoy (visible par la rue du Monument)
  • Pleureuses (cimetière)
  • Table du café Le Croissant, dessus en marbre, tour en bois, sur laquelle fut assassiné Jean Jaurès le 31 juillet 1914, donnée par Albert Wiedmer propriétaire du café, à la commune en souvenir d'Albert Thomas.
  • Les Guinguettes (île du Martin Pêcheur) (Moulin Vert)

Statues remises à la ville, mais toujours possession de la ville de Paris (les 4 dernières ayant disparu ?) :

  • François Villon escollier, non identifiée comme telle. Bronze de Jean-François Etcheto (1853/1889) (installée square Monge à Paris en 1883). Elle serait l'une des trois rescapées, cachées par la résistance à Paris, des destructions ordonnées par Vichy, pour être fondues, pour fournir les nazis. Déposée à Champigny depuis 1950.(angle des rues Éisée-Reclus/Côte-d'Or)
  • Chienne dogue de forte race avec ses petits, fonte de fer peinte de Pierre Louis Rouillard (1820/1881) à l'angle des rues Proudhon et Karl-Marx.
  • Les Hirondelles, marbre de Peiffer - 1878 - Déposée à Champigny depuis 1947. (centre technique rue de la Plage)
  • Le Préféré, (petite fille et l'agneau) marbre de Peyre. Déposée à Champigny depuis 1942 (CMS Maurice-Ténine).
  • Le Charmeur de serpents, bronze -1923- par Albert Aublet (1851/1938) (place de la Résistance). Déposée à Champigny depuis 1950.
  • Le Petit Chat, marbre de Bianchi -1910- (H. 1,36 m) représentant un enfant nu un chat dans les bras un autre à ses pieds.
  • Le Terrassier roi de Paris, marbre de Bailly (H. 2,30 m) installée place de la Fontaine en 1942. Remise à Champigny en 1938. Cette statue fut décapitée puis disparue lors des travaux de l'A4 en 1974. (enterrée dans les carrières stade N.-Mandela ?)
  • Confidences, marbre de Couteilhas -1920-. Remise à Champigny en 1950.
  • Homme assis, bronze de Alfred Benon -1936- Stade René-Rousseau. Volée en 1999.

Patrimoine culturel[modifier | modifier le code]

Le Centre Départemental de Documentation Pédagogique à Champigny.
  • 4 centres culturels : Gérard-Philipe, Olivier-Messiaen (anciennement centre de loisirs Albert-Thomas), Youri-Gagarine, Jean-Vilar
  • 3 médiathèques[105] : André-Malraux, Gérard-Philipe, Jean-Jacques-Rousseau
  • le cinéma : studio 66
  • le conservatoire Olivier-Messiaen
  • l'école d'arts plastiques Maison des arts plastiques Claude-Poli
  • le musée de la Résistance nationale

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Clarisse Agbégnénou, judokate française la plus titrée de l'histoire, est membre du club Red Star de Champigny sur Marne
  • Philippe Ballard (1960-), journaliste et député, né à Champigny-sur-Marne
  • Djamel Belmadi est un footballeur international algérien, puis entraîneur du club qatari Lekhwiya puis de l'équipe nationale du Qatar puis de l'équipe nationale d'Algérie, avec laquelle il est devenu champion d'Afrique en juillet 2019, lors de la CAN 2019 en Égypte.
  • Samuel Benchetrit, né à Champigny le 26 juin 1973, écrivain, acteur, scénariste, réalisateur, metteur en scène français.
  • Sarah Bernhardt (Rosine Bernard) (22 octobre 1844 - 26 mars 1923, Paris), comédienne. Elle habita Champigny dans le manoir médiéval d'Albert Darmont, toujours visible rue A.-Darmont.
  • Surya Bonaly, (15 décembre 1973, Nice), quintuple championne d'Europe de patinage artistique (1991 à 1995), s'est entraînée à la patinoire de Champigny.
  • René Bonnet, vécut à Champigny. Il a notamment installé le siège social des Automobiles René Bonnet & Cie, sa fabrique d'automobiles de course dans cette même ville (avenue Charles-de-Gaulle).
  • Étienne Brûlé aventurier né en 1592, à Champigny-sur-Marne. Il est mort en juin 1633 au Canada
  • Albert Capaul, (1827-1904) qui peint le Moulin de Champigny, aquarelle vers 1880.
  • Robert Casier (1924-2010), hautboïste, chambriste et pédagogue, est né à Champigny.
  • Aliou Cissé est un footballeur international sénégalais, puis entraîneur de l'équipe nationale du Sénégal, avec laquelle il est devenu vice-champion d'Afrique en juillet 2019, lors de la CAN 2019 en Égypte et champion d'Afrique en 2022 pour la CAN 2021 au Cameroun.
  • Jacques Darmont (1894-19..), fils du précédent, auteur dramatique et réalisateur né à Champigny.
  • Tonton David (David Grammont) (1967 - 2021), chanteur de reggae, a vécu à Champigny-sur-Marne et y est enterré
  • Jean Dettweiller (1875-1965), membre de la bande à Bonnot, y demeure au 134 Grande-Rue, où il ouvre un magasin de réparations de bicyclettes et d'automobiles[106].
  • Manu Dibango, (1933-2020), saxophoniste camerounais, a vécu à Champigny[107].
  • Bernard Farjat, (7 septembre 1945), champion de France au cheval d'arçon (1971), sélectionné aux Jeux olympiques de 1972 et de 1976, puis dirigeant du club de gymnastique de Champigny (1976-2008).
  • Christian Favier (1951), Sénateur (2011), conseiller général en 1994, président du conseil général du Val-de-Marne depuis 2001.
  • Jacques Inaudi, (13 octobre 1867 Italie - 10 novembre 1950, Champigny) calculateur prodige, a fini ses jours rue Saint-Eugène. Il est inhumé au cimetière du centre.
  • Georges Marchais, (7 juin 1920, La Hoguette - 16 novembre 1997, Paris), secrétaire général du PCF de 1972 à 1994, député du Val-de-Marne (1973/1997), a vécu à Champigny et y repose au cimetière du Centre.
  • Thierry Marx (19 septembre 1959, Paris 20e, célèbre cuisinier français, a vécu et a effectué une partie de sa scolarité à Champigny.
  • Paul Mefano (6 mars 1937, Bassorah), compositeur, élève d'Olivier Messiaen, il crée et dirige l'ensemble 2E2M (études et expressions des modes musicaux) en 1972 dont le siège est à Champigny. La même année, il est nommé directeur du conservatoire de la ville. Il le restera jusqu'en 1988.
  • Alain Mimoun (1er janvier 1921) champion olympique du marathon en 1956 à Melbourne, a longtemps vécu dans le quartier de Polangis et s'y est entraîné. Il est décédé le 27 juin 2013.
  • Caroline Monnot, journaliste et directrice de la rédaction du Monde, est née et a grandi à Champigny.
  • Estelle Mossely, médaillée d'or aux jeux olympiques de 2016, est membre du club Red Star de Champigny sur Marne.
  • Nelick, né à Champigny le 27 février 1997, rappeur français.
  • Baron de Pointis, (Jean-Bernard Louis Desjean) (1645, en Bretagne - 24 avril 1707, Champigny), seigneur de Champigny par location. Corsaire, amiral, chef d'escadre, directeur des corsaires (après Jean Bart). Il prit part à de nombreuses expéditions aux côtés de Duquesne et Tourville. Il fit bombarder Carthagène (Colombie) en 1697, ce qui lui rapporta une importante rente de Louis XIV.
  • Polaire (1874-1939), actrice et chanteuse, amie de Colette, dédédée à Champigny-sur-Marne.
  • Angelin Preljocaj, chorégraphe, a grandi à dans le quartier de l'Égalité de Champigny-sur-Marne. Ses ballets furent un temps installés rue Guy-Môquet[108].
  • Pascal Renwick, né le 7 décembre 1954, à Lille et décédé le 19 juillet 2006, à Champigny-sur-Marne, comédien de doublage vocal français.
  • Pierre Santini (8 août 1938), comédien et metteur en scène. Créateur et directeur du TBM, Théâtre des Boucles de la Marne en 1983, dont le siège était au théâtre Gérard-Philipe.
  • Louis Talamoni (19 décembre 1912, Vezzani - 30 avril 1975, Champigny), maire (1950/1975) et sénateur de la Seine, puis du Val-de-Marne (1963/1975). Il participa au combat pour la libération de la Corse. Une rue honore sa mémoire, ainsi qu'un monument financé par la communauté portugaise[109],[110]. Il est inhumé au cimetière du centre.
  • Albert Thomas, né à Champigny le 16 juin 1878, mort à Paris (gare de l'Est) le 8 mai 1932, député socialiste, ministre de l'Armement (1916-1918) et directeur du BIT (1921-1932), maire de la ville de 1912 à 1921.
  • Séverine Vandenhende (12 janvier 1974 Dechy), judokate campinoise, championne du monde en 1997 à Paris et championne olympique à Sydney le 19 septembre 2000.

Héraldique, logotype et devise[modifier | modifier le code]

Blason Champigny-sur-Marne

Les armes de Champigny-sur-Marne se blasonnent ainsi : Écartelé: au 1er, d'azur au croissant d'or surmonté de deux étoiles du même ; au 2e, de gueules à la grappe de raisin tigé et feuillée d'argent ; au 3e, de gueules à la barque antique équipée et habillée d'argent voguant sur une rivière du même mouvant de la pointe ; au 4e, d'azur au croissant d'or surmonté d'une étoile du même[111].

Ses armoiries (fin XIXe) dues à Henri Caillot, rappelle son histoire, par sa couronne murale, de cité fortifiée. Les cantons un et quatre (haut gauche et bas droit) consacrent l'ascension nobiliaire des Bochart. Le troisième célèbre la Marne (barque à l'antique d'argent voguant sur une rivière du même, mouvant à la pointe) et le deuxième évoque l'activité passée (à la grappe de vigne d'argent sur champ de gueules).

La devise de la ville Ny fer, ny feu, rien ne me peult rappelle le passé guerrier de la ville.

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Jean Morlet, Champigny hier aujourd'hui, préface de Jean-Louis Bargero, Éditions Messidor / Temps Actuels, Paris, 1981.
  • Léo Lorenzi, Champigny, vies quotidiennes, Éditions Messidor, Paris, 1988.
  • Bry et Champigny dans les méandres de la Marne / Inventaire général du patrimoine culturel, [Région] Île-de-France ; textes, Isabelle Duhau ; avec la participation de Laurence de Finance ; photographies, Stéphane Asseline ; avec la participation de Christian Décamps et Laurent Kruszyck. - Lyon : Lieux-dits, 2007. 128 p. - (Images du patrimoine, ISSN 0299-1020 ; 247).
  • Alain Croix, Histoire du Val-de-Marne, Éditions Messidor/Conseil général 94, Paris 1987.
  • Publications municipales et départementales.

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Une salle municipale de Champigny porte son nom
  4. La rue où se trouve la mairie porte le nom de ce maire.
  5. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Références[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee[modifier | modifier le code]

  1. a et b « Chiffres clés - Logement en 2018 à Champigny-sur-Marne » (consulté le ).
  2. « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Champigny-sur-Marne - Section LOG T2 » (consulté le ).
  3. « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Champigny-sur-Marne - Section LOG T7 » (consulté le ).
  4. « Chiffres clés - Logement en 2018 dans le Val-de-Marne » (consulté le ).
  5. « Chiffres clés - Logement en 2018 dans la France entière » (consulté le ).

Autres sources[modifier | modifier le code]

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  3. « Orthodromie entre Champigny-sur-Marne et Joinville-le-Pont », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Joinville » (commune de Joinville-le-Pont) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  5. « Station Météo-France « Joinville » (commune de Joinville-le-Pont) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  7. « Coups de pouce sur les pistes cyclables en Val-de-Marne / 94 Citoyens », sur 94 Citoyens, (consulté le ).
  8. L'aventure de la Grande Ceinture par Bruno Carrière et Bernard Collardey, La Vie du rail, 1992, pages 26 et 190.
  9. « Ligne 15 Sud - Société du Grand Paris », sur Société du Grand Paris, (consulté le ).
  10. « Ligne 15 Est - Société du Grand Paris », sur Société du Grand Paris, (consulté le ).
  11. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  12. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  13. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  14. « Unité urbaine 2020 de Paris », sur insee.fr (consulté le ).
  15. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  16. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  17. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Paris », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
  18. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  19. « Site officiel de la ville de Champigny-sur-Marne »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur champigny94.fr (consulté le ).
  20. « Le Tremblay - Polangis », sur champigny94.fr via Wikiwix (consulté le ).
  21. « Le Plant », sur champigny94.fr via Wikiwix (consulté le ).
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  26. « Village parisien », sur champigny94.fr via Internet Archive (consulté le ).
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  81. Corentin Lesueur, « Municipales à Champigny : avec le ralliement des Insoumis, la gauche unie derrière Christian Fautré : Après le PS et EELV, LFI a annoncé ce lundi son ralliement au maire communiste sortant, pour faire face au « danger de la droite » », Le Parisien, édition du Val-de-Marne,‎ (lire en ligne, consulté le ) « L'union des « forces de gauche » derrière le maire (PCF) sortant, Christian Fautré, était le secret le plus ébruité sur le marché de Champigny. Après le soutien des rescapés socialistes (PS), des écologistes (EELV) et d'Ensemble !, ne manquaient plus que les Insoumis (LFI). Le puzzle est désormais complet ».
  82. Marion Kremp, « Laurent Jeanne élu maire de Champigny sous les huées des communistes : L’ex-opposant (Libres !) a été intronisé maire de Champigny ce samedi, signant la fin de 70 ans de communisme municipal du bastion rouge du Val-de-Marne », Le Parisien, édition du Val-de-Marne,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Laurent Jeanne a été élu maire à la majorité absolue, applaudi par ses soutiens autant que hué par les militants communistes venus nombreux assister à l'ultime épisode de la chute ».
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