La Bourboule — Wikipédia

La Bourboule
La Bourboule
La Bourboule vue du puy Gros.
Blason de La Bourboule
Héraldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Puy-de-Dôme
Arrondissement Issoire
Intercommunalité Communauté de communes du Massif du Sancy
Maire
Mandat
François Constantin
2020-2026
Code postal 63150
Code commune 63047
Démographie
Gentilé Bourboulien
Population
municipale
1 752 hab. (2021 en diminution de 1,9 % par rapport à 2015)
Densité 138 hab./km2
Population
agglomération
2 239 hab. (2021)
Géographie
Coordonnées 45° 35′ 21″ nord, 2° 44′ 24″ est
Altitude Min. 812 m
Max. 1 408 m
Superficie 12,74 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine La Bourboule
(ville-centre)
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton du Sancy
(bureau centralisateur)
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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La Bourboule
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La Bourboule
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La Bourboule
Liens
Site web ville-labourboule.com

La Bourboule est une commune française située dans le département du Puy-de-Dôme, en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Ses habitants sont appelés les Bourbouliens et les Bourbouliennes.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

La Bourboule est une ville de moyenne montagne située dans le sud-ouest du département du Puy-de-Dôme[1], dans un élargissement de la vallée de la Haute Dordogne. Plus précisément, elle est au confluent de cette rivière et du ruisseau du Vendeix (un de ses affluents de 7,2 km)[2]. Elle se situe dans une vallée glaciaire à une altitude moyenne de 852 mètres.

Elle bénéficie des labels « station thermale », « station de tourisme », « station verte »[3], « village de neige » et « Famille Plus » depuis 2006[4]. Elle est aussi membre de l'association européenne des villes thermales historiques (EHTTA, European Historical Thermal Town Association[5],[6]).

Quatre communes sont limitrophes de La Bourboule[7]. La commune est distante d'environ 50 km de Clermont-Ferrand.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[8]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Ouest et nord-ouest du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 900 à 1 500 mm, maximale en automne et en hiver[9].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 8,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 251 mm, avec 12,7 jours de précipitations en janvier et 8,9 jours en juillet[8]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Le Mont-Dore Bg », sur la commune de Mont-Dore à 6 km à vol d'oiseau[10], est de 8,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 783,3 mm[11],[12]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[13].

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Le Vendeix à La Bourboule.
Le fleuve Dordogne à la Bourboule.
Le fleuve Dordogne à la Bourboule.

Le système hydrographique de la commune se compose de quatre cours d'eau référencés :

  • la Dordogne, longue de 483 km[14] ;
  • le Vendeix 7,2 km[15], qui conflue avec la Dordogne ;
  • le ruisseau des Vernières ou ruisseau de cliergue 5,1 km[16], qui conflue avec la Dordogne ;
  • le ruisseau de la Vernouze[17].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

La Bourboule est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[18],[19],[20].

Elle appartient à l'unité urbaine de La Bourboule, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[21] et 2 239 habitants en 2021, dont elle est ville-centre[22],[23].

La commune est en outre hors attraction des villes[24],[25].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (68,8 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (70,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (66,3 %), prairies (18,7 %), zones urbanisées (12,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,5 %)[26]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Logement[modifier | modifier le code]

En 2012, la commune comptait 2 591 logements, contre 2 622 en 2007. Parmi ces logements, 39 % étaient des résidences principales, 49,1 % des résidences secondaires et 12 % des logements vacants (en 2007, la ville comptait une majorité absolue de résidences secondaires, avec un taux de 55,3 %). Ces logements étaient pour 31 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 66,2 % des appartements[INS 1].

Le nombre de résidences secondaires atteignait 1 449 en 2007, chiffre qui n'a cessé d'augmenter depuis 1968, avant de baisser à 1 271 en 2012. Enfin, le nombre de logements vacants, de 1 323 en 1968, est passé à 310 en 2012[INS 2].

La proportion des résidences principales, propriétés de leurs occupants était de 55,7 %, en hausse sensible par rapport à 2007 (53,9 %). La part de logements HLM loués vides était de 4,5 % (contre 4,7 %)[INS 3].

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Voies routières[modifier | modifier le code]

Les routes départementales 996 et 130 en direction du Mont-Dore
Les routes départementales 996 et 130 en direction du Mont-Dore en mars 2011.

La commune est traversée par la route départementale 996 (ancienne route nationale 496) reliant Saint-Sauves-d'Auvergne à Mont-Dore et à Issoire. La route départementale 130 permet aussi d'accéder au village voisin du Mont-Dore. L'avenue Guéneau-de-Mussy étant à sens unique, depuis Saint-Sauves, il faut emprunter également les RD 129 et 129a[7].

La route départementale 88 relie du nord au sud Murat-le-Quaire à la RD 645 en direction de La Tour-d'Auvergne par Fenestre et le col de Vendeix. La RD 129 part de l'ouest du village en direction de La Tour-d'Auvergne par Liournat, hameau de Saint-Sauves-d'Auvergne où part la RD 610 menant à Charlannes[7] et à l'ancienne télécabine.

En outre, La Bourboule bénéficie d'un accès autoroutier par l'A89 (échangeur 25 de Saint-Julien-Sancy).

Transport ferroviaire[modifier | modifier le code]

La Bourboule était desservie par une gare ferroviaire de la ligne de Laqueuille au Mont-Dore, implantée au nord-est du centre-ville de la commune, à proximité de la route départementale 996. Une rotation autorail a existé jusqu'en qui s'est arrêté en raison des problèmes de déshuntage du matériel (X 73500) assurant cet aller-retour. Depuis le , ce dernier est remplacé par un autocar TER Auvergne.

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom de La Bourboule vient de la forme La Borbola en langue occitane[27].

Ce toponyme nord-occitan provient lui-même du mot de langue gauloise « burbula » qui désigne une eau boueuse[28].

Histoire[modifier | modifier le code]

Naissance et évolution de la station[modifier | modifier le code]

Affiche de Michel Simonidy (Mihail Simonidi) pour la station de La Bourboule
Affiche de Michel Simonidy (Mihail Simonidi) pour la station de La Bourboule.

La Bourboule a obtenu le statut de commune autonome en 1875 avec le village du même nom et les hameaux de Quaire, Fenestre, Vendeix et du Pregnoux. Avant cette date, elle dépendait de la commune de Murat-le-Quaire. Cette date de 1875 a été le point de départ de son extension et de sa prospérité, qui a fait d'elle une « Grande ville d'eaux », qu'elle est devenue en quelques années.

Elle s'est alors dotée d'équipements de soins importants dans les années 1870 (thermes Choussy, Grands thermes, etc.), d'une église néoromane construite dans les années 1880, de deux casinos construits entre 1890 et 1892, etc. Cette période de développement est marquée par la « guerre des puits » entre les familles Choussy et Mabru se déchirant sur la propriété des différentes sources thermales.

Dans la 1re moitié du XXe siècle, elle est l'une des stations thermales les plus importantes du Massif central (seconde station après Vichy en 1969, mais aussi la première station thermale pédiatrique d'Europe jusque très récemment, avec une moyenne d'âge des curistes de 13 ans[réf. nécessaire]) en compétition déclarée avec l'autre station du massif du Puy de Sancy, Mont-Dore, dont les eaux ont d'autres propriétés que celles de la Bourboule. C'est l'âge d'or de la station thermale. La Bourboule accueille une élite bourgeoise venant de France et d'Europe, des stars de l'époque y séjournent comme Buster Keaton ou Sacha Guitry[29].

De grands hôtels sont construits et le site de Charlannes (mont qui surplombe la Bourboule) est aménagé avec la construction d'un hôtel, d'un terrain de golf (qui fermera en 1939), d'un tramway et d'un funiculaire pour relier la station à ce sommet. Au cours des Trente Glorieuses, la Bourboule abandonne son costume de station mondaine pour devenir la plus importante station thermale de France pour enfants sous l'impulsion de la Sécurité sociale.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Découpage territorial[modifier | modifier le code]

La commune de La Bourboule est membre de la communauté de communes du Massif du Sancy[30], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Mont-Dore. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[31].

Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement d'Issoire depuis 2017[Note 2], à la circonscription administrative de l'État du Puy-de-Dôme et à la région Auvergne-Rhône-Alpes[30]. Jusqu'en , elle faisait partie du canton de Rochefort-Montagne[34].

Sur le plan électoral, elle dépend du canton du Sancy (dont elle est le bureau centralisateur) pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[30], et de la troisième circonscription du Puy-de-Dôme pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[34].

Élections municipales et communautaires[modifier | modifier le code]

Élections de 2020[modifier | modifier le code]

Le conseil municipal de La Bourboule, commune de plus de 1 000 habitants, est élu au scrutin proportionnel de liste à deux tours (sans aucune modification possible de la liste)[35], pour un mandat de six ans renouvelable[36]. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges à pourvoir lors des élections municipales de 2020 est de 19[37]. Lors du premier tour, tenu le , aucun candidat n'a été élu. Les dix-neuf conseillers municipaux sont élus au second tour, qui se tient le du fait de la pandémie de Covid-19, avec un taux de participation de 70,40 %[38], se répartissant en : quinze sièges issus de la liste de François Constantin et quatre sièges issus de la liste de Jean-Marc Eyragne[38].

Les six sièges attribués à la commune au sein du conseil communautaire de la communauté de communes du Massif du Sancy se répartissent en : cinq sièges issus de la liste de François Constantin et un siège issu de la liste de Jean-Marc Eyragne[38].

Chronologie des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1875 1884 Guillaume Duliège[39]    
1884 1896 Antoine Gardin    
1896 1907 Lucien Pipet    
1907 1908 Mathieu Brugière    
1908 1910 Henri Rebois    
1910 1910 Mathieu Brugière    
1910 1919 Henri Rebois    
1919 1922 Frédéric Lequime    
1922 1925 Octave Chadefaux    
1925 1941 Jean-Baptiste Gachon    
1941 1944 Pierre Mille    
1944 1947 Jean-Baptiste Gachon    
1947 1948 Pierre Mille    
1948 1955 Jean-Baptiste Brut    
1955 1971 Georges Lamirand    
1971 1977 Paul Constantin    
1977 1989 Daniel Segarra    
mars 1989 mars 2001 Serge Teillot DVD  
mars 2001 avril 2012 Jean Falgoux PS  
mai 2012
(démission[Note 3])
Éric Brut[41] PS 1er vice-président de la CC du Massif du Sancy[42]

(réélu en 2020)
En cours
(au )
François Constantin[43]   Dirigeant d'une société de production audiovisuelle[44]

Politique environnementale[modifier | modifier le code]

La gestion des déchets est assurée par le syndicat mixte de collecte et de traitement des ordures ménagères de la Haute Dordogne, composé de 35 communes[BOU 1].

Jumelages[modifier | modifier le code]

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1876. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[45]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[46].

En 2021, la commune comptait 1 752 habitants[Note 4], en diminution de 1,9 % par rapport à 2015 (Puy-de-Dôme : +2,28 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906 1911 1921
8401 1001 6161 7081 9961 9471 9961 9051 780
1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975 1982
2 7003 1543 0973 0653 1872 3362 4962 3922 384
1990 1999 2005 2006 2010 2015 2020 2021 -
2 1132 0432 0612 0491 9251 7861 7571 752-
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[47] puis Insee à partir de 2006[48].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 26,7 %, soit en dessous de la moyenne départementale (34,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 36,1 % la même année, alors qu'il est de 27,9 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 834 hommes pour 944 femmes, soit un taux de 53,09 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,59 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[49]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,4 
90 ou +
1,7 
7,0 
75-89 ans
11,9 
25,5 
60-74 ans
25,4 
24,5 
45-59 ans
22,7 
15,2 
30-44 ans
12,4 
14,0 
15-29 ans
11,9 
13,5 
0-14 ans
14,0 
Pyramide des âges du département du Puy-de-Dôme en 2020 en pourcentage[50]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,7 
90 ou +
7,2 
75-89 ans
10,1 
17,7 
60-74 ans
18,4 
20,3 
45-59 ans
19,4 
18,4 
30-44 ans
17,4 
18,6 
15-29 ans
17,2 
17,1 
0-14 ans
15,4 

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

Sports et loisirs[modifier | modifier le code]

La Bourboule compte plusieurs installations sportives. Elle possède un club d'équitation, de tennis, un terrain de football, une salle de musculation, ainsi qu'une salle polyvalente[BOU 2].

Il existe une station de ski à Charlannes[BOU 2].

Le pôle aqualudique est une réalisation de la communauté de communes du Massif du Sancy, implantée sur le territoire de la commune de La Bourboule en remplacement de l'ancienne piscine devenue vétuste. Les travaux, commencés en , ont duré deux ans, après plusieurs retards dus à une annulation de permis de construire sur ordres préfectoraux ou encore une pollution découverte sur l'ancienne piscine. Ce pôle comprend un bassin polyvalent de 338 m2, un bassin de 100 m2, ainsi qu'un espace bien-être[BOU 3].

Enseignement[modifier | modifier le code]

La Bourboule dépend de l'académie de Clermont-Ferrand. Elle gère une école maternelle et une école élémentaire, toutes deux publiques[51].

Les élèves poursuivent leur scolarité au collège Marcel-Bony de Murat-le-Quaire[52], puis à Clermont-Ferrand, au lycée Ambroise-Brugière pour les filières générales et STMG, ou au lycée La-Fayette pour la filière STI2D[53].

En 2016, parmi la population non scolarisée âgée de 15 ans ou plus (1 438 personnes), 37 % n'étaient titulaires d'aucun diplôme ou au plus d'un BEPC ou brevet des collèges, 28,8 % d'un CAP ou d'un BEP, 15,6 % d'un baccalauréat et 18,6 % d'un diplôme de l'enseignement supérieur[INS 4].

Santé[modifier | modifier le code]

Économie[modifier | modifier le code]

Le thermalisme[modifier | modifier le code]

Station thermale, porteurs et baigneuses.

La ville est connue essentiellement comme station thermale.

Le thermalisme bourboulien est spécialisé dans le traitement des affections des voies respiratoires de l'enfant et de l'adulte, de l'asthme, des problèmes de peau (eczéma, psoriasis notamment) ainsi que les troubles du développement de l'enfant.

L'âge d'or du thermalisme, à La Bourboule, reste l'entre-deux-guerres, durant laquelle une clientèle de luxe (émirs, sultans, etc.) venait s'y détendre. L'architecture de l'artère principale de la ville s'en ressent.

Une certaine mélancolie en est ainsi ressortie, avec ce mythe de « l'âge d'or du thermalisme », vantant les fastes de cette période (tapis rouges pour accueillir la clientèle) et accusant la Sécurité sociale d'avoir attiré les classes populaires dans la cité thermale, qui, de ce fait, remplaçaient la riche clientèle à partir des années 1950. Mais, depuis quelques années, la station a encore perdu de son éclat en ayant vu progressivement disparaître les cohortes d'enfants descendant des maisons de soins pour se rendre du printemps à l'automne aux thermes.

Revenus de la population et fiscalité[modifier | modifier le code]

En 2016, le revenu fiscal médian par ménage s'élevait à 18 309 [54].

Emploi[modifier | modifier le code]

En 2016, la population âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 1 103 personnes, parmi lesquelles on comptait 74,7 % d'actifs dont 63,4 % ayant un emploi et 11,3 % de chômeurs[INS 5].

On comptait 969 emplois dans la zone d'emploi. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la zone étant de 711, l'indicateur de concentration d'emploi est de 136,4 %, ce qui signifie que la commune offre plus d'un emploi par habitant actif[INS 6].

568 des 711 personnes âgées de 15 ans ou plus (soit 79,9 %) sont des salariés[INS 7]. Près des deux tiers (65,9 %) de cette population travaillent dans la commune de résidence[INS 8].

Entreprises et établissements[modifier | modifier le code]

Au , La Bourboule comptait 241 entreprises : 10 dans l'industrie, 30 dans la construction, 108 dans le commerce, transport, hébergement et restauration, 41 dans les services marchands aux entreprises et 52 dans les services marchands aux particuliers[INS 9].

En outre, elle comptait 302 établissements[INS 10].

Tourisme[modifier | modifier le code]

Au , la commune comptait 9 hôtels (deux classés deux étoiles, cinq classés trois étoiles et deux autres non classés), totalisant 266 chambres[INS 11] ; 5 campings (dont trois classés trois étoiles), totalisant 550 emplacements[INS 12] ; une résidence de tourisme ou hôtelière de 160 places lit ainsi que deux villages vacances ou maisons familiales comptabilisant 260 places lit[INS 13].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Source : Inventaire du Patrimoine thermal - Route des Villes d'eaux du Massif central ()

Architecture thermale[modifier | modifier le code]

Les Grands Thermes
Les Grands Thermes.
  • Les « Grands Thermes »[55], reconnaissables à leurs étonnantes coupoles orientales furent commandés en 1876 par la Compagnie des Eaux Minérales de La Bourboule à l'architecte Agis-Léon Ledru (ouverture en 1877)[56]. Il était important que l'architecture soit vue et qu'elle se distingue : symbole de prospérité et transport de l'imaginaire. Sitôt arrivé à la station, le dépaysement devait être total. Par l'évocation d'une « Byzance » perchée sur les hauteurs du paysage auvergnat, le séjour promettait d'être somptueux avec sa part de rêve et d'exotisme. Plus d'un siècle plus tard, la magie opère toujours. Les Grands Thermes de La Bourboule sont les thermes municipaux de la ville.
  • Thermes de Choussy[57] : Ils sont situés à l'emplacement des Thermes historiques de la Bourboule, dont la première construction datait de 1463 ; une reproduction du bail, en latin, cédant l'exploitation « des hospices » de la Bourboule est représentée sur la buvette en pierre de lave située dans le hall principal des Thermes de Choussy (réalisation en 2005 par le tailleur de pierre Courtadon, le Cratère). Le bâtiment actuel présente une architecture particulière pour un établissement thermal se composant de deux parties principales : une première, très ancienne faite de reconstructions successives au fil du temps (1463, 1810, 1828, 1862) et une partie plus récente datant de 1964 dont l'architecture est due à un élève de Le Corbusier. Une partie des Thermes Choussy a été utilisée à partir de 1860 en tant que laboratoire d'embouteillage de l'eau thermale à destination des pharmacies françaises et européennes. Cette activité importante à l'époque a perduré jusqu'en 1940. Les Thermes Choussy ont fermé en 2016 et en 2022 la mairie espère les racheter pour les réhabiliter[58].
  • Hôtel Médicis
  • Les anciennes maisons d'enfants en cure thermale : La Bourboule est une station thermale réputée déjà depuis presque deux siècles avec comme spécialité la pédiatrie pour soigner notamment l'asthme et l'eczéma. Les maisons d'enfants se sont donc multipliées au cours de la seconde moitié du XXe siècle, la Bourboule ayant acquis cette image d'une station de soins pour enfants. Mais elles ont pratiquement toutes disparues ces dix dernières années[Quand ?] : il a été demandé aux maisons d'enfants pour cures thermales d'avoir le même nombre de personnel que dans les hôpitaux, sans pour autant augmenter leur prix de journée déjà très inférieur à celui de l'hôpital. La majorité des maisons d'enfants ont alors été obligées de vendre leurs lits. Les deux seules maisons d'enfants encore en activité sont L'île aux enfants et Volcana. Tza-Nou a changé d'activité. La plupart des autres maisons se sont tournées vers l'hébergement collectif (gîtes de groupes, accueil scolaire, colonies de vacances).[réf. nécessaire]

Église Saint-Joseph[modifier | modifier le code]

L'église Saint-Joseph
L'église Saint-Joseph.

L'église actuelle de La Bourboule a été construite entre 1885 et 1888 par l'architecte Gardin, ancien maire de La Bourboule. Elle est fortement inspirée de la basilique d'Orcival. Elle est de style néoroman auvergnat. Elle a été construite en lave blanche agglomérée de divers matériaux volcaniques. Vingt chapiteaux ont été sculptés en 1941 par Henri Charlier, artiste bourguignon[59].

Statue devant l'église la mère et l'enfant[modifier | modifier le code]

La statue est associée à cette inscription :

« Dis-moi maman adorée,
Comment vas-tu t'y prendre,
Pour que l'on me rende,
Ce que l'on m'a coupé ? »

Parc Fenestre[modifier | modifier le code]

Entrée du parc Fenestre
Entrée du parc Fenestre.

Ce parc pour enfants de 12 hectares a été créé dès les débuts du thermalisme à la Bourboule, au XIXe siècle. Il est niché entre le mont Charlannes et le quartier haut de Fenestre au sud de la Bourboule. Il se compose de vastes pelouses, de bassins, de bosquets, d'espaces arborés, d'allées bitumées, de chemins et d'un café-bar. Les attractions phares du parc sont :

  • le toboggan (l'un des plus hauts d'Europe) qui comprend trois pistes reliées par un escalier à vis métallique (la jaune étant la plus haute en surpassant les 8 mètres, l'orange est la médiane avec plus de 5 mètres et la mauve, la plus petite qui atteint plus de 3 mètres) recouvertes, ces dernières années et sur une bonne partie, par des tunnels pour la mise en sécurité (attraction gratuite) ;
  • le petit train du Far West dont le circuit borde le parc de bas en haut pour un trajet de 20 minutes (attraction payante) ;
  • le télécabine qui reliait la Bourboule au mont Charlannes par des câbles. Inauguré en 1975 en présence du président de la République, Valéry Giscard d'Estaing, il surplombait le parc Fenestre et la ville de la Bourboule de plus de 300 mètres à son point le plus haut. Exploité en régie directe depuis 1984, ce télécabine a cessé de fonctionner le sur décision de la municipalité. Sa fermeture a été justifiée par la mauvaise situation financière de la commune et les coûts d'exploitation et d'entretien[60],[61][réf. incomplète],[62].

Le parc Fenestre comprend d'autres jeux pour enfants gratuits (petits toboggans, balançoires, etc.) et d'autres attractions payantes (la Chenille fantastique, les chevaux sur rail, un théâtre de Guignol, les auto-tamponneuses, un château gonflable, etc.).

Le parc Fenestre possède aussi un nombre important de grands arbres dont des séquoias géants.

Casinos[modifier | modifier le code]

Le casino Chardon est le casino actuel de la Bourboule. Construit à partir de 1892 pour monsieur Chardon par les architectes parisiens Émile Camut (fin XIXe siècle) et Georges Vimort (extensions des années 1920). Ses façades sont ornées de mosaïques et le décor intérieur de la salle de jeu est stuqué en plus de comprendre des chapiteaux, colonnes et pilastres. Le hall est couvert par deux fausses coupoles sur pendentif. Il remplaçait le tout premier casino, ouvert dans les années 1870, construit en bois et aux allures de saloon.

Le casino des Thermes est actuellement occupé par la mairie de La Bourboule, avec une partie occupée par l'office de tourisme. Il fut construit en 1891 par l'architecte Harvey-Picard sur commande de la Compagnie des Eaux Minérales. Il fut racheté en 1910 par la municipalité pour y installer la mairie dès 1913. C'est un monument remarquable pour sa façade et son balcon soutenu par quatre Cariatides, pour la mosaïque du hall d'entrée et pour son imposant escalier d'honneur richement sculpté et orné.

Autres monuments[modifier | modifier le code]

Le kiosque à musique, de style Belle Époque, a été installé dès l'origine dans le parc Fenestre, à la fin du XIXe ou au début du XXe siècle, puis fut remonté sur la grande place de la Bourboule en 1920.

Le pont sur le Vendeix a été réalisé par l'architecte Louis Jarrier ; les bornes du parapet sont ornées de mosaïques.

Ce même architecte a construit la pâtisserie Rozier. Elle arbore une façade Art déco composée de mosaïques réalisées par Alphonse Gentil et François Eugène Bourdet ainsi qu'une loggia s'ouvrant sur la rue. Le bâtiment est inscrit aux Monuments Historiques en 2001[63].

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason Blasonnement :
D'azur semé de fleurs de lys d'or, à la tour d'argent maçonnée de sable brochant, au bâton de gueules brochant sur le tout, au chef tiercé en pal d'azur, d'argent et de gueules.
Commentaires : Ces armoiries sont issues de celles des La Tour d'Auvergne auxquelles on a ajouté la bande de gueules et le chef tricolore.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en , en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. Les limites territoriales des cinq arrondissements du Puy-de-Dôme ont été modifiées afin que chaque nouvel établissement public de coopération intercommunale à fiscalité propre soit rattaché à un seul arrondissement au [32]. La communauté de communes du Massif du Sancy à laquelle appartient la commune est rattachée à l'arrondissement d'Issoire ; ainsi, La Bourboule est passée le de l'arrondissement de Clermont-Ferrand à celui d'Issoire[33].
  3. Éric Brut démissionne le pour des raisons personnelles et professionnelles ; le poste de directeur administratif et financier d'Auvergne Thermale est incompatible avec la fonction de maire[40].
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

INSEE[modifier | modifier le code]

Dossier local relatif à la commune sur le site de l'Insee :

  1. LOG T2 – Catégories et types de logements.
  2. LOG T1M – Évolution du nombre de logements par catégorie.
  3. LOG T7 – Résidences principales selon le statut d'occupation.
  4. FOR T2 – Diplôme le plus élevé de la population non scolarisée de 15 ans ou plus selon le sexe en 2016.
  5. EMP T1 – Population de 15 à 64 ans par type d'activité.
  6. EMP T5 – Emploi et activité.
  7. ACT T1 – Population de 15 ans ou plus ayant un emploi selon le statut en 2016.
  8. ACT T4 – Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la zone.
  9. DEN T3 – Nombre d'entreprises par secteur d'activité au .
  10. DEN T5 – Nombre d'établissements par secteur d'activité au .
  11. TOU T1 – Nombre et capacité des hôtels au .
  12. TOU T2 – Nombre et capacité des campings au .
  13. TOU T3 – Nombre d'autres hébergements collectifs au .

Site de la mairie[modifier | modifier le code]

  1. « Tri sélectif » (consulté le ).
  2. a et b « Installations sportives » (consulté le ).
  3. « Pôle aqualudique de La Bourboule » (consulté le ).
  4. « Le maire et les élus » (consulté le ).

Autres références[modifier | modifier le code]

  1. « La Bourboule », sur Lion 1906.
  2. Sandre, « Fiche cours d'eau - le Vendeix (P0000640) » (consulté le ).
  3. « La Bourboule Station verte ».
  4. « La Bourboule », sur familleplus.fr (consulté le ).
  5. « EHTTA » (consulté le ).
  6. (en) « Présentation de La Bourboule », sur ehtta.eu (consulté le ).
  7. a b et c Carte de La Bourboule sur Géoportail.
  8. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  9. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  10. « Orthodromie entre La Bourboule et Mont-Dore », sur fr.distance.to (consulté le ).
  11. « Station Météo-France « Le Mont-Dore Bg », sur la commune de Mont-Dore - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  12. « Station Météo-France « Le Mont-Dore Bg », sur la commune de Mont-Dore - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  13. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  14. Sandre, « Fiche cours d'eau - La Dordogne (P---0000) ».
  15. Sandre, « Fiche cours d'eau - Le Vendeix (P0000640) ».
  16. Sandre, « Fiche cours d'eau - Ruisseau des Vernières (P0000610) ».
  17. Sandre, « Fiche cours d'eau - Ruisseau de la Vernouze (0501238) ».
  18. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  19. « Commune rurale - définition », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  20. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  21. « Unité urbaine 2020 de La Bourboule », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  22. « Base des unités urbaines 2020 », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  23. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  24. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  25. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  26. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole) », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique (consulté le ).
  27. (fr + oc) L'occitan... qu'es aquo ?, Toulouse, Institut d'études occitanes, (ISBN 978-2-85-910-450-4, lire en ligne), p. 3 :

    « La Bourboule : La Borbola < gaulois *burbula, « eau boueuse, bourbier » < Borvo, divinité liée aux sources thermales. »

  28. Bénédicte et Jean-Jacques Fénié, Toponymie nord-occitane : Périgord, Limousin, Auvergne, Vivarais, Dauphiné, Bordeaux, Éditions Sud Ouest, coll. « Sud Ouest université », (ISBN 9782879015071), p. 37
  29. Joël Graveline, Il était une fois la Bourboule, Freeway, , p. 51.
  30. a b et c « Commune de La Bourboule (63047) », sur le site de l'Insee (consulté le ).
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  32. « Modification des limites territoriales des arrondissements du Puy-de-Dôme au  », sur puy-de-dome.gouv.fr, Préfecture du Puy-de-Dôme, (consulté le ).
  33. Préfecture de la région Auvergne-Rhône-Alpes, « Arrêté no 16-536 du 21 décembre 2016 portant sur les modifications des limites territoriales des cinq arrondissements du Puy-de-Dôme » [PDF], Recueil des actes administratifs no 63-2016-065, sur puy-de-dome.gouv.fr, Préfecture du Puy-de-Dôme, (consulté le ), p. 211-214.
  34. a et b « Découpage électoral du Puy-de-Dôme », sur Politiquemania (consulté le ).
  35. Loi no 2013-403 du relative à l'élection des conseillers départementaux, des conseillers municipaux et des conseillers communautaires, et modifiant le calendrier électoral, article 51, et son décret d'application no 2013-938 du .
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  38. a b et c « Résultats des élections municipales et communautaires 2020 », sur interieur.gouv.fr, Ministère de l'Intérieur (consulté le ).
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  40. Nicolas Jacquet, « Le maire de La Bourboule (Puy-de-Dôme) démissionne », sur La Montagne, (consulté le ).
  41. « Liste des Maires du Puy-de-Dôme » [PDF], Préfecture du Puy-de-Dôme, (consulté le ).
  42. Lionel Gay (dir.), « Un Conseil Communautaire renouvelé », Sancy Mag, Communauté de communes du Massif du Sancy, no 19,‎ , p. 4-6 (lire en ligne [PDF]).
  43. « Liste des Maires du Puy-de-Dôme » [PDF], sur mairesruraux63.fr, Association des maires ruraux du Puy-de-Dôme (consulté le ).
  44. Supplément « Annuaire des maires Puy-de-Dôme », La Montagne, , p. 28 (édition du Puy-de-Dôme).
  45. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  46. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  47. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  48. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  49. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de la Bourboule (63047) », (consulté le ).
  50. Insee, « Évolution et structure de la population en 2020 - Département du Puy-de-Dôme (63) », (consulté le ).
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  52. « Sectorisation », sur puy-de-dome.fr, Conseil départemental du Puy-de-Dôme (consulté le ). Taper « LA BOURBOULE » dans le formulaire de saisie.
  53. Direction des services départementaux de l'Éducation nationale du Puy-de-Dôme, « Sectorisation des lycées - Département du Puy-de-Dôme » [PDF], sur ac-clermont.fr, Académie de Clermont-Ferrand (consulté le ), p. 3.
  54. « Chiffres-clés Commune de la Bourboule (63047). », sur Insee, (consulté le ).
  55. Les Grands Thermes de La Bourboule, le cœur de la ville
  56. Baury, L'établissement thermal Choussy à la Bourboule, le Gonfanon n°74, Argha
  57. Les Thermes de Choussy, les plus anciens Thermes de la Bourboule
  58. « La Bourboule en passe de racheter les Thermes Choussy grâce à une aide de l'Etat », sur ici, par France Bleu et France 3, (consulté le )
  59. Site officiel de l'Office du tourisme du massif du Sancy
  60. Stéphane Moccozet, « Mort annoncée des télécabines de Charlannes », sur France 3 Auvergne, (consulté le ).
  61. La Montagne, (éditions du Puy-de-Dôme).
  62. Éric Brut (dir.), « Télécabines », Lettre d'informations municipales de la Bourboule,‎ , p. 3 (lire en ligne).
  63. Notice no PA63000034, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.