Salies-de-Béarn — Wikipédia

Salies-de-Béarn
Salies-de-Béarn
Vue sur Salies-de-Béarn.
Blason de Salies-de-Béarn
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Pyrénées-Atlantiques
Arrondissement Oloron-Sainte-Marie
Intercommunalité Communauté de communes du Béarn des Gaves
(siège)
Maire
Mandat
Thierry Cabanne
2020-2026
Code postal 64270
Code commune 64499
Démographie
Gentilé Salisiens
Population
municipale
4 545 hab. (2021 en diminution de 4,13 % par rapport à 2015)
Densité 87 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 28′ 17″ nord, 0° 55′ 31″ ouest
Altitude Min. 28 m
Max. 202 m
Superficie 52,08 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Salies-de-Béarn
(ville isolée)
Aire d'attraction Salies-de-Béarn
(commune-centre)
Élections
Départementales Canton d'Orthez et Terres des Gaves et du Sel
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Liens
Site web http://www.salies-de-bearn.fr/

Salies-de-Béarn /sa.lis.də.be.aʁn/ est une commune française située dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine.

Le gentilé est Salisiens[1].

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Carte

La commune de Salies-de-Béarn se trouve dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine[2].

Elle se situe à 66 km par la route[Note 1] de Pau[3], préfecture du département, à 45 km d'Oloron-Sainte-Marie[4], sous-préfecture, et à 18 km d'Orthez[5], bureau centralisateur du canton d'Orthez et Terres des Gaves et du Sel dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[2]. La commune est par ailleurs ville-centre du bassin de vie de Salies-de-Béarn[2].

Les communes les plus proches[Note 2] sont[6] : Bellocq (5,2 km), Carresse-Cassaber (5,6 km), Castagnède (5,8 km), Auterrive (5,9 km), Ramous (6,0 km), Oraàs (6,1 km), Puyoô (6,2 km), Escos (6,3 km).

Sur le plan historique et culturel, Salies-de-Béarn fait partie de la province du Béarn, qui fut également un État et qui présente une unité historique et culturelle à laquelle s’oppose une diversité frappante de paysages au relief tourmenté[7].

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseaux hydrographique et routier de Salies-de-Béarn.

La commune est drainée par le Saleys, le ruisseau de Beigmau, le ruisseau des Augas, l’Arriou de Mondran, le ruisseau de Bernatère, le ruisseau de Cassiau, le ruisseau de Laborde, le ruisseau de Lastéulères, le ruisseau de Lescudé, le ruisseau de l'Espérance, le ruisseau de Montségur, le ruisseau de Pédescaus, et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 67 km de longueur totale[9],[Carte 1].

Le Saleys, d'une longueur totale de 48,7 km, prend sa source dans la commune d'Ogenne-Camptort et s'écoule du sud-est vers le nord-ouest. Il traverse la commune et se jette dans le gave d'Oloron à Carresse-Cassaber, après avoir traversé 13 communes[10].

Climat[modifier | modifier le code]

Historiquement, la commune est exposée à un micro climat océanique basque[11]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne et est dans la région climatique Pyrénées atlantiques, caractérisée par une pluviométrie élevée (>1 200 mm/an) en toutes saisons, des hivers très doux (7,5 °C en plaine) et des vents faibles[12].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 273 mm, avec 12,5 jours de précipitations en janvier et 8 jours en juillet[13]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Saint-Gladie-Arrive-Munein à 10 km à vol d'oiseau[14], est de 14,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 323,1 mm[15],[16]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[17].

Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

Réseau Natura 2000[modifier | modifier le code]

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux », constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 3]. Deux sites Natura 2000 ont été définis sur la commune au titre de la « directive Habitats »[19],[Carte 2] :

  • le « château d'Orthez et bords du gave », d'une superficie de 4 300 ha, un agrosystème favorable à la présence de Chiroptères[20] ;
  • « le gave d'Oloron (cours d'eau) et marais de Labastide-Villefranche », d'une superficie de 2 547 ha, une rivière à saumon et écrevisse à pattes blanches[21] ;

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique[modifier | modifier le code]

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 4] est recensée sur la commune[22],[Carte 3] : le « vallon du Bernatère et arriou de Poursuibes » (17,5 ha), couvrant 2 communes du département[23] et une ZNIEFF de type 2[Note 5],[22],[Carte 4] : le « bois de Baillenx et de Coulomme » (157,08 ha)[24].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Salies-de-Béarn est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[25],[26],[27]. Elle appartient à l'unité urbaine de Salies-de-Béarn, une unité urbaine monocommunale[28] de 4 638 habitants en 2017, constituant une ville isolée[29],[30].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Salies-de-Béarn, dont elle est la commune-centre[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 6 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[31],[32].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (60,8 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (62,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (42,7 %), forêts (33,3 %), prairies (11,9 %), terres arables (6,2 %), zones urbanisées (5,9 %)[33]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 5].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Lieux-dits et hameaux[modifier | modifier le code]

  • Antys ;
  • Arribourdes ;
  • Beigmau ;
  • Bellecave ;
  • Bitaine ;
  • Bois ;
  • Caumia ;
  • Cazenave ;
  • Coulomme ;
  • Esperbasque ;
  • Lasbordes ;
  • Lescudé ;
  • Mondran ;
  • Padu ;
  • Peyrelade ;
  • Saint-Martin du Cout ;
  • la Ville.

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

La commune est desservie par les routes départementales 30, 330, 430 et 933.

Salies-de-Béarn est également desservie par le réseau d'autocars interurbains des Pyrénées-Atlantiques[34] :

  • Ligne 523 Orthez — Gare SNCF ⥋ Saint-Palais — Église

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Salies-de-Béarn est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses, et à un risque particulier : le risque de radon[35]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[36].

Risques naturels[modifier | modifier le code]

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par une crue torrentielle ou à montée rapide de cours d'eau, notamment le Saleys. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1988, 1992, 1998, 2009, 2013 et 2018[37],[35].

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des mouvements de sols liés à la présence d'argile et des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines)[38]. Afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, un inventaire national permet de localiser les éventuelles cavités souterraines sur la commune[39].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Salies-de-Béarn.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[40]. 85,8 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (59 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 6]. Depuis le , en application de la loi ELAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 8],[41].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1990, 2002 et 2011 et par des mouvements de terrain en 2013, 2014 et 2019[35].

Risque particulier[modifier | modifier le code]

Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Selon la classification de 2018, la commune de Salies-de-Béarn est classée en zone 2, à savoir zone à potentiel radon faible mais sur lesquelles des facteurs géologiques particuliers peuvent faciliter le transfert du radon vers les bâtiments[42].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Attestations anciennes[modifier | modifier le code]

Le toponyme Salies apparaît sous les formes Salinœ (Xe siècle[43], cartulaire de Bigorre[44]), Vicaria de Salies (XIe siècle[43], cartulaire de Lescar[45]), Terra de Salinis (1120[43], collection Duchesne volume CXIV[46]), Villa quœ dicitur Salies (1127[43], titres de Sauvelade[47]) et Villa quœ dicitur Saline in Aquensi pago (1235[43], réformation de Béarn[48]). Des déclarations de mouvements de terrain ont été déposées au cours de l'année 2014.

Autres toponymes[modifier | modifier le code]

Antin, hameau de Salies, est attesté sous les formes Los Antiis (1428[43], contrats de Carresse[49]), Los Anthiis (1535[43], réformation de Béarn[48]), Danty (1770[43], titres de Salies[50]) et Les Antins (fin XVIIIe siècle[43], carte de Cassini).

Le toponyme Coulomme apparaît sous les formes la maison noble de Colomme (1673[43], réformation de Béarn[48]) et Coullomme (1773[43], dénombrement de Salies[51]).

Le toponyme Esperbasque apparaît sous les formes l'ostau d'Esperbasco (1385[43], censier de Béarn[52]) et Esperabasco (1546[43], réformation de Béarn[48]).

Saint-Martin, village de Salies, apparaît sous les formes l'ostau de Sent-Marthii (1385[43], censier de Béarn[52]) et Sent-Marthii de Salies (1440[43], notaires de Labastide-Villefranche[53]).

Graphie béarnaise[modifier | modifier le code]

Son nom béarnais est Salias[54] ou Salîes[55].

Histoire[modifier | modifier le code]

Antiquité[modifier | modifier le code]

Les origines de Salies-de-Béarn remonteraient en réalité à l’Age du Bronze, soit environ 1500 ans avant J.-C.. À cette époque, le Sel de Salies-de-Béarn était déjà extrait par évaporation de l’eau salée dans des pots en céramique découverts lors de fouilles archéologiques[56]. L'habitat est alors centré autour de la Houn Salade, soit la Fontaine Salée d’où de l'eau salée jaillit naturellement.

Le Sel de Salies-de-Béarn était sans doute acheminé le long du piémont pyrénéen par le Cami Salié, l'antique Chemin du Sel reliant Salies-de-Béarn à Toulouse et la Méditerranée[56].

L'histoire de Salies-de-Béarn est "Une histoire qui ne manque pas de sel"[57].

Moyen Âge[modifier | modifier le code]

Paul Raymond[43] note qu'en 1385, Salies comptait deux-cent-quarante-sept feux et constituait un bailliage et une notairie limités à la commune.

Esperbasque était un fief[43] vassal de la vicomté de Béarn, dépendant du bailliage de Salies, et la seigneurie de Saint-Martin appartenait au marquisat de Gassion.

En 1790, le canton de Salies était constitué des communes d'Auterrive, Bellocq, Bérenx, Carresse-Cassaber, Castagnède, Labastide-Villefranche, Lahontan, Léren, L'Hôpital-d'Orion, Oraàs, Orion, Saint-Dos, Saint-Pé-de-Léren, Salies-de-Béarn et Salles-Mongiscard.

Selon la légende, un sanglier serait à l'origine de la ville au XVIIe siècle : blessé par des chasseurs, il serait allé mourir dans les marais au milieu des forêts qui recouvraient la région. Les chasseurs l'ayant retrouvé plusieurs jours après dans un bon état de conservation découvrirent à cette occasion que le marais contenait du sel. Le sel était alors fort prisé à l'époque et une bourgade se forma autour de cette découverte exceptionnelle. Depuis lors, l'emblème de la ville est un sanglier.

En réalité, le lieu est nommé Salinae dès le Xe siècle au cartulaire de Bigorre.

En fait, de l'eau dix fois plus salée que celle de l'océan est exploitée depuis plus de 3 500 ans. On en trouve de nombreux témoignages au musée du sel de Salies-de-Béarn.

Depuis 1587, ce sont les « voisins de la fontaine salée » qui sont les propriétaires "Part-prenants"[58] de génération en génération de l'eau salée et de différents bâtiments. L'exploitation familiale et artisanale a laissé place à une production semi artisanale de sel alimentaire et de bains au sein des salines, aujourd'hui gérées par la compagnie Fermière[59].

Sous l'occupation, pendant la Seconde Guerre mondiale, la ligne de démarcation passait sur le territoire de la commune de Salies-de-Béarn, en particulier par le quartier des Antys (direction Orion)

Salies-de-Béarn connut son apogée au XIXe siècle et pendant la première moitié du XXe siècle ; les thermes étaient réputés et de grands hôtels de luxe accueillaient une clientèle européenne (hôtel du Parc, hôtel de France et d'Angleterre).

Le docteur Brice de Coustalé de Larroque (1812-1882)[60], originaire de Salies-de-Béarn, médecin par quartier de l'empereur Napoléon III et de la famille impériale, attira une riche clientèle contribuant ainsi à la notoriété de la station thermale dont il vanta les vertus thérapeutiques[61].

Depuis la fin du XXe siècle, la fréquentation thermale et touristique[62] semble repartir à la hausse grâce à l'espace de balnéothérapie, au golf et au développement des hôtels, gîtes et chambres d'hôtes.

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason Blasonnement :
écartelé, au premier de gueules à un sameau d'argent pendant à un bâton d'or, au chef cousu d'azur chargé de trois étoiles d'or, au second d'azur à un annelet d'argent, au troisième d'argent à trois fleurs de lys de sable rangées en fasce, au quatrième d'or à deux vaches de gueules accornées, onglées, colletées et clarinées d'azur passant l'une sur l'autre[63].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Situation administrative[modifier | modifier le code]

Salies-de-Béarn a fait partie de l'arrondissement de Pau jusqu'au . À cette date, elle appartient désormais à celui d'Oloron-Sainte-Marie[64].

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1939 1967
(décès)
Alex de Coulomme-Labarthe
[réf. nécessaire]
DVG puis
Centriste
Conseiller général du canton de Salies-de-Béarn (1951 → 1967)
1967 mars 1989 Jean Lacarrère[65]    
mars 1989 mars 2008 Lucien Basse-Cathalinat RPR puis UMP Pharmacien
Conseiller général du canton de Salies-de-Béarn (1988 → 2008)
mars 2008 2020 Claude Serres-Cousiné PS Retraité de la fonction publique
Conseiller général du canton de Salies-de-Béarn (2008 → 2015)
2020 En cours Thierry Cabanne SE  
Les données manquantes sont à compléter.

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

Salies-de-Béarn fait partie de cinq structures intercommunales[66] :

  • la communauté de communes de Salies-de-Béarn est accessible ;
  • le SIGOM ;
  • le syndicat d’énergie des Pyrénées-Atlantiques ;
  • le syndicat intercommunal d’alimentation en eau potable du Saleys et des gaves ;
  • le syndicat intercommunal des gaves et du Saleys.

La commune accueille le siège de la communauté de communes de Salies-de-Béarn ainsi que celui du syndicat intercommunal d’alimentation en eau potable du Saleys et des gaves.

Jumelages[modifier | modifier le code]

Salies-de-Béarn est jumelé avec les villes suivantes :

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[67]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[68].

En 2021, la commune comptait 4 545 habitants[Note 9], en diminution de 4,13 % par rapport à 2015 (Pyrénées-Atlantiques : +3,43 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
5 5156 2058 5777 2088 4208 6347 8527 3106 714
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
5 5035 2985 3285 1205 1405 2966 1476 2436 137
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
5 9945 8845 8575 0715 1935 0965 3625 3884 979
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
5 5355 5825 3554 9574 9744 7594 7934 8124 768
2018 2021 - - - - - - -
4 5894 545-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[69] puis Insee à partir de 2006[70].)
Histogramme de l'évolution démographique
Vue du centre-ville.

Économie[modifier | modifier le code]

Depuis l’antiquité, Salies-de-Béarn, la cité du sel, doit sa renommée à cette source d’eau salée unique née d’une curiosité géologique formée il y a 200 millions d’années. L'économie de la ville repose sur le thermalisme et sur la production du sel de Salies-de-Béarn. Présent naturellement sous les Pyrénées depuis des millions d'années, le Sel de Salies-de-Béarn est protégé en profondeur dans des eaux dix fois plus salées que l'eau de mer. Il est préconisé dans le cadre de l’IGP Jambon de Bayonne. Les Thermes de Salies-de-Béarn disposent d'un savoir-faire unique depuis plus de 150 ans.

La commune fait partie de la zone d'appellation d'origine contrôlée (AOC) du Béarn. Depuis 1991, l'AOC béarn-bellocq est attribuée aux vins récoltés sur les communes de Bellocq, Lahontan, Orthez (trois fleurs) et Salies-de-Béarn. Elle fait également partie de la zone d'appellation de l'ossau-iraty.

L'indication géographique protégée (IGP) Sel de Salies-de-Béarn a également été approuvée par la Commission européenne le 14 juin 2016[71].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Le kiosque à musique, le chalet, l'Hôtel du Parc

Patrimoine civil[modifier | modifier le code]

  • Les thermes de Salies-de-Béarn[72] (XIXe siècle) ont une architecture originale. Le Grand Hôtel a servi de décor au film de Jean Périssé sorti en mars 2008 L'Occitanienne ou le dernier amour de Chateaubriand.
  • Le centre-ville, ancien, est intéressant par sa construction centrée sur la place du Bayaà, où se situait la fontaine salée. On y voit de nombreuses maisons à colombages et murs en saillies dans les vieilles ruelles. Une fontaine[73] commémorative du millénaire de la cité fut édifiée en 1927. On trouve rue Larroumette les vestiges du château de Saint-Pé[74].
  • La rue des Docteurs-Foix comporte de belles maisons de maîtres dont le Pavillon Louis XV[75], ancien hôtel particulier de la famille de Coustalé de Larroque.
  • Les grands hôtels témoignent de l'ancien lustre de la ville.
  • Le casino de Salies-de-Béarn[76] (groupe Partouche), centre de congrès, date de 1930. Le grand hôtel du Parc[77] fut édifié en 1891 tout comme l'hôtel Bellevue[78]. Ces trois constructions sont recensées aux monuments historiques, tout comme le kiosque à musique[79], situé dans le jardin public.
  • Le Musée du Sel retrace plus de 4 000 ans d’Histoire. Un rez de chaussée est dédié aux premières exploitations du sel à l’âge de bronze et l'époque gallo-romaine jusqu’au Moyen Âge ; le premier étage est consacré aux riches heures du thermalisme ; enfin un dernier étage et axé sur la géologie et fouilles archéologiques.
  • La crypte du Bayaà, où coule la source
  • La saline et son espace muséographique
  • Le château de Coulomme, lieu surplombant la ville et ayant appartenu au seigneur de Coulomme-Labarthe

Galerie[modifier | modifier le code]

Activités[modifier | modifier le code]

Les Thermes[modifier | modifier le code]

La façade d’inspiration mauresque est mise en valeur par un jardin public romantique où les séquoias côtoient le kiosque à musique, témoins des riches heures de la Belle Époque.

La Voie verte[modifier | modifier le code]

Longue de 8 km, cette ancienne voie de chemin de fer est aménagée pour la balade pédestre ou à vélo au milieu des arbres, de champs, de jardins et du gave.

Le golf[modifier | modifier le code]

Parcours vallonné de 9 trous (18 départs), varié et technique, un parcours compact (d’entraînement) de 9 trous et toute une infrastructure complète (practice, putting green...)

Patrimoine religieux[modifier | modifier le code]

L'église Saint-Vincent.

L'église Saint-Vincent[80]. Il existait déjà une chapelle au XIe siècle. Agrandie du XIVe au XVIe siècles, elle recèle dans ses murs, les stigmates des guerres subies par le Béarn. La nef, à deux travées égales, est du XVe siècle. En 1523, deux armées espagnoles de Charles Quint mettent à sac et incendient la ville et les églises. En 1530, l’abside est reconstruite dans le style gothique flamboyant. Fin du XVIe siècle, les fenêtres sont murées et la tour de défense (le clocher) est percée de meurtrières. L’autel est du XVIIIe siècle.

L'église Saint-Martin est reconstruite en 1530 de style gothique sous la forme d’une croix grecque et subit d’importants travaux en 1743. Elle est restaurée à la fin du XXe siècle. Construite sur un tertre à l’écart de la ville, elle vaut le déplacement.

Le temple protestant de l’Église réformée de France, de style néo-classique du XIXe siècle est de belle facture.

Orphéon[modifier | modifier le code]

Continuateur du mouvement de masses des sociétés chorales, la commune possède un orphéon, qui a fêté son 150e anniversaire en 2009 et fait partie du patrimoine local[81].

Manifestations culturelles[modifier | modifier le code]

Fête du sel[modifier | modifier le code]

Le 2e week-end de septembre, toute la cité du sel vit au rythme de la fête durant 2 jours ; rues et ruelles sont envahies par les artisans, producteurs et marchands.

Les traditions sont à l’honneur avec courses de porteurs de "sameaux", de porteuses de "herrades". Un défilé de chars et le cortège des différentes confréries du département animent le dimanche en plus d'un grand repas sous chapiteau.

Art en Vrac - Avril 2019

Art en Vrac[modifier | modifier le code]

Lors du week-end de Pâques, les ruelles de Salies, le jardin public et parfois même les vignes autour de la cité du sel, s’animent de différents artistes qui exposent leurs œuvres.

Fête des Sottises[modifier | modifier le code]

Une initiation aux arts de la rue, des spectacles pluridisciplinaires et tout public ont lieu en juillet au cours de ce festival.

Piperadère[modifier | modifier le code]

Tous les ans depuis 1998, le 15 août, Salies-de-Béarn accueille la Piperadère, une fête célébrant un plat régional, la piperade. Différentes équipes s'affrontent dans un concours culinaire pour obtenir le trophée du « roi de la piperadère » qui récompense la meilleure piperade[82].

Divers[modifier | modifier le code]

D'autre part, de nombreuses festivités sont organisées tout au long de l'année, telles une fête foraine début juillet, les Casetas, Salies à peindre (concours de peinture), tout cela accompagné de musique locale et de chants. Chaque mois d'octobre, s'y déroule également le festival du film vidéo amateur.* Un marché de Noël se tient en décembre, organisé par l'association Les Métiers d'Antan.

Sports[modifier | modifier le code]

Rugby Club béarnais Puyoo-Salies-Sauveterre[modifier | modifier le code]

Le RC béarnais est une fusion des clubs de ces trois communes[83]. Le Rugby-Club Salisien avait été fondé en 1932, et déclaré en préfecture en 1933 avec un siège à l'hôtel Foulon[84],[85]. Le club évolue au Stade Al-Cartero, inauguré le [86].

Carresse Salies FC[modifier | modifier le code]

Le club résulte d'une fusion en 2004 du Caresse Sports (fondé en 1947), des Jeunes Salisiens (fondé en 1942), de l’Avenir salisien (fondé en 1910) et des Jeunes Saint-Martin-Salies (fondé en 1911)[87].

Les Jeunes de Saint-Martin de Salies, sont dans les années 1920 l'un des plus beaux patronages paroissiaux du Midi, d'après le journal Les Jeunes[88]. Le patronage subit de fortes pertes durant la Première Guerre mondiale, avec 9 tués dont l'abbé. La patronage reprend ses activités en 1920, avec un nouveau directeur qui lance la section Gymnastique, la clique, et le football.

Équipements[modifier | modifier le code]

Éducation[modifier | modifier le code]

La commune dispose de trois écoles primaires (écoles La Fontaine, Léonard-de-Vinci et Notre-Dame-de-l'Alliance) et de deux collèges (collège Félix-Pécaut et collège Saint-Martin[89]).

Structures de loisirs et d'affaires[modifier | modifier le code]

  • Un cinéma classé « Art et Essai » ;
  • Un centre de congrès.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Sous l'Ancien Régime : Famille de Salinis. Il s'agit d'une famille implantée dans le Béarn et dont l'histoire familiale rejoint celle de la commune de Saliès[90].
  • La princesse Maria Tenicheva a passé ici ses vacances d'été après 1905. Quoique Salies-de-Béarn est « presque à deux pas de l'Espagne » ses vues, vallées et forêts ont rappelé à Tenisheva sa chère province de Smolensk.

Naissance à Salies-de-Béarn[modifier | modifier le code]

Il existe une catégorie consacrée à ce sujet : Naissance à Salies-de-Béarn.

Nées au XVIIIe siècle[modifier | modifier le code]

  • Pierre Bergeras, homme politique, né le à Salies-de-Béarn où il est mort le .
  • Jean Pierre Lanabère, général (-).

Nées au XIXe siècle[modifier | modifier le code]

  • Joseph Brice de Coustalé de Larroque (1782-1858), médecin de l'hôpital Necker, père du baron Jean Brice de Coustalé de Larroque (1812-1882) Médecin de Napoléon III qui, par ses éminents travaux sur les eaux thermales de Salies, leur conféra une notoriété mondiale ;
  • Félix Pécaut, né en 1828 à Salies-de-Béarn et décédé en 1898 à Orthez, est un pédagogue français ;
  • Théodore Monbeig, né en 1875 à Salies-de-Béarn et décédé en 1914 près de Lithang (Chine), est un missionnaire et collecteur botaniste français ;
  • Charles Foix, né en 1882 à Salies-de-Béarn et décédé en 1927, est un neurologue français ;
  • Joseph Morlaas, né en 1895 à Salies-de-Béarn et décédé en 1981, est un médecin français qui a travaillé sur l'apraxie ;
  • Alexandre de Leuchtenberg, né en 1881 à Saint-Pétersbourg et décédé à Salies-de-Béarn en 1942, est un aristocrate russe, chef de la maison de Leuchtenberg ;
  • Al-Cartero pseudonyme de Léonce Lacoarret (1861-1923), médecin ORL, écrivain occitan, ayant une maison à Salies-de-Béarn où il a écrit ses œuvres.

Nées au XXe siècle[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routière et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
  2. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
  3. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[18].
  4. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  5. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  8. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
    • au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
    • au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
    • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
  9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. « Carte hydrographique de Salies-de-Béarn » sur Géoportail (consulté le 11 août 2021)..
  2. « Sites Natura 2000 de types sites d'intérêt communautaire (SIC) (Directive Habitats) de la commune de Salies-de-Béarn », sur geoportail.gouv.fr (consulté le ).
  3. « ZNIEFF de type I sur la commune de Salies-de-Béarn », sur geoportail.gouv.fr (consulté le ).
  4. « ZNIEFF de type II sur la commune de Salies-de-Béarn », sur geoportail.gouv.fr (consulté le ).
  5. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  6. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

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  2. a b et c « Métadonnées de la commune de Salies-de-Béarn », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  3. Stephan Georg, « Distance entre Salies-de-Béarn et Pau », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. Stephan Georg, « Distance entre Salies-de-Béarn et Oloron-Sainte-Marie », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. Stephan Georg, « Distance entre Salies-de-Béarn et Orthez », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. « Communes les plus proches de Salies-de-Béarn », sur villorama.com (consulté le ).
  7. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 30.
  8. Carte IGN sous Géoportail.
  9. « Fiche communale de Salies-de-Béarn », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en région Aquitaine (consulté le ).
  10. Sandre, « le Saleys ».
  11. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (ORACLE) en Nouvelle-Aquitaine. » [PDF], sur haute-vienne.chambre-agriculture.fr, (consulté le ), p. 2.
  12. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  13. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  14. « Orthodromie entre Salies-de-Béarn et Saint-Gladie-Arrive-Munein », sur fr.distance.to (consulté le ).
  15. « Station Météo-France « Saint-Gladie » (commune de Saint-Gladie-Arrive-Munein) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  16. « Station Météo-France « Saint-Gladie » (commune de Saint-Gladie-Arrive-Munein) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  17. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  18. Réseau européen Natura 2000, Ministère de la transition écologique et solidaire
  19. « Liste des zones Natura 2000 de la commune de Salies-de-Béarn », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
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  24. « ZNIEFF le « bois de Baillenx et de Coulomme » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
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  30. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
  31. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Salies-de-Béarn », sur insee.fr (consulté le ).
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  44. Cartulaire de Bigorre - Manuscrit du XVe siècle - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques.
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  46. Collection Duchesne, volumes 99 à 114, renfermant les papiers d'Oihenart, ancienne bibliothèque impériale - Bibliothèque nationale de France.
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  48. a b c et d Réformation de Béarn, Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques, coll. « manuscrits du XVIe au XVIIIe siècle ».
  49. Contrats retenus par Carresse, notaire de Béarn - Manuscrit du XVe siècle - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques.
  50. Titres de la commune - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques.
  51. Manuscrits du XVIIe et XVIIIe siècles - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques.
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  70. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
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  75. Ministère de la Culture, base Mérimée - Notice sur le Pavillon Louis XV.
  76. Ministère de la Culture, base Mérimée - Notice sur le casino.
  77. Ministère de la Culture, base Mérimée - Notice sur le Grand hôtel du Parc.
  78. Ministère de la Culture, base Mérimée - Notice sur l'hôtel Bellevue.
  79. Ministère de la Culture, base Mérimée - Notice sur le kiosque à musique.
  80. Ministère de la Culture, base Mérimée - Notice sur l'église Saint-Vincent.
  81. Page Internet consacrée à la célébration du 150e anniversaire de l'Orphéon de Salies-de-Béarn en 2009..
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  88. Fédération sportive et culturelle de France, « Les Jeunes des Pyrénées », sur Gallica, Les Jeunes (journal), (consulté le ).
  89. Site du collège Félix Pécaut.
  90. Nicolas Viton de Saint-Allais, Nobiliaire universel de France, ou Recueil général des généalogies historiques des maisons nobles de ce royaume : Recueil général des généalogies historiques des maisons nobles de ce royaume, vol. 8 (registre), Paris, Bachelin-Deflorenne, 1872-1878 (BNF 34209084, lire en ligne), « Salies, Salies-Leme, Salies-Duhau, Salinis »

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Alexis Ichas, Historial des gaves, Éditions Atlantica 2008
  • Alexis Ichas, Chroniques béarnaises du gave et du Saleys, Éditions Atlantica 2006
  • Jean Labarthe, Salies-de-Béarn sous la Révolution, Éditions Atlantica 2001
  • Jean Labarthe, Salies-de-Béarn historique et anecdotique, Les Amis du Vieux Salies, 1996
  • Jean Labarthe, Félix Pécaut (1828-1898) sa vie, son œuvre, Les Amis du Vieux Salies, 1996
  • Nelly Hissung-Convert, « L'impôt sur le sel à Salies et Béarn », Revue de Pau et du Béarn, no 36,‎
  • Christophe-Georges Chêne, Dabances deu lauyre, Salies-de-Béarn, Lauyre Escriuts Edicion, 2010, , 75 p. (ISBN 978-2-9536635-0-1)
  • Pascal Moncapjuzan, Autrefois Salies-de-Béarn, Atlantica, 2002 (ISBN 2843945305)

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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